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      2.1. Un pictogramme par type de document

Monographie


Dictionnaire / Encyclopédie


Collectif


Article


Revue / Périodique


Thèse

3. Possibilités manipulatoires de la sphère

      3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens

      3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer

      3.3. Vous pouvez cliquer sur les mots-clés qu'elle présente




Nuage de mots-clés associé à : Biologie
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    Liste des références bibliographiques indexées

    Monographie

    Invention et finalité en biologie

    Lucien CUÉNOT
    Éditeur : Flammarion - 1941


    Collectif

    Logique et connaissance scientifique

    Sous la direction de Jean PIAGET
    Éditeur : Gallimard - 1967


    Monographie

    L’Individu et sa genèse physico-biologique : (L’Individuation à la lumière des notions de forme et d’information)

    Gilbert SIMONDON
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1964


    Monographie

    Besoins et tendances

    Georges CANGUILHEM
    Éditeur : Hachette - 1952


    Monographie

    Sciences de la vie et de la culture

    François DAGOGNET
    Éditeur : Hachette - 1953


    Monographie

    Philosophy and scientific realism

    John Jamieson Carswell SMART
    Éditeur : Coéd. Routledge and Kegan Paul / Humanities Press - 1963


    Monographie

    L’Origine de la vie

    Joseph Harold RUSH
    Éditeur : Payot - 1959


    Monographie

    Du soleil à l'homme. L’organisation énergétique des structures vivantes

    Henri LABORIT
    Éditeur : Masson - 1963


    Monographie

    La Cybernétique des êtres vivants

    K. STANLEY-JONES, Douglas STANLEY-JONES
    Éditeur : Gauthier-Villars - 1962


    Monographie

    La Formation du concept de réflexe aux XVIIe et XVIIIe siècles

    Georges CANGUILHEM
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1955


    Monographie

    Le Catalogue de la vie. Étude méthodologique sur la taxinomie

    François DAGOGNET
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1970


    Monographie

    Introduction à l'étude de la médecine expérimentale

    Claude BERNARD
    Éditeur : J.-B. Baillière et Fils - 1865


    Monographie

    Le Phénomène humain

    Pierre TEILHARD DE CHARDIN
    Éditeur : Seuil - 1956


    Monographie

    Physique atomique et connaissance humaine

    Niels BOHR
    Éditeur : Gauthier-Villars - 1961


    Monographie

    Darwinism and its Discontents

    Michael RUSE
    Éditeur : Cambridge University Press - 2006


    Monographie

    Le Hasard et la nécessité. Essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne

    Jacques MONOD
    Éditeur : Seuil - 1970


    Monographie

    La Mathématisation du réel. Essai sur la modélisation mathématique

    Giorgio ISRAËL
    Éditeur : Seuil - 1996


    Monographie

    Ni Dieu ni gène. Pour une autre théorie de l’hérédité

    Jean-Jacques KUPIEC, Pierre SONIGO
    Éditeur : Seuil - 2000


    Monographie

    La Structure de l’organisme. Introduction à la biologie à partir de la pathologie humaine. : Texte augmenté de fragments inédits

    Kurt GOLDSTEIN
    Éditeur : Gallimard - 1983


    Monographie

    Du développement à l’évolution au XIXe siècle

    Georges CANGUILHEM, Georges LAPASSADE, Jacques PIQUEMAL, Jacques ULMANN
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1985


    Monographie

    Le Normal et le pathologique

    Georges CANGUILHEM
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1999


    Monographie

    Philosophie de la biologie

    François DUCHESNEAU
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1997


    Monographie

    Philosophie des sciences de la nature

    Angèle KREMER-MARIETTI
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1999


    Monographie

    Le Jeu des possibles. Essai sur la diversité du vivant

    François JACOB
    Éditeur : Fayard - 1981


    Monographie

    Cours sur la perception (1964-1965)

    Gilbert SIMONDON
    Éditeur : La Transparence - 2006


    Monographie

    La Pensée hiérarchique et l'évolution : Les Complexes discursifs. 1

    Patrick TORT
    Éditeur : Aubier (Montaigne) - 1983


    Monographie

    Mathématiques et sciences de la nature. La singularité physique du vivant

    Francis BAILLY, Giuseppe LONGO
    Éditeur : Hermann - 2006


    Monographie

    La Vie de laboratoire. La production des faits scientifiques

    Bruno LATOUR, Steve WOOLGAR
    Éditeur : La Découverte - 1988


    Monographie

    Études d’histoire et de philosophie des sciences

    Georges CANGUILHEM
    Éditeur : Vrin - 1983


    Monographie

    Idéologie et rationalité dans l’histoire des sciences de la vie. Nouvelles études d’histoire et de philosophie des sciences

    Georges CANGUILHEM
    Éditeur : Vrin - 2000


    Monographie

    La Connaissance de la vie

    Georges CANGUILHEM
    Éditeur : Vrin - 1992


    Collectif

    Actualité de Cournot

    Sous la direction de Thierry MARTIN
    Éditeur : Vrin - 2005


    Monographie

    Cause, loi, hasard en biologie

    Michel DELSOL
    Éditeur : Vrin - 1985


    Monographie

    Genèse de la théorie cellulaire

    François DUCHESNEAU
    Éditeur : Vrin - 1987


    Collectif

    L’Homme devant l’incertain

    Sous la direction de Ilya PRIGOGINE, Jacques REVEL
    Éditeur : Odile Jacob - 2001


    Collectif

    Rapports sur la science et la technologie : Les Mathématiques dans le monde scientifique contemporain

    Sous la direction de Jean-Christophe YOCCOZ
    Éditeur : Lavoisier - 2005


    Monographie

    Histoire des méthodes scientifiques. Du théorème de Thalès au clonage

    Jean-Marie NICOLLE
    Éditeur : Bréal - 2006


    Collectif

    Le Moment 1900 en philosophie

    Sous la direction de Frédéric WORMS
    Éditeur : Presses Universitaires du Septentrion - 2004


    Monographie

    Thinking about Life. The history and philosophy of biology and other sciences

    Paul S. AGUTTER, Denys N. WHEATLEY
    Éditeur : Springer Science+Business Media B.V. - 2009


    Collectif

    Rethinking Popper

    Sous la direction de Zuzana PARUSNIKOVÀ, Robert Sonné COHEN
    Éditeur : Springer Science+Business Media B.V. - 2009


    Collectif

    French Studies in the Philosophy of Science. Contemporary Research in France

    Sous la direction de Jean GAYON, Anastasios BRENNER
    Éditeur : Springer Science+Business Media B.V. - 2009


    Monographie

    Darwin contre Darwin. Comment lire L’Origine des espèces ?

    Thierry HOQUET
    Éditeur : Seuil - 2009


    Monographie

    Le Rationalisme qui vient

    Bertrand SAINT-SERNIN
    Éditeur : Gallimard - 2007


    Monographie

    L’Institution de la science et l’expérience du vivant. Méthode et expérience à l’Académie royale des sciences, 1666-1793

    Claire SALOMON-BAYET
    Éditeur : Flammarion - 2008


    Collectif

    Énergie, science et philosophie au tournant des XIXe et XXe siècles : Vol. 2 : Les Formes de l’énergétisme et leur influence sur la pensée

    Sous la direction de Michel PATY, Danièle GHESQUIER-POURCIN, Muriel GUEDJ, Gabriel GOHAU
    Éditeur : Hermann - 2010


    Collectif

    Naturalisme versus constructivisme

    Sous la direction de Michel de FORNEL, Cyril LEMIEUX
    Éditeur : Éditions de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) - 2008


    Monographie

    The Dawn of Life

    Joseph Harold RUSH
    Éditeur : Hanover House - 1957


    Monographie

    Der Aufbau des Organismus. Einführung in die Biologie unter besonderer Berücksichtigung der Erfahrungen am kranken Menschen

    Kurt GOLDSTEIN
    Éditeur : Martinus Nijhoff - 1934


    Monographie

    Laboratory Life. The Social Construction of Scientific Facts

    Bruno LATOUR, Steve WOOLGAR
    Éditeur : Sage Publications - 1979


    Article

    Réseaux de régulation, boucles de rétroaction et dialectique

    Janine GUESPIN-MICHEL

    Sous la direction de Lucien SÈVE, Janine GUESPIN-MICHEL
    Dans Émergence, complexité et dialectique : sur les systèmes dynamiques non linéaires - 2005


    Article

    À quel point les réactions génétiquement déterminées sont-elles reproductibles ?

    Werner ARBER

    Sous la direction de Ilya PRIGOGINE, Jacques REVEL
    Dans L’Homme devant l’incertain - 2001


    Article

    Plan d’organisation et population dans les sociétés d’insectes

    Jean-Louis DENEUBOURG, Jesus MILLOR, Guy THERAULAZ, Claire DETRAIN

    Sous la direction de Ilya PRIGOGINE, Jacques REVEL
    Dans L’Homme devant l’incertain - 2001


    Article

    La modélisation en biologie

    John STEWART

    Sous la direction de Pascal NOUVEL
    Dans Enquête sur le concept de modèle - 2002


    Article

    Le rôle des mathématiques dans les sciences biologiques et médicales

    Pierre AUGER, Jacques DEMONGEOT, Jim MURRAY, Michel THELLIER

    Sous la direction de Jean-Christophe YOCCOZ
    Dans Rapports sur la science et la technologie - 2005


    Article

    Mathématiques, biologie et médecine

    Jean-Pierre FRANÇOISE

    Sous la direction de Jean-Christophe YOCCOZ
    Dans Rapports sur la science et la technologie - 2005


    Article

    Modèles mathématiques en biologie et en écologie

    Régis FERRIÈRE

    Sous la direction de Jean-Christophe YOCCOZ
    Dans Rapports sur la science et la technologie - 2005


    Article

    Situation épistémologique de la biologie

    François MEYER

    Sous la direction de Jean PIAGET
    Dans Logique et connaissance scientifique - 1967


    Article

    Remarques sur la finalité

    Seymour PAPERT

    Sous la direction de Jean PIAGET
    Dans Logique et connaissance scientifique - 1967


    Article

    Biologie, théories du développement et dialectique

    Czeslaw NOWINSKI

    Sous la direction de Jean PIAGET
    Dans Logique et connaissance scientifique - 1967


    Article

    Les deux problèmes principaux de l’épistémologie biologique

    Jean PIAGET

    Sous la direction de Jean PIAGET
    Dans Logique et connaissance scientifique - 1967


    Article

    De la biologie comme science historique

    Jean GAYON

    Sous la direction de Thierry MARTIN
    Dans Actualité de Cournot - 2005


    Article

    Savoir empirique et classifications biologiques selon Scott Atran

    François DUCHESNEAU

    Sous la direction de Pierre JACOB
    Dans L’Âge de la science. Lectures philosophiques - 1989


    Article

    Ribot : l’oubli, fait biologique ou fait psychologique ?

    Pierre HUM

    Sous la direction de Frédéric WORMS
    Dans Le Moment 1900 en philosophie - 2004


    Article

    Le tournant 1900 dans la pensée physiologique

    Jean-Claude DUPONT

    Sous la direction de Frédéric WORMS
    Dans Le Moment 1900 en philosophie - 2004


    Article

    La philosophie des sciences d’Auguste Comte

    Jean-François BRAUNSTEIN

    Sous la direction de Pierre WAGNER
    Dans Les Philosophes et la science - 2002


    Article

    Le concept d’individualité dans la philosophie biologique de Georges Canguilhem

    Jean GAYON

    Sous la direction de Michel BITBOL, Jean GAYON
    Dans L’Épistémologie française, 1830-1970 - 2006


    Article

    Où s’arrête la régression fonctionnelle en biologie ?

    Jean GAYON

    Sous la direction de Thierry MARTIN
    Dans Le Tout et les parties dans les systèmes naturels : écologie, biologie, médecine, astronomie, physique et chimie - 2007


    Article

    Teilhard de Chardin, l’arbre phylogénétique et l’orthogenèse

    Pascal TASSY

    Sous la direction de François ATHANÉ, Marc SILBERSTEIN, Édouard GUINET
    Dans Matière première. Revue d’épistémologie et d’études matérialistes - 2007


    Article

    Des sciences exactes aux phénomènes du vivant, à partir de Schrödinger : mathématiques, programme et modèles

    Giuseppe LONGO

    Sous la direction de Jean-Jacques KUPIEC, Franck VARENNE, Marc SILBERSTEIN, Guillaume LECOINTRE
    Dans Matière première. Revue d’épistémologie et d’études matérialistes - 2008


    Article

    Sur le rôle de la théorie en biologie. Un exemple de théorie biologique intégrative : la MTIP

    Gilbert A. CHAUVET

    Sous la direction de Jean-Jacques KUPIEC, Franck VARENNE, Marc SILBERSTEIN, Guillaume LECOINTRE
    Dans Matière première. Revue d’épistémologie et d’études matérialistes - 2008


    Article

    Une petite histoire de la modélisation du métabolisme cellulaire. Vers une théorie du métabolisme en biologie

    Jean-Pierre MAZAT

    Sous la direction de Jean-Jacques KUPIEC, Franck VARENNE, Marc SILBERSTEIN, Guillaume LECOINTRE
    Dans Matière première. Revue d’épistémologie et d’études matérialistes - 2008


    Article

    Un hommage à Jean-Paul Gouteux : la randonnée d’un biologiste au pays des mathématiques

    Marc JARRY, Marc ARTZROUNI

    Sous la direction de Jean-Jacques KUPIEC, Franck VARENNE, Marc SILBERSTEIN, Guillaume LECOINTRE
    Dans Matière première. Revue d’épistémologie et d’études matérialistes - 2008


    Article

    Situations critiques étendues : la singularité physique du vivant

    Francis BAILLY, Giuseppe LONGO

    Sous la direction de Paul BOURGINE, David CHAVALARIAS, Claude COHEN-BOULAKIA
    Dans Déterminismes et complexités : du physique à l’éthique. Autour d’Henri Atlan - 2008


    Article

    Biologie. Introduction

    David CHAVALARIAS

    Sous la direction de Paul BOURGINE, David CHAVALARIAS, Claude COHEN-BOULAKIA
    Dans Déterminismes et complexités : du physique à l’éthique. Autour d’Henri Atlan - 2008


    Article

    L’art est le vivant

    Louis BEC

    Sous la direction de Paul BOURGINE, David CHAVALARIAS, Claude COHEN-BOULAKIA
    Dans Déterminismes et complexités : du physique à l’éthique. Autour d’Henri Atlan - 2008


    Article

    La vie des sciences et les sciences de la vie

    Marjorie GRENE

    Sous la direction de Jean GAYON, Richard M. BURIAN
    Dans Conceptions de la science : hier, aujourd’hui, demain - 2007


    Article

    Les études sur la biologie d’Aristote : un bilan provisoire

    Pierre PELLEGRIN

    Sous la direction de Jean GAYON, Richard M. BURIAN
    Dans Conceptions de la science : hier, aujourd’hui, demain - 2007


    Article

    Karl Pearson ou les enjeux du phénoménalisme dans les sciences biologiques vers 1900

    Jean GAYON

    Sous la direction de Jean GAYON, Richard M. BURIAN
    Dans Conceptions de la science : hier, aujourd’hui, demain - 2007


    Article

    Téléologie et forme : un réexamen

    Phillip R. SLOAN

    Sous la direction de Jean GAYON, Richard M. BURIAN
    Dans Conceptions de la science : hier, aujourd’hui, demain - 2007


    Article

    “Nothing in biology makes sense except in the light of evolution” = “Rien en biologie n’a de sens sinon à la lumière de l’évolution” (Theodosius Dobzhansky)

    Richard M. BURIAN

    Sous la direction de Jean GAYON, Richard M. BURIAN
    Dans Conceptions de la science : hier, aujourd’hui, demain - 2007


    Article

    Note sur une épistémologie de la biologie contemporaine

    Hans-Jörg RHEINBERGER

    Sous la direction de Jean GAYON, Richard M. BURIAN
    Dans Conceptions de la science : hier, aujourd’hui, demain - 2007


    Article

    À propos de Henri Bergson, être et ne pas être un animal

    Alain PROCHIANTZ

    Sous la direction de Françoise BALIBAR, Élie DURING
    Dans Critique. Revue générale des publications françaises et étrangères - 2002


    Article

    L’intercritique face au vivant, l’oeuvre d’Henri Atlan

    John STEWART

    Sous la direction de Françoise BALIBAR, Élie DURING
    Dans Critique. Revue générale des publications françaises et étrangères - 2002


    Article

    La pensée du biologiste

    Yves DUROUX

    Sous la direction de Françoise BALIBAR, Élie DURING
    Dans Critique. Revue générale des publications françaises et étrangères - 2002


    Article

    Les sciences de la vie, alliées naturelles du naturalisme ? De la diversité des articulations possibles entre biologie et sciences sociales

    Dominique GUILLO

    Sous la direction de Michel de FORNEL, Cyril LEMIEUX
    Dans Naturalisme versus constructivisme - 2008


    Article

    Construction sociale, biologie et évolution culturelle. Un modèle intégratif de la pensée raciale

    Édouard MACHERY, Luc FAUCHER

    Sous la direction de Michel de FORNEL, Cyril LEMIEUX
    Dans Naturalisme versus constructivisme - 2008


    Article

    Pharmacology as a Physical Object

    François DAGOGNET

    Sous la direction de Jean GAYON, Anastasios BRENNER
    Dans French Studies in the Philosophy of Science. Contemporary Research in France - 2009


    Article

    Les critères de validation des sciences de la vie aux différentes étapes de leur évolution

    Claude KORDON

    Sous la direction de Claude GRIGNON, Claude KORDON
    Dans Sciences de l’homme et sciences de la nature. Essais d’épistémologie comparée - 2009


    Article

    De la nécessité du hasard en biologie : Introduction

    Jean-Jacques KUPIEC, Marc SILBERSTEIN, Olivier GANDRILLON

    Sous la direction de Jean-Jacques KUPIEC, Marc SILBERSTEIN, Olivier GANDRILLON, Michel MORANGE
    Dans Le Hasard au cœur de la cellule. Probabilités, déterminisme, génétique - 2009


    Article

    Déterminisme génétique, déterminisme bernardien, déterminisme laplacien

    Jean GAYON

    Sous la direction de Jean-Jacques KUPIEC, Marc SILBERSTEIN, Olivier GANDRILLON, Michel MORANGE
    Dans Le Hasard au cœur de la cellule. Probabilités, déterminisme, génétique - 2009


    Article

    De l’économie à la biologie et retour : la sélection naturelle

    Jean GAYON

    Sous la direction de Thierry MARTIN
    Dans L’Unité des sciences. Nouvelles perspectives - 2009


    Article

    Cournot et l’énergétisme : mécanique, biologie et science sociale

    François VATIN

    Sous la direction de Michel PATY, Danièle GHESQUIER-POURCIN, Muriel GUEDJ, Gabriel GOHAU
    Dans Énergie, science et philosophie au tournant des XIXe et XXe siècles - 2010


    Article

    Nietzsche et Bergson. La vie énergétique et l’énergie spirituelle

    Angèle KREMER-MARIETTI

    Sous la direction de Michel PATY, Danièle GHESQUIER-POURCIN, Muriel GUEDJ, Gabriel GOHAU
    Dans Énergie, science et philosophie au tournant des XIXe et XXe siècles - 2010


    Monographie

    Pour une éthique de la connaissance : Textes choisis et présentés par Bernardino Fantini

    Jacques MONOD
    Sous la direction de Bernardino FANTINI
    Éditeur : La Découverte - 1988


    Collectif

    L'Ordre et la diversité du vivant. Quel statut scientifique pour les classifications biologiques ?

    Sous la direction de Pascal TASSY
    Éditeur : Fayard - 1986


    Article

    L'impact du cladisme sur la recherche dans les sciences de la vie et de la terre

    Philippe JANVIER

    Sous la direction de Pascal TASSY
    Dans L'Ordre et la diversité du vivant. Quel statut scientifique pour les classifications biologiques ? - 1986


    Article

    Les fondements épistémologiques de la classification biologique

    David Lee HULL

    Sous la direction de Pascal TASSY
    Dans L'Ordre et la diversité du vivant. Quel statut scientifique pour les classifications biologiques ? - 1986


    Article

    What is the Gene Trying to Do?

    Warren J. EWENS

    Sous la direction de Alexander BIRD, James LADYMAN
    Dans The British Journal for the Philosophy of Science - 2011


    Monographie

    Darwinian Populations and Natural Selection

    Peter GODFREY-SMITH
    Éditeur : Oxford University Press - 2009


    Monographie

    La Simplexité

    Alain BERTHOZ
    Éditeur : Odile Jacob - 2009


    Article

    Spencer et les origines de la vie. La double induction comme méthode

    Stéphane TIRARD

    Sous la direction de Daniel BECQUEMONT
    Dans Penser Spencer - 2011


    Monographie

    Expliquer la vie : De l'âme à la molécule

    André PICHOT
    Éditeur : Éditions Quae - 2011


    Monographie

    La Connaissance de la vie

    Georges CANGUILHEM
    Éditeur : Hachette - 1952


    Monographie

    Autonomie et connaissance

    Francisco J. VARELA
    Éditeur : Seuil - 1989


    Monographie

    Principles of biological autonomy

    Francisco J. VARELA
    Éditeur : North Holland - 1979


    Monographie

    Purpose in the Living World? Creation and Emergent Evolution

    Jacob KLAPWIJK
    Sous la direction de Harry COOK
    Éditeur : Cambridge University Press - 2008


    Monographie

    Heeft de evolutie een doel?. Over schepping en emergente evolutie

    Jacob KLAPWIJK
    Éditeur : Kok - 2008


    Monographie

    What makes biology unique? Considerations on the autonomy of a scientific discipline

    Ernst MAYR
    Éditeur : Cambridge University Press - 2004


    Monographie

    Philosophy of Experimental Biology

    Marcel WEBER
    Éditeur : Cambridge University Press - 2005


    Monographie

    From a Biological Point of View. Essays in Evolutionary Philosophy

    Elliott SOBER
    Éditeur : Cambridge University Press - 1994


    Monographie

    Natural Kinds and Conceptual Change

    Joseph LAPORTE
    Éditeur : Cambridge University Press - 2004


    Monographie

    Darwin, God and the Meaning of Life. How Evolutionary Theory Undermines Everything You Thought You Knew

    Steve STEWART-WILLIAMS
    Éditeur : Cambridge University Press - 2010


    Monographie

    Canguilhem et les normes

    Guillaume LE BLANC
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1998


    Monographie

    Evidence and Evolution. The Logic Behind the Science

    Elliott SOBER
    Éditeur : Cambridge University Press - 2008


    Monographie

    What Functions Explain. Functional Explanation and Self-Reproducing Systems

    Peter MCLAUGHLIN
    Éditeur : Cambridge University Press - 2001


    Monographie

    The Poverty of the Linnaean Hierarchy. A Philosophical Study of Biological Taxonomy

    Marc ERESHEFSKY
    Éditeur : Cambridge University Press - 2001


    Monographie

    Darwinism's Struggle for Survival. Heredity and the Hypothesis of Natural Selection

    Jean GAYON
    Éditeur : Cambridge University Press - 1998


    Monographie

    Darwinism in Philosophy, Social Science and Policy

    Alexander ROSENBERG
    Éditeur : Cambridge University Press - 2000


    Monographie

    Biological Individuality. The Identity and Persistence of Living Entities

    Jack WILSON
    Éditeur : Cambridge University Press - 1999


    Monographie

    The Evolution of Reason. Logic as a Branch of Biology

    William S. COOPER
    Éditeur : Cambridge University Press - 2001


    Monographie

    Reasoning in Biological Discoveries. Essays on Mechanisms, Interfield Relations, and Anomaly Resolution

    Lindley DARDEN
    Éditeur : Cambridge University Press - 2006


    Monographie

    Thinking about Biology

    Stephen WEBSTER
    Éditeur : Cambridge University Press - 2003


    Collectif

    La Recherche sur la génétique et l'hérédité : Articles choisis et présentés par Catherine Allais

    Sous la direction de Catherine ALLAIS
    Éditeur : Seuil - 1985


    Monographie

    Complexité aléatoire et complexité organisée

    Jean-Paul DELAHAYE
    Éditeur : Éditions Quae - 2009


    Monographie

    Biotechnologie, nanotechnologie, écologie : Entre science et idéologie

    Marie-Hélène PARIZEAU
    Éditeur : Éditions Quae - 2010


    Monographie

    L'expérience et le modèle : Un discours sur la méthode

    Jean-Marie LEGAY
    Éditeur : Éditions Quae - 1997


    Article

    Matière, matérialisme et statut du vivant : Entretien avec deux chimistes

    François PÉPIN, François HENN, Laurent BOITEAU

    Sous la direction de François PÉPIN
    Dans Les matérialismes et la chimie - 2012


    Article

    L'histoire génétique de l'espèce humaine

    Marcel BLANC

    Sous la direction de Catherine ALLAIS
    Dans La Recherche sur la génétique et l'hérédité - 1985


    Article

    L’évolution biologique en médecine : Un outil de formation, un moyen de hiérarchiser les informations et une base rationnelle à une politique de santé

    Christian FRELIN, Bernard SWYNGHEDAUW
    Sous la direction de Marc SILBERSTEIN, Gérard LAMBERT

    Sous la direction de Marc SILBERSTEIN, Gérard LAMBERT
    Dans Matière Première. Revue d'épistémologie - 2010


    Collectif

    Claude Bernard. La méthode de la physiologie

    Sous la direction de Jean-Jacques KUPIEC, François DUCHESNEAU, Michel MORANGE
    Éditeur : Éditions Rue d’Ulm - Presses de l’École Normale Supérieure - 2013


    Monographie

    Nel crepuscolo della probabilità : La medicina tra scienza ed etica

    Paolo VINEIS
    Éditeur : Einaudi - 1999


    Monographie

    Genetic Analysis. A History of Genetic Thinking

    Raphael FALK
    Éditeur : Cambridge University Press - 2009


    Monographie

    The Changing Role of the Embryo in Evolutionary Thought : Roots of Evo-Devo

    Ron AMUNDSON
    Éditeur : Cambridge University Press - 2005


    Monographie

    Biological Complexity and Integrative Pluralism

    Sandra D. MITCHELL
    Éditeur : Cambridge University Press - 2003


    Monographie

    Science and Selection. Essays on Biological Evolution and the Philosophy of Science

    David Lee HULL
    Éditeur : Cambridge University Press - 2001


    Monographie

    Death, Hope and Sex : Steps to an Evolutionary Ecology of Mind and Morality

    James Stewart CHISHOLM
    Éditeur : Cambridge University Press - 1999


    Thèse

    La niche écologique : concepts, modèles, applications : Thèse de doctorat : Sciences de la Vie et de la Santé : ENS : 2010, sous la direction de Régis Ferrière

    Arnaud POCHEVILLE

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    Éditeur : - 2010


    Monographie

    Genes and the Agents of Life : The Individual in the Fragile Sciences Biology

    Robert Andrew WILSON
    Éditeur : Cambridge University Press - 2005


    Monographie

    La Maîtrise du vivant

    François DAGOGNET
    Éditeur : Hachette - 1988


    Collectif

    Biology and the Foundations of Ethics

    Sous la direction de Michael RUSE, Jane MAIENSCHEIN
    Éditeur : Cambridge University Press - 1999


    Article

    Darwin's Romantic biology: the foundation of his evolutionary ethics

    Robert John RICHARDS

    Sous la direction de Michael RUSE, Jane MAIENSCHEIN
    Dans Biology and the Foundations of Ethics - 1999


    Article

    Biology and value theory

    Robert J. MCSHEA, Daniel W. MCSHEA

    Sous la direction de Michael RUSE, Jane MAIENSCHEIN
    Dans Biology and the Foundations of Ethics - 1999


    Monographie

    Nature et cerveau

    Michel LEFEUVRE
    Éditeur : Klincksieck - 1991


    Article

    Biologie et philosophie de la biologie : paradigmes

    Jean GAYON

    Sous la direction de Thierry HOQUET, Francesca MERLIN
    Dans Précis de philosophie de la biologie - 2014


    Article

    De l’action des gènes aux génomes réactifs

    Evelyn Fox KELLER

    Sous la direction de Thierry HOQUET, Francesca MERLIN
    Dans Précis de philosophie de la biologie - 2014


    Article

    La modélisation mathématique en biologie

    Philippe HUNEMAN, Sébastien DUTREUIL

    Sous la direction de Thierry HOQUET, Francesca MERLIN
    Dans Précis de philosophie de la biologie - 2014


    Article

    Similarités ontologiques et différences épistémologiques entre physique et biologie

    Christian SACHSE

    Sous la direction de Thierry HOQUET, Francesca MERLIN
    Dans Précis de philosophie de la biologie - 2014


    Article

    Biologie et chimie : une longue histoire de relations parfois difficiles

    Michel MORANGE

    Sous la direction de Thierry HOQUET, Francesca MERLIN
    Dans Précis de philosophie de la biologie - 2014


    Article

    Réalisme, pluralisme et naturalisme en biologie

    John DUPRÉ

    Sous la direction de Thierry HOQUET, Francesca MERLIN
    Dans Précis de philosophie de la biologie - 2014


    Article

    Métaphysique et biologie

    Thierry HOQUET

    Sous la direction de Thierry HOQUET, Francesca MERLIN
    Dans Précis de philosophie de la biologie - 2014


    Collectif

    Problèmes théoriques et pratiques en biologie évolutionnaire : 4e conférence Duhem de la SPS

    Jean GAYON, Isabelle OLIVIERI
    Sous la direction de Thierry MARTIN
    Éditeur : Presses Universitaires de Franche-Comté - 2015


    Monographie

    Les Limites de la philosophie naturelle de la biologie moderne

    Émile CALLOT
    Éditeur : La Pensée Universelle - 1972


    Monographie

    L'Énergie et la matière psychique : Ses logiques normales et pathologiques

    Stéphane LUPASCO
    Éditeur : Julliard - 1974


    Monographie

    Philosophie moléculaire : Monod, Wyman, Changeux

    Claude DEBRU
    Éditeur : Vrin - 1987


    Monographie

    Philosophie de l'insecte

    Jean-Marc DROUIN
    Éditeur : Seuil - 2014


    Monographie

    La Connaissance de la vie aujourd'hui

    Jean GAYON, Victor PETIT
    Éditeur : ISTE Editions - 2018


    Collectif

    The Language of Plants : Science, Philosophy, Literature

    John Charles RYAN, Patricia VIEIRA, Monica GAGLIANO
    Éditeur : University of Minnesota Press - 2017


    Article

    Speaking in Chemical Tongues : Decoding the Language of Plant Volatiles

    Robert A. RAGUSO, Andre KESSLER

    Dans The Language of Plants - 2017


    Collectif

    The Language of Plants : Science, Philosophy, Literature

    Monica GAGLIANO
    Éditeur : University of Minnesota Press - 2017


    Article

    Breaking the Silence : Green Mudras and the Faculty of Language in Plants

    Monica GAGLIANO

    Dans The Language of Plants - 2017


    Article

    The Intelligence of Plants and the Problem of Langage : A Wittgensteinian Approach

    Nancy E. BAKER

    Dans The Language of Plants - 2017


    Article

    A Tree by Any Other Name : Language Use and Linguistic Responsability

    Karen L. F. HOULE

    Dans The Language of Plants - 2017


    Article

    What Vegetables Are Saying about Themselves

    Timothy MORTON

    Dans The Language of Plants - 2017


    Article

    Insinuations: Thinking Plant Politics with The Day of the Triffids

    Joni ADAMSON, Catriona A. H. SANDILANDS

    Dans The Language of Plants - 2017


    Article

    What the Plant Says : Plant Narrators and the Ecosocial Imaginary

    Erin JAMES

    Dans The Language of Plants - 2017


    Article

    In the Key of Green? : The Silent Voices of Plants in Poetry

    John Charles RYAN

    Dans The Language of Plants - 2017


    Monographie

    À quoi pensent les animaux ? : Comportements, cognition, émotions

    Claude BAUDOIN
    Éditeur : CNRS Éditions - 2019


    Monographie

    La nature du social : L'apport ignoré des sciences cognitives

    Laurent CORDONIER
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 2018


    Article

    Luttes de définition autour de la notion de folklore. Van Gennep, Saintyves, Varagnac (1910-1950)

    Arnauld CHANDIVERT

    Sous la direction de Daniel FABRE, Christine LAURIÈRE
    Dans Arnold Van Gennep - 2018


    Article

    Fire, Heat, and Motive Force in Early Greek Philosophy

    Gábor BETEGH

    Sous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KING
    Dans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020


    Article

    Soul, Life, and Nutrition in the Timaeus

    Thomas K. JOHANSEN

    Sous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KING
    Dans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020


    Article

    De spiritu on Heat and Its Role in the Formation, Composition, and Activities of Animals

    Orly LEWIS

    Sous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KING
    Dans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020


    Article

    Why Animals Must Keep Their Cool: Aristotle on the Need for Respiration (and Other Forms of Cooling)

    James G. LENNOX

    Sous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KING
    Dans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020


    Article

    Soul’s Tools

    Jessica GELBER

    Sous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KING
    Dans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020


    Article

    When Life Imitates Art : Vital Locomotion and Aristotle’s Craft Analogy

    Patricio A. FERNANDEZ, Jorge MITTELMANN

    Sous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KING
    Dans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020


    Article

    The Pathological Role of Pneuma in Aristotle

    Patrick MACFARLANE

    Sous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KING
    Dans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020


    MONOGRAPHIE

    Invention et finalité en biologie

    Résumé :

    Français

    «Le déterminisme physico-chimique suffit-il pour comprendre les phénomènes vitaux, ou est-il nécessaire pour l’entendement de le compénétrer par une autre action, rendant compte de la différence profonde qui paraît exister entre la Nature inerte et la Nature vivante, interprétant ce qui, dans cette dernière, rappelle l’invention humaine et suggère le dessein ?». Cette question, que les philosophes grecs des IVe et IIIe siècles se posaient déjà, et qui oppose finalistes et mécanistes, est abordée ici sous l’angle naturaliste, et traitée suivant un plan quadripartite : – la 1ère Partie («Les définitions») est consacrée à définir de manière détaillée les les termes principaux afin de s’entendre sur le sens des mots employés; – la 2e Partie («Le mécanicisme») renferme l’exposition doctrinale des deux thèses opposées : le mécanicisme anti-métaphysique (qui y est examiné en détail) et et le non-mécanicisme (= le vitalisme ou finalisme); – la 3e Partie («Les théories non-mécanistes ou finalistes») présente une analyse critique des théories non-mécanistes, depuis Lamarck jusqu’à notre époque; – la 4e Partie, que l’A. dit tenir pour la plus importante, expose «Les difficultés du mécanicisme» dans un certain nombre de problèmes biologiques : la faiblesse, voire l’impossibilité, des explications mécanicistes rend nécessaire d’attribuer à la cellule germinale une propriété téléologique d’invention. M.-M. V.

     

    COLLECTIF

    Logique et connaissance scientifique

    • Pages : XVI-1345
    • Collection : Encyclopédie de la Pléiade
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 26-09-2015

    Résumé :

    Français

    Le problème de la connaissance est ici abordé selon une méthodologie privilégiant l’idée que les connaissances comportent des modes de structuration imprévisibles, multiples et sans cesse renouvelés : leur analyse ne peut alors procéder efficacement qu’après leur constitution, ou au cours de leur création. Les courants de l’épistémologie contemporaine font aujourd’hui corps avec les sciences elles-mêmes, en ce sens que les transformations des diverses disciplines ont entraîné des crises et des réorganisations obligeant les savants à examiner les conditions mêmes de leur savoir, donc en fait à construire des épistémologies. Le problème des “fondements” n’est plus réservé à une discipline extérieure à la science comme telle. La complexité des tâches de l’épistémologie contemporaine est double, en ce sens qu’elle doit traiter de toutes les formes de connaissance et, pour chacune d’entre elles, elle doit en traiter à une multiplicité de points de vue interdépendants et complémentaires : celui du spécialiste de la science considérée, celui du logicien, et les points de vue historico-critiques et socio-ou psycho-génétiques sinon éthologiques. L’impossibilité d’exposer de façon complète les problèmes abordés dans cet ouvrage impose et légitime de procéder par échantillonnage, en choisissant les questions selon le niveau de leurs solutions actuelles, et non pas en vertu d’un plan plus ou moins exhaustif qui se serait avéré artificiel ou irréalisable. – I. «Nature et méthodes de l’épistémologie»; – II. «Logique»; – III. «Épistémologie des mathématiques»; – IV. «Épistémologie de la physique»; – V. «Épistémologie de la biologie»; – VI. «Épistémologie des sciences humaines»; – VII. «Classification des sciences et principaux courants épistémologiques contemporains». M.-M. V.

     

    Articles :

    pages 3 à 61

    L’épistémologie et ses variétés

    PIAGET Jean

    pages 62 à 132

    Les méthodes de l’épistémologie

    PIAGET Jean

    pages 135 à 289

    Historique. Logique des classes et des propositions. Logique des prédicats. Logiques modales

    GRIZE Jean-Blaise

    pages 290 à 311

    Syntaxe, sémantique et pragmatique

    APOSTEL Léo

    pages 312 à 333

    Les limites de la formalisation

    LADRIÈRE Jean

    pages 334 à 356

    Critique du réductionnisme

    DUBARLE Dominique

    pages 357 à 374

    Logique et dialectique

    APOSTEL Léo

    pages 375 à 399

    Épistémologie de la logique

    PIAGET Jean

    pages 403 à 423

    Les données génétiques

    PIAGET Jean

    pages 424 à 438

    Méthodes techniques et problèmes épistémologiques

    PAPERT Seymour

    pages 439 à 464

    Une crise de développement exemplaire : la “découverte” des nombres irrationnels

    DESANTI Jean-Toussaint

    pages 465 à 473

    L’invention en mathématiques

    LERAY Jean

    pages 474 à 485

    Remarques sur les mathématiques et la réalité

    LICHNEROWICZ André

    pages 486 à 511

    Structures et catégories

    PAPERT Seymour

    pages 512 à 525

    Remarques sur l’épistémologie mathématique des nombres naturels

    GRIZE Jean-Blaise

    pages 526 à 553

    Épistémologie des probabilités

    MATALON Benjamin

    pages 554 à 596

    Les problèmes principaux de l’épistémologie des mathématiques

    PIAGET Jean

    pages 599 à 622

    Les données génétiques de l’épistémologie physique

    PIAGET Jean

    pages 623 à 705

    Les concepts physiques

    ULLMO Jean

    pages 706 à 725

    Les représentations concrètes en microphysique

    BROGLIE Louis de

    pages 726 à 753

    La grandeur physique “temps”

    COSTA DE BEAUREGARD Olivier

    pages 754 à 778

    Les relations entre le sujet et l’objet dans la connaissance physique

    PIAGET Jean

    pages 781 à 821

    Situation épistémologique de la biologie

    MEYER François

    pages 822 à 840

    Épistémologie de la cybernétique

    PAPERT Seymour

    pages 841 à 861

    Remarques sur la finalité

    PAPERT Seymour

    pages 862 à 892

    Biologie, théories du développement et dialectique

    NOWINSKI Czeslaw

    pages 893 à 923

    Les deux problèmes principaux de l’épistémologie biologique

    PIAGET Jean

    pages 927 à 991

    Épistémologie de la psychologie

    GRÉCO Pierre

    pages 992 à 1018

    Épistémologie de la sociologie

    GOLDMANN Lucien

    pages 1019 à 1055

    Épistémologie économique

    GRANGER Gilles-Gaston

    pages 1056 à 1096

    Épistémologie de la linguistique

    APOSTEL Léo

    pages 1097 à 1113

    Sur l’épistémologie du hasard dans les sciences sociales. Invariance des lois et vérification des prédictions

    MANDELBROT Benoît B.

    pages 1114 à 1146

    Les deux problèmes principaux de l’épistémologie des sciences de l’homme

    PIAGET Jean

    pages 1149 à 1224

    Le système et la classification des sciences

    PIAGET Jean

    pages 1225 à 1271

    Les courants de l’épistémologie scientifique contemporaine

    PIAGET Jean

    MONOGRAPHIE

    L’Individu et sa genèse physico-biologique

    (L’Individuation à la lumière des notions de forme et d’information)

    • Pages : 304
    • Collection : Épiméthée
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original.
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 26-09-2015

    Résumé :

    Français

    La thèse défendue ici par G. S. se caractérise par l’étude des processus d’individuation en physique (notamment à travers la formation des cristaux) et en biologie : il s’agit donc d’exposer les conditions d’émergence de formes individualisantes. En mettant en avant une critique de la conception hylémorphique de l’individuation, G. S. marque la question de la genèse de l’individu d’une tonalité originale dans la mesure où une place centrale est accordée aux relations et aux devenirs tandis que la notion de substance est minimisée. L’individu est alors défini comme un théâtre d’individuations. - Cette publication constitue la première édition des deux premiers chapitres de la thèse de G. S., L’individuation à la lumière des notions de forme et d’information (rééditée dans son intégralité en 2005 chez Millon). La présente édition a été augmentée en 1995 dans la collection “Krisis” de deux suppléments : Analyse des critètes de l’individualité et Allagmatique : Théorie de l’acte analogique (Grenoble, Millon, 1995). M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Besoins et tendances

    • Pages : 87
    • Collection : Textes et documents philosophique
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 26-09-2015

    Mots-clés :

    Résumé :

    Français

    Textes et documents philosophiques choisis et présentés par G. Canguilhem. Les problématiques étudiées s'attachent aux besoins élémentaires biologiques, à l'expression sociale du besoin chez l'homme, à la résistance humaine face à l'expérience du besoin, au sommeil comme refus ou oubli des besoins et des tensions, à la tendance et au désir, aux problèmes de classification et de fondement ou encore à la relation entre besoins, valeurs et techniques. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Sciences de la vie et de la culture

    • Pages : 96
    • Collection : Textes et documents philosophique
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 26-09-2015

    Résumé :

    Français

    Textes et documents philosophiques choisis et présentés par François Dagognet. L’A. cherche ici à mettre en avant les différences méthodologiques existant entre des disciplines telles que la biologie, l’histoire et la sociologie. Il s’agit de faire ressortir de chacun de ces domaines la spécificité méthodologique qui leur est propre ainsi que les limites de leur convergence. Selon l’A., le rapprochement de ces différentes méthodes n’est pas envisageable quant à leur contenu propre, mais peut être entrevu au niveau de “la leçon philosophique de leur obstacles ou de certains de leurs échecs épistémologiques” (Introd., p. 3). - Partie I : Les sciences de la vie ; Partie II : Le travail de l’historien et la réflexion philosophique ; Partie III : Technologie sociologique. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Philosophy and scientific realism

    Résumé :

    Anglais

    To begin with, Smart argues that philosophy ought to be something more than the art of clarifying thought and diagnosing nonsense, and that it should concern itself with the adumbration of a scientifically plausible world view. Early chapters deal with phenomenalism and the reality of theoretical entities, and with the relation between the physical and biological sciences. The question of the secondary qualities, such as colour, is then taken up, and a materialistic theory of consciousness is put forward. A further chapter defends the view of man as a physical mechanism, and is largely concerned with questions about problem solving and about free will. The next chapter discusses some relevant issues about space and time. The final chapter is on the place of man in nature, and whether the world view of the book has any implications for ethics. A major concern of Smart’s is to clear away a concealed anthropocentricity which the author believes to vitiate much philosophical and common sense thought.– I. «The province of philosophy»; – II. «Physical objects and physical theories»; – III. «Physics and biology»; – IV. «The secondary qualities»; – V. «Consciousness»; – VI. «Man as a physical mechanism»; – VII. «The space-time world»; – VIII. «Man and nature». M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    L’Origine de la vie

    • Année : 1959
    • Éditeur : Payot
    • Pages : 249
    • Collection : Bibliothèque scientifique
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Traduction de l’anglais
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 28-09-2015

    Résumé :

    Français

    Loin d’être résolu dans un mécanisme précis, le problème de l’origine de la vie est du moins nettement circonscrit. Et c’est tout ce qui le circonscrit que l’auteur expose dans le présent ouvrage, incluant dans son sujet la cosmogonie du système solaire, la géochimie, la biochimie, l’évolution, jusqu’à la pensée et au destin de l’homme. – Chap. I, Qu’est-ce que la vie ?; – II, Les commencements; – III, La terre avant l’apparition de la vie; – IV, D’où vint la vie ?; – V, Le chimisme de la matière vivante; – VI, Le commencement de la vie; – VII, Le triomphe; – VIII, La vie dans l’Univers; – IX, La naissance de l’esprit. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Du soleil à l'homme. L’organisation énergétique des structures vivantes

    • Année : 1963
    • Éditeur : Masson
    • Pages : 160
    • Collection : Évolution des sciences
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 28-09-2015

    Résumé :

    Français

    L’objet de cet ouvrage est de montrer comment, avec les faits actuellement acquis par la science et les grandes lois qui en décrivent les relations, il paraît possible de fournir un aspect dynamique du Phénomène Vie, à condition de ne pas s’enfermer dans une spécialisation aveuglante. Toute vie sur terre résulte de l’état d’excitation provoqué par les photons solaires rencontrant certaines molécules terrestres. L’auteur envisage donc comment les premières molécules vivantes ont pu apparaître, comment elles ont conduit à l’assimilation chlorophylienne, comment celle-ci a commandé l’apparition des processus oxydatifs et l’évolution des formes animales, des êtres unicellulaires jusqu’à l’homme. L’accent est mis sur le déterminisme autorégulé qui, à partir des composés phosphorés riches en énergie et des phospho-pyridines nucléotides, a gouverné, par sa «dialectique», l’apparition successive des différents degrés d’organisation de la matière vivante et le transfert de l’énergie solaire à travers elle. Un chapitre est consacré à la signification des processus physio-pathologiques individuels dans le contexte évolutif et l’environnement. L’auteur montre par quel mécanisme, aussi bien en physiologie qu’en physiopathologie, c’est l’énergie solaire liée à la molécule d’hydrogène qui fournit l’énergie nécessaire au maintien des structures moléculaires complexes ainsi qu’à celui des structures rencontrées aux paliers d’organisation suivants. Il propose ensuite une interprétation biologique de la prise de conscience humaine, qui le conduit à la recherche d’un code biologique du comportement individuel et de celui des groupes humains. Il tente alors, sur ces bases, une description biologique du mécanisme de la création artistique et de la découverte scientifique. Postulant qu’il est possible d’appliquer les grands schémas d’organisation complexifiante abordés jusque là, au degré d’organisation suivant, il tente de poser les bases d’une sociologie biologique. Dans le dernier chapitre, Henri Laborit fournit une des clés de son édifice, en indiquant comment les mathématiques modernes et en particulier la théorie des ensembles l’ont aidé à une telle construction. La distinction nécessaire entre le Réel et le Connu, la notion d’«intersectat» qu’il propose et définit, lui paraissent être le phénomène se trouvant à la base de la structuration des molécules vivantes, comme de celles des organisations plus complexes. Ceci l’amène à introduire la notion d’espace-temps en biologie et, à sa lumière, à envisager la signification et le mécanisme du vieillissement et de la mort. M.-M. V.

     

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    La Cybernétique des êtres vivants

    • Pages : XVI-125
    • Collection : Information et cybernétique
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Traduction de l’anglais
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 28-09-2015

    Résumé :

    Français

    Rattaché «au nouveau domaine appelé cybernétique», cet ouvrage est une contribution à l’explication de nombreux phénomènes de comportement de l’être vivant, tant psychologiques que somatiques, au moyen d’un modèle unique, le «mécanisme» du feed back. Ce mode de raisonnement est essentiellement cybernétique parce qu’il est un raisonnement analogique : quelques fonctions étant reconnues communes à un mécanisme biologique et au mécanisme de feed back, on postule, comme hypothèse de travail, que le mécanisme biologique possède d’autres fonctions du feed back et l’on cherche s’il existe des organes qui puissent correspondre à ces fonctions. L’apport fondamental de ce travail à la pensée cybernétique est d’avoir su faire ainsi prédominer les analogies fonctionnelles sur les analogies structurales. – I. La cybernétique des systèmes naturels non vivants; – La commande des muscles involontaires; – III. La commande des muscles volontaires; – IV. La cybernétique du contrôle nerveux; – V. La cybernétique des invertébrés; – VI. La cybernétique des vertébrés; – VII. La cybernétique de la société humaine. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    La Formation du concept de réflexe aux XVIIe et XVIIIe siècles

    Résumé :

    Français

    Dans cette étude, qui était à l’origine sa thèse de doctorat, Canguilhem retrace les étapes historiques de la formation du concept de réflexe au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, c’est-à-dire depuis les premières expérimentations sur les relations entre système nerveux et système musculaire, jusqu’à la formulation théorique du mouvement involontaire animal, à l’époque moderne. Loin de se réduire au résultat de découvertes spécifiques, et encore moins attribuable à une figure unique de la pensée scientifique, le concept de réflexe s’articule au fil d’une histoire conceptuelle riche et complexe, en opposition à la conception “mécaniste” du vivant héritée de Descartes. C’est cette histoire que Canguilhem nous livre dans ses multiples sources et filiations, en explorant les travaux de physiologues et biologistes tels que Willis, Haller, Unzer et Pochaska : un exercice exemplaire – et devenu désormais classique – d’histoire des sciences et d’épistémologie. M.-M. V.

     

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    Le Catalogue de la vie. Étude méthodologique sur la taxinomie

    • Pages : 187
    • Collection : Galien
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 30-09-2015

    Résumé :

    Français

    La classification rationnelle des espèces hante les sciences de la vie depuis le XVIIIe siècle et cette entreprise gigantesque continue à défier l'entendement des naturalistes. Mais pourquoi et comment ordonner une quantité ? De Linné à Darwin en passant par Jussieu, Cuvier, Geoffroy Saint-Hilaire, Tenon, Pinel, Laënnec et Humboldt, François Dagognet éclaire cette longue entreprise qui a contribué, entre autres, à faire admettre que «dans l'homme même se cachait de l'animal ». En reprenant les grandes étapes ayant marqué la constitution du tableau des êtres vivants, il analyse en philosophe, les diverses méthodes mises en œuvre. – Sommaire : – Botanique et linguistique; – La systématique animale; – La nosologie. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Introduction à l'étude de la médecine expérimentale

    • Pages : 400
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 30-09-2015

    Résumé :

    Français

    «Les principes de la médecine expérimentale seront développés dans notre ouvrage au triple point de vue de la physiologie, de la pathologie et de la thérapeutique. Mais, avant d'entrer dans les considérations générales et dans les descriptions spéciales des procédés opératoires, propres à chacune de ces divisions, je crois utile de donner, dans cette introduction, quelques développements relatifs à la partie théorique ou philosophique de la méthode dont le livre, au fond, ne sera que la partie pratique. Les idées que nous allons exposer ici n'ont certainement rien de nouveau ; la méthode expérimentale et l'expérimentation sont depuis longtemps introduites dans les sciences physico-chimiques qui leur doivent tout leur éclat. À diverses époques, des hommes éminents ont traité les questions de méthode dans les sciences ; et de nos jours, M. Chevreul développe dans tous ses ouvrages des considérations très importantes sur la philosophie des sciences expérimentales. Après cela, nous ne saurions donc avoir aucune prétention philosophique. Notre unique but est et a toujours été de contribuer à faire pénétrer les principes bien connus de la méthode expérimentale dans les sciences médicales. C'est pourquoi nous allons ici résumer ces principes, en indiquant particulièrement les précautions qu'il convient de garder dans leur application, à raison de la complexité toute spéciale des phénomènes de la vie. Nous envisagerons ces difficultés d'abord dans l'emploi du raisonnement expérimental et ensuite dans la pratique de l'expérimentation» (Introduction, pp. 14-15). – Première partie : Du raisonnement expérimental. Chapitre I. De l'observation et de l'expérience; Chapitre II. De l'idée a priori et du doute dans le raisonnement expérimental. – Deuxième partie : De l'expérimentation chez les êtres vivants. Chapitre I. Considérations expérimentales communes aux êtres vivants et aux corps bruts; Chapitre II. Considérations expérimentales spéciales aux êtres vivants. – Troisième partie : Applications de la méthode expérimentale à l'étude des phénomènes de la vie. Chapitre I. Exemples d'investigation expérimentale physiologique; Chapitre II. Exemples de critique expérimentale physiologique; Chapitre III. De l'investigation et de la critique appliquées a la médecine expérimentale; Chapitre IV. Des obstacles philosophiques que rencontre la médecine expérimentale. M.-M. V.

     

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    Le Phénomène humain

    • Année : 1956
    • Éditeur : Seuil
    • Pages : 347
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 30-09-2015

    Résumé :

    Français

    «Pour être correctement compris, le livre que je présente ici demande à être lu, non pas comme un ouvrage métaphysique, encore moins comme une sorte d’essai théologique, mais uniquement et exclusivement comme un mémoire scientifique. Le choix même du titre l’indique. Rien que le Phénomène. Mais aussi tout le Phénomène [...]. Au cours de tout effort de ce genre pour décrire scientifiquement le Tout, il est naturel que se manifeste, avec un maximum d’ampleur, l’influence de certains présupposés initiaux d’où dépend la structure entière du système en avant. Dans le cas particulier de l’Essai ici présenté, deux options primordiales — je tiens à le faire remarquer — s’ajoutent l’une à l’autre pour supporter et commander tous les développements. La première est le primat accordé au psychique et à la Pensée dans l’Étoffe de l’Univers. Et la seconde est la valeur «biologique» attribuée au Fait Social autour de nous. Prééminente signification de l’Homme dans la Nature, et nature organique de l’Humanité : deux hypothèses qu’on peut essayer de refuser au départ ; mais sans lesquelles je ne vois pas qu’on puisse donner une représentation cohérente et totale du Phénomène Humain» (Avertissement). – Table : – I. La Prévie. Chap. I. L’Étoffe de l’Univers (I. La Matière élémentaire; 2. La Matière totale; 3. L’Évolution de la Matière). Chap. II. Le Dedans des Choses (I. Existence; 2. Lois qualitatives de croissance; 3. L’Énergie spirituelle). Chap. III. La Terre juvénile (I. Le Dehors; 2. Le Dedans). – II. La Vie. Chap. I. L’Apparition de la Vie. Chap. II. L’Expansion de la Vie. Chap. III. La Terre-Mère (Dêmêtêr). – III. La Pensée. Chap. I. La Naissance de la Pensée. Chap. II. Le Déploiement de la Noosphère. Chap. III. La Terre moderne. – IV. La Survie. Chap. I. L’Issue Collective. Chap. II. Au delà du Collectif : l’Hyperpersonnel. Chap. III. Chap. III. La Terre Finale. – Épilogue : Le Phénomène chrétien. – Résumé ou Post-face : L’essence du Phénomène Humain. – Appendice : Quelques remarques sur la place et la part du Mal dans un Monde en Évolution. M.-M. V.

     

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    Physique atomique et connaissance humaine

    • Pages : 100
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Traduction de l’anglais
    • Ville : Paris
    •  
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 30-09-2015

    Résumé :

    Français

    Si Niels Bohr (1885-1962) a introduit en physique des changements aussi profonds que ceux qui avaient accompagné la naissance de la science moderne de la nature au XVIe et au XVIIe siècle, c'est parce que, physicien, il est aussi philosophe. Le rôle fondamental qu'il joue dans la formation de la théorie quantique entre 1913 et 1927 le conduit en effet à proposer, avec la notion de "complémentarité", une interprétation nouvelle des concepts d'objet et de phénomène qui transforme la conception générale de la science et qui anticipe sur de nombreux aspects de l'épistémologie contemporaine. L'œuvre de Bohr s'attache à penser cette révolution dans les principes de la philosophie naturelle tels que Kant les avait définis et tels que la tradition de la physique allemande du XIXe siècle les avait soumis à un débat constant : qu'est-ce qu'une représentation, comment s'assurer de la cohérence d'un énoncé et de la vérité d'une théorie physique, qu'est-ce que la réalité d'un processus ? Dans ces textes capitaux – notamment ceux des discussions avec Einstein –, les difficultés formelles de la physique atomique ne sont pas disjointes des paradoxes qu'elles impliquaient, aux yeux de Bohr, dans les domaines du langage, de la théorie de la connaissance et des sciences humaines. – [This collection of articles forms a sequel to earlier essays edited by the Cambridge University Press, 1934, in a volume titled Atomic theory and the description of nature]. – Sommaire : – Lumière et vie; – Biologie et physique atomique; – Philosophie naturelle et cultures humaines; – Discussion avec Einstein sur des problèmes épistémologiques de la physique atomique; – Unité de la connaissance; – Atomes et connaissance; – La physique et le problème de la vie. M.-M. V.

     

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    Darwinism and its Discontents

    • Pages : X-316
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Cambridge [England]
    •  
    • ISBN : 0-521-82947-X
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 30-09-2015

    Résumé :

    Anglais

    Presenting an ardent defence of Charles Darwin’s theory of evolution, this book offers a clear and comprehensive exposition of Darwin’s thinking. Michael Ruse brings the story up to date, examining the origins of life, the fossil record, and the mechanism of natural selection. Rival theories are explored, from punctuated equilibrium to human evolution (including the recently found ‘hobbits’, Homo floresiensis). The philosophical and religious implications of Darwinism are discussed, including a discussion of Creationism and its modern day offshoot, Intelligent Design Theory. Ruse draws upon the most recent discoveries, writing with a minimum of jargon in order to appeal to all readers, from professional biologists to those concerned that Darwinism is a naturalistic religion that is forced on school children despite their own Christian convictions. Openly revealing his own beliefs, Ruse presents readers with all the information and critical tools they need to make an informed decision on evolutionary theory. – Contents : 1. Charles Darwin and his revolution; 2. The fact of evolution; 3. The origin of life; 4. The path of evolution; 5. The cause of evolution; 6. Limitations and restrictions; 7. Humans; 8. Fact or fiction?; 9. Dishonest science; 10. Philosophy; 11. Literature; 12. Religion. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Le Hasard et la nécessité. Essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne

    • Année : 1970
    • Éditeur : Seuil
    • Pages : 221
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-02-002812-3
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 05-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage entend répondre au «devoir qui s'impose, aujourd'hui plus que jamais, aux hommes de science de penser leur discipline dans l'ensemble de la culture moderne pour l'enrichir non seulement de connaissances techniquement importantes, mais aussi des idées venues de leur science qu'ils peuvent croire humainement signifiantes. L'ingénuité même d'un regard neuf (celui de la science l'est toujours) peut parfois éclairer d'un jour nouveau d'anciens problèmes... ». «Tout ce qui existe dans l'Univers, disait le philosophe grec Démocrite, est le fruit du hasard et de la nécessité». Grande figure parmi les pionniers de la biologie moléculaire, le Prix Nobel Jacques Monod (1910-1976) montre la fécondité de cette dualité pour comprendre les grandes problématiques de la biologie – origine de la vie ou évolution des espèces – et saisir les enjeux de la génétique moderne. Si l'homme ne résulte d'aucun projet divin, si son évolution tient davantage du hasard que d'un projet préétabli, rien ne l'autorise pour autant à sombrer dans un matérialisme pessimiste. Face aux défis de la science et de la technique qui vont jusqu'à menacer l'intégrité de l'Homme, Jacques Monod plaide pour l'invention d'un nouvel humanisme intégrant les données de la science. «L'ancienne alliance est rompue ; l'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'Univers d'où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n'est écrit nulle part. À lui de choisir entre le Royaume et les ténèbres». – Sommaire : – Préface (D'étranges objets; Vitalismes et animismes); – 1. Les démons de Maxwell; – 2. Cybernétique microscopique; – 3. Ontogénèse moléculaire; – 4. Invariance et perturbations; – 5. Evolution; – 6. Les frontières; – 7. Le Royaume et les ténèbres. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    La Mathématisation du réel. Essai sur la modélisation mathématique

    • Année : 1996
    • Éditeur : Seuil
    • Pages : 368
    • Collection : Science ouverte
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-02-021537-3
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 13-10-2015

    Résumé :

    Français

    La révolution scientifique du dix-septième siècle a fait des mathématiques un instrument essentiel pour comprendre les structures du réel et agir sur la nature. Cette mathématisation du réel a pris une forme moderne originale, celle de la modélisation. Substituant l’analogie mathématique à l’analogie mécanique, la modélisation renonce à toute image unifiée de la nature et, simultanément, étend le champ de la mathématisation aux sciences non physiques, de la biologie à l’économie. Les rapports nouveaux ainsi noués entre mathématiques et connaissance scientifique demandaient donc une analyse critique originale, une «mise en culture» des mathématiques que l’auteur mène ici suivant une démarche qui combine histoire, description et vulgarisation, en évitant toute technicité superflue. – Partie I, «Le concept de modèle mathématique» : 1. À la recherche d’une définition de modèle mathématique; 2. Le langage qualitatif. Une description mathématique des oscillations; 3. Un modèle des modèles : la description mathématique du battement du cœur selon Van der Pol; 4. Un point de vue différent : les modèles de dynamique des populations de Volterra; 5. L’étonnante histoire d’une querelle de priorité; 6. Deux thèmes de la modélisation : l’analogie mathématique et le «charme discret» de la physique; 7. Une promenade dans l’étrange zoo des modèles mathématiques; – Partie II, «Mathématiques et réalité : un aperçu historique» : 8. Les débuts de la mathématisation du réel; 9. Des débuts de la mathématisation à la science newtonienne : mécanique et calcul infinitésimal; 10. La naissance du réductionnisme; 11. Un projet newtonien pour toute la science; 12. Naissance, développement et crise de la physique mathématique; 13. Le nouveau statut de la physique et les débuts de la modélisation mathématique; 14. Pour une histoire de la modélisation mathématique; – Partie III, «Thèmes et problèmes d’aujourd’hui» : 15. Mathématique statique et mathématique du temps; 16. Local et global; 17. Déterminisme et hasard; 18. Prévision, ordre et chaos; 19. La complexité; 20. Mathématique «quantitative» et mathématique «qualitative»; 21. Thèmes de la modélisation contemporaine : la biologie, entre «le» modèle mécaniste et «les» modèles mécaniques; 22. Thèmes de la modélisation contemporaine : l’économie, entre empirisme et métaphores; 23. Conclusions. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Ni Dieu ni gène. Pour une autre théorie de l’hérédité

    • Année : 2000
    • Éditeur : Seuil
    • Pages : 238
    • Collection : Science ouverte
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-02-034401-7
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 13-10-2015

    Résumé :

    Français

    Le présent ouvrage porte sur la nature du darwinisme, de la génétique, la différence entre les modèles instructifs et sélectifs, et l’application de ces modèles de hasard-sélection à toute la biologie. Il entend décrire ainsi une autre théorie, qui déplace l’explication du niveau des gènes vers les êtres vivants eux-mêmes, et dans laquelle la liberté remplace le déterminisme. Les auteurs montrent, de la molécule à l'homme, en passant par les cellules et les virus, que règne moins la dictature d'un dieu-programme présent au cœur de l'ADN qu'un hasard permanent, guidé par la sélection naturelle. La question importante est posée : l’application de modèles de hasard-sélection à des phénomènes aussi variés que l’évolution, l’embryogenèse, l’immunologie, le système nerveux, est-elle le fruit d’un placage artificiel d’un modèle sur tous les objets possibles, une simple coïncidence, une mode, une erreur de logique ? Sinon, le darwinisme possède-t-il une valeur intrinsèque qui fonde sa pertinence et lui donne un potentiel d’explication s’étendant à toute la biologie ? S’il s’avère que le modèle de hasard-sélection est réellement capable d’expliquer tous ces phénomènes, cela signifierait que Darwin n’a pas seulement énoncé la loi de l’évolution, mais découvert le fondement d’une théorie générale capable d’expliquer toute émergence et diversification d’une structure biologique. Pour tenter de répondre à cette question, il s’agira d’abord pour les auteurs de retrouver les sources historiques et philosophiques du darwinisme. Cette analyse va révéler une contradiction profonde entre le darwinisme et la génétique, contradiction qui mine la capacité explicative de la biologie contemporaine. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    La Structure de l’organisme. Introduction à la biologie à partir de la pathologie humaine.

    Texte augmenté de fragments inédits

    • Pages : XI-446
    • Collection : Tel
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Traduction de l’allemand
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-07-025838-6
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 13-10-2015

    Résumé :

    Français

    L’entreprise de l’A. est, en 1934, de renouveler les problèmes théoriques liés à la compréhension des organismes en intégrant les résultats contemporains des recherches en biologie, en médecine, en neurologie, en psychologie de la forme, en psychiatrie et même en psychanalyse. Refusant les approches réductionnistes - “atomistiques” dirait Goldstein - de la biologie moléculaire, l’ A. propose une conception “totalitaire” de l’organisme : l’individu vivant est envisagé comme une totalité intégrante, se définissant “lui-même par lui-même et pour lui-même” (G. Canguilhem, préface à Éléments pour une théorie de la biologie, de André Pichot, 1980). L’A. revendique alors une auto-défintion logique du vivant dont les sciences cherchant à le comprendre doivent suivre le mouvement. - Chap. I : Observation dur l’homme atteint de lésion cérébrale ; Chap. II : L’organisme considéré à partir des phénomènes obtenus par analyse ; Chap. III : Réflexions théoriques sur la fonction du système nerveux comme fondement d’une théorie de l’organisme ; Chap. IV : Modification de la fonction de l’organisme par lésion ; Chap. V : L’essence des phénomènes partiels (la signification des réflexes) ; Chap. VI : La théorie de l’organisme considéré comme totalité ; Chap. VII : L’essence de la connaissance biologique : Chap. VIII : Norme, santé et maladie. Hérédité et sélection ; Chap IX : Vie et esprit (la structure hiérarchique du vivant) ; Chap. X : La psychologie de la forme et la théorie des formes physiques ; Chap. XI : Connaître et agir ; Chap. XII : Remarques finales. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Du développement à l’évolution au XIXe siècle

    • Pages : 65
    • Collection : Pratiques théoriques
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Réédition
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-13-038960-0
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 14-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage est une réédition d’une étude parue dans la revue Thalès (Tome XI, année 1960). Le contenu de ce numéro est le bilan d’un travail collectif des auteurs à l’Institut d’Histoire des Sciences entre 1958 et 1960. Il s’agit de l’étude historique de l’élaboration des concepts de développement et d’évolution et de leur interrogation critique. - I : La formation sans préformation : C. F. Wolff (1759) ; II : La mise en correspondance de l’embryologie et de l’anatomie comparée : J.-F Meckel, E. Geoffroy Saint-Hilaire, E. R. A. Serres ; III : Dissociation des concepts de développement et d’unité de plan de composition : K. E. von Baer (1828) ; IV : Histoire et embryologie : le progrès en tant que développement selon Auguste Comte ; V : L’épigenèse comme modèle d’une théorie générale de l’évolution : Spencer ; VI : Subordination du concept d’épigenèse au concept d’évolution des espèces : Darwin (1859) ; VII : La loi biogénétique fondamentale : Haeckel ; VIII : Phylogenèse et psychogenèse : Fiske, Preyer, Baldwin ; IX : Les incertitudes de l’épigenèse : Th. Huxley et Ch. Robin. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Le Normal et le pathologique

    • Pages : 224
    • Collection : Quadrige
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : 8e édition
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-13-043788-5
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 14-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage majeur est composé de la réédition de la thèse de G. C., Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique (1943) et d’une étude ultérieure, Nouvelles réflexions concernant le normal et le pathologique (1963-1966). – La thèse de 1943 de G. C. fait référence en matière de philosophie de la médecine et de la biologie, par l’introduction dans ces disciplines de son concept central, celui de normativité biologique. La capacité normative définit les normes biologiques selon la polarité dynamique de la vie, par laquelle le vivant n’est plus soumission à son milieu mais institution de ses valeurs et de son milieu propre. Ainsi, il n’y a pas une norme de vie, mais des normes de vie, l’état pathologique étant également une manière de vivre. - Cette thèse comprend deux parties, dont la première, “L’état pathologique n’est-il qu’une modification quantitative de l’état morbide?” est davantage historique (elle développe notamment une réfutation du “principe de Broussais” selon lequel le pathologique ne diffère du normal que par une différence de degrés quantitatifs) et la seconde, “Y-a-t-il des sciences du normal et du pathologique?”, est davantage philosophique par l’examen des concepts auquel elle procède (tels que ceux de normal, anomalie, maladie, norme, moyenne, guérison, santé). – Dans la seconde étude de cet ouvrage, G. C. entend, par une confrontation des normes sociales et des normes vitales, éclairer la signification spécifique de ces dernières (Chapitre. 1, “Du vital au social”) et mettre en lumière l’intrication de la nature et de la culture dans la détermination des normes organiques humaines (Chap. 2, “Sur les normes organiques chez l’homme”). Enfin, G. C. y augmente sa philosophie des progrès des sciences biochimqiues et de la théorie de l’information en développant les enjeux du concept d’erreur biochimique héréditaire, tant à l’égard de l’attitude de l’homme face à la maladie qu’à l’égard du rapport entre la connaissance et son objet (Chap. 3, “Un nouveau concept en pathologie: l’erreur”). M.-M. V

     

    MONOGRAPHIE

    Philosophie de la biologie

    • Pages : XIV-437
    • Collection : Sciences, modernités, philosophies
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-13-048304-6
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 14-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage aborde la question de la philosophie de la biologie sous l’angle des problématiques que la biologie contemporaine adresse au philosophe. Comment la science du vivant se transforme-t-elle? Sur quels modèles spécifiques se fonde-t-elle? Peut-elle s’émanciper des modèles des sciences physiques? L’analyse est conduite selon les grands thèmes qui traversent l’épistémologie de la biologie : la notion problématique d’espèce (Partie I. On y trouvera une analyse du concept d’espèce ainsi qu’un questionnement de sa taxinomie), la question des modèles biologiques (Partie II : Téléologie, lois fonctionnelles, causalité biologique, la modélisation de l’organisation vitale), les interrogations de la génétique (Partie III : Génétique mendélienne et génétique moléculaire, l’antiréductionnisme de Hull, les limites des modèles réductionnistes raffinés, l’intégration des théories génétiques), la question de la structure des théories biologiques (Partie IV : Structure selon l’approche syntaxique ou selon l’approche sémantique), puis enfin l’analyse de la théorie synthétique de l’évolution et son profil épistémologique (Partie V : Le modèle central de la sélection naturelle, le problème de l’unité de sélection, la sélection au niveau de l’espèce). M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Philosophie des sciences de la nature

    • Pages : VIII-280
    • Collection : L’Interrogation philosophique
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-13-050276-8
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 16-10-2015

    Résumé :

    Français

    Le philosophe des sciences – dont l’objet fondamental est de connaître les méthodes et leurs objets, les processus adoptés et leurs résultats – saisit les démarches qui sous-tendent le discours scientifique. Il a pour finalité d’«écrire dans une perspective philosophique», tout en respectant l’histoire des sciences. C’est la raison pour laquelle le point de vue adopté ici donne à l’histoire interne un rôle privilégié. Or cette dernière manifeste non pas une rationalitéa priori, mais une rationalité intentionnelle et expérimentale, prélude à l’action scientifique que la théorie vient couronner. D’où la double question que se pose légitimement le philosophe des sciences : – Comment la science s’est-elle faite ?; – Comment la science se fait-elle actuellement ? – Introduction : Le concept de philosophie des sciences. – Chap. I, «Les sciences dans le miroir de l’histoire» : 1, De l’histoire naturelle à l’histoire humaine; 2, Les conditions de possibilité de l’histoire des sciences; 3, L’historicité des sciences; 4, Thomas S. Kuhn et l’effet de l’histoire des sciences sur l’image de la science; 5, Histoire des sciences et rationalité; – Chap. II, «Aristote et la philosophie des sciences» : 1, De Platon à Aristote; 2, La théorie aristotélicienne des sciences; 3, Du syllogisme scientifique; 4, À propos des universaux; 5, Aristote et le Moyen Âge; – Chap. III, «Émergence de la science moderne» : 1, De l’astronomie antique à l’astronomie moderne; 2, De Ptolémée à Copernic; 3, De Copernic à Kepler en passant par Tycho-Brahé; 4, De Kepler à Newton en passant par Galilée; 5, Kepler encore, Newton contre Descartes, Kant au-delà de Newton; – Chap. IV, «Philosophies de la science positive» : 1, Francis Bacon et la grande instauration des sciences; 2, Auguste Comte et la philosophie positive; 3, Le positivisme de Claude Bernard; 4, La théorie physique selon Pierre Duhem; 5, Conclusion sur les philosophies de la science positive; – Chap. V, «Philosophies scientifiques du XXe siècle» : 1, La philosophie d’Albert Einstein; 2, Le quantique et sa philosophie; 3, L’émergence du chaos; 4, L’inerte et le vivant (Philosophie biologique; Philosophie cognitive); 5, Le problème du temps de Hawking à Kant (La position de Hawking; Pluralité des approches kantiennes du temps; L’interprétation de Hawking; La cinquième approche kantienne du temps. – Conclusion épistémologique. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Le Jeu des possibles. Essai sur la diversité du vivant

    • Année : 1981
    • Éditeur : Fayard
    • Pages : 135
    • Collection : Le Temps des sciences
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-213-01093-5
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 17-10-2015

    Résumé :

    Français

    Il s’agit ici avant tout pour l’auteur de traiter de la question de le théorie de l’évolution, aussi bien à travers les problématiques liées à son statut qu’à celles concernant son contenu. L’enjeu de cet ouvrage est de montrer comment la culture humaine manie le possible et en trace les limites : un mélange de croyance, de savoir et d’imagination renouvelle sans cesse l’image du possible. L’A. met en évidence le rôle particulier de l’entreprise scientifique dans ce dialogue entre le possible et le réel, dans ce “jeu des possibles”. Il s’agit notamment de préciser les limites au-delà desquelles la théorie de l’évolution fonctionne non plus comme une théorie scientifique, mais comme un mythe. La question que se pose l’A. est alors la suivante : est-il possible pour les biologistes de construire une théorie de l’évolution qui soit réellement libre de tout préjugé idéologique? - Les problématiques sont abordées selon trois perspectives : – I. Mythe et science ; – II. Le bricolage de l’évolution ; – III. Le temps et l’invention de l’avenir. M.-M. V.

     

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    Cours sur la perception (1964-1965)

    • Pages : XVI-416
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Châtou
    •  
    • ISBN : 2-35051-012-3
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 17-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage restitue le cours prononcé en Sorbonne durant l’année universitaire 1964-1965 par G. S.. Plus qu’une histoire de la perception, ce cours élabore une véritable philosophie de la perception, voire même une “ histoire perceptive de la philosophie” (Préf. R. B. p. XIV). La thèse défendue par l’A. affirme que la perception ne relève pas de la connaissance mais de la vie et qu’elle exprime le mode original d’exploration et d’élaboration du monde : la perception est la modalité fondatrice du rapport vivant et actif de l’homme ( et de l’animal) à son milieu. Ainsi, une histoire de la perception renvoie en dernière instance à l’histoire des sujets humains dans leur rapport vital à leur milieu. - La première partie de cet ouvrage est consacré à l’étude de la perception dans la pensée occidentale (de l’Antiquité aux théories modernes de la perception comme activité) et constitue une histoire de la perception et plus largement de la philosophie de la perception. La seconde partie (”rôle et sens biologique de la fonction perceptive”) rend compte de la signification du noyau vital de la perception depuis les cinèses et les taxies jusqu’aux véritables perceptions d’objets et l’appréhension des formes. La troisième partie (”Perception et information : les effets psychologiques”) s’attache à une description de la figure du monde perçu à la lumière des résultats de la psychologie scientifique et accorde une assez grande place à la Théorie de la Forme et aux illusions géométriques. Mais ces lois psychologiques n’étant pas isolables, G. S. examine dans la quatrième partie (”Perception et affectivité - effets de contexte ; motivation”) la notion d’effet de contexte. Enfin, la cinquième partie (”Perception et activité - conséquences pratiques pour la technologie humaine”) se concentre autour de la question de la technique en tant que mode de relation entre l’homme et son milieu. Il s’agit bien pour G. S. d’élaborer une philosophie de la perception, c’est-à-dire “une philosophie pour laquelle l’objet perçu délivre le sens d’être de tout être” (Préf. R. B. p. XVI), une philosophie où la perception est l’origine normative des autres modalités de rapport au monde. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    La Pensée hiérarchique et l'évolution

    Les Complexes discursifs. 1

    • Volume : 1
    • Pages : 556
    • Collection : RES
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7007-0312-X
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 17-10-2015

    Résumé :

    Français

    [Recueil de conférences prononcées au Séminaire d'histoire des sciences de l'École Normale Supérieure d'Abidjan, 1980-1982]. – Ce livre, premier volume expressément consacré à l'illustration de l'Analyse des Complexes Discursifs (ACD), est à l'origine de la relecture contemporaine des grands textes darwiniens, et en particulier des textes anthropologiques de Darwin, à la lumière du concept de l'effet réversif de l'évolution, processus décrit par lui en 1871 comme renversement progressif de l'hégémonie des comportements d'élimination au cours du progrès de la civilisation, par le biais de la sélection des instincts sociaux et de l'accroissement conjoint des capacités rationnelles et morales. L'importance de ce concept est aujourd'hui reconnue. Ses conséquences ont été de rendre illégitime toute annexion de la théorie darwinienne par les multiples figures passées et présentes des «sociologies biologiques» à orientations «social-darwinistes» ou eugénistes. Début de l'explication historico-critique de la confusion entretenue pendant plus d'un siècle entre Darwin et Spencer. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Mathématiques et sciences de la nature. La singularité physique du vivant

    • Pages : XI-284
    • Collection : Visions des sciences
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7056-6630-3
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 18-10-2015

    Résumé :

    Français

    «Ce livre vise à dégager un cadre conceptuel, tendanciellement unitaire, qui s’appuie sur la situation contemporaine de sciences – essentiellement physique et biologie –, dans un rapport étroit, mais non subordonné, aux analyses des fondements des mathématiques. Comme partie intégrante de ce cadre, nous expliciterons quelques principes pour une philosophie moderne de la nature et nous essayerons de développer une approche théorique de certains aspects de la biologie. Cette approche, tout en s’inspirant des pratiques et de la conceptualisation physico-mathématiques, se démarquera nettement des théories physiques courantes dans la spécification des phénomènes du vivant» (Avant-propos, p. II). – 1. «Un premier dialogue sur des rapports entre fondements des mathématique et de la physique» : – I, sur les fondements des mathématiques; – II, Concepts mathématiques et objets physiques; – III, À propos des concepts mathématiques et des objets physiques. – 2. «Incomplétude et incertitude en mathématiques et en physique» : – I, Le geste dans la preuve : l’incomplétude mathématique des formalismes et les fondements cognitifs des mathématiques; – II, Incomplétude, incertitude et infini : différences et similitudes entre physique et mathématiques. – 3. «De l’espace et du temps des théories physiques aux déterminations spatio-temporelles en biologie» : – I, Au sujet de l’espace et du temps en physique; – II, L’espace et le temps : de la physique vers la biologie. Le champ du vivant; – III, Quelques remarques sur les déterminations spatio-temporelles en biologie et leurs aspects gnoséologiques. – 4. «Invariances, symétries et brisures de symétries». – 5. «Causalités et symétries. Le continu et le discret mathématiques. Certains invariants de réduction causale en biologie». – 6. «Situations critiques étendues : la singularité physique du vivant». – 7. «En guise de conclusion : unification et séparation de théories, ou de l’importance des résultats négatifs». – Appendice : Aléas et détermination, entre connaissance et objectivité. Sur les indéterminations, leurs sources et leurs limites. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    La Vie de laboratoire. La production des faits scientifiques

    • Pages : 300
    • Collection : Sciences et société
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Traduction de l’anglais [américain]
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7071-1772-2
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 18-10-2015

    Résumé :

    Français

    Considéré comme un classique de la sociologie des sciences, cet ouvrage marque une rupture avec les «visions exotiques», voire magiques, de la science et de ses méthodes. Les auteurs ont choisi la voie rigoureuse d’une analyse matérialiste de la production de la science. Cette analyse les amène à défendre une thèse provocatrice, mais dont la démonstration est claire et convaincante : l’activité scientifique ne porte pas sur la «nature», sur la «découverte» d’une réalité cachée; c’est une entreprise conflictuelle, dont le but est de produire des faits scientifiques, et de construire une réalité, capables de résister aux objections les plus fortes des autres scientifiques. Ce livre renouvelle ainsi en France les débats en philosophie des sciences, restés singulièrement figés depuis les travaux de Koyré, Canguilhem et Bachelard, dont Bruno Latour se démarque nettement. – 1. L’ethnographie des sciences; – 2. Visite d’un anthropologue au laboratoire; – 3. La fabrication d’un fait. Le cas du TRF (H); – 4. Microsociologie des faits; – 5. La crédibilité scientifique; – 6. L’ordre créé à partir du désordre. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Études d’histoire et de philosophie des sciences

    • Année : 1983
    • Éditeur : Vrin
    • Pages : 414
    • Collection : Problèmes et controverses
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : 5e édition augmentée
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7116-0108-0
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 19-10-2015

    Résumé :

    Français

    Édition originale à Paris : J. Vrin, 1968. – Cet ouvrage (publié avec l’A.), regroupant différentes études de G. C., rend compte de la richesse de la pensée épistémologique de G. C, tant historique que philosophique et a contribué à l’établissement de la philosophie et de l’histoire des sciences en une discipline universitaire à part entière. – Le recueil est divisé en une introduction et trois parties : - Introduction : “L’objet de l'histoire des sciences” (Conférence donnée le 28 octobre 1966 à Montréal sur l’invitation de la Société canadienne d’histoire et de philosophie des sciences. Le texte en a été remanié et augmenté pour la présente publication) ; - Partie I, “Commémorations” comprend trois sous-parties : “L’homme de Vésale dans le monde Copernic : 1543” (Extrait du recueil “Commémorations solennelle du quatrième Centenaire de la mort d’André Vésale”, 19-24 oct. 1964, Académie Royale de Médecine de Belgique), “Galilée : la signification de l’œuvre et la leçon de l’homme” (Allocution pour le quatrième Centenaire de la naissance de Galilée, le 3 juin 1964, à l’Institut Italien de Paris. Première publication dans les Archives internationales d’Histoire des Sciences, XVII, 68-69, juillet-décembre 1964), et “Fontenelle, philosophe et historien des sciences” (Extrait des Annales de l’Université de Paris, XXVII, 3, juillet-septembre 1857 : Hommage à la mémoire de Fontenelle); - Partie II, “Interprétations” : Chap. 1, “Auguste Comte” contient trois sous-parties : “La philosophie biologique d’Auguste Comte et son influence en France au XIXe siècle” (Extrait du Bulletin de la Société française de Philosophie, numéro spécial 1958, célébration du Centenaire de la mort d’Auguste Comte), “L’école de Montpellier jugée par Auguste Comte” (Communication au XVIe Congrès international d’Histoire de la Médecine, Montpellier, 22-28 sept. 1958. Extrait de Scalpel, numéro 3, 21 janv. 1961) et “Histoire des religions et histoire des sciences dans la théorie du fétichisme chez Auguste Comte” (Extrait des Mélanges Alexandre Koyré, II, L’Aventure de l’esprit, Paris, Hermann, 1964) ; Chap. 2, “Charles Darwin” contient deux sous-parties : “Les concepts de lutte pour l’existence et de sélection naturelle en 1858 : Charles Darwin et A. R. Wallace” (Conférence faite au Palais de la Découverte, le 19 janv. 1959) et “L’homme et l’animal du point de vue psychologique selon Charles Darwin” (Extrait de la Revue d’histoire des sciences et de leurs applications, XVIII, 1, janv.-mars 1960) ; Chap. 3, “Claude Bernard” contient quatre sous-parties : “L’idée de médecine expérimentale selon Claude Bernard” (Conférence donnée au Palais de la Découverte, le 6 fév. 1965), “Théorie et technique de l’expérimentation chez Claude Bernard”, “Claude Bernard et Bichat” (Communication lue à Cracovie, le 28 août 1965, à l’occasion du XIe Congrès international d’Histoire des Sciences tenu à Varsovie-Cracovie) et “L’évolution du concept de méthode de Claude Bernard à Gaston Bachelard” (Conférence prononcée sur l’invitation de la Société de Philosophie de Dijon, le 24 janv. 1966) ; Chap. 4, “Gaston Bachelard” contient trois sous-parties : “L’histoire des sciences dans l’œuvre épistémologique de Gaston Bachelard” (Extrait des Annales de L’université de Paris, 1963, numéro 1), “Gaston Bachelard et les philosophes” (Extrait de Sciences, numéro 24, mars-avr. 1963) et “Dialectique et philosophie du non chez Gaston Bachelard” (Extrait de la Revue internationale de philosophie, numéro 66, 4, Bruxelles, 1963) ; - Partie III, “Investigations” : Chap. 1, “Biologie” contient six sous-parties : “Du singulier et de la singularité en épistémologie biologique” (Développement d’une communication à la Société belge de Philosophie, Bruxelles, le 10 fév. 1962), “La constitution de la physiologie comme science” (Cette étude a paru comme Introduction au tome I de Physiologie, 3 volumes, Éditions Médicales Flammarion, Paris, 1963), “Pathologie et physiologie de la thyroïde au XIXe siècle” (Conférence donnée à la Faculté de Médecine de Strasbourg, le 10 janv. 1958. Publié pour la première fois dans Thalès, IX, année 1958-1959), “Le concept de réflexe au XIX siècle” (extrait de Von Boerhaave bis Berger, Die Entwicklung der Kontinentalen Physiologie im 18. und 19. Jahrhundert), hgg, von K.E., Rothschuch (Gustave Fischer, Stuttgart, 1964), “Modèles et analogies dans la découverte en biologie” (paru en traduction anglaise “The role of analogies and models in biological discovery”, dans l’ouvrage Scientific change (Symposium on the history of Science, University of Oxford, 9-15 July 1961) ed. By A. C. Crombie; Heinemann, London, 1963), “Le tout et la partie dans la pensée biologique” (Extrait de la revue Les études philosophiques, XXI, 1, janv.-mars 1966); Chap. 2, “La nouvelle connaissance de la vie” : “Le concept et la vie” (texte de deux leçons publiées dans la Revue Philosophique de Louvain, tome LXIV, numéro de mai 1966); Chap. 3, “Psychologie” : “Qu’est-ce que la psychologie?” (Conférence donnée au Collège philosophique, le 18 déc. 1956, publiée dans la Revue de Métaphysique et de Morale, 1958, 1); Chap. 4, “Médecine” contient deux sous-parties : “Thérapeutique, expérimentation, responsabilité” (extrait de la Revue de l’enseignement supérieur, 1959, 2), “Puissance et limites de la rationalité en médecine” (Conférence du 7 déc. 1978, pour le Séminaire sur les fondements des sciences, à Strasbourg, Université Louis Pasteur). Cette dernière étude est un ajout de la cinquième édition. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Idéologie et rationalité dans l’histoire des sciences de la vie. Nouvelles études d’histoire et de philosophie des sciences

    • Année : 2000
    • Éditeur : Vrin
    • Pages : 145
    • Collection : Problèmes et controverses
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : 2e édition revue et corrigée
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7116-0110-2
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 19-10-2015

    Résumé :

    Français

    L'A. réunit ici un ensemble de textes (conférences ou communications faites de 1970 à 1976) ayant trait à l'histoire de la philosophie des sciences de la vie. Ces textes concernent l’idéologie inhérente à l'évolution d'une science : la question est plus particulièrement de savoir à quel moment les anticipations inhérentes aux sciences de la vie constituent une idéologie. D’où la nécessité d’inclure dans l’histoire d’une science l’histoire des idéologies scientifiques pour lesquelles l'A. propose un statut épistémologique. - Introduction : Rôle de l'épistémologie dans l'historiographie scientifique contemporaine (original français du texte publié en italien sous le titre Il ruole dell'epistemologia nella storiografia scientifica contemporanea, dans la revue Scienza e Tecnica, 76 (pp. 427-436), Milan : Mondadori, 1976). – Partie I : Idéologies scientifiques et médicales au XIXe siècle (Chap. 1 : Qu'est-ce qu'une idéologie scientifique? (Organon, N° 7, Varsovie, 1970); Chap. 2 : Une idéologie médicale exemplaire, le système de Brown (Communication au XIIIe Congrès International d'Histoire des Sciences, Moscou, 18-24 août 1971, publiée dans les Actes du Congrès, Section 9, Moscou, 1974) ; Chap. 3 : L'effet de la bactériologie dans la fin des "théories médicales" au XIXe siècle (Conférence donnée en avril 1975, Université autonome de Barcelone). – Partie II : Conquêtes de la rationalité biologique aux XIXe et XXe siècle (Chap. 1 : La formation du concept de régulation biologique aux XIXe et XXe siècles (Actes du Colloque L'idée de régulation dans les sciences, Paris : Maloine-Doin, 1977); Chap. 2 : Sur l'histoire des sciences de la vie depuis Charles Darwin (Séance inaugurale du XIIIe Congrès International d'Histoire des Sciences, Moscou, 18-24 août 1971); Chap. 3 : La question de la normalité dans l'histoire de la pensée biologique (texte revu et modifié d'une Communication au Colloque de Jywäskylä, Finlande, juin-juillet 1973, Union Internationale d'Histoire et de Philosophie des Sciences). M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    La Connaissance de la vie

    • Année : 1992
    • Éditeur : Vrin
    • Pages : 199
    • Collection : Bibliothèque des Textes Philosophiques
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : 2e édition revue et augmentée chez J. Vrin, repreneur du titre (1ère éd., 1965)
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7116-1132-9
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 20-10-2015

    Résumé :

    Français

    Première édition à Paris : Hachette, 1952. – Les études réunies dans cet ouvrage sont des conférences ou des articles datant des années 1945-50. Elles constituent une contribution majeure à l’histoire, l’épistémologie et la philosophie des sciences de la vie en interrogeant la particularité de la présence au monde de l’être vivant. «La vie est formation de formes, la connaissance est analyse des matières informées». Les sept études réunies par Canguilhem dans ce volume témoignent de cette inspiration commune : l’idée d’une irréductibilité de la vie à une série d’analyses ou de divisions des formes vitales. La spécificité du vivant engage au contraire une vision de l’objet biologique qui dépasse la compréhension mécaniste des phénomènes physiques. Conçue comme un approfondissement de divers enjeux conceptuels en philosophie et en histoire des sciences, La Connaissance de la vie est devenue une œuvre fondamentale dont l’influence sur l’épistémologie contemporaine reste majeure. Sont abordées les questions de la méthodologie des sciences de la vie, de l’émergence historique de la théorie cellulaire, ainsi que les problèmes philosophiques du vitalisme, des liens entre machine et organisme, des rapports singuliers et capitaux entre l’individu et son milieu, la définition conceptuelle du normal et du pathologique et de la monstruosité. - Introd. : La pensée et le vivant ; I : Méthode (L’expérimentation en biologie animale) ; II : Histoire (La théorie cellulaire) ; III : Philosophie (Aspects du vitalisme ; Machine et organisme ; Le vivant et son milieu ; Le normal et le pathologique ; La monstruosité et le monstrueux) ; Appendices (Note sur le passage de la théorie fibrillaire à la théorie cellulaire ; Note sur les rapports de la théorie cellulaire et de la philosophie de Leibniz ; Extraits du Discours sur l’anatomie du cerveau tenu par Sténon en 1665 à Messieurs de l’Assemblée de chez Monsieur Thévenot à Paris). M.-M. V.

     

    COLLECTIF

    Actualité de Cournot

    Résumé :

    Français

    Issu d’un colloque organisé à Gray, ville natale d’Antoine-Augustin Cournot, du 11 au 13 septembre 2001 à l’occasion du bicentenaire de sa naissance, cet ouvrage «ne se réduit pourtant pas à reproduire les communications présentées lors du colloque, mais réunit un ensemble de réflexions menées à cette occasion et poursuivies au-delà. Il en est ainsi le fruit». Loin de toute hagiographie, le propos est ici d’essayer de restituer l’originalité d’une pensée, dans sa fécondité comme dans ses faiblesses. «Diverse dans ses champs d’investigation, la pensée de Cournot, pour être bien comprise et offerte à la “critique philosophique” chargée d’en mesurer la pertinence et les limites, requiert une pluralité de points de vue : philosophes d’horizons divers, historiens des sciences, économistes, sociologues» (Introd. p. 12). Cette actualité de la pensée cournotienne est ici interrogée collectivement dans ses multiples aspects, – philosophie de la nature, – philosophie des mathématiques, – mécanique, – biologie, – philosophie de l’histoire, – économie, – théorie des jeux, – politique, – écologie. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Cause, loi, hasard en biologie

    • Année : 1985
    • Éditeur : Vrin
    • Pages : VII-241
    • Collection : Science-Histoire-Philosophie
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7116-9268-X
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 20-10-2015

    Résumé :

    Français

    Issu d’un cours professé à l’Institut Catholique de Lyon, à l’École Pratique des Hautes Études et à l’Université Laval de Québec, cet ouvrage, qui «aurait pu s’intituler : Introduction aux sciences naturelles», est consacré à l’étude des rapports existant entre le hasard et les faits évolutifs, sans prétendre apporter d’éléments nouveaux aux analyses épistémologiques. Philosophe et naturaliste, l’A. entend rappeler certaines idées très classiques en méthodologie des sciences, modernisant ses commentaires par des exemples récents, et préciser ainsi les définitions des concepts d’origine philosophique que l’on utilise couramment aujourd’hui dans les disciplines scientifiques. – La Première Partie («Rappels préliminaires») propose, pour des raisons d’ordre sémantique, une revue de quelques données générales sur les relations entre la science et la philosophie et sur les caractères propres des êtres vivants : Chap. I, Science et philosophie. Essai de définition. Relations entre les deux disciplines; Chap. II, Qu’est-ce qu’un Être Vivant ?. – La Seconde Partie analyse et définit les concepts épistémologiques de «Cause, Loi, Hasard, Fonction en Biologie» : Chap. I, Distinguer, Classer, Créer des Catégories; Chap. II, Diviser les éléments; Chap. III, Décrire les éléments. Essai de synthèse; Chap. IV, Concepts de Cause et de Loi dans les Sciences naturelles; Chap. V, Hasards, événements aléatoires et probabilités en biologie. – Conclusion : Tout est loi sans la nature. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Genèse de la théorie cellulaire

    • Année : 1987
    • Éditeur : Vrin
    • Pages : 388
    • Collection : Analytiques
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7116-9427-5
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 20-10-2015

    Résumé :

    Français

    Ouvrage publié en co-édition avec Bellarmin (Montréal, Québec). – Poursuivant l'analyse entreprise dans La Physiologie des lumières. Empirisme, modèles et théories, La Haye : Martinus Nijhoff, 1982, l’A. examine les mutations subies par la conception cellulaire pendant ses débuts, soit au cours du 19e siècle. La théorie cellulaire est considérée d'emblée comme une théorie unifiée proclamant que les cellules sont les constituants fondamentaux de tous les organismes, qu'elles ont une structure commune, et qu'elles sont la source de toutes les fonctions vitales (p. 345). L'objectif épistémologique est le suivant : « établir le profil synchronique et diachronique d'un programme de recherche dans ses phases initiales, phases que l'on peut qualifier d'« embryonnaire », si l'on tient compte de phases d'évolution à l'état « explicite », qui le mèneront jusqu'à la biologie directement contemporaine » (p. 14). – Au delà d’un intérêt historique, la trame de cet ouvrage est aussi épistémologique dans la mesure où toute étude historique d’une science nécessité des modèles épistémologiques porteurs de normes pour l’analyser, la comprendre, la reconstituer et en resaisir la cohérence.C’est le l’articulation de ces modèles que l’A. rend compte ici. - Partie I : Antivitalisme et théorie cellulaire : de Dutronchet et Raspail à Schwann ; Partie II : L’architectonique de Müller : physiologie et embryologie baerienne ; Partie III : Le programme de recherche de Schwann ; Partie IV : La théorie de Schwann réinterprétée : versions de Müller, Kölliker et Remak ; Partie V : De la pathologie à la physiologie cellulaire : le modèle de Virchow. M.-M. V.

     

    COLLECTIF

    L’Homme devant l’incertain

    • Pages : 380
    • Collection : Sciences
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7381-0831-8
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage réunit des communications prononcées dans le cadre du séminaire «Penser la science», créé en 1997 à l’Université libre de Bruxelles, lors des deux sessions menées sous la direction d’Isabelle Stengers, intitulées respectivement «Penser l’incertitude» (1997) et «Qu’est-ce que l’événement ?» (1999). Pour traiter de tels sujets, l’objectif – pluridisciplinaire – demandait en effet d’ouvrir le dialogue avec des représentants de pratiques scientifiques différentes, justifiant ainsi une structuration du volume en quatre sections : –1. Physique et cosmologie; – 2. Chimie et biologie; – 3. Sciences humaines; – 4. Philosophie. – L’idée de probabilité, souvent associée à notre «ignorance», présente une autre acception qui est liée aux fondements de la physique et qui ne peut, quant à elle, être réduite à cette ignorance. La reconnaissance de cette «probabilité intrinsèque», résultante indissociable des progrès récents de la physique mathématique, permet de mieux comprendre aujourd’hui pourquoi l’idée d’Univers appelle une réflexion sur des thèmes tels que l’ordre et l’incertitude. M.-M. V.

     

    Articles :

    pages 13 à 30

    Le futur n’est pas donné

    PRIGOGINE Ilya

    pages 31 à 61

    Histoire de l’histoire de l’origine

    GUNZIG Edgar

    pages 63 à 74

    La nature du chaos

    DRIEBE Dean J.

    pages 77 à 91

    Hasards et réactions chimiques de non-équilibre

    KONDEPUDI Dilip, BUHSE Thomas

    pages 93 à 101

    À quel point les réactions génétiquement déterminées sont-elles reproductibles ?

    ARBER Werner

    pages 103 à 118

    Émergence de comportements complexes à partir de circuits simples

    THOMAS René, KAUFMAN Marcelle

    pages 119 à 139

    Les rythmes et l’incertain

    GOLDBETER Albert

    pages 141 à 155

    Plan d’organisation et population dans les sociétés d’insectes

    DENEUBOURG Jean-Louis, MILLOR Jesus, THERAULAZ Guy, et al.

    pages 159 à 170

    Le temps et la durée : le moyen terme non exclus. Réflexions sur Braudel et Prigogine

    WALLERSTEIN Emmanuel

    pages 171 à 194

    Déterminisme et incertitude en histoire. L’origine des états

    WILSON Samuel M.

    pages 195 à 206

    Le dénouement des intrigues : événement et altérité

    PAHAUT Serge

    pages 207 à 221

    Une histoire sous le signe de l’incertitude. L’écologie des populations de montagne

    ZANZI Luigi

    pages 223 à 236

    Thérapie systémique, prédictibilité et hasard. De la loi à l’événement

    ELKAÏM Mony

    pages 239 à 255

    L’incertain et le libre arbitre

    KANE Robert

    pages 257 à 275

    La dimension narrative commune : sciences naturelles et sciences sociales

    CERUTI Mauro

    pages 277 à 294

    L’incertitude, d’Eckhart à Prigogine

    BÉDARD Jean

    pages 295 à 324

    Désordre dans les beaux-arts : Kandinsky et Duchamp

    HENDERSON Linda Dalrymple

    pages 325 à 336

    Ordre : Chaos : Parole : Silence. Méditations sur une équation ouverte aux questions

    RUBINO Carl A.

    pages 337 à 358

    La physique, les sciences humaines et la fin des certitudes

    BISHOP Robert C., RICHARDSON Frank C.

    pages 359 à 377

    Événements et histoires de savoir

    STENGERS Isabelle

    COLLECTIF

    Rapports sur la science et la technologie

    Les Mathématiques dans le monde scientifique contemporain

    • Pages : XXVI-329
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • Institution : Académie des Sciences
    • ISBN : 2-7430-0825-3
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-10-2015

    Résumé :

    Français

    Ce volume a pour objet d’étudier les interactions entre les mathématiques et l’ensemble des autres disciplines, en cherchant à déterminer comment cette approche et ce langage communs conduisent toutes les sciences à collaborer entre elles, et en même temps comment les questions soulevées par les autres sciences ouvrent des champs de recherche aux mathématiciens eux-mêmes. Le présent rapport n’examine donc pas les mathématiques pour elles-mêmes, mais la manière dont elles participent au monde scientifique contemporain. Sans viser l’exhaustivité, la démarche choisie met l’accent sur certains secteurs représentatifs, afin de donner une image fidèle d’un ensemble riche et varié : sont ainsi décrites les interactions des mathématiques avec la physique (Partie I), la chimie (Partie II), les sciences de la vie (Partie III), l’informatique (Partie IV), l’économie (Partie V). Au terme de ce panorama, il apparait, au niveau de la société (Partie VI), qu’un nouveau schéma d’organisation de la recherche est possible, qui passerait par un autre regard sur le rôle des mathématiques. L’ouvrage se termine sur un ensemble de “Recommandations”, qui soulignent notamment la nécessité de faciliter la pratique des mathématiques dans des disciplines qui n’y avaient pas naturellement recours. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Histoire des méthodes scientifiques. Du théorème de Thalès au clonage

    • Année : 2006
    • Éditeur : Bréal
    • Pages : 156
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Seconde édition
    • Ville : Rosny-sous-Bois
    •  
    • ISBN : 2-7495-0649-2
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-10-2015

    Résumé :

    Français

    La première édition (Ibid., 1994, coll. «Amphi. Culture générale»), porte comme sous-titre : Du théorème de Thalès à la fécondation in vitro. – État des lieux de l'évolution de la science à travers les grandes découvertes. De l'invention de la démonstration chez les philosophes grecs à la conception de la méthode illustrée par les sources mathématiques ou la pensée de Descartes, en passant par les règles de la science expérimentale, les étapes épistémologiques ou les questions éthiques. – Chap. I, L’établissement de la vérité (Les critères de la vérité – matérielle, – formelle, – autoréférentielle; Le raisonnement; La vérification; La falsifiabilité d’un énoncé); – Chap. II, L’invention de la démonstration par les Grecs (La démarche pythagoricienne; La démarche euclidienne; Le passage de montrer à démontrer); – Chap. III, Qu’est-ce qu’une méthode ? (L’objectif de R. Descartes; Les sources mathématiques de la méthode de Descartes; Les quatre règles de la méthode); – Chap. IV, Les règles de la méthode expérimentale (La révolution copernicienne; L’intuition de F. Bacon; La codification de Claude Bernard; La nécessité des idées); – Chap. V, Les expériences de B. Pascal sur le vide (Les expériences nouvelles touchant le vide; La grande expérience du Puy de Dôme; L’expérience du vide par le vide; L’équilibre général de la matière); – Chap. VI, Les faits et la théorie (La conception empiriste de la science; La conception rationaliste de la science; La conception kantienne de la science; La construction du fait par l’idée); – Chap. VII, Les systèmes astronomiques de la Renaissance (Le système de Ptolémée; La formation du système copernicien; Tycho Brahé; Jean Képler; Du monde clos à l’univers infini); – Chap. VIII, L’affaire Galilée (La formation de Galilée; Ses recherches; La montée de l’affaire; L’affaire elle-même; La question des responsabilités); – Chap. IX, L’affaire de l’évolution et l’affaire de la génération spontanée (Le fixisme; La théorie de Lamarck; La théorie de Darwin; L’hétérogénèse; La position de Pouchet; La position de Louis Pasteur; Les deux conceptions de la science; L’expérience cruciale de Pasteur; La sanction des idées par l’expérience); – Chap. X, La notion d’obstacle épistémologique (La philosophie du non de G. Bachelard; La morale intellectuelle de G. Bachelard); – Chap. XI, Qu’est-ce qui fait avancer la science ? (L’unification du symbole algébrique; Le déroulement du progrès scientifique; Les facteurs du progrès scientifique; L’obstacle épistémologique de la récurrence); – Chap. XII, Éthique et biologie (L’éthique de Claude Bernard; L’eugénisme; Le code de Nuremberg; Le clonage humain). M.-M. V.

     

    COLLECTIF

    Le Moment 1900 en philosophie

    • Pages : 417
    • Collection : Philosophie. Savoirs et Systèmes de pensée
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Villeneuve d’Ascq
    •  
    • ISBN : 2-85939-824-4
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 27-10-2015

    Résumé :

    Français

    À la source de cet ouvrage, un constat : «tous les grands mouvements philosophiques du vingtième siècle, aussi divergents soient-ils, trouvent leur origine dans des œuvres qui sont autant de basculements décisifs, autour de 1900, ces œuvres et basculements philosophiques rayonnant d’ailleurs, au-delà de la philosophie, dans tous les domaines de la pensée notamment la science, l’art, la politique. […] Pouvait-on y voir, à titre d’hypothèse, un bref moment où, sans se confondre dans un consensus vague, les œuvres les plus opposées partagent à leur origine même un certain nombre de problèmes communs, sans lesquels on ne pourrait comprendre ni leur singularité, ni leur relation ? » (p. 8). Y a-t-il un lien entre les œuvres de Husserl, Freud, Bergson, Russell, Durkheim … , toutes apparues autour de 1900 ? Peut-on parler d’un «Moment 1900 en philosophie» ? Telle est la question posée par ce livre, dans son unité et sa diversité : – diversité, car il s’agit d’études menées par les meilleurs spécialistes sur des œuvres philosophiques, mais aussi scientifiques, esthétiques et politiques ; – unité, puis-que l’hypothèse qui organise l’ensemble est reprise et discutée dans des textes entre lesquels se tissent donc des liens multiples, invitant le lecteur à autant de parcours. – Introduction : F. Worms, «Le moment 1900 en philosophie : une hypothèse et sa mise à l’épreuve». – Partie I. «Un moment philosophique, entre logique et métaphysique» : – F. Worms, «Bergson et ses contemporains : le problème philosophique de l’homme entre vie et connaissance» ; – Bertrand Saint-Sernin, «L’idée de conversion intellectuelle selon Alain, Brunschvicg et Blondel» ; – Bernard Bourgeois, «La société des philosophes en France en 1900» (Chap. 1, Un moment métaphysique ?) ; – Jocelyn Benoist, «Le problème de la référence au début du XXe siècle. Essai de philosophie comparée» ; – Ali Benmakhlouf, «Russell, Frege, Whitehead, l’indétermination du langage» ; – François De Gandt, «Göttingen 1901 : Husserl et Hilbert» ; – Jean-Michel Salanskis, «La figure du continu temporel» ; – Denis Thouard, «Dilthey et la naissance de l’herméneutique en 1900» (Chap. 2, Un moment logique et herméneutique ?). – Par-tie II. «Un moment philosophique, entre sciences de la nature et sciences de l’esprit» : – Anouk Barberousse, «Le nouveau visage du hasard» ; – Robert Locqueneux, «Henri Bouasse : Ether, quanta & physique des principes» ; – Bernadette Bensaude-Vincent, «L’énergétique d’Ostwald» ; – Anastasios Brenner, «Le conventionnalisme : crise de la physique et réflexion philosophique. Poincaré, Duhem, Le Roy (Chap. 1, Un moment philosophique à l’épreuve de la physique)» ; – Pierre Hum, «Ribot, l’oubli fait biologique ou fait psychologique ?» ; – Jean-Claude Dupont, «Le tournant 1900 dans la pensée physiologique» ; – Pierre Henri Castel, «La Traumdeutung offrait-elle en 1900 une solution aux problèmes de la psychopathologie ?» (Chap. 2, Un moment philosophique à l’épreuve des sciences de la vie et de la pensée). – Partie III. «Un moment philosophique entre esthétique et politique» [Les articles de cette dernière partie, dont le thème n’appartient pas à la philosophie des sciences, n’ont pas été dépouillés dans la Table Articles. Ils sont cités ici pour information]: – Catherine Kintzler, «Bergson et Freud, théoriciens classiques du rire» ; – Anne Simon, «Le côté phénoménologique de Proust (Proust et Husserl)» ; – Philippe Sabot, «Gide disciple de Nietzsche ? L’Immoraliste en 1902» ; – Isabelle Kalinowski, «La littérature comme pathologie» ; – Joëlle Caullier, «Musiques pour la fin du temps» ; – Antonia Soulez, «La forme en philosophie et en musique : Wittgenstein et Schoenberg» (Chap. 1, Un moment philosophique pour l’esthétique ?) ; – Laurent Fedi, «Entre organicisme et individualisme, la concurrence des philosophies sociales, en France, vers 1900» ; – Frédéric Keck, «Le débat sur La Morale et la science des mœurs de Lévy-Bruhl (1903). Le problème moral, entre philosophie et sociologie» ; – Bruno Antonini, «Méthode philosophique et politique ou les fondements métaphysiques du socialisme chez Jean Jaurès ; – Marc Crépon, «Les promesses d’un mot : la grève générale. Sorel lecteur de Nietzsche» (Chap. 2, Un moment philosophique pour la politique ?). M.-M. V.

     

    Articles :

    pages 7 à 14

    Le moment 1900 en philosophie : une hypothèse d’ensemble et sa mise en œuvre

    WORMS Frédéric

    pages 21 à 41

    Bergson et ses contemporains : le problème philosophique de l’homme entre vie et connaissance

    WORMS Frédéric

    pages 43 à 61

    L’idée de conversion intellectuelle selon Alain, Brunschvicg et Blondel

    SAINT-SERNIN Bertrand

    pages 63 à 79

    La société des philosophes en France en 1900

    BOURGEOIS Bernard

    pages 83 à 100

    Le problème de la référence au début du XXe siècle. Essai de philosophie comparée

    BENOIST Jocelyn

    pages 101 à 115

    Frege, Russell, Whitehead, l’indétermination du langage

    BENMAKHLOUF Ali

    pages 117 à 143

    Göttingen 1901 : Husserl et Hilbert

    GANDT François de

    pages 145 à 167

    La figure du continu temporel

    SALANSKIS Jean-Michel

    pages 169 à 184

    Dilthey et la naissance de l’herméneutique en 1900

    THOUARD Denis

    pages 189 à 196

    Le nouveau visage du hasard

    BARBEROUSSE Anouk

    pages 197 à 207

    Henri Bouasse : Éther, quanta & physique des principes

    LOCQUENEUX Robert

    pages 209 à 226

    L’énergétique d’Ostwald

    BENSAUDE-VINCENT Bernadette

    pages 227 à 234

    Le conventionnalisme : crise de la physique et réflexion philosophique. Poincaré, Duhem, Le Roy

    BRENNER Anastasios

    pages 237 à 251

    Ribot : l’oubli, fait biologique ou fait psychologique ?

    HUM Pierre

    pages 253 à 263

    Le tournant 1900 dans la pensée physiologique

    DUPONT Jean-Claude

    pages 265 à 281

    La Traumdeutung offrait-elle, en 1900, une solution aux problèmes de la psychopathologie ?

    CASTEL Pierre-Henri

    MONOGRAPHIE

    Thinking about Life. The history and philosophy of biology and other sciences

    • Pages : XIV-274
    • Nombre de volumes : 1
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Heidelberg ; Dordrecht ; New York
    •  
    • ISBN : 978-1-4020-8865-0
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 02-11-2015

    Résumé :

    Anglais

    This is a “popular science” book, designed as a sequel to About Life, though readers need not be familiar with the earlier volume. Indeed, no specialist knowledge is required. The text briefly surveys the nature of science and its emergence in post-Renaissance Europe, and investigates the similarities and differences between biology and other sciences. Major topics in the philosophy of biology (e.g. evolutionary theory, vitalism/mechanism, reductionism/holism, spontaneous generation) are considered in a little more detail. – Table of contents : 1. What is science?; 2. Culture, knowledge and technology; 3. Classical roots; 4. Mediaeval views of the world; 5. The Scientific Revolution; 6. The ‘Scientific Revolution’ in biology; 7. Aristotle’s biology; 8. How different are organisms from inanimate objects?; 9. Cell theory and experimental physiology: new ideas in a changing society; 10. Embryos and entelechy; 11. Spontaneous generation; 12. The evolution of Darwinism; 13. The great heredity debate; 14. Evolutionary theory attains maturity; 15. The problem of purpose; 16. The scientific status of biology. – Appendix : science and philosophy, Philosophies of science and scientific practice, The nature of scientific theories, Theory structure and theory change, Experiments, Models. M.-M. V.

     

    COLLECTIF

    Rethinking Popper

    Résumé :

    Anglais

    In September 2007, more than 100 philosophers came to Prague with the determination to approach Karl Popper’s philosophy as a source of inspiration in many areas of our intellectual endeavor. This volume is a result of that effort. Topics cover Popper’s views on rationality, scientific methodology, the evolution of knowledge and democracy; and since Popper’s philosophy has always had a strong interdisciplinary influence, part of the volume discusses the impact of his ideas in such areas as education, economics, psychology, biology, or ethics. The concept of falsification, the problem of demarcation, the ban on induction, or the role of the empirical basis, along with the provocative parallels between historicism, holism and totalitarianism, have always caused controversies. The aim of this volume is not to smooth them but show them as a challenge. In this time when the traditional role of reason in the Western thought is being undermined, Popper’s non-foundationist model of reason brings the Enlightenment message into a new perspective. Popper believed that the open society was vulnerable, due precisely to its tolerance of otherness. This is a matter of great urgency in the modern world, as cultures based on different values gain prominence. The processes related to the extending of the EU, or the increasing economic globalization also raise questions about openness and democracy. The volume’s aim is to show the vitality of critical rationalism in addressing and responding to the problems of this time and this world. M.-M. V.

     

    Articles :

    pages 5 à 19

    Experience and Perceptual Belief

    MUSGRAVE Alan

    pages 21 à 30

    Critical Rationalism and the Principle of Sufficient Reason

    ANDERSSON Gunnar

    pages 31 à 45

    Ratio Negativa — The Popperian Challenge

    PARUSNIKOVÀ Zuzana

    pages 47 à 61

    Why, and to What Extent, May a False Hypothesis Yield the Truth?

    GATTEI Stefano

    pages 63 à 70

    Proof Versus Sound Inference

    BAR-AM Nimrod

    pages 71 à 81

    A Problem for Popper's Fallibilism

    KVASZ Ladislav, ZELENÀK Eugen

    pages 81 à 89

    Why Advocate Pancritical Rationalism?

    ROWBOTTOM Darrell P., BUENO Otávio

    pages 91 à 100

    Karl Popper and Hans Albert — The Broad Scope of Critical Rationalism

    ZEMAN Vladimír

    pages 103 à 115

    Problem-Solving and the Problem of Induction

    GILLIES Donald Angus

    pages 117 à 134

    Popper's Fundamental Misdiagnosis of the Scientific Defects of Freudian Psychoanalysis

    GRÜNBAUM Adolf

    pages 135 à 154

    Popper on Refutability : Some Philosophical and Historical Questions

    ROSENDE Diego L.

    pages 155 à 160

    Popper's Thesis of the Unity of Scientific Method: Method Versus Techniques

    VERDUGO Carlos

    pages 161 à 174

    Popper's Analysis of the Problems of Induction and Demarcation and Mises' Justification of the Theoretical Social Sciences

    TOKUMARU Natsuka

    pages 175 à 184

    Popper's Theory of the Searchlight : A Historical Assessment of Its Significance

    HARK Michel ter

    pages 185 à 202

    From Group Selection to Ecological Niches.

    BIRNER Jack

    pages 205 à 215

    Popperian Individualism Today

    O'HEAR Anthony

    pages 217 à 235

    Popper's Continuing Relevance

    JARVIE Ian Charles

    pages 237 à 244

    Open Society and the European Union

    BEDNAR Miloslav

    pages 245 à 255

    Open Rationality : Making Guesses About Nature, Society and Justice

    BOYER Alain

    pages 257 à 271

    Logic and The Open Society : Revising the Place of Tarski's Theory of Truth Within Popper's Political Philosophy

    NARANIECKI Alexander J.

    pages 273 à 285

    Popper and Communitarianism: Justification and Criticism of Moral Standards

    STELZER Harald

    pages 287 à 303

    Popper's Communitarianism

    KOCHAN Jeff

    pages 305 à 320

    Re-examination of Popper's Portrayal of Socrates

    BARUCH Herzl

    pages 323 à 338

    The Moral Underpinnings of Popper's Philosophy

    KOERTGE Noretta

    pages 339 à 356

    Critical Rationalism and Ethics

    SHEARMUR Jeremy

    pages 357 à 368

    Popper's Insights into the State of Economics

    AGASSI Joseph

    pages 369 à 378

    Popper and Sen on Rationality and Economics : Two (Independent) Wrong Turns Can Be Remedied with the Same Program

    WETTERSTEN John

    pages 379 à 388

    Popperian Selectionism and Its Implications for Education, or ‘What To Do About the Myth of Learning by Instruction from Without?’

    SWANN Joanna

    pages 389 à 395

    Applying Popperian Didactics

    SEGRE Michael

    pages 397 à 416

    The Difficulties with Popper's Nontraditional Conception of Metaphysics

    AKRAMI Musa

    pages 417 à 423

    Review : Out of Error : Further Essays on Critical Rationalism

    MILLER David William

    COLLECTIF

    French Studies in the Philosophy of Science. Contemporary Research in France

    Résumé :

    Anglais

    This book's aim is to bring together philosophers and practicing scientists from the major institutions of the country, both universities and research centers. The areas of research represented here cover a wide spectrum of sciences, from mathematics and physics to the life sciences, as well as linguistics and economics. This selection is a showcase of French philosophy of science, illustrating the different methods employed: logico-linguistic analysis, rational reconstruction and historical inquiry. These participants have the ability to relate their research both to the French tradition and current discussions on the international scene. Also included is a substantial historical introduction, explaining the development of philosophy of science in France, the various schools of thought and methods as well as the major concepts and their significance. – Table of Contents : – Introduction (Anastasios Brenner and Jean Gayon); – Part I. Styles in Philosophy of Science and Technology (1. Anne Fagot-Largeault: The Legend of Philosophy’s Striptease: Trends in Philosophy of Science; 2. Daniel Parrochia: French Philosophy of Technology); – Part II. General Philosophy of Science (3. Anastasios Brenner : A Problem in General Philosophy of Science: The Rational Criteria of Choice; 4. Sandra Laugier: Science and Realism: The Legacy of Duhem and Meyerson in Contemporary American Philosophy of Science); – Part III. Physical and Chemical Sciences (5. Gilles Cohen-Tannoudji: Philosophy and 20th Century Physics; 6. Hervé Zwirn: Foundations of Physics: The Empirical Blindness; 7. Bernadette Bensaude-Vincent: Philosophy of Chemistry); – Part IV. Life Sciences (8. François Dagognet: Pharmacology as a Philosophical Object; 9. Jean Gayon: Philosophy of Biology: An Historico-critical Characterization; 10. Claude Debru: Philosophy and Contemporary Biological Research); – Part V. Philosophy of the Behavorial and Cognitive Sciences (11. Joëlle Proust: What Is a Mental Function ?; 12. Daniel Andler: Philosophy of Cognitive Science); – Part VI. Philosophy of Economics (13. Philippe Mongin: Duhemian Themes in Expected Utility Theory). – Notes on the Authors; – Name Index. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Darwin contre Darwin. Comment lire L’Origine des espèces ?

    • Année : 2009
    • Éditeur : Seuil
    • Pages : 445
    • Collection : L’Ordre philosophique
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-02-098299-3
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 02-11-2015

    Résumé :

    Français

    Soucieux de ne pas envisager le darwinisme comme une théorie intangible, ni L’Origine des espèces comme un bloc monolithique livrant la «vérité» de la biologie moderne, le présent ouvrage interroge plutôt les constructions et reconstructions de la pensée de Darwin, et en particulier la place faite à deux termes centraux : la sélection naturelle et la variation aléatoire. Il s’attache à montrer la complexité de la situation historique où naît le darwinisme, processus au cours duquel Darwin lui-même a oscillé et laissé ouvertes des portes par lesquelles plusieurs traditions rivales ont pu ensuite s’engouffrer. Pour ce faire, l’auteur s’emploie à retracer le destin de ce livre mythique qu’est L’Origine des espèces, en mettant en lumière les vies multiples dont témoignent ses traductions et ses nombreuses interprétations. – Suivant une approche historique et philosophique, ce livre s’articule autour de quatre points principaux : – le premier (Partie I, Quelle théorie pour Darwin ?) cherche à déterminer quel est le nom de la théorie de Darwin. Est-ce une théorie de l’évolution ? Une théorie de la sélection naturelle ? Le lecteur est ainsi invité à se replonger dans la complexité du texte de 1859, afin d’identifier, dans la lettre même de cette première édition, les germes de la variété des lectures qui ont été produites; – un deuxième moment (Partie II, Sexe, hasard et variations : les chapitres I à V de L’Origine des espèces) se concentrent sur l’expression descent with modification, offrant l’occasion de traverser plusieurs lieux ou chapitres de L’Origine des espèces; – la troisième partie (Partie III, L’origine et ses frontières) revient à la question de l’origine et à sa qualification, par Darwin, de «mystère des mystères», puis analyse la manière dont s’impose à L’Origine des espèces une exigence de cohérence et de radicalité; – un dernier volet (Partie IV, L’origine de quoi ?) parcourt plusieurs lectures de L’Origine des espèces : celle des trois «darwiniens» (Huxley, Hooker, Weismann), celles de Brooks, de Wallace et Romanes, de Hartmann. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Le Rationalisme qui vient

    • Pages : 337
    • Collection : Tel
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-07-078258-1
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 02-11-2015

    Résumé :

    Français

    Le «rationalisme qui vient» conduit à rechercher comment l’objet de la connaissance, le fonctionnement de l’esprit, l’état de nos croyances et les modalités de notre comportement dépendent de notre insertion dans l’univers physique et de notre appartenance à la communauté des vivants. En d’autres termes, le «rationalisme qui vient» conduit à adopter une perspective cosmologique, représentative du socle physico-chimique et organique sur lequel repose le destin humain. – Introduction. – Partie I, «Le rationalisme classique au regard des défis nouveaux» : 1. L’univers solidaire; 2. La communauté des vivants (L’approche philosophique de la vie; L’approche scientifique de la vie); – Partie II, «Unité anthropologique de l’humanité et inégalités scientifiques entre les nations» : 1. L’invention de la rationalité scientifique moderne en Europe; 2. la science moderne et l’Extrême-Orient; 3. La science en terre d’Islam; 4. Conclusion; – Partie III, «Les principes du rationalisme qui vient». – Épilogue. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    L’Institution de la science et l’expérience du vivant. Méthode et expérience à l’Académie royale des sciences, 1666-1793

    • Pages : XVI-500
    • Collection : Champs Sciences
    • Nombre de volumes : 1
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Nouvelle édition revue et augmentée
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-0812-1163-6
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 02-11-2015

    Résumé :

    Français

    Précédemment publié dans la collection «Science» de Flammarion, ce texte fait ici l’objet d’une nouvelle édition revue et augmentée (nouvelles préface, annexe et bibliographie). – L’ouvrage multiplie les approches qui permettent de comprendre comment la pratique des sciences de la vie (de l’expérience à l’expérimentation) s’est constituée, du XVIIe au XIXe siècle, en se détachant du modèle mathématique, tout en tirant parti des cadres et des lieux institutionnels. Le thème de l’institution croise celui de l’expérience du vivant, entre physiologie, chimie, mécanique. Le lecteur est confronté aux figures de Descartes et de Pascal, de Fontenelle et de Maupertuis, aux démonstrations expérimentales d’un Réaumur, d’un John Hunter ou d’un Lavoisier, aux budgets des laboratoires du Jardin du roi ou de l’Académie royale des sciences. Cette épistémologie institutionnelle retrace les conditions qui ont rendu possible la séparation de l’histoire de la médecine d’avec ce qui sera bientôt l’histoire de la biologie. – Partie I, L’invocation expérimentale : les origines, 1666-1699 (L’institution académique et la philosophie naturelle; Pratiques : le mot sans la chose; Logique et métaphysique expérimentale : Mariotte et Perrault); – Partie II, Les thèmes scientifiques dans l’ancienne Académie (Anatomie et physiologie; Classification et expérience : un contre-exemple); – Partie III, Doctrines de la connaissance et théories de la science (L’expérience, science du vivant et la philosophie empirique; Les références doctrinales; Les théoriciens : de Fontenelle à Buffon); – Partie IV, La logique pour les sens (Les praticiens : de Réaumur à Spallanzani; Topographie de l’expérience). M.-M. V.

     

    COLLECTIF

    Énergie, science et philosophie au tournant des XIXe et XXe siècles

    Vol. 2 : Les Formes de l’énergétisme et leur influence sur la pensée

    • Pages : 369
    • Nombre de volumes : 2
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7056-7043-6
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-11-2015

    Résumé :

    Français

    Consacré aux Formes de l’énergétisme et leur influence sur la pensée, ce second volume clôt le diptyque publié sous le titre générique : Énergie, science et philosophie au tournant des XIXe et XXe siècles, diptyque dont le premier volet retraçait, quant à lui, l’émergence du concept d’énergie à la confluence des idées sur le mouvement et sur la chaleur. – Ce second volume relate comment, au tournant des XIXe et XXe siècles, les bouleversements s’étendirent à la Philosophie, aux Lettres et aux Arts. Car la notion d’énergie, reconnue commune à tous les phénomènes physiques et à ceux qui en dépendent, fut intégrée à plusieurs niveaux : d’abord comme représentation du monde concret, puis comme représentation de l’imaginaire. Un exemple particulier est donné : celui de la Russie qui fut totalement perméable à l’énergétisme. Véhiculé par des intellectuels notoires, et relayé par des membres éminents du parti communiste, l’énergétisme y arriva sur un terrain préparé par le mysticisme scientifique et la culture religieuse orthodoxe. Il stimula les conceptions ésotériques et se constitua en un véritable système de pensée. La période fut riche en doctrines philosophiques inspirées par le concept d’énergie : le phénoménisme, la pensée économique et sociale de Cournot, les conceptions énergétistes de Spencer, le matérialisme vulgaire et le matérialisme dialectique, ou encore le monisme énergétique qui est à la base de l’idéal chimérique du surhomme de Nietzsche, de l’énergie spirituelle de Bergson et de la tentative d’atténuation des clivages entre idéalisme et réalisme de Le Roy. La conception du rapport physique entre énergie et matière et la réunion des deux concepts en un seul par Einstein conclut naturellement cette réflexion philosophique sur l’énergie. M.-M. V.

     

    Articles :

    pages 3 à 7

    Introduction

    GHESQUIER-POURCIN Danièle

    pages 9 à 22

    Énergie et économie dans la pensée marxienne

    VIVIEN Franck-Dominique

    pages 23 à 36

    Les destinées russes de l’énergétisme. I, Ostwald, Bogdavov,Malevitch

    HELLER Leonid

    pages 37 à 53

    Les destinées russes de l’énergétisme. II, L’influence de Mach

    HELLER Leonid

    pages 55 à 68

    L’énergétisme de Gorki

    NIQUEUX Michel

    pages 71 à 81

    Introduction

    PATY Michel

    pages 83 à 98

    Ostwald et le monisme

    GHESQUIER-POURCIN Danièle

    pages 99 à 111

    Économie de pensée et Énergétique chez Ernst Mach

    LAHBIB Olivier

    pages 113 à 136

    La philosophie de l’énergie de Pierre Duhem

    SZCZECINIARZ Jean-Jacques

    pages 137 à 170

    Phénomènisme et énergie

    SZCZECINIARZ Jean-Jacques

    pages 173 à 183

    Introduction

    PATY Michel

    pages 185 à 209

    Cournot et l’énergétisme : mécanique, biologie et science sociale

    VATIN François

    pages 211 à 228

    Herbert Spencer et la “persistance de la force”

    BECQUEMONT Daniel

    pages 229 à 246

    Nietzsche et Bergson. La vie énergétique et l’énergie spirituelle

    KREMER-MARIETTI Angèle

    pages 247 à 258

    Action, réaction et interaction : Le Roy et la nouvelle philosophie de 1900

    BRENNER Anastasios

    pages 259 à 278

    Matérialisme “vulgaire” et dialectique

    BECQUEMONT Daniel

    pages 279 à 300

    Einstein et le concept de masse-énergie. Pensée physique et philosophie de la matière

    PATY Michel

    pages 301 à 320

    Conclusion

    PATY Michel, GHESQUIER-POURCIN Danièle, GUEDJ Muriel, et al.

    pages 321 à 325

    Appendice. Une cartographie du champ énergétiste

    GHESQUIER-POURCIN Danièle, HELLER Leonid

    COLLECTIF

    Naturalisme versus constructivisme

    • Pages : 334
    • Collection : Enquête
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7132-2152-1
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 06-11-2015

    Résumé :

    Français

    L’opposition entre naturalisme et constructivisme semble irrémédiable. D’un côté, les versions les plus réductionnistes des sciences cognitives, des neurosciences et des approches évolutionnistes néo-darwiniennes soutiennent que tout fait social peut être rapporté à des mécanismes naturels sous-jacents, produits par l’évolution biologique; d’un autre côté, les approches ultraconstructivistes du social affirment que les prétendus «faits de nature» ne sont rien d’autre que des constructions sociales. Loin d’accepter une paix préservée par une sorte d’indifférence intellectuelle mutuelle entre ces deux courants de pensée antagonistes, le présent ouvrage affirme au contraire la nécessité de les confronter et explore comment l’opposition entre constructivisme et naturalisme peut être surmontée. Publiées ici pour la première fois en français et longuement discutées, les analyses d’Anne W. Rawls rappellent que l’approche praxéologique de Durkheim constitue, aujourd’hui encore, une voie de dépassement prometteuse. La parole est aussi donnée à des sociologues, des philosophes et des historiens pour défendre, à partir de leurs objets propres, les arguments susceptibles d’offrir aux sciences sociales la perspective d’une naturalisation sans réductionnisme. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    The Dawn of Life

    • Pages : 262
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Garden City, N.Y.
    •  
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 11-11-2015

    Mots-clés :

    Résumé :

     

    MONOGRAPHIE

    Der Aufbau des Organismus. Einführung in die Biologie unter besonderer Berücksichtigung der Erfahrungen am kranken Menschen

    • Pages : X-363
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : The Haag
    •  
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 14-11-2015

    Résumé :

     

    MONOGRAPHIE

    Laboratory Life. The Social Construction of Scientific Facts

    • Pages : 272
    • Collection : Sage Library of Social Research
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Beverly Hills
    •  
    • ISBN : 0803909942
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 19-11-2015

    Résumé :

    Anglais

    This work explores the different steps in the construction of scientific facts and frame the different issues of the then emerging science studies. It is the result of a two-year ethnographic enquiry into the neuroendocrinology laboratory of Professor Roger Guillemin at the Salk Institute in La Jolla, California. – Latour and Woolgar state that their work “concerns the way in which the daily activities of working scientists lead to the construction of scientific facts”. Laboratory Life therefore stands in opposition to the study of scandalous moments in which the so-called “normal” operation of science was disrupted by external forces. In contrast, Latour and Woolgar give an account of a how scientific facts are produced in a laboratory in situ, or as it happens. – This work advances a number of observations regarding how scientific work is conducted, including descriptions of the complex relationship between the routine lab practices performed by scientists, the publication of papers, scientific prestige, research finances and other elements of laboratory life. It is inspired but not entirely dependent on the ethnomethodological approach. In turn, it served as the inspiration for Actor-Network Theory (or ANT); many of ANT's core concepts (like transcription, inscription, translation, and the deployment of networks) are present in Laboratory Life. – Bibliography: p.263-271. M.-M. V.

     

    ARTICLE

    Réseaux de régulation, boucles de rétroaction et dialectique

    • Pages : 243 à 253
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    1. Les nouveaux enjeux de la biologie à haut débit; 2. Les réticences des biologistes; 3. L’utilité de la dialectique comme logique de la “non-linéarité”.

     

    ARTICLE

    À quel point les réactions génétiquement déterminées sont-elles reproductibles ?

    • Pages : 93 à 101
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Plan d’organisation et population dans les sociétés d’insectes

    • Pages : 141 à 155
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    La modélisation en biologie

    • Pages : 43 à 66
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Le rôle des mathématiques dans les sciences biologiques et médicales

    • Pages : 103 à 142
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Mathématiques, biologie et médecine

    • Pages : 143 à 162
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Modèles mathématiques en biologie et en écologie

    • Pages : 163 à 173
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Situation épistémologique de la biologie

    • Pages : 781 à 821
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Remarques sur la finalité

    • Pages : 841 à 861
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Biologie, théories du développement et dialectique

    • Pages : 862 à 892
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Les deux problèmes principaux de l’épistémologie biologique

    • Pages : 893 à 923
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    De la biologie comme science historique

    • Pages : 87 à 108
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Savoir empirique et classifications biologiques selon Scott Atran

    • Pages : 187 à 191
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    ARTICLE

    Ribot : l’oubli, fait biologique ou fait psychologique ?

    • Pages : 237 à 251
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Le tournant 1900 dans la pensée physiologique

    • Pages : 253 à 263
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    La philosophie des sciences d’Auguste Comte

    • Pages : 787 à 822
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Science et politique; Sciences et philosophie; La diversité des sciences; La hiérarchie des sciences; Contre la méthode; Contre la “psychologie illusoire” : phrénologie et sociologie; Contre l’ “usurpation mathématique”; Biologie et sociologie; Une épistémologie non cartésienne; Histoire des sciences et loi des trois états.

     

    ARTICLE

    Le concept d’individualité dans la philosophie biologique de Georges Canguilhem

    • Pages : 431 à 463
    •  
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    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Ce texte est une version remaniée d’un article paru dans Journal of the History of Biology (31, 3, sept. 1998, 305-325), sous le titre «The Concept of Individuality in Canguilhem's Philosophy of Biology». – Le thème de l’individualité a profondément motivé la philosophie médicale et la philosophie biologique de Georges Canguilhem, en l’aidant à formuler trois idées majeures qui entretiennent un rapport manifeste avec son “vitalisme” : – 1. La perspective axiologique est fondamentale et incontournable dans les sciences de la vie, – 2. l’individualité biologique doit être interprétée à la lumière de la catégorie de relation, – 3. la biologie moderne réhabilite de manière inattendue la vieille idée d’une proximité entre vie et connaissance.

     

    ARTICLE

    Où s’arrête la régression fonctionnelle en biologie ?

    • Pages : 67 à 74
    •  
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    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Il s’agit ici de confronter l’extrême libéralité du discours biologique ordinaire en matière d’attributions fonctionnelles avec les théories philosophiques de la fonction qui ont été les plus discutées depuis les années 1970. L’auteur examine si les attributions fonctionnelles rencontrent des limites lorsqu’on descend vers des niveaux élémentaires (molécules, atomes) ou lorsqu’on s’élève dans l’échelle des niveaux d’intégration biologique (organisme, espèce, écosystème).

     

    ARTICLE

    Teilhard de Chardin, l’arbre phylogénétique et l’orthogenèse

    • Pages : 289 à 309
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Dans cet article, l’auteur tente de comprendre comment Teilhard, au travers des arbres phylogénétiques qu’il construit, greffe sur les arbres ce qui n’y figure pas : une direction, et voit à l’œuvre un principe métaphysique, d’ordre téléologique, celui de l’évolution dirigée, c’est-à-dire l’orthogenèse. De ce paradoxe surgit l’effacement du message intrinsèque des arbres dans le discours teilhardien.

     

    ARTICLE

    Des sciences exactes aux phénomènes du vivant, à partir de Schrödinger : mathématiques, programme et modèles

    • Pages : 125 à 152
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Cet article défend la position d’un complet renouvellement des méthodes de formalisation du vivant. Il s’agit d’envisager les métaphores du changement de phase et des états critiques empruntées par la biologie des formes à la physique et de travailler à l’étude de formalismes plus généraux, plus souples et convenant à la prise en compte d’une criticité étendue. En physique, les transitions critiques sont ponctuelles. L’hypothèse théorique consiste ici à supposer que les êtres vivants sont de façon permanente en transition critique et, pour cela, reconstruisent constamment leur organisation. Il faut alors représenter autrement le temps et l’organisation. L’intérêt de cette position est de proposer un type de renouvellement radical des mathématiques comme des observables pertinents. – [Traduit de l’anglais par Matteo Mossio].

     

    ARTICLE

    Sur le rôle de la théorie en biologie. Un exemple de théorie biologique intégrative : la MTIP

    • Pages : 201 à 225
    •  
    •  
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Le problème actuel de la biologie est lié à l’exploitation prédictive des données accumulées au cours des précédentes décennies. L’objectif de cet article est de répondre à cette difficulté a priori insurmontable de la complexité inhérente aux systèmes biologiques, en proposant une définition de ce qu’est une approche intégrative, et mettre en évidence cette distinction non triviale entre système physique et système biologique. Pour cela, à partir des caractères propres aux systèmes vivants, l’auteur montre successivement : (i) que la comparaison doit être faite à l’intérieur d’un cadre théorique; et que, par conséquent, (ii) une théorie biologique générale est nécessaire. Il s’agira donc de savoir sur quelles bases peut reposer une telle théorie, et si elle doit être, ou non, de nature mathématique. Après avoir exposé les contraintes propres aux systèmes biologiques, l’article discute de ce que doit être une théorie intégrative en biologie, illustrant le propos par un exemple de théorie intégrative générale en biologie, la MTIP (mathematical theory of integrative physiology) et ses conséquences dans différents domaines.

     

    ARTICLE

    Une petite histoire de la modélisation du métabolisme cellulaire. Vers une théorie du métabolisme en biologie

    • Pages : 227 à 238
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    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Cet article aborde la question des modèles en biologie via les recherches sur le métabolisme mitochondrial. Il tente de montrer qu’il existe une véritable théorie des réseaux métaboliques basée sur : – 1. la cinétique enzymatique, entreprise de modélisation en biologie plus que centenaire, qui a conduit à des équations de vitesse classiques représentant les mécanismes moléculaires de la catalyse enzymatique; – 2. la décomposition d’un réseau métabolique en modes élémentaires qui sont les véritables voies métaboliques, c’est-à-dire les chemins empruntés par les métabolites; – 3. la théorie du contrôle du métabolisme qui est en fait une théorie de la sensibilité dans le voisinage linéaire des états stationnaires.

     

    ARTICLE

    Un hommage à Jean-Paul Gouteux : la randonnée d’un biologiste au pays des mathématiques

    • Pages : 271 à 282
    •  
    •  
    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Article biographique en hommage à Jean-Paul Gouteux, biologiste modélisateur, décédé le 11 juillet 2006.

     

    ARTICLE

    Situations critiques étendues : la singularité physique du vivant

    • Pages : 57 à 76
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

    Français

    Cet article se propose de développer les concepts organisateurs de quelques phénomènes biologiques, dans le dessein d’unifier des faits différents. Il défend l’idée que la relation entre les différents niveaux d’organisation dans les organismes vivants relève d’un type de couplage spécifique au vivant et défini ici comme une situation critique étendue. – Sur les singularités et la criticité en général; – Du gaz au cristal; – Du local au global; – La vie en tant que «situation critique étendue»; – Les régimes d’intégration, de régulation et causaux; – Les espaces de phases et les trajectoires; – Un autre regard sur la stabilité et la variabilité; – Les biolons comme attracteurs et trajectoires.

     

    ARTICLE

    Biologie. Introduction

    • Pages : 85 à 89
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Présentation de la deuxième partie de l’ouvrage, consacrée à la biologie.

     

    ARTICLE

    L’art est le vivant

    • Pages : 195 à 205
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

    Français

    Dans le contexte «l’art est le vivant», l’objectif est de montrer qu’il existe actuellement des activités artistiques avancées qui se trouvent liées à certains domaines des sciences du vivant et des technologiques et qui se développaient à partir de concepts et de pratiques expérimentales traitant d’une incertaine spécificité du vivant. – L’art comme «bio-logique» du vivant; – L’art comme simulation artificielle du vivant.

     

    ARTICLE

    La vie des sciences et les sciences de la vie

    • Pages : 23 à 36
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 17-02-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article propose un rapprochement entre l’épistémologie et la biologie et donne quelques indications sur l’orientation possible d’une telle épistémologie, que l’auteur suggère d’appeler «épistémologie historico-écologique».

    Anglais

    About how to bring both epistemology and philosophy together. Some directions are pointed out as to the possible trend of such an epistemology, here so called «historico-ecological epistemology»

     

    ARTICLE

    Les études sur la biologie d’Aristote : un bilan provisoire

    • Pages : 57 à 72
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Cet article présente un bilan provisoire des études sur la biologie d’Aristote, bilan articulé autour des concepts de telos et d’eidos et de l’usage que Marjorie Grene en fait, avant de s’autoriser d’un troisième concept, celui de to ti èn einai, pour proposer une brève conclusion sur l’utilisation des définitions en biologie. This paper provides a provisory check up about studies on Aristotle’s biology. It deals with Marjorie Grene’s three major concepts of telos, eidos and to ti èn einai, and the way biology uses definitions.

     

    ARTICLE

    Karl Pearson ou les enjeux du phénoménalisme dans les sciences biologiques vers 1900

    • Pages : 305 à 324
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Le propos de cette communication est de mettre au jour le rapport entre les conceptions de philosophie scientifique de Pearson et certains aspects théoriques de ses travaux biométriques sur l’évolution et l’hérédité. Après avoir résumé les thèses épistémologiques de Pearson, en les situant dans le prolongement de débats méthodologiques qui ont divisé les physiciens de la seconde moitié du XIXe siècle, l’auteur montre en quelle manière les spéculations les plus fondamentales, mais aussi les plus obscures, de Pearson sur la sélection et sur l’hérédité peuvent être éclairées par ces débats méthodologiques.

     

    ARTICLE

    Téléologie et forme : un réexamen

    • Pages : 343 à 367
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    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Cet article consacré aux idées de Marjorie Grene est centré sur deux thèmes traditionnels qui traversent les discussions biologiques depuis l’Antiquité : le problème de la finalité téléologique, et le problème de la forme et du pattern. [Trad. de l’anglais par Marie-Claude Lorne].

     

    ARTICLE

    “Nothing in biology makes sense except in the light of evolution” = “Rien en biologie n’a de sens sinon à la lumière de l’évolution” (Theodosius Dobzhansky)

    • Pages : 387 à 409
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Ce texte reprend le titre d’une conférence donnée devant l’Association américaine des professeurs de biologie (American Biology Teacher, 35, 1973, pp. 125-129) par Theodosius Dobzhansky, l’un des principaux artisans de la théorie synthétique de l’évolution (evolutionary synthesis). L’auteur examine trois points principaux : – le premier concerne le rôle qu’ont joué, en biologie et dans la culture américaine en général, les arguments de Dobzhansky sur l’importance de l’évolution; – la formule elle-même est ensuite analysée du point de vue des rapports entre les disciplines biologiques, en insistant particulièrement sur la génétique moléculaire, domaine qui s’est développé après l’apparition de la synthèse évolutive; – sont enfin évoquées certaines complications liées au fait que la biologie évolutionniste ne joue pas le même rôle selon qu’on la considère d’un point de vue intellectuel ou institutionnel.

     

    ARTICLE

    Note sur une épistémologie de la biologie contemporaine

    • Pages : 433 à 444
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Plutôt que de proposer une philosophie de la biologie, l’auteur parle ici d’une épistémologie des pratiques biologiques, pour aborder quelques-uns des grands thèmes de Marjorie Grene, en particulier la question de la relation entre «le connaissant» et «le connu», relation interprétée comme faisant référence à la «pratique scientifique», avec la relation complémentaire entre le connaissant et l’inconnu.

     

    ARTICLE

    À propos de Henri Bergson, être et ne pas être un animal

    • Pages : 532 à 541
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 18-02-2015

    Résumé :

    Français

    Sur l'ouvrage de Henri Bergson, L’Évolution créatrice (1ère éd. 1907, Paris, PUF, coll. “Quadrige”, 2001, 372 p.) – Ce texte se présente comme une invitation à redécouvrir le vitalisme bergsonien, qui, au-delà d'une simple prise en compte de l' « esprit de géométrie » (p. 533) comme marque de l'Homo faber, reconnait « l'importance de l'intuition » en tant qu'elle « est un outil de la connaissance, un outil mental qui doit accompagner le travail de la logique, l'épreuve de l'expérience. » (p. 534). L'A. montre que philosophiquement ce vitalisme, opposé à tout finalisme, est non seulement tenable et mais intéressant pour expliquer le vivant « dans le temps » (p. 535), « l'indétermination dans la matière ». Il explique ensuite que les positions de Bergson, pour partie inspirées de Claude Bernard, sont proches « d'une théorie scientifique pertinente en biologie » (p. 539). Pour finir, il présente la spécificité de l'homme dans le règne animal, « le rôle de la conscience et du langage » (p. 540) et termine par « cette contradiction qu'il y a à revendiquer notre animalité évolutive et, d'un même mouvement, à déclarer notre séparation définitive d'avec un destin de bêtes. » (p. 541).

     

    ARTICLE

    L’intercritique face au vivant, l’oeuvre d’Henri Atlan

    • Pages : 542 à 551
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 18-02-2015

    Résumé :

    Français

    Sur les ouvrages de Henri Atlan, Entre le cristal et la fumée (Paris, Seuil, 1979, 287 p.); À tort et à raison (Paris, Seuil, 1986, 443 p.); La fin du génétique ? Vers de nouveaux paradigmes en biologie (Paris, INRA, 1999, 91 p.); La science est-elle inhumaine ? Essai sur la libre nécessité (Paris, Bayard, 2002, 85 p.) – L'A., qui admire le scientifique et philosophe H.A., se propose d'en expliquer les aspects déconcertants en s'attachant au « statut du vivant en tant qu'objet de science » (p. 543). Il cherche à montrer que cette « question qui se pose à l'intérieur même de la science biologique » (p. 551). Il énonce d'abord le rempart au dogmatisme qu'est l'acceptation par H.A. de « plusieurs rationalités », mais se demande si cela n'empêche pas « une critique pourtant salutaire ». Face au « déterminisme scientifique » (p. 544) qui menace « les notions de liberté et de responsabilité morale fondées sur le libre arbitre », H.A. propose d'accepter le déterminisme mais de combattre le réductionnisme fort avec un « réductionnisme faible » (p. 545) établissant « la réalité, inséparablement épistémique et ontologique, de chacun des ”niveaux d'organisation” » (p. 546), de faire la distinction entre systèmes « auto-organisés [... et systèmes ] auto-organisants » (p. 550).

     

    ARTICLE

    La pensée du biologiste

    • Pages : 552 à 565
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 18-02-2015

    Résumé :

    Français

    Sur les ouvrages d’Alain Priochiantz, Machine-Esprit (Paris, Odile Jacob, 2000, 213 p.) ; Les Anatomies de la pensée. À quoi pensent les calamars ? (Paris, Odile Jacob, 1997, 202 p.) – L'A. part du « double paradoxe de la biologie : [...] encyclopédique et [...] épistémologique. » (p. 552) pour présenter l'importance des travaux de A.P., biologiste issu « de la grande tradition épistémologique française » (p. 553), qu'il répartit autour de 3 pôles constituant les trois parties de cet article : La première, intitulée « La grande unification », explique en quoi l'embryologie a constitué « le centre de gravité » (p. 555) de la biologie en rapprochant génétique, embryologie et théorie de l'évolution. Elle présente également la différence de point de vue entre Canguilhem et A.P., ce dernier ne distinguant « pas deux biologies » (p. 558). La seconde, « La passion des formes », « s'alimente à une admiration récurrente pour la grande Anatomie comparée du XIXe siècle » (p. 554) et cherche « à penser à la fois la conservation et la transformation des formes organiques » (p. 559) ; en prenant en compte l'espace et l' « hétérochronie » (p. 561) il en vient à définir biologiquement la pensée par la vivant. La troisième, « Pourquoi l'(a)nature ? », explique que le « savant » nous exclurait du « vivant » constituant comme une « absolue liberté [...], la liberté du chercheur [... : ] l' « anature » est un geste de défi » (p. 565). L'A. développe trois remarques autour de ce concept, d'abord concernant les approximations des biologistes au niveau les sciences humaines et sociales, ensuite relativement à l'antériorité de « la problématisation du rapport nature-culture [par rapport] à l'apparition des sciences humaines et sociales », enfin au sujet de la « singularité de notre cerveau, accident inventif de l'évolution, [qui] nous autorise cet autre accident inventif qu'est la constitution des sciences. » (p. 564).

     

    ARTICLE

    Les sciences de la vie, alliées naturelles du naturalisme ? De la diversité des articulations possibles entre biologie et sciences sociales

    • Pages : 187 à 212
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-02-2015

    Résumé :

    Français

    Les théories qui, depuis deux siècles, se réfèrent à la biologie en sciences de l’homme sont parfois regardées comme un bloc homogène, unifié par un noyau idéologique commun. Une telle interprétation doit sans doute beaucoup à la prévalence, sur ce thème, d’un mode de critique essentiellement externe. Si cette perspective externe a incontestablement enrichi la connaissance des conditions socio-historiques de l’émergence des discours naturalistes, elle a toutefois conduit à une assez large surestimation de leur unité : ces théories diffèrent très sensiblement les unes des autres, tant par leur contenu théorique que par leur solidité. Par ailleurs, la diffusion de ce mode de critique s’est accompagnée d’une forme de désengagement relatif, de la part des sciences sociales, d’un champ d’investigation, assez largement abandonné aujourd’hui aux théories naturalistes : celui de l’articulation du biologique et du social. Or on peut attendre au moins deux bénéfices d’un intérêt accru pour l’étude de ce champ, qui doit être nettement distingué des théories naturalistes : tout d’abord, des arguments solides – en particulier des arguments internes – pour critiquer le naturalisme sommaire et ses dérives idéologiques sur le terrain même où il prospère; ensuite, la possibilité de procéder à une évaluation critique de la biologie implicite qui s’est développée dans certains pans des sciences sociales – en particulier dans certaines formes sommaires de culturalisme et de constructivisme – sans être soumise à l’expertise empirique, faute de contact et de dialogue réels avec les sciences de la vie.

    Anglais

    Social theories, which have used biology since the beginning of the nineteenth century, are often considered in the social sciences as elements of a homogeneous whole, which share a same ideological structure. Such an interpretation is the consequence of a dominating kind of critique, which is external to this subject. This external point of view has obviously increased the knowledge of the social and historical conditions of the production of naturalistic theories; but it leads to overrating their unity. Indeed, these theories are built with very different concepts and do not have the same degree of scientific value. Besides, this kind of critique was accompanied by a disengagement of the social sciences from the field of research on the relations between biological and sociological phenomena. But a study of this field, which must be clearly distinguished from the naturalistic theories, is important for two reasons : first, il could propose strong arguments – internal arguments – against the simplistic and caricatured forms of naturalism, and their sometimes tragic, ideological drifts; secondly, it could lead to the possibility of a critical evaluation of implicit biology which has spread in some parts of the social sciences – especially in some extreme forms of culturalism or constructionism – without being subjected to any empirical test, because of the lack of a real dialogue between the social sciences and biology.

     

    ARTICLE

    Construction sociale, biologie et évolution culturelle. Un modèle intégratif de la pensée raciale

    • Pages : 213 à 240
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-02-2015

    Résumé :

    Français

    De nos jours, l’approche dominante dans le débat sur les races est le constructionnisme social. Les tenants de cette approche soutiennent que le concept de race est un concept pseudo-biologique utilisé pour justifier et rationaliser le traitement inéquitable d’un groupe de gens par un autre. Ils proposent que les classifications raciales et la manière dont les races sont conceptualisées résultent des conditions sociales propres à chaque culture. L'article examine les mérites et les limites de cette approche, et soutient qu’elle doit être complétée par une approche évolutionniste et cognitive. Sur la base des travaux de Gil-White, les auteurs notent que l’évolution de la cognition sociale a été fortement influencée par la vie de nos ancêtres au sein de larges groupes appelés «ethnies». Ils avancent que la cognition raciale résulte d’un système cognitif dédié à ce type d’organisation sociale.

    Anglais

    Today, social constructionism constitutes the dominant appoach to the debate on races. The champions of this approach defend the concept of race as a pseudo-biological concept used to justify and rationalize the unequal treatment of one group of people by another. They propose that racial classifications and the manner in which races are conceptualised are the consequence of each culture’s social conditions. Here are examined the merits and limits of this approach and the authors maintain that it should be completed by a cognitive and evolutionist approach. On the basis of Gil-White’s works, they suggest that the evolution of social cognition was strongly influenced by our ancestors’ lives within big groups called «ethnies». They suggest that racial cognition is the result of a cognitive system devoted to this kind of social organisation.

     

    ARTICLE

    Pharmacology as a Physical Object

    • Pages : 189 à 200
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    • DOI : 10.1007/978-1-4020-9368-5_8
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 22-02-2015

    Résumé :

    Anglais

    It may seem strange for a “philosopher” – or at least someone considered as such – to devote attention to the notion of medication and what lies beyond it, the corresponding discipline of pharmacodynamy. This problem should concern the physician and none other, as he is responsible for prescribing and understanding those substances that are liable to cure. But already what complicates the examination and keeps philosophy away from this field of possible reflection is the fact that medication today has partly deserted medicine for chemical industry, which defines it, renews it and produces it.

     

    ARTICLE

    Les critères de validation des sciences de la vie aux différentes étapes de leur évolution

    • Pages : 75 à 94
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Y a-t-il une épistémologie universelle des sciences ? L’article s’attache à répondre à cette question, en commençant par un rappel des principales étapes du développement de la biologie, avant d’examiner les critères de validation des théories biologiques, non pas d’un point de vue philosophique, mais dans une optique d’épistémologie pratique (comment ces conditions de validation sont-elles vérifiées dans la pratique quotidienne du biologiste ?), pour enfin envisager dans quelle mesure l’évolution de la biologie a affecté cette pratique épistémologique.

     

    ARTICLE

    De la nécessité du hasard en biologie

    Introduction

    • Pages : 5 à 18
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Cette introduction présente les questions, essentielles pour la biologie, qui sont au cœur du présent ouvrage : comment s’expriment les gènes au sein des cellules et comment, chez les organismes multicellulaires (dont l’espèce humaine), les cellules se différencient-elles ? Comment, in fine, un organisme se constitue-t-il, avec ses types cellulaires différenciés formant des tissus organisés, dotés de morphologies et de métabolismes particuliers, donc fonctionnellement spécifiés ? Les textes qui composent ce recueil visent à rendre compte de la fécondité d’une nouvelle approche de ces questions, alternative à celle, encore dominante, du programme génétique. Cette nouvelle approche repose sur l’expression stochastique (ou aléatoire) des gènes (expression dorénavant notée ESG).

     

    ARTICLE

    Déterminisme génétique, déterminisme bernardien, déterminisme laplacien

    • Pages : 79 à 91
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Il s’agit ici d’une critique de la génétique, qui veut se faire «de l’extérieur» par l’examen philosophique et épistémologique des vocables usuels de cette discipline. L’article souligne les pièges associés à l’usage du terme “déterminisme”, dans les sciences biologiques et dans la méthodologie scientifique en général, en allant à rebours de l’ordre historique : ce qui permet d’aller de problèmes particuliers vers des problèmes plus généraux.

     

    ARTICLE

    De l’économie à la biologie et retour : la sélection naturelle

    • Pages : 13 à 25
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 24-02-2015

    Résumé :

    Français

    L’économie et la théorie de l’évolution fournissent un cas favorable à un examen philosophique du transfert de modèles entre champs disciplinaires. Le présent article s’intéresse à deux cas de transfert sans fusion, qui ont tous deux trait au principe de sélection naturelle : – le premier porte sur la constitution même du principe de sélection naturelle chez le jeune Darwin; – le second sur la théorie moderne de la sélection naturelle économique. – De malthus à la sélection naturelle darwinienne; – De la sélection naturelle darwinienne à la sélection naturelle économique; – Conclusions.

     

    ARTICLE

    Cournot et l’énergétisme : mécanique, biologie et science sociale

    • Pages : 185 à 209
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 11-02-2011

    Résumé :

    Français

    S’opposant à la thèse d’un «rupture épistémologique» chez Cournot au profit de sa «cosmologie sociale», François Vatin se propose de montrer la grande unité qui se dégage de l’ensemble de l’œuvre de Cournot si on l’inscrit dans une philosophie énergétiste inspirée de Leibniz, son auteur de prédilection. C’est à la lumière d’un tel énergétisme qu’il a en effet appréhendé tour à tour la mécanique, la biologie, l’économie politique et l’histoire. – [Le présent article reprend un exposé fait à Lille en septembre 1998].

     

    ARTICLE

    Nietzsche et Bergson. La vie énergétique et l’énergie spirituelle

    • Pages : 229 à 246
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    L’auteur montre que, en dépit de leurs différences, Nietzsche et Bergson trouvent dans l’énergie la notion par laquelle s’expriment les transformations et qui permet de renouveler la pensée dans son contenu comme dans sa forme. Les philosophies de la vie de Nietzsche et de Bergson, qui s’inscrivent contre l’abstraction et l’intellectualisme, seraient «transrationnelles» plutôt qu’irrationnelles, selon Angèle Kremer-Marietti.

     

    MONOGRAPHIE

    Pour une éthique de la connaissance

    Textes choisis et présentés par Bernardino Fantini

    • Pages : [4]-169
    • Collection : Histoire des sciences
    • Nombre de volumes : 1
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7071-1763-3
    •  
    • Date de création : 18-01-2011
    • Dernière mise à jour : 07-12-2011

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage rassemble sept textes, inédits en français ou devenus difficiles à trouver, qui résument pour les scientifiques comme pour le public peu au fait de la biologie les travaux théoriques de Jacques Monod, ainsi que sa réflexion éthique. Cet ensemble original complète et développe de nombreux propos énoncés dans son précédent ouvrage, Le Hasard et la nécessité. Essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne (Paris : Éditions du Seuil, 1970). Il permettra à chacun de se familiariser avec des recherches qui ont profondément transformé la médecine et la biologie modernes. Ces essais permettent de comprendre la place essentielle de la recherche scientifique dans le dynamisme d’une société et dans le processus universel de la connaissance du monde vivant. – 1. «Information, induction, répression dans la biosynthèse d’un enzyme». Xe Colloque de la Société pour la chimie physiobiologique. Mosbach (République fédérale d’Allemagne), 9-12 avril 1959 ; – 2. «Sur le mode d’action des gènes et leur régulation». Communication présentée à la Semaine d’études sur le problème des macromolécules d’intérêt biologique de l’Académie pontificale des sciences, en 1962 ; – 3. «Remarques conclusives du colloque Basic Problems in Neoplastic Disease». Extrait des Actes du Symposium of Basic Problems in Neoplastic Disease, publiés sous la direction d’Alfred Gellhorn et E. Hirschberg. New York : Columbia University Press, 1962. Traduit de l’anglais par Marie-Brigitte Foster ; – 4. «De l’adaptation enzymatique aux transitions allostériques». Conférence Nobel, prononcée le 11 décembre 1965. © Fondation Nobel, 1966 ; – 5. «Symétrie et fonction dans les systèmes biologiques». Conférence lors des Rencontres Nobel 11 (Symmetry and Function of Biological Systems at the Macromolecular Level). © Fondation Nobel, 1969. Traduit de l’anglais par Marie-Brigitte Foster ; – 6. «La science et ses valeurs». Conférence lors des Rencontres Nobel 14 (The Place of Value in a World of Facts). © Fondation Nobel, 1970. Traduit de l’anglais par Marie-Brigitte Foster ; – 7. «De la biologie moléculaire à l’éthique de la connaissance». Leçon inaugurale prononcée le vendredi 3 novembre 1967 au Collège de France.

     

    COLLECTIF

    L'Ordre et la diversité du vivant. Quel statut scientifique pour les classifications biologiques ?

    Résumé :

    Français

    Loin d'être tombée en désuétude, la systématique, science de la diversité biologique, se trouve au cœur de ce que certains ont qualifié de progrès le plus saillant en biologie causale depuis Charles Darwin. Les sciences de l'évolution ont connu récemment une grande effervescence liée aux développements technologiques et à une réévaluation de certains concepts fondamentaux. Les différentes méthodes d'analyse du cours de l'évolution biologique ont ainsi largement débattu du statut des classifications et de la légitimité des outils taxinomiques. Par la confrontation entre ces diverses approches et la mise en perspective historique de l'acte classificatoire, cet ouvrage tente de découvrir les enjeux de la controverse vis-à-vis de la théorie de l'évolution. S'y rencontrent notamment le point de vue cladiste contestant les méthodes traditionnelles, celui de l'évolutionnisme défendu par le zoologiste Ernst Mayr, ainsi qu'une analyse épistémologique de la controverse par le philosophe David Hull et une réinterprétation taxinomique de l'Origine des espèces par l'entomologiste Claude Dupuis. Face à l'unicité de l'Histoire, peut-on s'accommoder de plusieurs classifications ? Une synthèse entre les différentes méthodes en compétition est-elle possible ? Ou bien l'une d’elles va-t-elle supplanter les autres ? Peut-on déceler une influence sensible des transformations du langage classificatoire sur le langage quotidien ? Ce livre rassemble les témoignages des différentes approches et les réponses diverses aux questions posées. – En fin d'ouvrage : Compte rendu de la Table ronde tenue à Paris le 17 janvier 1986 (Le statut de l'homologie; Arbre phylogénétique et classification; Phylogénie du vivant et des objets manufacturés), pp. 241-252. M.-M.V.

     

    ARTICLE

    L'impact du cladisme sur la recherche dans les sciences de la vie et de la terre

    • Pages : 99 à 120
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    •  
    •  
    • Date de création : 16-03-2011
    • Dernière mise à jour : 16-03-2011

    Résumé :

    Français

    L'impact du cladisme, ou systématique phylogénétique, sur le raisonnement dans les sciences de la vie et celles de la terre est analysé sur une période d'environ 20 ans. Dans les sciences de la vie, le cladisme, outre son impact en systématique, a permis de redéfinir le cadre factuel des théories concernant les processus évolutifs. En fournissant une logique de la construction des phylogénies, l'analyse cladistique est un support de l'étude de la distribution des caractères, qu'ils soient morphologiques, biochimiques ou éthologiques. Dans les sciences de la terre, le cladisme a certainement diminué le poids des théories évolutives fondées sur les données paléontologiques mais, en définissant clairement le rôle des fossiles dans les analyses phylogénétiques, il a fait apparaître les informations uniques qu'ils peuvent fournir. Enfin, le cladisme a modifié plus profondément les concepts et les méthodes de la biogéographie, notamment avec la biogéographie phylogénétique et la vicariance.

    Anglais

    The impact of cladistics, or phylogenetic systematics, on the reasoning in life and earth sciences is analysed over a period of nearly twenty years. In life sciences, cladism has defined a factual frame for theories on evolutionary processes. Cladistic analysis is now a basis for the study of the distribution of any character, be it morphological, biochemical or even ethological. In earth sciences, cladistics has certainly lowered the weight of evolutionary theories based on paleontological data, but, by defining clearly the role of fossil taxa in phylogenetic analyses, it brought to light the unique informations that they can provide. Finally, cladistics has profoundly modified concepts and methods in biogeography, namely through phylogenetic biogeography and vicariance biogeography.

     

    ARTICLE

    Les fondements épistémologiques de la classification biologique

    • Pages : 161 à 203
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    •  
    •  
    • Date de création : 19-03-2011
    • Dernière mise à jour : 28-02-2015

    Résumé :

    Français

    Il est un thème périodiquement abordé en sciences : les énoncés de connaissances revendiqués par les scientifiques doivent être aussi dépourvus d'erreurs que possible. L'un des moyens proposés afin de libérer la science de toute erreur est que les scientifiques commencent leurs recherches par des observations libres de toute théorie et ne s'en détachent, s'il le faut, qu'avec discernement. En systématique, ce point de vue a caractérisé la philosophie générale proposée par les phénéticiens et une branche du cladisme. L'auteur défend l'idée que la science en général et la systématique en particulier ne doivent pas être conçues selon un ordre temporel prédéterminé. La classification est un échange entre l'observation et la théorie, chacune informant l'autre. Des classifications libres de toute théorie sont impossibles et, même si elles étaient possibles, elles ne seraient pas souhaitables. La structure n'est en aucun sens antérieure au processus et vice versa. Toutefois, nombre d'objections émises contre les méthodes taxinomiques prédominantes sont pertinentes, si elles sont interprétées comme des conseils heuristiques plutôt que comme des énoncés de philosophie générale.

    Anglais

    A recurrent theme in science is that the knowledge claims which scientists make must be as error-free as possible. One way that has been suggested to make science error-free has been for scientists to begin their investigations with theory-free observations and to depart from them, if at all, only judiciously. In systematics, this theme has characterized the global philosophies proposed by the pheneticists and one branch of cladism. In this paper, D. Hull argues that science in general and systematics in particular cannot be carried on in any predetermined temporal order. Classification is an interplay between observation and theorizing, each informing the other. Theory-free classifications are impossible and even if possible would be undesirable. Pattern is in no significant sense prior to process, and vice versa. However, many of the objections raised to prevalent taxonomic methodologies, if interpreted as heuristic advice rather than as global philosophical pronouncements, have some point.

     

    ARTICLE

    What is the Gene Trying to Do?

    • Pages : 155 à 176
    •  
    • Support : Electronic document
    • Edition : Original
    •  
    • DOI : 10.1093/bjps/axq005
    •  
    • Date de création : 20-05-2011
    • Dernière mise à jour : 20-05-2011

    Résumé :

    Anglais

    The aim of this paper is to offer a new biological interpretation of Fisher’s ‘Fundamental Theorem of Natural Selection’ and from this to consider optimality properties of gene frequency changes. These matters are of continuing interest to biologists and philosophers alike. In particular, the extent to which biological evolution can be calculated from the ‘gene’s-eye’ point of view is also discussed. In this sense, the paper bears indirectly on the concepts of the unit of selection and of the ‘selfish gene’. A new biological significance for the Fundamental Theorem, not previously found in the literature, is offered, together with an optimality principle connected with this theorem.

     

    MONOGRAPHIE

    Darwinian Populations and Natural Selection

    • Pages : IX-207
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Oxford
    •  
    • ISBN : 978-0-19-955204-7
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 09-10-2011
    • Dernière mise à jour : 08-03-2015

    Résumé :

    Anglais

    In 1859, Darwin described a deceptively simple mechanism that he called "natural selection", a combination of variation, inheritance, and reproductive success. He argued that this mechanism was the key to explaining the most puzzling features of the natural world, and science and philosophy were changed forever as a result. The exact nature of the Darwinian process has been controversial ever since, however. Godfrey-Smith draws on new developments in biology, philosophy of science, and other fields to give a new analysis and extension of Darwin's idea. The central concept used is that of a "Darwinian population," a collection of things with the capacity to undergo change by natural selection. From this starting point, new analyses of the role of genes in evolution, the application of Darwinian ideas to cultural change, and "evolutionary transitions" that produce complex organisms and societies are developed. Darwinian Populations and Natural Selection will be something to be reckoned with for anybody interested in the conceptual foundations of evolutionary theory and in the applicability of Darwinian ideas beyond the strict confines of biological evolution. – Contents : – 1. Introduction and Overview; – 2. Natural Selection and its Representation; – 3. Variation, Selection, and Origins; – 4. Reproduction and Individuality; – 5. Bottlenecks, Germ Lines, and Queen Bees; – 6. Levels and Transitions; – 7. The Gene's Eye View; – 8. Cultural Evolution.

     

    MONOGRAPHIE

    La Simplexité

    • Pages : 256
    • Collection : Sciences
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7381-2169-1
    •  
    • Date de création : 10-10-2011
    • Dernière mise à jour : 08-05-2021

    Résumé :

    Français

    Ce livre part d'un double constat concernant notre modernité : d'une part la complexification toujours plus croissante de toutes les dimensions du monde dans lequel nous vivons (économique, politique, scientifique, sociale, etc.), d'autre part la dissimulation de sa réelle complexité par la mise en œuvre de méthodes de simplification, qui en facilitent la maîtrise. Ce double constat nous donne d'emblée les termes du problème central posé dans l'ouvrage : comment affronter la complexité de notre environnement social, matériel et même virtuel sans risquer de s'y perdre, mais sans pour autant avoir systématiquement recours aux méthodes de simplification, qui, bien qu'elles permettent de la maîtriser, en dissimulent fatalement la réalité ? « Le refus de se perdre dans la complexité est une attitude, une posture intellectuelle qui ouvre à un réexamen... » (p. 26). Pour l'auteur, une solution à ce problème n'implique pas, contrairement à ce que l'on pourrait croire, la constitution d'une théorie de la complexité, mais celle d'une théorie de la simplexité, dont le modèle provient de l'évolution des organismes vivants. « L'originalité du vivant est précisément d'avoir trouvé des solutions qui résolvent le problème de la complexité par des mécanismes qui ne sont pas simples, mais simplexes. » (p. 12) Le concept de simplexité, dont l'auteur propose une analyse approfondie tout au long de l'ouvrage, se distingue de la simplicité, mais ne s'oppose pas à la complexité, puisqu'il permet d'en penser l'intégration dans un détour élégant, rapide et efficace : la solution simplexe. En ce sens, une solution simplexe résout toujours un problème complexe de façon active et dynamique. « La simplexité exige beaucoup. Elle demande innovation, invention, détour fécond, sélection, prise en compte du passé ou encore anticipation des conséquences de l'action future. » (p. 214) Dans un premier grand moment, après avoir présenté les propriétés du vivant qui fournissent des modèles d'instruments de simplexité, l'auteur expose les six principes provisoires d'une théorie de la simplexité, avant de donner des exemples de processus simplexes impliqués dans la perception et l'action : à savoir le regard et l'attention (Partie I : «N'oublie pas d'oser»). Dans un deuxième moment, après avoir exposé les principes simplificateurs impliqués dans l'organisation de la motricité, l'auteur analyse deux grands types de mouvements simplexes : le geste et la marche (Partie II : «Marcher sur la Lune»). Il peut dès lors mettre au jour la centralité du rôle de l'espace dans le phénomène de la simplexité : en montrant d'abord «comment la spatialisation des fonctions de la perception et de l'action, de la mémoire et de la décision diminue la complexité » (p. 157) pour engendrer de la simplexité ; ensuite en revenant sur les fondements de la géométrie, de sorte à pouvoir soutenir la thèse d'un fondement spatial de la pensée rationnelle (Partie III : «Les espaces de la pensée»). Ce livre, conjuguant spéculations philosophiques, hypothèses théoriques et preuves scientifiques, nous donne ainsi des outils intellectuels devant nous permettre de mieux comprendre et maîtriser la complexité qui nous entoure.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Spencer et les origines de la vie. La double induction comme méthode

    • Pages : 81 à 95
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    •  
    •  
    • Date de création : 28-10-2011
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    L'auteur analyse la position de Spencer face au problème des origines de la vie dans les éditions successives des Principes de biologie et les textes qui lui sont adjoints progressivement. Il montre comment l'avènement de la théorie de l'évolution dans la seconde moitié du XIXe siècle implique une reformulation du problème en question qui favorise le développement de l'abiogenèse évolutive, contre la théorie des générations spontanées. F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Expliquer la vie

    De l'âme à la molécule

    • Pages : 1213
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Versailles
    •  
    • ISBN : 978-2-7592-1662-8
    •  
    • Date de création : 30-11-2011
    • Dernière mise à jour : 08-05-2021

    Résumé :

    Français

    Suite à l’Histoire de la notion de vie, qui avait pour objectif de présenter les grandes théories qui ont traversé l’histoire de la biologie, l’ouvrage suivant se donne pour objet l’évolution de leurs principes explicatifs, c’est-à-dire la dynamique qui permet de les relier les unes aux autres. Quelle est la nature des lois qui régissent les êtres vivants ? Quelles relations entretiennent-elles avec les lois de la physique ? L’ouvrage est articulé en quatre parties thématiques structurées par quatre grands problèmes interdépendants dont l’auteur montre qu’ils coexistent ensemble d’une façon plus ou moins prégnante tout au long de l’histoire de la biologie : 1° celui de la spécificité des lois biologiques ; 2° celui des principes d’organisation de l’être vivant ; 3° celui de leur temporalité ; enfin 4° le problème de l’unité élémentaire à partir de laquelle se construit l’explication biologique. Dans un premier temps, l’auteur s’attache à décrire la construction progressive des principes explicatifs de la science en général, d’Aristote à Descartes: il expose donc la préhistoire de la biologie en tant que telle, c’est-à-dire l’évolution de la théorie du vivant d’une pseudo biologie d’inspiration animiste à une protobiologie dont les principes d’explication sont ceux de la physique naissante, mécanique galiléo-cartésienne puis physique newtonienne (Chap.1 : « Animisme et mécanisme »). L’émergence de la chimie au XVIIIe siècle infléchit dès lors la réflexion en direction du problème de l’organisation interne des êtres vivants : l’être vivant est-il une machine mécanique ou une machine chimique ? (Chap. 2 : « Mécanisme et chimie ») Il faut attendre le XIXe siècle, c’est-à-dire la pensée d’une évolution des espèces et l’idée d’hérédité, pour que le phénomène du temps soit pris en considération dans l’étude des êtres vivants (Chap. 3 : « Forme et temps »). Dès lors le lent développement de la théorie cellulaire - depuis ses premiers balbutiements dans la Micrographia de Hooke jusqu’aux critiques de Haeckel et la découverte des molécules - va progressivement déplacer l’application des principes d’explication d’une échelle macroscopique à une échelle microscopique, et transformer la chimie biologique en biologie moléculaire (Chap. 4 : « Cellules et molécules »). – Notes ; Bibliographie, pp. 1147-1208 ; Sommaire, pp. 1209-1213.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    La Connaissance de la vie

    • Pages : 223
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 16-12-2011
    • Dernière mise à jour : 19-12-2011

    Résumé :

     

    MONOGRAPHIE

    Autonomie et connaissance

    • Année : 1989
    • Éditeur : Seuil
    • Pages : 254
    • Collection : La Couleur des idées
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Traduction de l'américain
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-02-010030-4
    •  
    • Date de création : 14-01-2012
    • Dernière mise à jour : 22-04-2015

    Résumé :

    Français

    Quels sont les mécanismes du vivant, aux niveaux de la cellule, de l'organisme, des écosystèmes ? En quoi le paradigme de l'autonomie renouvelle-t-il notre façon de concevoir les activités cognitives des êtres vivants ? L'Auteur prend acte du fait que l'autopoièse, modèle d'analyse des systèmes vivants qu'il a mis au point avec son collègue Humberto Maturana, entre en conflit avec le modèle standard. L'ouvrage identifie deux points de vue duaux, nommés respectivement l'autonomie et la commande, et qui sont rattachés à des traditions représentées respectivement par Norbert Wiener et par John von Neumann. Le modèle de la commande est, selon Varela, un point de vue extérieur sur des systèmes traités comme des boîtes noires, et interagissant avec leur milieu ambiant sur le modèle d'entrées-sorties. L'autonomie, quant à elle, ne présuppose pas un point de vue global unique, non plus qu'une définition pré-établie. Le système établit et maintient par lui-même les moyens de sa propre définition. Il interagit avec le milieu ambiant en subissant des perturbations qui le forcent à évoluer. Varela montre qu'à l'intérieur des systèmes vivants (de la cellule à l'individu), on peut identifier des sous-systèmes complexes auxquels le modèle s'applique tout aussi bien. L'analyse est illustrée par deux exemples : le système nerveux et le système immunitaire. – Annexe : Comportement propre : autoréférence et coopérativité; Bibliographie; Index.

     

    MONOGRAPHIE

    Principles of biological autonomy

    Résumé :

     

    MONOGRAPHIE

    Purpose in the Living World? Creation and Emergent Evolution

    • Pages : IX-311
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Translation from Dutch
    • Ville : Cambridge
    •  
    • ISBN : 9780521729437
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 14-02-2012
    • Dernière mise à jour : 15-02-2012

    Résumé :

    Anglais

    Are evolution and creation irreconcilably opposed? Is 'intelligent design' theory an unhappy compromise? Is there another way of approaching the present-day divide between religious and so-called secular views of the origins of life? Jacob Klapwijk offers a philosophical analysis of the relation of evolutionary biology to religion, and addresses the question of whether the evolution of life is exclusively a matter of chance or is better understood as including the notion of purpose. Writing from a Christian (Augustinian) point of view, he criticizes creationism and intelligent design theory as well as opposing reductive naturalism. He offers an alternative to both and an attempt to bridge the gap between them, via the idea of 'emergent evolution'. In this theory the process of evolution has an emergent or innovative character resulting in a living world of ingenious, multifaceted complexity. – Contents : Preface; Introduction; 1. Does life on Earth have a purpose?; 2. Creationism, intelligent design, and Augustine's idea of time; 3. Darwin, neo-Darwinism and the naturalistic continuity claim; 4. Miller's pre-biotic broth and the premises of evolutionism; 5. A cold shudder along Darwin's back; 6. The emergence theory of Morgan and Alexander; 7. Luctor et emergo: what is emergent evolution?; 8. Towards a general theory of emergent evolution; 9. Hominization and the philosophy of mind; 10. Augustinian faith and evolutionary science; 11. The organism is a whole. The world is a habitat; 12. The slumbering temptation of essentialism; 13. Questions surrounding the emergence process; 14. Enkapsis in nature. Is there an omega point? – Includes bibliographical references (p. 293-303) and index.

     

    MONOGRAPHIE

    Heeft de evolutie een doel?. Over schepping en emergente evolutie

    • Année : 2008
    • Éditeur : Kok
    • Pages : 313
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Kampen
    •  
    • ISBN : 9789043516563
    •  
    • Date de création : 15-02-2012
    • Dernière mise à jour : 15-02-2012

    MONOGRAPHIE

    What makes biology unique? Considerations on the autonomy of a scientific discipline

    • Pages : XIV-232
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Cambridge
    •  
    • ISBN : 0521841143 (hbk.)
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 19-02-2012
    • Dernière mise à jour : 19-02-2012

    Résumé :

    Anglais

    This book, a collection of essays written by the most eminent evolutionary biologist of the twentieth century, explores biology as an autonomous science, offers insights on the history of evolutionary thought, critiques the contributions of philosophy to the science of biology, and comments on several of the major ongoing issues in evolutionary theory. Notably, Mayr explains that Darwin's theory of evolution is actually five separate theories, each with its own history, trajectory and impact. Natural selection is a separate idea from common descent, and from geographic speciation, and so on. A number of the perennial Darwinian controversies may well have been caused by the confounding of the five separate theories into a single composite. Those interested in evolutionary theory, or the philosophy and history of science will find useful ideas in this book, which should appeal to virtually anyone with a broad curiosity about biology. – Contents : Introduction; – 1. Science and sciences; – 2. The autonomy of biology; – 3. Teleology; – 4. Analysis or reductionism; – 5. Darwin's influence on modern thought; – 6. Darwin's five theories of evolution; – 7. Maturation of Darwinism; – 8. Selection; – 9. Do Thomas Kuhn's scientific revolutions take place?; – 10. Another look at the species problem; – 11. The origin of human; – 12. Are we alone in this vast universe?

     

    MONOGRAPHIE

    Philosophy of Experimental Biology

    Résumé :

    Anglais

    Philosophy of Experimental Biology explores some central philosophical issues concerning scientific research in experimental biology, including genetics, biochemistry, molecular biology, developmental biology, neurobiology, and microbiology. It seeks to make sense of the explanatory strategies, concepts, ways of reasoning, approaches to discovery and problem solving, tools, models and experimental systems deployed by scientific life science researchers and also integrates developments in historical scholarship, in particular the New Experimentalism. It concludes that historical explanations of scientific change that are based on local laboratory practice need to be supplemented with an account of the epistemic norms and standards that are operative in science. This book should be of interest to philosophers and historians of science as well as to scientists. – Contents : Preface; Acknowledgements; – 1. Introduction; – 2. Reductionism and the nature of explanations; – 3. Discovery: solving biological problems; – 4. Scientific inference: testing hypotheses; – 5. Experimental systems: a life of their own?; – 6. Model organisms: of flies and elephants; – 7. Reference and conceptual change: out of Mendel's garden?; – 8. Developmental biology and the genetic program: explaining ontogeny; – 9. Scientific realism: in search of the truth. – Notes; Bibliography (p. 321-347); Index.

     

    MONOGRAPHIE

    From a Biological Point of View. Essays in Evolutionary Philosophy

    Résumé :

    Anglais

    Elliott Sober is one of the leading philosophers of science and is a former winner of the Lakatos Prize, the major award in the field. This new collection of essays will appeal to a readership that extends well beyond the frontiers of the philosophy of science. Sober shows how ideas in evolutionary biology bear in significant ways on traditional problems in philosophy of mind and language, epistemology, and metaphysics. Amongst the topics addressed are psychological egoism, solipsism, and the interpretation of belief and utterance, empiricism, Ockham's razor, causality, essentialism, and scientific laws. The collection will prove invaluable to a wide range of philosophers, primarily those working in the philosophy of science, the philosophy of mind, and epistemology. – Contents : Introduction; – 1. Did evolution make us psychological egoists?; – 2. Why not solipsism?; – 3. The adaptive advantage of learning and a priori prejudice; – 4. The primacy of truth-telling and the evolution of lying; – 5. Prospects for an evolutionary ethics; – 6. Contrastive empiricism; – 7. Let's razor Ockham's razor; – 8. The principle of the common cause; – 9. Explanatory presupposition; – 10. Apportioning casual responsibility; – 11. Evolution, population thinking, and essentialism; – 12. Temporally oriented laws. – Index.

     

    MONOGRAPHIE

    Natural Kinds and Conceptual Change

    Résumé :

    Anglais

    According to the received tradition, the language used to to refer to natural kinds in scientific discourse remains stable even as theories about these kinds are refined. In this illuminating book, Joseph LaPorte argues that scientists do not discover that sentences about natural kinds, like 'Whales are mammals, not fish', are true rather than false. Instead, scientists find that these sentences were vague in the language of earlier speakers and they refine the meanings of the relevant natural-kind terms to make the sentences true. Hence, scientists change the meaning of these terms, This conclusions prompts LaPorte to examine the consequences of this change in meaning for the issue of incommensurability and for the progress of science. This book will appeal to students and professional in the philosophy of science, the philosophy of biology and the philosophy of language. – Contents : Preface; Introduction; – 1. What is a natural kind and do biological taxa qualify?; – 2. Natural kinds, rigidity and essence; – 3. Biological kind term reference and the discovery of essence; – 4. Chemical kind term reference and the discovery of essence; – 5. Linguistic change and incommensurability; – 6. Meaning change, theory change and analyticity. – Notes; Includes bibliographical references (p. 201-214) and index.

     

    MONOGRAPHIE

    Darwin, God and the Meaning of Life. How Evolutionary Theory Undermines Everything You Thought You Knew

    • Pages : X-341
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Cambridge
    •  
    • ISBN : 0521762782
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 28-03-2012
    • Dernière mise à jour : 01-03-2015

    Résumé :

    Anglais

    If you accept evolutionary theory, can you also believe in God? Are human beings superior to other animals, or is this just a human prejudice? Does Darwin have implications for heated issues like euthanasia and animal rights? Does evolution tell us the purpose of life, or does it imply that life has no ultimate purpose? Does evolution tell us what is morally right and wrong, or does it imply that ultimately 'nothing' is right or wrong? In this book, Steve Stewart-Williams addresses these and other fundamental philosophical questions raised by evolutionary theory and the exciting new field of evolutionary psychology. Drawing on biology, psychology and philosophy, he argues that Darwinian science supports a view of a godless universe devoid of ultimate purpose or moral structure, but that we can still live a good life and a happy life within the confines of this view. Steve Stewart-Williams explains how evolutionary thought challenges many deep-seated assumptions about God, morality, and human superiority and raises significant questions about such things as euthanasia, suicide, and the way we treat non-human animals. While it has become commonplace for many to equate Darwin's legacy with the stripping away of the moral and the good and to replace it with unpalatable 'Darwinist' alternatives that advocate amorality, nihilism, and a world where 'might makes right', Stewart-Williams carefully shows that, on the contrary, the world after Darwin remains meaningful, wondrous, and intrinsically moral. – Contents : – 1. Darwin and the big questions; – Part I. Darwin Gets Religion: – 2. Clash of the Titans; – 3. Design after Darwin; – 4. Darwin's God; – 5. God as gap filler; – 6. Darwin and the problem of evil; – 7. Wrapping up religion. – Part II. Life After Darwin: – 8. Human beings and their place in the universe; – 9. The status of human beings among the animals; – 10. Meaning of life, RIP?. – Part III. Morality Stripped of Superstition: – 11. Evolving good; – 12. Remaking morality; – 13. Uprooting the doctrine of human dignity; – 14. Evolution and the death of right and wrong.

     

    MONOGRAPHIE

    Canguilhem et les normes

    • Pages : 132
    • Collection : Philosophies
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-13-049124-3
    •  
    • Date de création : 02-04-2012
    • Dernière mise à jour : 02-04-2012

    Résumé :

    Français

    L'auteur propose une "relecture" du livre de Canguilhem, Le Normal et le pathologique. Comment la critique d'une normalité unique permet-elle d'aboutir à une reformulation philosophique de l'être-en-vie, tant biologique que social, c'est l'entreprise souveraine qui commande le livre de Canguilhem. La philosophie de Canguilhem consiste en une réflexion sur la vie et la connaissance que nous pouvons en avoir. Cet effort pour penser ensemble vie et connaissance est décisif chez Canguilhem, dont la philosophie de la vie repose sur le concept de norme. Pendant longtemps, Canguilhem fut considéré non seulement comme un grand historien des sciences mais aussi à la suite de Bachelard, comme philosophe de la rationalité épistémologique. Or les questions de la maladie et de la santé, développées dès 1943, présupposent, au fondement d'une telle rationalité, une philosophie première dont dépend l'épistémologie critique. Cette philosophie réside dans la relation construite par Canguilhem entre vie et norme d'une part, vie et connaissance d'autre part. La vie et création de normes, il n'y a pas une normalité vitale ou sociale, mais des formes de vie multiples déterminées et comprises à divers titres par l'appartenance des individus à une société. – Sommaire : – Philosophie et normes; – La vie à l'épreuve de la maladie; – L'invention du sujet entre normes sociales et normes vitales; – Une certaine idée de la science : erreur et histoire.

     

    MONOGRAPHIE

    Evidence and Evolution. The Logic Behind the Science

    • Pages : XX-392
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Cambridge
    •  
    • ISBN : 0521871883 (hbk.)
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 11-04-2012
    • Dernière mise à jour : 11-04-2012

    Résumé :

    Anglais

    Elliott Sober, a philosopher of science at the University of Wisconsin-Madison, has long been a leader in this school [epistemology and ethics], and his latest work, Evidence and Evolution: The Logic Behind the Science, shows why he commands our attention. He is interested in the question of evidence for theories, and he shows through a careful analysis of statistical thinking (particularly Bayesian thinking) how one can make informed decisions about claims made in biology. – How should the concept of evidence be understood? And how does the concept of evidence apply to the controversy about creationism as well as to work in evolutionary biology about natural selection and common ancestry? In this rich and wide-ranging book, Elliott Sober investigates general questions about probability and evidence and shows how the answers he develops to those questions apply to the specifics of evolutionary biology. Drawing on a set of fascinating examples, he analyzes whether claims about intelligent design are untestable; whether they are discredited by the fact that many adaptations are imperfect; how evidence bears on whether present species trace back to common ancestors; how hypotheses about natural selection can be tested, and many other issues. His book will interest all readers who want to understand philosophical questions about evidence and evolution, as they arise both in Darwin's work and in contemporary biological research. – Contents : Preface. – 1. Evidence; – 2. Intelligent design; – 3. Natural selection; – 4. Common ancestry. – Conclusion. – Includes bibliographical references (p. [368]-384) and index.

     

    MONOGRAPHIE

    What Functions Explain. Functional Explanation and Self-Reproducing Systems

    Résumé :

    Anglais

    This book offers an examination of functional explanation as it is used in biology and the social sciences, and focuses on the kinds of philosophical presuppositions that such explanations carry with them. It tackles such questions as: Why are some things explained functionally while others are not? What do the functional explanations tell us about how these objects are conceptualized? What do we commit ourselves to when we give and take functional explanations in the life sciences and the social sciences? McLaughlin gives a critical review of the debate on functional explanation in the philosophy of science. He discusses the history of the philosophical question of teleology, and provides a comprehensive review of the post-war literature on functional explanation. What Functions Explain provides a sophisticated and detailed Aristotelian analysis of our concept of natural functions, and offers a positive contribution to the ongoing debate on the topic. – Contents : – Acknowledgements. – Part I. Functions and Intentions: – 1. Introduction; – 2. The problem of teleology; – 3. Intentions and the functions of artifacts. – Part II. The Analysis of Functional Explanation: – 4. Basic positions in philosophy of science: Hempel and Nagel; – 5. The etiological view; – 6. The dispositional view. – Part III. Self-Reproducing Systems: – 7. Artifacts and organisms; – 8. Feedback mechanisms and their beneficiaries; – 9. Having a good; – 10. What functions explain. – Notes; – Includes bibliographical references (p. 237-254) and index.

     

    MONOGRAPHIE

    The Poverty of the Linnaean Hierarchy. A Philosophical Study of Biological Taxonomy

    Résumé :

    Anglais

    The question of whether biologists should continue to use the Linnaean hierarchy has been a hotly debated issue. Invented before the introduction of evolutionary theory, Linnaeus's system of classifying organisms is based on outdated theoretical assumptions, and is thought to be unable to provide accurate biological classifications. Marc Ereshefsky argues that biologists should abandon the Linnaean system and adopt an alternative that is more in line with evolutionary theory. He traces the evolution of the Linnaean hierarchy from its introduction to the present. He illustrates how the continued use of this system hampers our ability to classify the organic world, and then goes on to make specific recommendations for a post-Linnaean method of classification. Accessible to a wide range of readers by providing introductory chapters to the philosophy of classification and the taxonomy of biology, the book will interest both scholars and students of biology and the philosophy of science. – Contents : Preface; Introduction. – Part I. The Historical Turn: – 1. The philosophy of classification; – 2. A primer of biological taxonomy; – 3. History and classification. – Part II. The Multiplicity of Nature: – 4. Species pluralism; – 5. How to be a discerning pluralist. – Part III. Hierarchies and Nomenclature: – 6. The evolution of the Linnaean hierarchy; – 7. Post-Linnaean taxonomy; – 8. The future of biological nomenclature. – Includes notes, bibliographical references (p. 300-311) and index.

     

    MONOGRAPHIE

    Darwinism's Struggle for Survival. Heredity and the Hypothesis of Natural Selection

    Résumé :

    Anglais

    In Darwinism's Struggle for Survival, Jean Gayon offers a philosophical interpretation of the history of theoretical Darwinism. He begins by examining the different forms taken by the hypothesis of natural selection in the nineteenth century (Darwin, Wallace, Galton) and the major difficulties which it encountered, particularly with regard to its compatibility with the theory of heredity. He then shows how these difficulties were overcome during the seventy years which followed the publication of Darwin's Origin of Species, and he concludes by analysing the major features of the genetic theory of natural selection, as it developed from 1920 to 1960. This rich and wide-ranging study will appeal to philosophers and historians of science and to evolutionary biologists. – Contents : List of illustrations; Preface; Introduction. – Part I. The Darwinian Hypothesis: – 1. Wallace and Darwin: a disagreement and its meaning; – 2. The ontology of selection; – 3. Jenkin's objections, Darwin's dilemma. – Part II. Selection Faced with the Challenge of Heredity: Sixty Years of Principled Crisis: – 4. Galton and the concept of heredity; – 5. Post-Darwinian views of selection and regression; – 6. The strategy of indirect corroboration: the case of mimicry; – 7. The search for direct proof: biometry; – 8. Establishing the possibility of natural selection: the confrontation of Darwinism and Mendelism. – Part III. The Genetic Theory of Selection: – 9. The place of selection in theoretical population genetics; – 10. The empirical and the formal. – Conclusion. – Includes bibliographical references (p. 470-503) and index.

     

    MONOGRAPHIE

    Darwinism in Philosophy, Social Science and Policy

    Résumé :

    Anglais

    A collection of essays by Alexander Rosenberg, the distinguished philosopher of science. The essays cover three broad areas related to Darwinian thought and naturalism: – the first deals with the solution of philosophical problems such as reductionism; – the second with the development of social theories; – and the third with the intersection of evolutionary biology with economics, political philosophy, and public policy. Specific papers deal with naturalistic epistemology, the limits of reductionism, the biological justification of ethics, the so-called 'trolley problem' in moral philosophy, the political philosophy of biological endowments, and the Human Genome Project and its implications for policy. Rosenberg's important writings on a variety of issues are here organized into a coherent philosophical framework which promises to be a significant and controversial contribution to scholarship in many areas. – Contents : Introduction. – 1. A field guide to recent species of naturalism; – 2. Naturalistic epistemology for eliminative materialists; – 3. Limits to biological knowledge; – 4. Reductionism redux: computing the embryo; – 5. What happens to genetics when holism runs amok?; – 6. The biological justification of ethics: a best-case scenario; – 7. Moral realism and social science; – 8; Contractarianism and the 'trolley' problem; – 9. Does evolutionary theory give comfort or inspiration to economics?; – 10. The politicial philosophy of biological endowments: some considerations; – 11. Research tactics and economic strategies: the case of the human Genome project. – Includes bibliographical references (p. 243-247) and index.

     

    MONOGRAPHIE

    Biological Individuality. The Identity and Persistence of Living Entities

    Mots-clés :

    Résumé :

    Anglais

    What makes a biological entity an individual? Jack Wilson shows that past philosophers have failed to explicate the conditions an entity must satisfy to be a living individual. He explores the reason for this failure and explains why we should limit ourselves to examples involving real organisms rather than thought experiments. This book explores and resolves paradoxes that arise when one applies past notions of individuality to biological examples beyond the conventional range and presents an analysis of identity and persistence. The book's main purpose is to bring together two lines of research, theoretical biology and metaphysics, which have dealt with the same subject in isolation from one another. Wilson explains an alternative theory about biological individuality which solves problems which cannot be addressed by either field alone. He presents a more fine-grained vocabulary of individuation based on diverse kinds of living things, allowing him to clarify previously muddled disputes about individuality in biology. – Contents : Acknowledgements. – Part I. Beyond Horses and Oak Trees: A New Theory of Individuation for Living Entities: – 1. Introduction; – 2. The meaning of 'a life'; – 3. The poverty of examples; – 4. Imaginary examples and conceptual analysis; – 5. What is it?. – Part II. The Biological and Philosophical Roots of Individuality: – 6. Why biologists (should) care about individuality; – 7. Philosophers on living entities; – 8. Natural kinds and substantial kinds; – 9. Patterns and natural kinds. – Part III. Individuality and Equivocation: – 10. Paradigm individuals: the higher animals; – 11. Other possible solutions; – 12. The proposed solution. – Part IV. The Necessity of Biological Origin and Substantial Kinds: – 13. A valid argument for sortal essentialism; – 14. The necessity of biological origin; – 15. Sex; – 16. Species membership and the necessity of genealogy. – Part V. Generation and Corruption: – 17. Genetic individuals; – 18. Functional individuals; – 19. Developmental individuals; – 20. Raising the dead. – Part VI. Personal Identity Naturalized: Our Bodies, Our Selves: – 21. Human beings as biological entities; – 22. Is a person a human being?; –23. Conclusions. – Appendix. Identity and sortals: why relative identity is self-contradictory; – Includes bibliographical references (p. 131-134) and index.

     

    MONOGRAPHIE

    The Evolution of Reason. Logic as a Branch of Biology

    Résumé :

    Anglais

    The formal systems of logic have ordinarily been regarded as independent of biology, but recent developments in evolutionary theory suggest that biology and logic may be intimately interrelated. In this book, William Cooper outlines a theory of rationality in which logical law emerges as an intrinsic aspect of evolutionary biology. This biological perspective on logic, though at present unorthodox, could change traditional ideas about the reasoning process. Cooper examines the connections between logic and evolutionary biology and illustrates how logical rules are derived directly from evolutionary principles, and therefore have no independent status of their own. Laws of decision theory, utility theory, induction, and deduction are reinterpreted as natural consequences of evolutionary processes. Cooper's connection of logical law to evolutionary theory ultimately results in a unified foundation for an evolutionary science of reason. It will be of interest to professionals and students of philosophy of science, logic, evolutionary theory, and cognitive science. – Contents : – 1. The biology of logic; – 2. The evolutionary derivation of life-history strategy theory; – 3. The evolutionary derivation of decision logic; – 4. The evolutionary derivation of inductive logic (Part I). – 5. The evolutionary derivation of deductive logic; – 6. The evolutionary derivation of inductive logic (Part II). – 7. The evolutionary derivation of mathematics; – 8. Broadening the evolutionary base of classical logic; – 9. The evolutionary derivation of nonclassical logic; – 10. Radical reductionism in logic; – 11. Toward a unified science of reason. – Appendix: formal theory. – Includes bibliographical references (p. 217-222) and index.

     

    MONOGRAPHIE

    Reasoning in Biological Discoveries. Essays on Mechanisms, Interfield Relations, and Anomaly Resolution

    Mots-clés :

    Résumé :

    Anglais

    Reasoning in Biological Discoveries brings together a series of essays, which focus on one of the most heavily debated topics of scientific discovery. Collected together and richly illustrated, Darden's essays represent a groundbreaking foray into one of the major problems facing scientists and philosophers of science. Divided into three sections, the essays focus on broad themes, notably historical and philosophical issues at play in discussions of biological mechanism; and the problem of developing and refining reasoning strategies, including interfield relations and anomaly resolution. Darden summarizes the philosophy of discovery and elaborates on the role that mechanisms play in biological discovery. Throughout the book, she uses historical case studies to extract advisory reasoning strategies for discovery. Examples in genetics, molecular biology, biochemistry, immunology, neuroscience and evolutionary biology reveal the process of discovery in action. – Contents : Long contents; List of figures; List of tables; Acknowledgements; Introduction. – Part I. Biological Mechanisms: – 1. Thinking about mechanisms Peter Machamer and Carl F. Craver; – 2. Discovering mechanisms in neurobiology: the case of spatial memory Carl F. Craver; – 3. Strategies in the interfield discovery of the mechanism of protein synthesis Carl F. Craver; – 4. Relations among fields: Mendelian, cytological and molecular mechanisms. – Part II. Reasoning Strategies: Relating Fields, Resolving Anomalies: – 5. Interfield theories Nancy Maull; – 6. Theory construction in genetics; – 7. Relations among fields in the evolutionary synthesis; – 8. Selection type theories Joseph A. Cain; – 9. Strategies for anomaly resolution: diagnosis and redesign; – 10. Exemplars, abstractions, and anomalies: representations and theory change in Mendelian and molecular genetics; – 11. Strategies for anomaly resolution in the case of adaptive mutation. – Part III. Discovering Mechanisms: Construction, Evaluation, Revision: – 12. Strategies for discovering mechanisms: construction, evaluation, revision. – Includes bibliographical references (p. 313-335) and index.

     

    MONOGRAPHIE

    Thinking about Biology

    • Pages : XI-235
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Cambridge
    •  
    • ISBN : 0521590590
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 27-05-2012
    • Dernière mise à jour : 27-05-2012

    Résumé :

    Anglais

    Thinking about Biology is intended for biology students who are interested in reflecting on the wider contexts of their studies. This 2003 book encourages students to see that biology does not deliver certainties; it discusses how biological ideas become established facts; it uses history to examine how ideas change, and to show that the biological facts that form the basis of a biology course are likely to change too. Each chapter is based on biological topics, and examines them for their philosophical, social and political implications. Topics covered include the role of natural selection in evolution, the history of ideas about fertilisation and inheritance, vivisection, and reductionism. Genetically modified foods, xenotransplantation, eugenics, and genetic testing are some of the controversial subjects discussed. Thinking About Biology should be essential reading for all college students already taking a biology course, and for those contemplating such a course in the future. – Contents : Acknowledgements; Introduction. – 1. Facts?; – 2. Reductionism; – 3. Evolution; – 4. Biology and animals; – 5. Controversies in Biology; – 6. Making sense of genes; – 7. Biology and politics; – 8. Research ethics. – Includes bibliographical references (p. 4) and Index.

     

    COLLECTIF

    La Recherche sur la génétique et l'hérédité

    Articles choisis et présentés par Catherine Allais

    • Pages : 305
    • Collection : Points. Série Sciences
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-02-008649-2
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 19-06-2012
    • Dernière mise à jour : 19-06-2012

    Résumé :

    Français

    Née des travaux du moine botaniste Gregor Mendel, la génétique, science de l'hérédité, connait depuis quelques décennies des bouleversements spectaculaires et constitue l'un des domaines les plus actifs de la science contemporaine. Les progrès rapides dans la compréhension des mécanismes fondamentaux de l'hérédité débouchent maintenant sur diverses applications médicales (dépistage, et peut-être traitement de maladies héréditaires), industrielles (génie génétique : production biologique de diverses substances), agronomiques (sélection et amélioration d'espèces végétales et animales). Nombre de ces développements posent de sérieuses questions éthiques, politiques et économiques et rendent particulièrement urgentes l'information et la réflexion en ce domaine. – Les articles réunis ici, extraits de la revue La Recherche, sont proposés par les meilleurs spécialistes, afin de faire le point sur les connaissances acquises et les perspectives futures.

     

    MONOGRAPHIE

    Complexité aléatoire et complexité organisée

    • Pages : 76
    • Collection : Sciences en questions
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Versailles
    •  
    • ISBN : 978-2-7592-0753-4
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 02-07-2012
    • Dernière mise à jour : 10-12-2015

    Résumé :

    Français

    On entend souvent dire aujourd'hui que la complexité est devenue un problème fondamental de la science contemporaine, car toutes les disciplines y sont confrontées, et cela sous une multitude de formes. Avant de pouvoir confirmer une telle affirmation, une série de questions se posent : qu'est-ce que la complexité ? Y a-t-il un concept précis derrière le mot ? Que nous disent les mathématiques sur de possibles définitions formelles ? Quelles sont les conséquences et les applications du travail de définition théorique ? Ces questions, qui trouvent leur réponse dans ce livre, intéresseront à la fois les mathématiciens, les statisticiens, les biologistes et tous les étudiants des grandes écoles d’ingénieur, mais aussi tous ceux qui veulent comprendre la philosophie des sciences contemporaines dont l'un des buts est de saisir la nature profonde du hasard et de la complexité. Notice de l'éditeur

     

    MONOGRAPHIE

    Biotechnologie, nanotechnologie, écologie

    Entre science et idéologie

    • Pages : 88
    • Collection : Sciences en questions
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Versailles
    •  
    • ISBN : 978-2-7592-0882-1
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 02-07-2012
    • Dernière mise à jour : 10-12-2015

    Résumé :

    Français

    Comment débusquer les idéologies au cœur des nouvelles disciplines scientifiques ? Les idéologies scientifiques s'entremêlent au commencement même des nouvelles disciplines scientifiques – biotechnologies, écologie, nanotechnologies – et développent une idée récurrente : les modifications de l’être humain sur lui-même et sur l’environnement par la technique. Craintes ou espoirs sont générées par ces idéologies de la modernité occidentale. Lorsqu’elles se latéralisent puis s’éloignent de la discipline à laquelle elles étaient entremêlées, elles se manifestent dans la sphère publique comme des idéologies parées du prestige de la science et de sa prétention à la vérité scientifique. Marie-Hélène Parizeau illustre ce processus au sujet de la génétique et des biotechnologies, puis de la biologie de la conservation. Elle s’applique enfin à mettre ses thèses à l’épreuve de la science en train de se faire au sujet des nanotechnologies. Partant de la cybernétique, en lien avec l’intelligence artificielle et la robotique, les nanotechnologies se sont alimentées de l’idéologie scientifique de l’hybridité être humain-machine – le cyborg – en tant que fruit d’une co-évolution de l’espèce humaine et de la technique, modifiant le processus de l’évolution naturelle. L’exemple des nanotechnologies permet de dégager une idéologie scientifique entrelacée avec les débuts d’une nouvelle discipline scientifique. Notice de l'éditeur

     

    MONOGRAPHIE

    L'expérience et le modèle

    Un discours sur la méthode

    • Pages : 112
    • Collection : Sciences en questions
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Versailles
    •  
    • ISBN : 978-2-7380-0778-0
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 02-07-2012
    • Dernière mise à jour : 10-12-2015

    Résumé :

    Français

    Dans les sciences de la nature et de la vie, la modélisation s'est imposée comme l'instrument de base. Pourtant, la méthode expérimentale reste la référence épistémologique centrale de beaucoup de chercheurs, qui n'ont pas toujours pris conscience de la révolution conceptuelle qu'elle a connue depuis un demi-siècle. Acteur et observateur privilégié de l'évolution contemporaine de l'utilisation de la modélisation, J.M. Legay en propose une analyse originale, la "méthode des modèles" apparaissant comme l'état actuel de la méthode expérimentale. Notice de l'éditeur

     

    ARTICLE

    Matière, matérialisme et statut du vivant

    Entretien avec deux chimistes

    • Pages : 141 à 178
    •  
    • Support : Document électronique
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 08-10-2012
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article-entretien expose les points de vue de deux chercheurs physico-chimistes, l’un spécialiste des matériaux, l’autre de chimie prébiotique (émergence du vivant), interrogés par un philosophe sur leurs représentations actuelles de la matière et du matérialisme. Les notions d’élément chimique, de composé moléculaire, de matière, etc., y sont abordés par le biais des approches duales : micro vs macroscopique, comportements individuels vs collectifs, réductionnisme vs empirisme, et inanimé vs vivant. Après une brève présentation des intervenants, l’entretien aborde quatre thèmes principaux : 1) qu’est-ce que la matière pour un chimiste contemporain ; 2) quelles relations le chimiste entretient-il avec la philosophie, notamment matérialiste ; 3) comment le chimiste envisage-t-il le vivant ; et 4) la chimie et les questions d’origines (du vivant, de la terre). Les réponses proposées suggèrent que, malgré plusieurs évolutions conceptuelles fondamentales aux XIXe et XXe siècles (atomisme, mécanique quantique, biochimie, etc.), la chimie reste une science autonome (avec sa propre épistémologie, voire sa propre ontologie), et que le chimiste du XXIe siècle ressemble encore beaucoup à ceux des siècles précédents. s. n.

    Anglais

    In this interview, two physical chemists, one involved in the field of materials, the other in prebiotic chemistry (origins of life), answer a philosopher’s questions about their thoughts regarding Matter and materialism. Concepts such as chemical element, molecular compound, matter…, are addressed through dual approaches : micro vs macroscopic, individual vs collective behaviour, reductionism vs empirism, and inanimate vs living. Following a brief introduction related to the authors’ curriculum, the paper is divided in four main topics : 1) what does Matter mean for a contemporary chemist ; 2) what kind of relationships occur between the chemists and philosophy, e.g. materialism ; 3) How do chemists consider the specificity of life ; and 4) What about the link between chemistry and origins (of earth and of life). Answers suggest that, in spite of fundamental concepts developped from the XIXth-XXth centuries (atomism, quantum mechanics, biochemistry…), the chemist’s minds did not deeply change in respect of Matter. In summary, chemistry remains an independent science (holding its own epistemology and ontology) and XXIth century’s chemists keep thinking about Matter like their fellows from past centuries. s. n.

     

    ARTICLE

    L'histoire génétique de l'espèce humaine

    • Pages : 261 à 287
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    •  
    •  
    • Date de création : 27-05-2013
    • Dernière mise à jour : 27-05-2013

    Résumé :

    Français

    [La Recherche, mai 1984]. – La théorie néo-darwinienne impose l'idée qu'une espèce donnée se caractérise en premier lieu par le patrimoine génétique collectif des différentes populations qui la composent. Dans cet esprit, une espèce naît d'une espèce qui l'a précédée par modification progressive du patrimoine génétique de certaines populations au sein de l'espèce “souche”. Appliquées à l'homme, ces diverses révolutions techniques et conceptuelles ont permis de voir l'évolution de l'espèce humaine, c'est-à-dire l'histoire de sa différenciation génétique, sous un jour nouveau, du côté de ses origines, et du côté de son état de différenciation génétique actuelle.

     

    ARTICLE

    L’évolution biologique en médecine

    Un outil de formation, un moyen de hiérarchiser les informations et une base rationnelle à une politique de santé

    • Pages : 151 à 173
    •  
    • Support : Document électronique
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 30-05-2013
    • Dernière mise à jour : 30-05-2013

    Résumé :

    Français

    Le cancer, comme bien d’autres pathologies, requiert le regard conjoint de la biologie fondamentale et de la médecine, des sciences biomédicales. Pour trivial que semble être ce propos, certains domaines de la biologie et de la médecine semblent ne toujours pas entretenir le fructueux dialogue que l’on est en droit d’attendre. Dans « L’évolution biologique en médecine. un outil de formation, un moyen de hiérarchiser les informations et une base rationnelle à une politique de santé », Bernard Swynghedauw et Christian Frelin regrettent cet état de fait, en prenant le cas de la théorie de l’évolution, trop peu enseignée au cours du cursus médical, et de la médecine darwinienne – quoi qu’on puisse penser de cette dénomination peu satisfaisante – qui est au moins un laboratoire d’idées certainement profitable à la compréhension de certaines classes de phénomènes biomédicaux. - Bibliographie, pp. 170-172 ; Notice biographique, p. 173.

     

    COLLECTIF

    Claude Bernard. La méthode de la physiologie

    • Pages : 166
    • Collection : Les rencontres de Normale Sup'
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7288-0494-8
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 19-06-2013
    • Dernière mise à jour : 01-06-2021

    Résumé :

    Français

    À l'occasion du bicentenaire de la naissance de Claude Bernard (1813-1878), cet ouvrage collectif – issu d'un colloque organisé en janvier 2013 ayant réuni biologistes, épistémologues de la biologie, philosophes et historiens des sciences, – met au jour l'actualité de l'oeuvre du médecin et physiologiste français à travers un ensemble d'études sur les concepts de milieu intérieur, formes de vie, hérédité ; et les controverses engendrées dans les sciences du vivant par son épistémologie et sa méthodologie de l'action expérimentale. – Liste des auteurs, p. 5 ; Avant-propos de Claire Salomon-Bayet, pp. 7-10 ; Bibliographie, pp. 153-161.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Nel crepuscolo della probabilità

    La medicina tra scienza ed etica

    • Pages : 188
    • Collection : Biblioteca Einaudi
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Torino
    •  
    • ISBN : 88-06-14718-8
    •  
    • Date de création : 30-09-2013
    • Dernière mise à jour : 22-04-2015

    Résumé :

    Français

    È possibile sostenere il punto di vista scientista in medicina ? e quale rapporto s’instaura in tale ambito tra questioni di fatto e valori ? In questo volume si vuole stabilire un dialogo tra epistemologia ed etica, al di fuori dell’illusione scientista e dell’idea di etica come rigida applicazione di principi universali. Si vede come “la medicina metta in discussione la tradizionale dicotomia, propria del pensiero occidentale, tra conoscenza oggettiva e decisione etica soggettiva”. È ad esempio messa in discussione sia la pretesa dell’epistemologia neopositivistica votata a difendere la causa dell’oggettività della nostra conoscenza sia il “principialismo” in etica. In epistemologia, ma anche in etica, si va delineando la plausibilità di una terza via, la via della teoria context-dependent. Categorie epistemologiche quali oggettività, legge di natura, realismo sono così rivisitate criticamente, e ciò nella consapevolezza che “fare scienza” e “prendere decisioni etiche sono attività che si svolgono non più nella notte dei secoli bui, né alla luce chiara dei lumi, ma nel ‘crepuscolo della probabilità’”. – Introduzione ; Bibliografia. M. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Genetic Analysis. A History of Genetic Thinking

    Mots-clés :

    Résumé :

    Anglais

    There is a paradox lying at the heart of the study of heredity. To understand the ways in which features are passed on down from one generation to the next, we have to dig deeper and deeper into the ultimate nature of things – from organisms, to genes, to molecules. And yet as we do this, increasingly we find we are out of focus with our subjects. What has any of this to do with the living, breathing organisms with which we started? Organisms are living. Molecules are not. How do we relate one to the other? In Genetic Analysis, one of the most important empirical scientists in the field in the twentieth century attempts, through a study of history and drawing on his own vast experience as a practitioner, to face this paradox head-on. His book offers a deep and innovative understanding of our ways of thinking about heredity. – Contents : 1. Introduction; 2. From reproduction and generation to heredity; 3. Faktoren in search of meaning; 4. The chromosome theory of inheritance; 5. Genes as the atoms of heredity; 6. Increasing resolving power; 7. Deducing genes from traits, inducing traits from genes; 8. What is true for E. coli is not true for the elephant; 9. Concluding comments. – Bibliography. M.-M.V.

     

    MONOGRAPHIE

    The Changing Role of the Embryo in Evolutionary Thought

    Roots of Evo-Devo

    Résumé :

    Anglais

    In this book, Ron Amundson examines 200 years of scientific views on the evolution-development relationship from the perspective of evolutionary developmental biology (evo-devo). This new perspective challenges several popular views about the history of evolutionary thought by claiming that many earlier authors made history come out right for the Evolutionary Synthesis. The book starts with a revised history of nineteenth-century evolutionary thought. It then investigates how development became irrelevant to evolution with the Evolutionary Synthesis. It concludes with an examination of the contrasts that persist between mainstream evolutionary theory and evo-devo. – Table of Contents: 1. Introduction. Part I. Darwin's Century: Beyond the Essentialism Story: 2. Systematics and the birth of the natural system; 3. The origins of morphology, the science of form; 4. Owen and Darwin, the archetype and the ancestor; 5. Evolutionary morphology: the first generation of evolutionists; 6. Interlude. – Part II. Neo-Darwin's Century: Explaining the Absence and the Reappearance of Development in Evolutionary Thought: 7. The invention of heredity; 8. Basics of the evolutionary synthesis; 9. Structuralist reactions to the synthesis; 10. The synthesis matures; 11. Recent debates and the continuing tension.

     

    MONOGRAPHIE

    Biological Complexity and Integrative Pluralism

    Résumé :

    Anglais

    This collection of essays by a leading philosopher of science defends integrative pluralism as the best description for today's complexity of scientific inquiry. The tendency of some scientists to reduce all theories to a few fundamental laws of the most basic particles that populate our universe is not appropriate for the biological sciences, which study multi-component, multi-level, evolved complex systems. This book will be of interest to students and professionals in the philosophy of science. – Contents : 1. Introduction. – Part I. Complexity: 2. Constitutive complexity; 3. Dynamic complexity; 4. Evolved diversity. – Part II. Pluralism: 5. Laws; 6. Pluralism or disunity.

     

    MONOGRAPHIE

    Science and Selection. Essays on Biological Evolution and the Philosophy of Science

    Résumé :

    Anglais

    One way to understand science is as a selection process. David Hull, one of the dominant figures in contemporary philosophy of science, sets out in this volume a general analysis of this selection process that applies equally to biological evolution, the reaction of the immune system to antigens, operant learning, and social and conceptual change in science. Science and Selection brings together many of Hull's most important essays on selection (some never before published) in one accessible volume. – Contents: Introduction. – Part I. Selection in Biological Evolution: 1. Interactors versus vehicles; 2. Taking vehicles seriously;3. A general analysis of selection, with Rod Langman and Sigrid Glenn. – Part II. Selection in the Evolution of Science: 4. A mechanism and its metaphysics; 5. Why scientists behave scientifically; 6. What's wrong with invisible-hand explanations? – Part III. Testing our Views about Science: 7. A function for actual examples in philosophy of science; 8. The evolution of conceptual systems in science; 9. Testing philosophical claims about science; 10. That just don't sound right: a plea for real examples in philosophy of science; 11. Studying the study of science scientifically.

     

    MONOGRAPHIE

    Death, Hope and Sex

    Steps to an Evolutionary Ecology of Mind and Morality

    • Pages : XIV-296
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Cambridge
    •  
    • ISBN : 052159281X
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 24-11-2013
    • Dernière mise à jour : 24-11-2013

    Résumé :

    Anglais

    By showing how and why human nature is what it is, evolutionary theory can help us see better what we need to do to improve the human condition. Following evolutionary theory to its logical conclusion, Death, Hope and Sex uses life history theory and attachment theory to construct a model of human nature in which critical features are understood in terms of the development of alternative reproductive strategies contingent on environmental risk and uncertainty. James Chisholm examines the implications of this model for perspectives on concerns associated with human reproduction, including teen pregnancy, and young male violence. He thus develops new approaches for thorny issues such as the nature-nurture and mind-body dichotomies. Bridging the gap between the social and biological sciences, this far-reaching volume will be a source of inspiration, debate and discussion for all those interested in the evolution of human nature and the potential for an evolutionary humanism. – Contents: Preface. Acknowledgements. – 1. Evolution and explanation; 2. Evolution and development; 3. The nature of value; 4. Representing value; 5. Sex and uncertainty; 6. The cost of continuing. – References.

     

    THÈSE

    La niche écologique : concepts, modèles, applications

    Thèse de doctorat : Sciences de la Vie et de la Santé : ENS : 2010, sous la direction de Régis Ferrière

    • Année : 2010
    • Pages : 162
    •  
    • Support : Document électronique
    • Ville : [s.l.]
    •  
    • Institution : École normale supérieure
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 27-02-2014
    • Dernière mise à jour : 27-02-2014

    Résumé :

    Français

    Cette thèse est une enquête sur le concept de niche et quelques grands cadres théoriques qui y sont apparentés : la théorie de la niche et la théorie neutraliste en écologie, la théorie de la construction de niche en biologie évolutive, et la niche des cellules souches en écologie intra-organisme. Le premier chapitre retrace l'histoire du concept de niche et confronte la théorie de la niche à une théorie concurrente, la théorie neutraliste. Le concept de niche apparaît comme devant être un explanans de la diversité des espèces et de la structure des écosystèmes. Le deuxième chapitre confronte la théorie évolutive standard à la théorie de la construction de niche, dans laquelle un organisme peut modifier son environnement et ainsi influer sur la sélection à venir. L’auteur montre comment caractériser cette confrontation en termes d'échelles temporelles des processus en jeu, ce qui lui permet d'identifier le domaine de validité véritablement propre à la théorie de la construction de niche plus explicitement qu'il ne l'a été par le passé. Le troisième chapitre développe les recherches des deux chapitres précédents dans le cadre de la modélisation d'une thérapie génique comme un processus écologique de compétition et de construction de niche par les cellules. L’auteur présente une famille de modèles appliqués à différentes échelles temporelles de la dynamique cellulaire, entre lesquelles le modélisateur précautionneux ne saurait choisir sans résultats expérimentaux spécifiques. Il conclue sur les conceptions de la relation entre un organisme et son environnement attachées aux diverses facettes du concept.

    Anglais

    This thesis is an investigation of the niche concept and of some related major theoretical frameworks: the niche theory and neutral theory in ecology, the niche construction theory in evolutionary biology, and stem cell niche in intra-organism ecology. The first chapter traces the history of the niche concept and compares the niche theory to a competing theory, the neutral theory. The niche concept appears to be an explanans of species diversity and ecosystem structure. The second chapter compares the standard evolutionary theory to the theory of niche construction, in which an organism can affect its environment and thus influence the selection to come. The author shows how to characterize this confrontation in terms of time scales of processes involved, which allows him to identify the range of validity truly unique to the theory of niche construction more explicitly than it has been in the past. The third chapter develops the research of the previous two chapters in the modeling of a gene therapy as a process of competition and ecological niche construction by cells. It presents a family of models applied to different time scales of cellular dynamics, among which the careful modeler can not choose without specific experimental results. The author concludes on the conceptions of the relationship between an organism and its environment attached to the various facets of the concept.

     

    MONOGRAPHIE

    Genes and the Agents of Life

    The Individual in the Fragile Sciences Biology

    • Pages : XV-296
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : New York
    •  
    • ISBN : 0521836468
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 15-03-2014
    • Dernière mise à jour : 15-03-2014

    Résumé :

    Anglais

    What are the agents of life? Central to our conception of the biological world is the idea that it contains various kinds of individuals, including genes, organisms, and species. How we conceive of these agents of life is central to our understanding of the relationship between life and mind, the place of hierarchical thinking in the biological sciences, and pluralistic views of biological agency. Genes and the Agents of Life rethinks the place of the individual in the biological sciences, drawing parallels with the cognitive and social sciences. Genes, organisms, and species are all agents of life, but how are each of these conceptualized within genetics, developmental biology, evolutionary biology, and systematics? The book includes highly accessible discussions of genetic encoding, species and natural kinds, and pluralism above the levels of selection, drawing on work from across the biological sciences. A companion to Boundaries of the Mind, (Cambridge, 2004) where the focus is on the cognitive sciences, this volume will appeal to professionals and students in philosophy, biology, and the history of science. Robert A. Wilson is Professor of Philosophy at the University of Alberta. He is the author of Cartesian Psychology and Physical Minds (Cambridge, 1995). – Table of contents: – Part I. Individuals, Agency, and Biology: 1. Individuals and biology; 2. Thinking about biological agents. – Part II. Species, Organisms, and Biological Natural Kinds: 3. What is an organism?; 4. Exploring the tripartite view; 5. Specious individuals. – Part III. Genes and Organismic Development: 6. Genetic agency; 7. Conceptualizing development. – Part IV. Groups and Natural Selection: 8. Groups as agents of selection; 9. Arguing about group selection: the myxoma case; 10. Pluralism, entwinement, and the levels of selection.

     

    MONOGRAPHIE

    La Maîtrise du vivant

    Résumé :

    Français

    Après l'atome, le gène. Pour la seconde fois en une génération, l'humanité se croit menacée par ses propres créations. Mais alors qu'hier les scientifiques invitaient les politiques à la retenue, ce sont aujourd'hui les politiques qui demandent de la retenue aux scientifiques. Avec le même résultat, le refoulement de l'interdit : au secret défense risque de s'ajouter le travail scientifique au noir. – Le présent ouvrage s'engage dans les controverses suscitées par les biotechnologies, pour s'adresser à tous ceux que déconcertent ces nouveaux pouvoirs de l'homme sur l'homme, et qui voudraient comprendre avant de juger. Il est ainsi montré comment notre culture, d'Aristote aux écologistes, en sacralisant le naturel opposé à l'artificiel comme le bien au mal, constitue un obstacle dont il convient de se débarrasser pour juger rationnellement les nouvelles techniques biologiques. Un tel jugement doit être fondé sur les principes mêmes de la vie. François Dagognet déduit ces principes d'une analyse des maillons essentiels de la chaîne du vivant (synthèse du sucre par les plantes, structure de l'ADN – sucre porteur du message génétique – et lois de l'hérédité de Mendel). C'est à partir de ces principes, scientifiques et non plus moraux, qu'est séparé le bon grain de l'ivraie biotechnologique. S'ensuit un plaidoyer pour une politique de la vie, exposant les idées directrices d'une biopolitique visant l'intérêt général, que l'A. souhaite voir supplanter la bioéthique de comité où la confrontation des intérêts particuliers n'aboutit qu'à des compromis bancals. – I. L'obstacle naturaliste; – II. La logique de la différence; – III. La machinerie reproductrice, sa nature, ses lois; – IV. L'usine végétale; – V. La procréation artificielle. – Conclusion. M.-M. V.

     

    COLLECTIF

    Biology and the Foundations of Ethics

    Résumé :

    Anglais

    There has been much attention devoted in recent years to the question of whether our moral principles can be related to our biological nature. This collection of new essays focuses on the connection between biology, in particular evolutionary biology, and foundational questions in ethics. The book asks such questions as whether humans are innately selfish, and whether there are particular facets of human nature that bear directly on social practices. The volume is organised historically beginning with Aristotle and covering such major figures as Hume and Darwin down to the present and the work of Harvard sociobiologist, E. O. Wilson. This is the first book to offer this historical perspective on the relation of biology and ethics, and has been written by some of the leading figures in the history and philosophy of science, whose work stands very much at the cutting edge of these disciplines. M.-M.V.

     

    ARTICLE

    Darwin's Romantic biology: the foundation of his evolutionary ethics

    • Pages : 113 à 153
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    •  
    •  
    • Date de création : 09-11-2014
    • Dernière mise à jour : 09-11-2014

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Biology and value theory

    • Pages : 307 à 327
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    •  
    •  
    • Date de création : 28-11-2014
    • Dernière mise à jour : 28-11-2014

    Mots-clés :

    Résumé :

     

    MONOGRAPHIE

    Nature et cerveau

    • Pages : 153
    • Collection : Philosophia
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-252-02747-9
    •  
    • Date de création : 28-11-2015
    • Dernière mise à jour : 29-11-2015

    Résumé :

    Français

    Comment s'affranchir du cloisonnement des savoirs pour un meilleur dialogue entre philosophie et science ? Prenant en compte les changements considérables survenus depuis quelques décades dans la paysage scientifique et les progrès capitaux réalisés par la physique quantique, cet ouvrage propose une réflexion sur certaines recherches biologiques et génétiques qui ne s’interrogent pas suffisamment sur leurs présupposés, considérés comme scientifiques, alors qu’il s’agit d’une idéologie empiriste occultée à leur insu. Pour nombre de de biologistes, la vie se réduit à un assemblage de molécules étendues dans l’espace. À cette idéologie spatialisante, selon Michel Lefeuvre, il manque la prise en considération du temps. « Ce n'est plus l'expérience qu'il s'agit de fonder, mais de s'enfoncer dans les secrets de la nature elle-même, en tant que telle ». Méconnu dans la dynamique classique, le temps manifeste sa présence incontournable dans la nature, en faisant de celle-ci un système irréversible, tourné vers l'avenir, et caractérisé par une dissymétrie temporelle irréductible. Le premier chapitre de l'ouvrage (1. « Nature et système ») est fondé sur cette idée essentielle. Le temps, dans sa fusion avec l'espace, est considéré comme consubstantiel à la nature et, avec elle, auto-constructeur d'un monde en devenir. La question se pose alors de l'éventuelle finalité de ce mouvement auto-constructeur du cosmos dont l'ouvrage se propose d'interroger les ressorts (2. « La principe anthropique »). Ainsi l'homme n'est-il peut-être pas apparu par hasard dans l'évolution du cosmos. Un lien étroit, nullement accidentel, unit l'homme au cosmos « dont toute l'infrastructure des lois est faite pour qu'il soit aussi monde, c'est-à-dire totalité organisée donnée à voir ». C'est avec ce « donner à voir » qu'apparaît la cause finale que (contrairement à Kant qui la plaçait hors du temps dans la constitution de l'entendement, dans la faculté de juger réfléchissante) l'auteur ramène sur terre dans l'avènement de l'homme dans le cosmos, comme conscience de soi observante dotée de réflexion. Pour autant, nul ne peut méconnaître la place éminente que tient le hasard dans l'histoire du cosmos. Cet aspect est abordé dans le chapitre suivant (3. « Hasard et finalité ») qui s'interroge sur la nature du hasard cosmique. Le hasard serait le fait du temps, de son irréversibilité, d'un événement inaugurateur mais , en même temps que le foisonnement des espèces auquel il a donné lieu, le hasard serait aussi l'autre face d'une finalité à laquelle le temps est nécessaire pour construire des édifices moléculaires de plus en plus complexes, jusqu'à la formation du cerveau de l'homme. S'exerçant dans le cosmos, des forces à l'œuvre édifient des systèmes, puis font apparaître une géométrie, des formes. Sous leur diversité se donne à voir le véritable plan de la nature qui est de se doubler de conscience. Pour illustrer ces rapports entre « Forces et formes » (chap. 4), l'auteur utilise le concept de simulation, la mémoire individuelle greffée sur celle de l'espèce, intériorisant à sa manière les forces cosmiques spatio-temporelles. Mais décrire l'univers entier en termes de forces est insuffisant. Le monde est intimement présent à la conscience qui ne saurait être sans lui. C'est ce chassé-croisé de la conscience et du monde , leur chiasme, leur passage l'un dans l'autre que se propose d'étudier le cinquième chapitre (5. « Nature, miroir, sens »). l'instance en première personne gagne en autonomie par rapport au monde extérieur. Ce dernier conserve sa réalité physique, mais en se phénoménalisant. La conscience n'est plus la conscience animale, un bourgeonnement de la vie en prise sur l'environnement. Elle double le corps qu'elle informe en se faisant conscience de soi (6. «Phénoménalité et réalité »). En suivant l'aventure de la conscience jusqu'à son point culminant dans le langage et la pensée, c'est la question du terrain sur lequel toute la vie psychologique de l'homme s'élève qu'aborde le dernier chapitre (7. « Rupture humaine ») : le monde comme lieu de rencontre dans l'espace et le temps en tant qu'horizon de vie d'êtres empiriques que la nature a dotés d'un cerveau spécialement façonné à cet effet. – Épilogue, « Deus sive natura ». M.-M. V.

     

    ARTICLE

    Biologie et philosophie de la biologie : paradigmes

    • Pages : 11 à 24
    •  
    • Support : Document imprimé
    •  
    •  
    • Date de création : 18-12-2015
    • Dernière mise à jour : 18-12-2015

    Résumé :

    Français

    Ce chapitre est une étude de sémantique historique, richement documentée, du terme « biologie », dont l’ambition est aussi de comprendre comment la biologie est devenue, au cours de son histoire, une discipline institutionnelle.

    F. F.

     

    ARTICLE

    De l’action des gènes aux génomes réactifs

    • Pages : 37 à 47
    •  
    • Support : Document imprimé
    •  
    •  
    • Date de création : 18-12-2015
    • Dernière mise à jour : 18-12-2015

    Résumé :

    Français

    Ce chapitre vise à montrer que la naissance de la génomique a permis de contrecarrer le dogme génique, déterministe et unidirectionnel, et de comprendre le génome comme une entité dynamique et plastique en perpétuel dialogue avec l’environnement. – Cet article, traduit en français par Thierry Hoquet, a d’abord paru dans un numéro du Journal of Physiology en 2014.

    F. F.

     

    ARTICLE

    La modélisation mathématique en biologie

    • Pages : 51 à 70
    •  
    • Support : Document imprimé
    •  
    •  
    • Date de création : 18-12-2015
    • Dernière mise à jour : 18-12-2015

    Résumé :

    Français

    Ce chapitre porte sur l’usage des modèles mathématiques en biologie. Deux grands types de modèles sont présentés par les auteurs : les modèles dits de « patterns » (qui représentent des données afin de fournir une image informative de la réalité qui les génère) et les modèles de processus (qui représentent le comportement d’un système ou d’une entité produisant un certain pattern). Deux domaines d’application sont alors pris en considération : la biologie évolutive et la biologie fonctionnelle. F. F.

     

    ARTICLE

    Similarités ontologiques et différences épistémologiques entre physique et biologie

    • Pages : 71 à 82
    •  
    • Support : Document imprimé
    •  
    •  
    • Date de création : 18-12-2015
    • Dernière mise à jour : 18-12-2015

    Résumé :

    Français

    Ce chapitre compare physique et biologie de deux points de vue : ontologique et épistémologique. F. F.

     

    ARTICLE

    Biologie et chimie

    une longue histoire de relations parfois difficiles

    • Pages : 83 à 93
    •  
    • Support : Document imprimé
    •  
    •  
    • Date de création : 18-12-2015
    • Dernière mise à jour : 18-12-2015

    Résumé :

    Français

    Quelle est la visibilité de la chimie dans les sciences du vivant ? Peut-on distinguer les explications chimiques et les explications biologiques, et si oui, de quelle nature est cette distinction ? Dès lors, quel est le statut de la biologie synthétique ? Dans quelle mesure est-elle l’héritière de la chimie de synthèse ? Son développement n’est-il pas le signe d’une nouvelle étape dans l’histoire des rapports de la biologie à la chimie ? Telles sont les grandes questions affrontées dans cet article, d’une grande érudition historique.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Réalisme, pluralisme et naturalisme en biologie

    • Pages : 169 à 181
    •  
    • Support : Document imprimé
    •  
    •  
    • Date de création : 18-12-2015
    • Dernière mise à jour : 18-12-2015

    Résumé :

    Français

    Adoptant une position réaliste et critique, l’auteur de cet article, conscient du caractère incomplet des modèles en général, mais en particulier en biologie, défend une approche pluraliste dans la modélisation des phénomènes biologiques. – Ce texte, d’abord rédigé en anglais par son auteur pour le Précis de philosophie de la biologie, a été traduit en français par Thierry Hoquet.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Métaphysique et biologie

    • Pages : 305 à 319
    •  
    • Support : Document imprimé
    •  
    •  
    • Date de création : 18-12-2015
    • Dernière mise à jour : 18-12-2015

    Résumé :

    Français

    Ce chapitre s’intéresse à la manière dont la métaphysique se trouve nécessairement impliquée dans la pensée biologique en légitimant d’une part un concept de métaphysique comprise comme une vision du monde qui accompagne et structure la biologie en tant que pensée scientifique ; d’autre part en légitimant un concept d’ontologie entendue comme une réflexion qui articule de façon critique et perpétuellement révisable la science et la métaphysique, en fonction des avancées de la science dans sa positivité.

    F. F.

     

    COLLECTIF

    Problèmes théoriques et pratiques en biologie évolutionnaire

    4e conférence Duhem de la SPS

    • Pages : 113
    • Collection : Sciences : concepts et problèmes
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Besançon
    •  
    • ISBN : 978-2-84867-508-4
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 13-01-2016
    • Dernière mise à jour : 13-01-2016

    Résumé :

    Français

    Quels problèmes philosophiques posent les développements contemporains de la biologie évolutionnaire, à la fois du point de vue théorique et pratique ? Telle est la question abordée dans ce petit ouvrage issu de la 4ème conférence Duhem de la Société de philosophie des sciences. Le philosophe de la biologie Jean Gayon s’attèle à l’analyse du statut épistémologique des théories biologiques, en focalisant son attention sur la théorie de l’évolution dont il discute le statut de théorie. Les commentaires de deux philosophes des sciences, Jean-Sébastien Bolduc et Christian Sachse, se concentrent sur le concept de loi en biologie et sur la valeur unificatrice de la théorie de l’évolution. La biologiste de l’évolution Isabelle Olivieri s’éloigne de cette perspective théorique pour s’interroger sur les applications pratiques de la biologie évolutionnaire et sur leurs conséquences éthiques, en particulier dans le domaine des sciences sociales, en psychologie et en médecine. Les commentaires de deux philosophes des sciences, Marc Kirsch et Olivier Morin, se concentrent sur les problèmes épistémologiques et éthiques associés au passage de la biologie évolutionnaire à ses applications pratiques, ces dernières n’étant idéologiquement neutres que rarement. Cet ouvrage fournit ainsi deux analyses complémentaires d’un certain nombre de problèmes essentiels posés aux philosophes par la biologie évolutionnaire. – Table des matières, p. 7 ; Les auteurs, pp. 9-10 ; Préface de Thierry Martin, pp. 11-12 ; « De la portée des théories biologiques », par Jean Gayon, pp. 13-41 ; Commentaires et réponses, pp. 42-52 ; « Applications de la biologie évolutionnaire et quelques problèmes éthiques associés », par Isabelle Olivieri, pp. 53-78 ; Commentaires et réponses, pp. 79-93 ; Bibliographie, pp. 95-107 ; Index des noms, pp. 109-113. F. M.

    Anglais

    What are the philosophical issues raised by contemporary developments of evolutionary biology, both from a theoretical and a practical point of view? This booklet, published out of the 4th Duhem conference of the Société de philosophie des sciences, deals with this question. The philosopher of biology Jean Gayon analyses the epistemological status of biological theories focusing attention on the evolutionary theory and its status as a theory. Two philosophers of science, Jean-Sébastien Bolduc and Christian Sachse, comment Gayon’s talk and discuss more specifically the concept of law in biology and the unifying value of evolutionary theory. The evolutionary biologist Isabelle Olivieri shifts from a purely theoretical-approach and investigates the practical applications of evolutionary biology and their ethical consequences, in particular in the domain of social sciences, in psychology, and in medicine. The comments from two philosophers of science, Marck Kirsch and Olivier Morin, focus on the epistemological and ethical problems regarding the transition from evolutionary biology to its practical applications, the latter being rarely ideologically neutral. This booklet thus provides two complementary analyses of several essential problems for philosophers in evolutionary biology. – Table of contents, 7 ; Authors, 9-10 ; Preface by Thierry Martin, 11-12 ; « De la portée des théories biologiques », by Jean Gayon, 13-41 ; Comments and answers, 42-52 ; « Applications de la biologie évolutionnaire et quelques problèmes éthiques associés », by Isabelle Olivieri, 53-78 ; Comments and answers, 79-93 ; Bibliography, 95-107 ; Index, 109-113. F. M.

     

    Aucun article référencé.

    MONOGRAPHIE

    Les Limites de la philosophie naturelle de la biologie moderne

    • Pages : 194
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 31-01-2016
    • Dernière mise à jour : 31-01-2016

    Résumé :

    Français

    Le mouvement par lequel, au début du siècle, la science a rompu ses attaches avec la spéculation métaphysique, a engendré la mentalité exclusive du scientisme où toute entreprise est réduite aux procédés des sciences positives. Dans le présent ouvrage, l'A. s’attache à défendre les droits de la réflexion philosophique contre un certain scientisme biologique : en effet, si la science « dit le fait et le moyen », seule la spéculation « dit la valeur et la fin » (p. 19). La réflexion enferme et déborde les sciences de la vie puisque, sans y contredire, elle doit leur fournir leur statut épistémologique et méthodologique (chap. I). Pour illustrer cette démonstration, l'A. prend pour objet de sa critique l’ouvrage de Jacques Monod sur Le Hasard et la nécessité, lequel se propose justement de fixer « La philosophie naturelle de la biologie moderne ». C’est à cette philosophie-là qu’il convient de marquer les limites dans le domaine de la connaissance (chap. II). L’A. étudie ensuite L’Homme imaginant. Essai de biologie politique où Henri Laborit entend prolonger les inductions biologiques dans le domaine de l’action : là encore, il conviendra d'examiner les prétentions de la science de la vie à expliquer le phénomène social et à en tirer des règles de conduite (chap. III. Les inductions morales). En conclusion, l'A. dégage les idées directrices de cette philosophie naturelle de la biologie moderne et ses relations avec d’autres types de connaissances. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    L'Énergie et la matière psychique

    Ses logiques normales et pathologiques

    • Pages : 323
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-02-2016
    • Dernière mise à jour : 04-02-2016

    Résumé :

    Français

    Dans la série évolutive des êtres vivants, l’homme se caractérise par le développement dominant du système neuro-psychique. Or, si la connaissance de la physique et de la biologie dépendent, en dernier ressort, de la connaissance de la neuro-psychologie, celle-ci ne relève que de la connaissance d’elle-même. Comment et pourquoi certaines chaînes de macromolécules biologiques - systèmes purement énergétiques - parviennent-elles à prendre conscience d’elles-mêmes ?, comment et pourquoi ce « support chimique » peut-il se connaître lui-même ? : tel est le problème que le présent ouvrage tente d’approcher pour en dégager les solutions énergétiques possibles à partir des investigations de l’énergie, de sa nature et de ses lois. — Après les « Données fondamentales préliminaires » (chap. I), l’A. étudie successivement « Le système neurologique » (II) et « Le système psychologique » (III), pour en arriver à la « troisième matière » proprement dite : « Le système psychique » (IV) et « L’affectivité » (V). La contradiction dynamique est le principe de la pérennité de l’énergie. C’est donc un conflit qui constitue le fondement même du psychisme, sa logique « normale ». Elle deviendra « pathologique » si l'une des deux autres matières - physique ou biologique - envahit excessivement le psychisme, troisième matière énergétique : « La maladie mentale et la psychothérapie antagoniste » (VI). M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Philosophie moléculaire : Monod, Wyman, Changeux

    • Année : 1987
    • Éditeur : Vrin
    • Pages : 235
    • Collection : Science-Histoire-Philosophie
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
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    • Institution : Publications de l'Institut Interdisciplinaire d’Études Épistémologiques, Faculté Catholique des Sciences de Lyon
    • ISBN : 2-7116-9432-1
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    • Date de création : 03-05-2017
    • Dernière mise à jour : 03-05-2017

    Résumé :

    Français

    Les pratiques et les théories de la biologie d’aujourd'hui sont principalement­ caractérisées par la puissance de « l’approche moléculaire » : ainsi sont créés en même temps de nouveaux chemins (intellectuels) et de nouveaux objets dont les progrès atteignent jusqu’aux fonctions supérieures du système nerveux central. L’ouvrage se veut à la fois comme l’exposé de résultats et le récit de leur genèse, désormais historique. – Trois plans successifs sont distin­gués qui correspondent grosso modo aux étapes de la chronologie : – I. « Le messager », c’est-à-dire les différentes formes moléculaires assurant le transport­ de l’information génétique ADN, ARN, protéines. Sont reconstituées les démarches intellectuelles tout spécialement (mais non exclusivement) à l’Insti­tut Pasteur vers les années 1950, autour de Jacques Monod d'une part, André Lwoff et François Jacob d’autre part. À ce stade, la biologie moléculaire est en possession d’une théorie du code et de son expression régulière. Il va falloir « un nouvel effort de pensée » pour éclairer à partir de ces données la structure de l’organisme. – II. « L'allostérie » est née de la rencontre entre Jeffries Wyman et Monod : il s’agit de ces effets de rétro-inhibition dans lesquels­ la structure chimique de l’inhibition n'est pas analogue à celle du substrat. La biologie rencontre ici la sémiotique : arbitraire du signe, le sens naissant de la place du signe par rapport aux autres dans le réseau des interactions permises. D’où la discussion non encore épuisée sur la « conserva­tion de la symétrie » ou la fécondité d’une certaine dissymétrie. – III. « Média­teurs et récepteurs », il s’agit cette fois de l’élargissement de la perspective «moléculaire» à l’explication du fonctionnement neuronal, avec notamment le rôle de l’acétylcholine dans la dynamique des synapses. Ici sont particulière­ment étudiés les apports de John Eccles et de Jean-Pierre Changeux. – Tout au long de cette aventure, théorisation, expérience, milieux de haute technolo­gie, imagination soulèvent tour à tour de nouvelles interrogations d’ordre épistémologiques. – Illustrations d’Eska Kayser. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Philosophie de l'insecte

    • Année : 2014
    • Éditeur : Seuil
    • Pages : 254
    • Collection : Science ouverte
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
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    • ISBN : 978-2-02-111889-6
    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 06-11-2018
    • Dernière mise à jour : 07-11-2018

    Résumé :

    Français

    Véritable réussite didactique, l'ouvrage de Jean-Marc Drouin, Philosophie de l'insecte, conviendra aussi bien à l'entomologiste amateur qu'au naturaliste confirmé. Réussissant à allier clarté et précision, l'auteur, historien et philosophe des sciences, propose de réaliser l'archéologie du concept d'« insecte » tel qu'il a été construit par les sciences naturelles, mais également par les sciences humaines et sociales. Aussi justifie-t-il le choix du titre de son ouvrage : « la Philosophie de l'insecte n'est pas la philosophie des Insectes » (p. 11). Une philosophie de l'Insecte, avec la majuscule comme syncrétisme de tous les discours qui ont été produits sur les insectes, doit ouvrir l'Insecte au monde global (Welt) en tant qu'il est membre du règne vivant au même titre que tout autre animal, tout en s'assurant de tenir compte des singularités qui lui sont propres dans sa manière d'être-au-monde. En d'autres termes, il s'agira pour cette philosophie de questionner l'« Insecte » dans son amplitude propre à tendre vers l'existence. Dans un premier temps, l'auteur examine la façon dont la science, et les scientifiques (entomologistes, biologistes, éthologistes, sociobiologistes), ont élaboré le concept d'« Insecte », ceci en mettant au jour l'ensemble des biais épistémologiques et culturels sous-jacents à sa construction. Jean-Marc Drouin commence par s'intéresser à la classification du vivant à partir de laquelle ce que nous nommons « Insecte » nous est apparu. Cette classification n'a pas toujours été identique à ce qu'elle est aujourd’hui. Il est possible de dérouler la longue série d'évolutions qu'elle a connue au fil des siècles, et il est étonnant à ce titre de constater que sous la classe des Insectes figuraient autrefois des espèces qui n'y figurent plus de nos jours. C'est ce qui fait dire à l'auteur que le concept d'« Insecte » n'a jamais cessé de se resserrer, pour, au départ, inclure les Arthropodes comme ce fut le cas dans la classification de Linné, et pour, à présent, n'inclure que l'« animal à squelette externe, possédant une tête, un thorax et un abdomen, trois paires de pattes, deux paires d'ailes (éventuellement atrophiées ou disparues), une paires d'antennes » (p. 38). Ainsi peut-on constater que toute classification du vivant est arbitraire et dépend de l'époque sous laquelle elle a été pensée ainsi que du scientifique qui l'a établie. Certains naturalistes, comme Buffon ou Réaumur, ont privilégié les comportements déployés par les animaux à la classification anatomique telle que Linné l'avait élaborée. Selon Buffon, il est préférable de réunir des animaux dont les comportements se composent naturellement, comme c'est le cas pour le cheval et le chien, plutôt que de tenter vainement de regrouper des animaux à la morphologie similaire mais qui, néanmoins, ne partagent aucun espace commun, comme c'est le cas pour le cheval et le zèbre (p. 36). Dans l'histoire de la classification, le darwinisme fit date en raison du fait qu'il intégra un nouvel élément dans la perception que l'on se faisait alors du vivant. Pour Darwin, la classification du vivant n'est pas arbitraire car elle doit retranscrire la véritable généalogie de chaque espèce, ce qui la distingue d'un simple travail d'ordonnancement du vivant tributaire du scientifique qui l'effectue (p. 45). La classification n'est plus simplement anatomique, comme pouvait l'être celle d'Antoine-Laurent de Jussieu ou celle de Georges Cuvier, mais elle devient généalogique, introduisant alors les schèmes de la théorie de l'évolution dans la façon de classer le vivant. Aujourd'hui, ce travail de classification a subi une nouvelle révolution en mobilisant les apports de la phylogénie dans sa compréhension des espèces. Cette révolution a été rendue possible par deux innovations que sont, d'un côté, le cladisme, qui est une redéfinition du darwinisme à l'échelle de la phylogénie, et de l'autre le courant de la biologie moléculaire, qui a permis de découvrir et de justifier l'histoire phylogénétique du vivant (p. 46). Ensuite, après avoir passé en revue l'histoire de la classification des Insectes dans le règne vivant, l'auteur s'arrête sur le travail des entomologistes, et plus spécifiquement sur le vocabulaire utilisé pour décrire les comportements observés chez les Insectes. Il ressort du discours entomologique un anthropomorphisme évident, facilitant alors les usages de concepts tels que ceux de « guerre », de « société », de « métier », de « jeu », ou encore de « morale » pour caractériser des modes de vie Insectes (pp. 65-66). Ce détour par l'anthropomorphisme, précise toutefois l'auteur, n'est pas uniquement simplificateur à l'extrême et problématique pour la constitution d'une connaissance pleine et entière de son objet. Le discours anthropomorphique, s'il pêche par une interprétation déformée de la réalité, au moins a-t-il le mérite de rendre vivant le monde des Insectes, un monde qui a le tort de rester trop souvent fermé sur lui-même de par notre éloignement vis-à-vis de lui (p. 68). L'auteur ajoute qu'au problème de la classification du vivant s'adjoint une méconnaissance globale des Insectes, et c'est par ce point que Jean-Marc Drouin débute son ouvrage. La grande différence de taille qui nous sépare des insectes nous pousse fréquemment à idéaliser le mode d'existence de ces êtres qui nous demeurent parfois invisibles. Pour lutter contre ce penchant, on est souvent tenté, nous dit l'auteur, de ramener l'Insecte à une taille humaine, pour mieux vanter les performances de ce dernier. Cependant, cette réduction de l'Insecte à des proportions humaines ne fait pas sens, et ceci pour deux raisons. La première est qu'on oublie de prendre les conséquences de la taille des insectes lorsque nous parlons de leur performance. Or, à tailles différentes, les performances des animaux doivent être physiquement identiques, étant entendu que ce qui permet aux fourmis de porter de lourdes charges n'est pas une force exceptionnelle mais bien plutôt un poids réduit. L'auteur nous renvoie donc à un simple principe d'égalité, à savoir le fait qu'en doublant sa taille, un insecte multiplierait sa force par quatre mais son poids par huit (p. 18). En pesant plus lourd, sa force serait ainsi relativisée à sa taille globale, ce qui contraindrait les fourmis à réaliser les mêmes performances que les êtres vivants de cette taille, et à Jean-Marc Drouin de conclure qu'une sauterelle ayant notre taille ne sauterait pas pour autant plus haut que nous (p. 19). Il est essentiel de prendre en compte le changement d'échelle qui a lieu dans ces jeux de perspective, car si la taille, le poids ou la force sont modifiés, les proportions entre ces trois variables continuent d'être identiques. La deuxième raison qui fait de cette réduction de l'Insecte à l'Homme un non-sens, c'est que cette réduction empêche de comprendre que l'Insecte et l'Homme existent dans le même monde objectif (Welt), bien qu'ils possèdent tous deux des manières distinctes de s'y rapporter et des comportements particuliers pour l'habiter. De par son éloignement physique, nous avons tendance à penser l'Insecte dans une autre réalité que la nôtre. Or, refuser de penser l'Insecte dans notre monde, c'est refuser d'admettre qu'il est susceptible de se rapporter aux mêmes objets que nous. S'il est bien évident qu'il faut comprendre ce rapport aux choses comme existentiellement différent du nôtre (Umwelt), il n'empêche qu'il est nécessaire de penser le terreau ontologique originel au sein duquel nous prenons place et que les Insectes, au même titre que les Mammifères, habitent (p. 174). Cette méconnaissance du monde des Insectes se retrouve également dans le langage utilisé pour en parler. Contrairement aux Mammifères, par exemple, où il est d'usage de les désigner par l'espèce à laquelle ils appartiennent -on parle de chat, de lion ou encore de panthères et non de félins (Felidae)-, nous renvoyons habituellement les Insectes à leur famille et non à leur espèce, comme c'est le cas pour les Coccinelles (Coccinellidae), les Mouches (Muscidae), ou encore les Fourmis (Formicidae), ce qui accentue, cela va sans dire, notre éloignement vis-à-vis d'eux (p. 70). Un peu à la manière dont Derrida contestait l'usage généraliste du concept d'« animal », qu'il opposait au néologisme « animot » qu'il créa pour exprimer à la fois l'artifice du mot inventé par l'homme et le pluriel qu'il est supposé traduire, Jean-Marc Drouin souhaite dégager la diversité contenue sous le concept d'« Insecte ». Étymologiquement, insecte vient du latin insectum et du grec entomon qui désignent tous deux le fait d'être coupé. L'Insecte est donc historiquement désigné par une caractéristique physique, à savoir celle d'avoir la tête, le thorax et l'abdomen divisé en trois parties visiblement distinctes. Cette désignation morphologique permet d'expliquer la raison pour laquelle l'opinion commune a souvent pris pour habitude d'intégrer à la classe des Insectes des espèces qui n'y figurent pourtant pas, comme les Araignées ou les Scorpions. En effet, ceux-ci, appartenant à la classe des Arachnides, présentent également un corps visiblement segmenté (p. 34). Enfin, l'ouvrage se termine en ouvrant sur la dimension éthique que renferme le discours entomologique, et plus largement celui d'une science naturelle qui serait à l'écoute des interactions se produisant quotidiennement entre différents individus du règne vivant. Si Émile Blanchard proposa une lecture particulièrement anthropocentrée de l'entomologie en tant que savoir stratégique permettant de se prémunir des Insectes, les sciences naturelles peuvent également dégager les conditions de possibilité d'une politique de coexistence pacifique entre Insecte et Homme (chapitre 6). Cette diplomatie, pour reprendre les mots de Baptiste Morizot, est délicate à réaliser dans la mesure où certains Insectes sont transmetteurs de maladie, comme dans le cas du paludisme où la nature des relations entre Moustique et Homme est essentiellement agonistique. La mise en place d'une politique d'équilibre des biotopes entre Insecte et Homme passerait alors par un décentrement nécessaire de l'Homme dans le monde, ce qui le conduirait alors à le penser, lui, et non plus le Moustique, comme le vecteur de contamination, étant entendu que pour infecter l'Homme, un Moustique a besoin de piquer un corps déjà atteint par la maladie (pp. 134-135). Partant de cette perspective décentrée, Jean-Marc Drouin propose d'élaborer, pour qualifier nos interactions avec l'Insecte, un langage qui ne serait plus celui de la guerre. Pour ce faire, il dégage deux pistes qui, toutes deux, ont le bénéfice d'ouvrir le discours scientifique sur un vocabulaire apaisé. Citant Michel Serres, l'auteur nous dit qu'il serait bon de faire succéder au vieux contrat social mettant en scène un sujet rationnel en proie à des intérêts privés, un contrat naturel qui ferait alors appel à d'autres catégories que celles supposées par la « maîtrise et la possession », telles « l'écoute admirative, la réciprocité, la contemplation et le respect » (Le Contrat naturel, 1990, p. 67, cité par l'auteur p. 182). Retrouver la naïveté face à une nature qui s'est longtemps passée de nous et qui ne cessera pas d'être après notre mort, voilà ce que l'étude du monde mystérieux de l'Insecte permet de provoquer sur les consciences individuelles. Et à ce titre, l'ouvrage de Jean-Marc Drouin est une réussite en la matière, car de par son style clair et son exposé efficace, le lecteur ne peut que se sentir concerné par le sort secret des Insectes qui ne doivent pas être exclus de notre sphère de considération morale. – Introduction, pp. 7-12 ; Remerciement, p. 185 ; Notes, pp. 187-209 ; Bibliographie, pp. 211-240 ; Index, pp. 241-250, Table, p. 251. G. H.

     

    MONOGRAPHIE

    La Connaissance de la vie aujourd'hui

    Résumé :

    Français

    De l'aveu même de Jean Gayon, ce « livre est de nature kaléidoscopique » (p. 2). Plutôt qu'un livre à thèse, cet ouvrage propose de découvrir la pensée de ce dernier, épistémologue français spécialisé en sciences du vivant, à travers un long entretien guidé par Victor Petit, enseignant vacataire à l'Université de technologie de Compiègne. Dans un discours qui brille par sa clarté, Jean Gayon accepte de revenir sur sa carrière académique, de sa découverte de la philosophie à la rédaction précipitée de sa thèse (pp. 34-35), de ses premiers enseignements à la poursuite de ses études en biologie, mais aussi sur la maladie qu'il dut affronter à la fin de sa vie – un cancer généralisé (pp. 472-481) – qu'il commente avec une courageuse lucidité, sans oublier enfin les personnalités intellectuelles phares du XXe siècle dans le domaine des sciences naturelles et des sciences humaines qu'il aura eu la chance de rencontrer, comme Georges Canguilhem ou encore François Dagognet, pour ne citer qu'eux. En outre, au-delà d'un seul récit autobiographique, cet épais travail (531 p.) permet au lecteur non-initié de se familiariser à la fois avec l’œuvre de ce philosophe, tout en parfaisant ses connaissances sur les grandes étapes de la pensée du vivant. Car en plus de synthétiser l'état de sa recherche, de telle sorte qu'il propose de lire ce livre « comme une préface à l'ensemble de [ses] travaux » (p. 3), la tenue de ce long entretien permet à J. Gayon d'enseigner avec pédagogie – cela est dû au caractère oral de ce livre – les grands noms qui ont amélioré la connaissance que nous avons aujourd’hui de la vie. Après un avant-propos succinct de J. Gayon et une introduction rédigée par Victor Petit, l'ouvrage débute par un chapitre entièrement biographique, puisqu'il expose les études et le parcours professionnel de J. Gayon (pp. 17-80). C'est un réel plaisir de découvrir la vie que fut la sienne, où la réflexion philosophique et les rencontres intellectuelles auront été centrales, et de profiter du regard rétrospectif que l'auteur pose sur certains moments clés de sa vie. Le chapitre 2 cherche à produire une « histoire et [une] philosophie des sciences » (pp. 81-113). Citant Auguste Comte, J. Gayon rappelle que la philosophie a pour projet, à l'ère positiviste, de rassembler l'ensemble des discours portant sur les sciences afin de faire apparaître des « modèles de pensée » et d'en retracer la genèse (p. 89). Il n'est pas souhaitable, contrairement à ce que défendait le projet phénoménologique et la philosophie analytique, de séparer l'horizon scientifique de l'horizon philosophique, dans la mesure où les fondements sur lesquels se sont bâties les sciences empiriques n'avaient pas été discutés. Les résultats obtenus par les sciences empiriques relèvent effectivement du champ philosophique, dans la mesure où ils permettent à la philosophie de se repositionner sur le plan de l'existence. Si, au départ, la philosophie doit s'occuper de questions métaphysiques, là où sa rigueur conceptuelle lui permet de travailler efficacement, le philosophe ne doit cependant pas ignorer les avancées que la science peut apporter à ses schémas théoriques (p. 101). Des questions comme celles concernant la nature de l'espace, du temps, de la conscience, de la liberté, etc., sont autant de questions qui furent préalablement traitées dans le champ de la métaphysique en philosophie, mais que la science, dans ses différents domaines d'étude, a ensuite repris pour y apporter une validation ou une contradiction empirique. C'est à partir de ces échanges à la croisée de la philosophie et des sciences que notre connaissance sur ces questions s'est aujourd'hui améliorée. Le travail interdisciplinaire (d'où le nom de la collection dans laquelle ce livre est édité) est de nos jours indispensable étant donné que chaque science, en tant qu'elle s'est spécialisée dans un domaine d'investigation qui lui est propre, dispose d'un regard unique pour étudier un phénomène. Chaque science est en mesure d'apporter des éléments empiriques réductibles à son programme de recherche, et c'est précisément le travail de la philosophie des sciences que celui de reprendre ces données pour ensuite élaborer un système de connaissances cohérent autour de tels ou tels phénomènes. Dans le chapitre suivant, J. Gayon précise ce qu'est « la philosophie de la biologie » (pp. 115-178). Il explique d'emblée qu'il n'y a pas de lois en biologie, telles que le courant néopositiviste les a définies, à savoir « des énoncés de forme logique universelle et empiriquement vrais » (p. 117). L'interviewé attire notre attention sur le fait que, si l'on suivait à la lettre cette définition, nous devrions fixer au rang de lois toutes ces situations accidentelles qui sont présentes à l'observation, comme par exemple le fait de dire que « toutes les fleurs de mon jardin sont des pissenlits ». C'est pourquoi il faut ajouter, explique-t-il, que l'énoncé de la loi n'est sujet à aucune limitation spatio-temporelle. Ainsi, pour remédier à ce défaut de langue, lequel nous impose un concept inopérant, il propose de parler en terme de « modèles » plutôt que de « lois », et poursuit en affirmant que les études fournies par la biologie ne sauraient être parfaitement comprises sans les intégrer à un contexte socio-culturel réductible à l'époque où elles furent établies. « La biologie est une science massivement historique, au sens où les généralisations qu'elle dégage se révèlent quasiment toutes dépendre d'un cheminement évolutif singulier » (p. 126). La conversation se poursuit sur le vivant et la définition qu'il convient de lui accorder. Sur ce point, J. Gayon avertit aussitôt son lecteur qu'il évite d'utiliser le concept de « vivant », un concept qui a le tort d'être trop ambigu dans sa signification. D'une manière générale, parler de vivant conduit à penser les interactions entretenues entre celui-ci et son environnement. Aussi, plutôt que de vivant, il s'agirait davantage de parler de biocénose, concept qui exprime l'ensemble des interactions que la diversité des êtres vivants partagent en un même espace écologique (le biotope). A eux deux, biocénose et biotope forment un écosystème, c'est-à-dire l'équilibre dynamique d'un milieu habité. J. Gayon prolonge sa réflexion en insistant sur la difficulté conceptuelle qu'il y a à parler de « vivant » ou de « vie », remettant en cause l'efficacité opératoire d'une définition de la vie de nos jours. Sachant que la biologie est née au XIXe siècle et que la philosophie n'a pas attendu cette date pour réfléchir sur la vie et les définitions qu'il convenait de lui accorder, il n'existe pas aujourd'hui de représentation unifiée de ce que l'on appelle le « vivant ». Canguilhem avait déjà réalisé ce travail généalogique en dégageant trois concepts fondamentaux pour la pensée de la vie telle que la philosophie l'avait théorisée (p. 130) : Aristote en donna une vision animiste, où le fait d'être animé renvoyait à la notion métaphysique d' « âme » ; Descartes développa un discours mécaniste qui réduisit la connaissance du vivant à la connaissance des machines ; enfin, Kant, bien qu'il n'employa pas ce concept, fut le premier à parler d'organisme pour qualifier le « corps vivant » (p. 131). Dès lors, de quoi parle-t-on lorsque nous parlons de « vivant », d' « être vivant », ou encore de « vie » ? A quelle échelle se situe-t-on ? Quelle amplitude doit-on accorder à ces notions ? Avec l'essor des sciences contemporaines, notamment de la génétique, et les découvertes d'organismes microscopiques, la définition du vivant s'en est trouvée encore un peu plus brouillée. Le chapitre 4 est entièrement consacré à l'exposition de la pensée darwinienne, de ses influences (Aristote, Newton, Linné, Lamarck, Malthus, Smith, Wallace) et de ses résonances (Spencer, Nietzsche, Bergson, Lewontin, Wilson, Dawkins). Il est habituel, note Jean Gayon, d'associer la théorie de l'évolution au darwinisme. Or Darwin ne parla que de variation et de sélection naturelle (p. 181). C'est uniquement dans la dernière édition de L'Origine des espèces que Darwin adopta la formule de « théorie de l'évolution », et c'est d'ailleurs cette formulation qui est aujourd'hui acceptée par la communauté scientifique. Après avoir passé en revue l'émergence des trois types de sélection élaborées par Darwin (sélection naturelle, sélection sexuelle et sélection artificielle), qui sont chacune des facteurs de l'évolution des organismes vivants, Jean Gayon ouvre sur la synthèse moderne qui a été faite du darwinisme. C'est avec le développement de la génétique des populations que la synthèse des discours post-darwiniens a pu s'opérer. Cette discipline nouvelle, datant du XXe siècle, a permis de reconnaître le rôle d'autres facteurs évolutifs dans l'évolution des organismes et des populations que la seule sélection naturelle étudiée par Darwin, tels que l'usage ou le non-usage de certains organes, la mutation, la migration, certaines dérives génétiques aléatoires, etc. Reprenant ces facteurs évolutifs sous un angle mathématique, la génétique des populations cherche à observer les changements de fréquences génétiques au sein de populations données (pp. 274-275). Le chapitre suivant porte sur la génétique, et tente d'en retracer l'histoire ainsi que les difficultés philosophiques auxquelles elle fut confrontée (pp. 299-373). Ainsi J. Gayon commence-t-il en clarifiant l'émergence de la notion d'hérédité dans le discours biologique. D'abord naturalisée et utilisée par le corps médical dès le XVIe siècle afin d'expliquer l'existence ou la non-existence de « maladies héréditaires » (p. 301), elle a ensuite été élargie après la Révolution française au domaine du droit pour parler d' « hérédité de la couronne de France », d' « hérédité des privilèges » (p. 302). Ce n'est qu'au XIXe siècle que le concept d'hérédité, comme explication biologique du vivant, sera fixé, étant entendu que la compréhension de l'hérédité comme transmission de caractères génétiques à l'échelle de populations et non à l'échelle d'individus isolés, fut tributaire des avancées que la génétique accomplit précisément à cette époque (Ibid.). Notre compréhension du vivant s'en trouva bouleversée. Enfin, concluant ce long entretien, le chapitre 6 met en perspective « biologie et société » (pp. 375-481). La conversation débute sur l'opposition que la langue anglaise effectue entre nature et nurture. Celle-ci renvoie à l'opposition classique en français qui confronte inné et acquis, hérédité et environnement. La notion de nurture, venant du vieux français « nourriture », est assimilable au concept d'acquis et d'environnement, dans la mesure où elle désigne « toutes les influences qui, au cours de la vie d'un individu, le modifient » (p. 385). Parler de nurture revient à prendre en note l'ensemble des déterminants environnementaux que l'individu expérimente après sa naissance. En revanche, le concept de nature désigne « tout ce qui est '' inné '', et plus spécifiquement héréditaire » chez un individu, ce qui, en somme, advient avec sa conception (Ibid.). Il peut alors être renvoyé aux concepts d'inné – qui pêche par manque de précision conceptuelle, selon Jean Gayon – et d'hérédité. On le voit, cette opposition classique chez l'être vivant entre inné et acquis, entre hérédité et environnement, entre ce qui est antérieur à sa conception, c'est-à-dire son histoire phylogénétique, sa nature, et ce qui arrive après sa naissance, sa nurture, est artificielle et ne représente pas la réalité qu'est son existence. Au contraire, l'individu est tout entier concerné par ces deux catégories, et si J. Gayon ne dit pas qu'il faut les dépasser, du moins explique-t-il qu'il faut réussir à dialoguer « entre » elles, à la lisière du constitué et du constituant pour parler comme Merleau-Ponty. Cette perspective dialectique du mode d'existence de l'être vivant permet de comprendre que c'est au niveau des interactions qu'il entretient avec son environnement que se situe la réalité de son existence. Cette lecture interactionniste du vivant s'applique également à l'échelle génétique, de sorte qu'il est faux de croire que le gène se trouve être isolé du monde extérieur, hermétique aux influences de son environnement. Les variations génétiques résultent elles aussi des rapports dynamiques passés entre l'individu et son environnement. Achevant cette discussion autour des liens qui réunissent biologie et société, J. Gayon traite la question de l'eugénisme, de sa genèse à sa réactualisation contemporaine lors de situations limites comme la fécondation in vitro, la procréation médicalement assistée ou encore l'avortement (p. 404). Il s'appuie sur le philosophe Philip Kitcher lorsqu'il explique que l'humanité ne peut plus faire autrement qu'intégrer l'eugénisme aux enjeux sociétaux actuels, dans la mesure où notre connaissance du génome s'est accrue de telle façon que nous sommes devenus capables aujourd'hui de modifier chez des populations futures certains caractères génétiques (p. 412). Dans cette circonstance, l'eugénisme n'est plus une possibilité éthique mais un horizon indépassable dont il faut assumer les enjeux pratiques.

    G. H.

     

    COLLECTIF

    The Language of Plants

    Science, Philosophy, Literature

    • Pages : XXXIII-313
    •  
    • Edition : Originale
    • Ville : Minneapolis
    •  
    • ISBN : 978-1-5179-0185-1
    •  
    • Date de création : 12-07-2019
    • Dernière mise à jour : 03-06-2021

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage collectif fait le point sur l'ensemble des discours actuellement tenus autour de la question du langage des plantes. Peut-on raisonnablement parler de langage pour le monde végétal ? Les plantes communiquent-elles entre elles et avec les autres êtres vivants ? Dans la mesure où l'organisation des plantes diffère de celle de l'animal, comment le monde végétal se structure-t-il ? Et comment dire le monde des plantes sans en dénaturer l’architecture ? Voici une synthèse des questions auxquelles chaque auteur de ce collectif apporte des pistes de réflexions, en mobilisant les dernières découvertes en sciences humaines et naturelles. Car un tel sujet amène forcément à travailler dans l'interdisciplinarité. C'est pourquoi cet ouvrage se divise en trois parties, chacune se focalisant sur un champ d'étude particulier. La première partie prend la direction de la science (pp. 3-100), la seconde mobilise la philosophie (pp. 103-190), et la troisième partie développe une analyse littéraire du langage des plantes (pp. 193-296).

    Ainsi donc, « science, philosophie et littérature » comme sous-titre de ce livre, mais également comme l'expression du nécessaire dialogue interdisciplinaire qu'impose l'étude du langage chez les plantes. Si l'on peut voir dans cette tripartition une hiérarchisation des savoirs, la science arrivant en premier et la littérature étant secondarisée, l'introduction nous met en garde contre cette appréciation (p. XXI-XXII). Le dialogue qui est ici convoqué doit être un dialogue dynamique et non pas hiérarchique, il doit générer une réflexion éloignée de tout dogmatisme, ceci en soulignant les échanges historiques et conceptuels qui n'ont jamais cessé de se produire au carrefour de ces trois champs disciplinaires.

    La science permet d'améliorer notre connaissance empirique du monde végétal. S'il est important de veiller à la tenir à distance de toute idéologie, la science explique ce que nous ne voyons généralement pas, comme c'est le cas par exemple de la biologie cellulaire. C'est ce qu'indique Richard Karban en détaillant l'amplitude perceptive dont les plantes sont capables, celle-ci étant très vaste et allant de la perception chimique à la perception auditive, en passant par la perception lumineuse, tactile, thermique, ou encore électrique (chapitre 1). Robert A. Raguso et André Kessler propose, à travers un passage en revue de la communication chimiques chez les plantes (chapitre 2), d'observer la matérialité des échanges végétaux. Grâce à une gamme de signaux chimiques modulables – on parle de composés organiques volatiles (COV) –, les plantes parviennent à s'échanger de véritables « poignées de main » (p. 32). Il leur est possible de faire varier la teneur de l'information échangée en jouant sur l'intensité des particules chimiques émises. Cette communication nous demeure invisible mais existe pourtant bel et bien, et mobilise des interactions entre espèces de règnes différents puisque les plantes ne dialoguent pas exclusivement avec d'autres plantes, mais également avec certains animaux. Par exemple, lors d'une attaque d’herbivores, une plante peut libérer un certain type de particules volatiles qui sont alors réductibles à la présence de ces herbivores. Ces particules pourront alors être discriminées par les prédateurs de ces herbivores, et la plante sera protégée des attaques des premiers. On le voit, le message qu'elles envoient peut se diversifier, mais les plantes sont relativement dépendantes de leur environnement (p. 15).

    De même, poursuivant cette lecture empirique du monde invisible des plantes, le spectre d'absorption des feuilles est un canal pour une communication diversifiée parmi les plantes (chapitre 3). Elles peuvent par exemple repérer la présence d'un congénère en détectant les émissions de lumière autour d'elle. En effet, les feuilles absorbent essentiellement les raies de lumière rouge clair mais réfléchissent la lumière rouge sombre. Or, si une plante détecte un trop plein de lumière rouge sombre dans son environnement, cela signifie qu'un autre congénère est déjà présent, ce qui la conduira généralement à se déplacer plus loin afin d'éviter un conflit de territoire et de se développer plus librement.

    Enfin, Monica Gagliano, qui a notamment travaillé sur les facultés auditives des plantes, découvertes qui représentent une étape supplémentaire dans notre étude du monde invisible des plantes, développe ici une analyse de la nature du langage largement orientée vers une perspective épistémologique (chapitre 4). Cette approche permet de faire le lien entre une première partie scientifique et une deuxième partie tournée vers la philosophie.

    Plutôt qu'une aptitude intellectuelle exclusivement réservée à l'être humain, l'auteur propose de penser le langage comme une caractéristique percevable qui est au cœur des interactions entre l'organisme et son environnement (p. 87). De là il devient possible de penser le langage comme un phénomène présent partout dans le règne vivant. Certains langages pourront ainsi avoir évolué conjointement, comme c'est le cas de la communication inter-règne qui mobilise les fleurs et leurs insectes pollinisateurs. Effectivement, le lilas peut modifier la forme et la couleur de ses fleurs déjà pollinisées, dans le but d'attirer les insectes vers ses autres fleurs non encore pollinisées (p. 90). Il a fallu que la plante s'adapte au comportement des insectes pollinisateurs, et que ces derniers répondent positivement à ces signaux nouvellement émis par leur plante hôte.

    Dans la deuxième partie de cet ouvrage, la question du langage est étudiée à travers le prisme de la philosophie. Il s'agit alors de se demander comment traduire le langage des plantes à l'échelle des plantes, sans verser ni dans l'anthropocentrisme, ni dans le phytocentrisme, lesquels flouteraient la réalité vivante du monde végétal. Comment traduire le langage des plantes à partir de notre perception humaine (p. 103) ? Voilà la question que pose Michael Marder en tête de son papier (chapitre 5). Il est important de partir de données empiriques pour être en mesure ensuite de proposer un concept correspondant à la réalité observée, et c'est pourquoi il est nécessaire de passer par la science avant de développer des théories philosophiques. Aussi l'auteur note-t-il que « le paradoxe de la science des plantes du XXIe siècle est qu'elle prépare le terrain pour penser le langage et l'intelligence chez les plantes, alors qu'en même temps elle fait disparaître la plante comme être vivant cohérent possédant son propre sens en la réifiant (p. 118) ».

    L'auteur propose donc quatre traductions possibles au langage des plantes qui ne le réduisent pas à une perspective anthropocentrée : le langage des fleurs ; la figure des « arbres parlant » (the figure of « talking trees ») ; la communication biochimique entre les plantes ; et la participation des plantes au langage des choses (pp. 104-105).

    D'une manière générale, la question du langage amène deux enjeux ; d'abord celui de la définition à accorder au concept « langage » ; ensuite celui de la nature des concepts utilisés pour la description d'un phénomène. C'est dans le but de clarifier ces enjeux que Nancy E. Baker a réinvesti le travail linguistique de Wittgenstein dans un chapitre portant sur la signification des mots. Peut-on penser un langage type, absolu, valant pour tous les êtres vivants ? Peut-on trancher définitivement la question du langage chez les plantes ? « Wittgenstein pense que le sens d'un mot ne jaillit pas d'une action, d'un objet ou d'un événement auxquels renvoie ce mot, mais qu'il est plutôt réduit à son usage contextuel », rappelle l'auteur (p. 138). On pourrait, en ce sens, contester l'usage définitif et généralisant des concepts lorsqu'ils sont utilisés pour décrire une situation singulière. D'une part, le langage ne semble pas être en mesure de décrire la réalité objective puisqu'il est toujours contextuel, et d'autre part le langage est pris dans le comportement de celui qui parle, le langage pouvant alors être compris comme une certaine manière d'agir. Grâce à cette relecture wittgensteinienne du langage des plantes, l'auteur nous explique que, s'il n'est pas pertinent de parler de « langage » pour les plantes sur le modèle du langage humain, cela ne revient pas à dire que les plantes manquent de langage. Il faut, au contraire, adopter une posture humble et reconnaître que la réalité du monde végétal nous est tellement étrangère que nos concepts sont impuissants pour en rendre compte. Cependant, en tant que comportement particulier, le langage paraît concerner l'ensemble des êtres vivants qui agissent dans le monde d'après des motifs particuliers.

    Enfin, on voit bien que dernière ces réflexions philosophiques se tiennent des enjeux éthiques évidents. Dans un chapitre très narratif, Karen L. F. Houle attire notre attention sur les conséquences éthiques qui découlent de notre usage du langage (chapitre 8). Parler n'est pas neutre. Comme elle l'explique, le langage est acteur de la façon dont nous constituons le monde et autrui (p. 160). Contestant l'usage que nous faisons du terme de « justice », l'auteure en appel à une forme de justice qui ne soit pas exclusivement distributive. La nature n'est pas un fond de ressources dont nous pourrions jouir à notre convenance. Il faut faire droit à un autre type de justice qui sache reconnaître l'existence propre de chaque être vivant.

    Se concluant par le champ de la littérature, l'ouvrage propose de retracer l'imaginaire collectif qui s'est agrégé autour des plantes, notamment en ce qui concerne la question du langage. Isabel Kranz réalise une généalogie du fameux « langage des fleurs » (chapitre 10). Il s'agit pour l'auteure de montrer que la culture populaire, laqulle a alimenté ce « langage », n'est pas radicalement opposée à la culture scientifique. Ce chapitre indique les croisements qui se sont opérés entre ces deux types de cultures, en montrant que la classification théorisée par Linné attribuait déjà un surplus de sens sur les formes et couleurs des fleurs (p. 195). L'auteur explique donc, en citant Michel Foucault, que les discours scientifiques et littéraires fonctionnaient autrefois de concert. Ce n'est qu'à l'âge classique, pour parler comme Foucault, que le langage scientifique s'est distancé du langage littéraire. Selon l'esprit des Lumières, le langage doit se détacher des objets qu'il représente pour exprimer leur nature propre (p. 208). C'est à ce moment que se sont séparés en sciences le signifié et le signifiant, chose qui n'a pas eu lieu en littérature, la science ayant affaire aux noumènes quand la littérature traiterait des phénomènes.

    Ressentant le besoin heuristique de conjuguer discours scientifique et littéraire, Patricia Vieira propose le concept de phytographie pour exprimer la nature véritable de cette « langue » végétale (chapitre 11). Si ce concept est nouveau, il s'appuie sur un héritage conséquent. De la signatura rerum de Jakob Böhme, pour qui chaque être vivant possède une signature qui lui est propre, laquelle est tracée de la main de Dieu, en passant par la thèse du « langage des choses » de Walter Benjamin, et reprenant le concept d' « archi-écriture » de Derrida, l'auteur développe le concept riche d'écriture végétale. De phytos, qui signifie plante, et de graphein, qui désigne l'acte d'écrire, la phytographie amène à penser l'inscription naturelle et originellement signifiante de l'être vivant dans le monde.

    L'apport majeur de la littérature pour cette recherche est de fournir une lecture vivante de la vie végétale. Dans leur chapitre, Joni Adamson et Catriona Sandilands font la critique du roman de science-fiction Le Jour des Triffides (1951), écrit par John Wyndham, dans lequel des plantes ayant mutées génétiquement – par la mains des soviétiques, finit-on par apprendre – se mettent à attaquer l'espèce humaine. S'il s'agit d'une mise en abîme évidente des conséquences géopolitiques de la guerre froide, les auteurs de ce chapitre proposent de dépasser cette lecture essentiellement allégorique pour élaborer une lecture biopolitiques des relations entre les plantes et les hommes dans un contexte d'après-guerre (p. 235). L'enjeu de ce chapitre est de faire émerger le thème d'une politique avec les plantes, en montrant que les plantes sont capables elles-aussi de communiquer entre elles et avec les animaux. Il faudrait élargir notre conception du politique aux enjeux bioéthiques, et ainsi penser une biopolitique qui soit solidaire et non pas conflictuelle, car la vie suppose toujours une co-habitation des milieux.

    Enfin, achevant cette partie et cet ouvrage, John C. Ryan s'interroge sur la façon la plus adéquate de donner aux plantes la parole sans risquer de parler à leur place (p. 274). La thématique de la « voix de la nature » est assez récurrente en littérature, mais également dans le champ de la pensée écocritique (p. 277). Elle invite à penser une « voix » qui ne soit pas anatomiquement réduite à la bouche. Il faut au contraire pouvoir penser une « voix » qui suppose de l'être vivant une expressivité singulière. C'est pourquoi l'auteur estime que « les plantes ont effectivement une « voix », mais qu'il ne faut pas la comprendre selon le modèle animal. Cette « voix » correspond à leur ontologie et habitus propre, dans la mesure où les plantes s'annoncent elles-mêmes au monde » (p. 281-282). L'auteur propose de comprendre cette « voix végétale » comme un phénomène immanent plutôt que comme une réalisation symbolique (p. 286). Ce détour par le monde végétal nous permet de prendre la mesure ontologique du langage. Le langage est initialement destiné à manifester aux autres notre présence. Exprimer sa voix, c'est dire aux autres que nous sommes là. Dès lors, il paraît illégitime, suivant cette lecture, de refuser aux plantes une « voix » à partir de laquelle elles pourront manifester au monde leur présence.

    G. H.

     

    ARTICLE

    Speaking in Chemical Tongues

    Decoding the Language of Plant Volatiles

    • Pages : 27 à 61
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    • Edition : Originale
    • Ville : Minneapolis
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    • Date de création : 12-07-2019

    Résumé :

    Français

    Ce chapitre a pour objet l'étude de la communication chimique des plantes. Ces dernières utilisent ce que l'on appelle des composés organiques volatils (COV) pour échanger avec d’autres vivants, qu'ils soient amis ou ennemis. Filant une analogie linguistique, les auteurs proposent de parler de « lexique » pour certaines interactions entre les plantes et leurs partenaires. Ces interactions donneraient jour à des sortes de néologismes ayant pour but de sécuriser les informations échangées. Le postulat général de ce chapitre consiste à penser une véritable agentivité chez les plantes. De ces interactions constantes et nécessaires nouées entre le végétal et son environnement, les auteurs cherchent à penser l'existence d'un langage primitif déjà présent chez les bactéries ou les champignons, et qui se retrouverait aussi chez les animaux, ce qui permet d’expliquer ce partage d'informations entre espèces de règnes parfois différents.

    G. H.

     

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      Mots-clés :

        Résumé :

         

        ARTICLE

        Breaking the Silence

        Green Mudras and the Faculty of Language in Plants

        • Pages : 84 à 100
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        • Ville : Minneapolis
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        • Date de création : 27-02-2020
        • Dernière mise à jour : 27-02-2020

        Résumé :

        Français

        Dans ce chapitre, Monica Gagliano étudie les fondements biologiques du langage, afin de vérifier s'il est légitime de parler de langage pour l'animal et pour les plantes. Pour cela, l'auteure engage une réflexion interdisciplinaire à la croisée des sciences naturelles et des sciences humaines, dans le but de rapprocher le monde humain et le monde non-humain. Toutefois, elle refuse d'étudier la question du langage d'après une perspective linguistique ou psychologique, car le spectre de l'anthropocentrisme compromettrait cette étude. Elle souhaite au contraire partir du champ de l'écologie comportementale pour ensuite sentir les fondements existentiels du langage chez le vivant, qu'il soit végétal ou animal. L'argumentation de ce chapitre procède en deux temps. En premier lieu, l'auteure rapproche l'homme de la nature en soulignant que le langage possède une part d'instinct et de « matérialité ». Puis, elle montre la complexité des communications non-humaines afin d'élever ces communications au niveau des échanges humains.

        G. H.

         

        ARTICLE

        The Intelligence of Plants and the Problem of Langage

        A Wittgensteinian Approach

        • Pages : 136 à 154
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        • Edition : Original
        • Ville : Minneapolis
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        • Date de création : 15-04-2020
        • Dernière mise à jour : 20-04-2020

        Résumé :

        Français

        Mobilisant le travail que Wittgenstein a réalisé en linguistique, ce chapitre distingue le langage des plantes, de notre langage à propos des plantes. L'auteur discute la légitimité des concepts psychologiques employés pour décrire le monde végétal, tels que l'intelligence, la conscience ou encore le savoir. A ce titre, Wittgenstein explique que l'usage des concepts dépend toujours du contexte où ils sont utilisés, ce qui rassemble nécessairement le langage et les actions de celui qui parle. L'homme semble donc condamné à ne pouvoir parler que comme un homme, tout discours généralisant sur le monde étant vain. C'est pourquoi Nancy E. Baker essaie de penser une définition du langage des plantes appropriée à notre méconnaissance du monde végétal.

        G. H.

         

        ARTICLE

        A Tree by Any Other Name

        Language Use and Linguistic Responsability

        • Pages : 155 à 172
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        • Edition : Original
        • Ville : Minneapolis
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        • Date de création : 20-04-2020
        • Dernière mise à jour : 20-04-2020

        Résumé :

        Français

        Ce chapitre décrit à l'appui d'exemples l'importance du langage dans la définition que nous nous faisons de la justice en général, et en particulier envers les plantes. S'il n'y a qu'un seul mot pour dire la justice, il existe en revanche plusieurs façon de faire la justice. Ignorant la polysémie que recouvre ce concept, nous jugeons habituellement nos rapports avec les autres en terme de « justice distributive ». Ce type de justice est réductible au mode de pensée occidental pour qui le monde est un stock d'objets mis à notre disposition dont nous pourrions user à notre convenance. Si cette justice n'est pas mauvaise en soi, l'auteur en appelle à une autre justice faisant droit à l'existence propre de chaque être vivant.

        G. H.

         

        ARTICLE

        What Vegetables Are Saying about Themselves

        • Pages : 173 à 190
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        • Edition : Original
        • Ville : Minneapolis
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        • Date de création : 20-04-2020

        Résumé :

        Français

        Dans ce chapitre, Timothy Morton tente de faire un parallèle entre les plantes et les algorithmes, dans la mesure où ni les plantes, ni les algorithmes n'ont connaissance des nombres mais exécutent simplement des calculs. En ce sens, il n'est pas utile de supposer une vie intérieure chez les plantes pour comprendre leur mode de vie. Mobilisant Schopenhauer, l'auteur propose de penser les plantes comme le degré zéro de la personne. Les plantes veulent être connues, elles sont naturellement conduites à apparaître au monde, car elles ne parviennent pas à se connaître d'elles-mêmes. Ce chapitre nous éclaire sur la dimension de l'apparaître dans le monde vivant, ainsi que sur le statut de « personne » que le peut ensuite réinvestir dans le champ de l'éthique.

        G. H.

         

        ARTICLE

        Insinuations: Thinking Plant Politics with The Day of the Triffids

        • Pages : 234 à 252
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        • Edition : Original
        • Ville : Minneapolis
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        • Date de création : 20-04-2020
        • Dernière mise à jour : 20-04-2020

        Résumé :

        Français

        Ce chapitre commente le roman de John Wyndham Le Jour des Triffides, et cherche à le penser comme autre chose qu'une simple allégorie des excès que la Guerre Froide a eu sur la nature, mais comme la description écologique des rapports bio-politiques passés entre les plantes et les hommes dans un monde de l'après-guerre. Mettant en scène le modèle scientifique du matérialisme soviétique et du libéralisme américain, Wyndham condamne leur ontologie réifiante qui nie l'agentivité des plantes et qui les conduit à légitimer l'exploitation du monde végétal. Cependant, dans ce livre de science-fiction, si Wyndham décrit les capacités politiques des plantes, notamment à travers leurs communications, il fait des triffides, les plantes tueuses de son roman, des adversaires évolutifs à combattre. Tout au contraire, nous disent les auteurs de ce chapitre, il faudrait réussir à penser un partage politique solidaire de l'espace terrestre pour en finir avec les sciences réifiantes de l'après-guerre.

        G. H.

         

        ARTICLE

        What the Plant Says

        Plant Narrators and the Ecosocial Imaginary

        • Pages : 253 à 272
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        • Edition : Original
        • Ville : Minneapolis
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        • Date de création : 20-04-2020

        Résumé :

        Français

        Écrivant dans une perspective écocritique, Erin James cherche à penser le concept de « narrateur végétal » à partir de quatre ouvrages : Meditations in Green de Stephen Wright, Direction of the Road d'Ursula De Guin, My Name Is Red d'Orhan Pamuk, et A Sand County Almanac d'Aldo Leopold. L'enjeu de ce chapitre est de comprendre comment le choix d'un « narrateur végétal » pourrait permettre au lecteur de mieux appréhender la vie végétale en contemplant notamment le fondement matériel de la communication des plantes. Grâce à la lecture de ces quatre textes, on comprend ce que les plantes pourraient nous dire si nous savions les écouter nous parler dans leur langue propre.

        G. H.

         

        ARTICLE

        In the Key of Green?

        The Silent Voices of Plants in Poetry

        • Pages : 273 à 296
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        • Edition : Original
        • Ville : Minneapolis
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        • Date de création : 20-04-2020

        Résumé :

        Français

        Ce chapitre se pose la question de savoir comment donner la parole aux plantes sans parler à leur place. A ce titre, l'auteur veut étudier l'importance de la poésie pour cette recherche. L'auteur propose de réévaluer, à partir d'une conception écologique plus large, la notion ancienne de « voix de la nature ». Pour ce faire, il souligne tout d'abord les apports et les limites de la démarche écocritique, puis, dans un second temps, il s'appuie sur la poésie contemporaine de Louise Glück et Elisabeth Bletse. La poésie de ces deux auteures permet de rendre compte d'une voix véritable chez les plantes qui n'est pas réductible au seul modèle animal. De cette recherche rejaillit alors un enjeu éthique évident, puisque reconnaître une « voix » à un être, c'est lui reconnaître une présence. Or, comme Sampson Reed l'explique, la considération éthique des plantes est la condition nécessaire pour penser une « voix » chez les plantes.

        G. H.

         

        MONOGRAPHIE

        À quoi pensent les animaux ?

        Comportements, cognition, émotions

        • Pages : VI-223
        • Collection : Biblis
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        • Support : Document imprimé
        • Edition : Originale
        • Ville : Paris
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        • ISBN : 978-2-271-12238-4
        • URL : Lien externe
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        • Date de création : 11-06-2020
        • Dernière mise à jour : 15-02-2022

        Résumé :

        Français

        Dans cet ouvrage pédagogique, Claude Baudoin propose d'introduire son lecteur à l'éthologie. Lui-même professeur honoraire d'éthologie et de psychophysiologie, ce livre a été pensé comme un guide théorique pour les non-initiés, davantage que comme un ouvrage à thèse. Ainsi retrouve-t-on en fin d'ouvrage un glossaire très utile contenant tout le vocabulaire technique utilisé dans le corps du texte (pp. 207-216), mais également une bibliographie proposant quelques titres d'ouvrages classiques pour parfaire ses connaissances dans les sciences de l'animal.

        Recensant un grand nombre d'expériences réalisées en psychologie animale, C. Baudoin passe en revue le champ de nos connaissances actuelles relatives au comportement, à la cognition et aux émotions animales, trois thèmes composant le sous-titre de cet ouvrage, et que l'on retrouve dans trois de ses cinq chapitres : « à quoi pensent les animaux, et comment ? » (chapitre 2, pp. 65-127), « sensibilité des animaux et émotions » (chapitre 3, pp. 129-150), « connaître le comportement pour mieux comprendre et agir » (chapitre 4, pp. 151, 191).

        Après une préface rédigée par Boris Cyrulnik (pp. 5-9), l'ouvrage débute avec un chapitre retraçant l'histoire de l'éthologie : « l'éthologie, étude biologique des comportements » (chapitre 1, pp. 17-64). L'auteur nous rappelle que la création du concept d' « éthologie » remonte à Isidore Geoffroy Saint-Hilaire en 1854 (p. 18), construit à partir du grec ethos, le comportement, et logos, la science. Mais c'est véritablement au XXe siècle, dans les années 1930, avec trois grands auteurs, à savoir Konrad Lorenz, Nikolaas Tinbergen et Karl von Frisch, que l'éthologie s'est imposée comme science du comportement animal en se démarquant notamment du behaviorisme par le fait d'avoir acquis une méthodologie empirique solide (voir à ce propos les quatre questions que N. Tinbergen demande à tout éthologue de se poser lorsqu'il étudie un comportement animal : 1. quelles sont les causes proximales des comportements ? ; 2. quelles sont les causes ultimes des comportements ? ; 3. quelle est l'ontogenèse des comportements ? ; 4. quelle est la phylogenèse des comportements ?).

        Tout comme le behaviorisme, l'éthologie a pour projet d'étudier de façon objective le comportement animal. Tous deux s'opposèrent alors au courant vitaliste en psychologie qui amena un grand nombre d'intellectuels de l'époque à subjectiver les conduites animales à l'aune de nos propres représentations. Il s'agissait pour ce courant de charger en signifiants humains un monde et des conduites essentiellement animales (p. 22). Luttant contre cet élan anthropomorphique, le behaviorisme et l'éthologie développèrent une approche objective du comportement animal, laquelle devait être en mesure de révéler le sens intrinsèque de la conduite animale observée. Toutefois, en ramenant la totalité des attitudes que l'animal exécute dans son milieu à de pures conduites réflexes dues au conditionnement opérant du milieu sur l'organisme, et en ignorant la singularité des comportements observés, le behaviorisme s'est engagé dans une démarche réductionniste à laquelle l'éthologie ne souscrivit pas.

        Telle qu'elle s'est édifiée, l'éthologie est une science carrefour. Elle établit ses fondements à la croisée des sciences naturelles et des sciences sociales, tant et si bien qu'il est difficile de la situer sur le terrain scientifique car elle a pour projet d'étudier objectivement ce que l'animal déploie subjectivement dans le monde. Naviguant entre l'observation et l'interprétation, entre un discours objectivant et internaliste, à la fois biologie nourrie de darwinisme, l'éthologie n'en demeure pas moins une psychologie autant qu'une sociologie à part entière.

        C'est William D. Hamilton, le premier, qui parla de « comportements coopératifs » (pp. 34-35), anticipant ce qui deviendra plus tard la sociobiologie, une discipline émergente de l'éthologie. A ce titre, on peut également citer le concept d' « empreinte », traduit parfois par « imprégnation » (Prägung), théorisé par K. Lorenz, et qui permet d'expliquer l'attachement systématique de l'enfant à un congénère, généralement sa mère, et qui permet également de souligner la faculté naturelle chez l'individu juvénile d'être immédiatement ouvert sur le monde et les autres (p. 43).

        Partant de là, le grand concept de l'éthologie fut celui d' « instinct », comme nous le rappelle C. Baudoin. C'est d'ailleurs majoritairement sur ce point que behavioristes et éthologues divergent. Pour les premiers, l'animal est doté d'un ensemble d'instincts réductibles à son espèce. Ce sont eux qui font la singularité des espèces animales, et ce sont eux qui expliquent la réalisation dès la naissance de comportements souvent spectaculaires d'efficacité. On peut définir l'instinct comme étant un principe endogène à l’individu, lequel régule les actions qu'il accomplira dans son milieu. L'animal semble ainsi être câblé dès sa naissance avec le monde au sein duquel il se déplacera.

        À l'opposé, les behavioristes prétendent que l'ensemble des comportements animaux sont la somme de conditionnements continus. Chaque animal est en interaction constante avec son milieu, et c'est auprès de celui-ci que l'animal apprend à ré-agir relativement à chaque situation. L'organisme individuel prendrait donc la forme de l'organisation environnementale autour de lui, ce qui revient à dire que l'animal informé par son environnement, au sens aristotélicien. Là dessus, les éthologues pensent autrement. Ces derniers jugent que c'est l'animal qui, dans une certaine mesure, donne forme au milieu dans lequel il vit. C'est à partir de son « câblage cognitif » que l'animal constitue un milieu qui lui est propre (Umwelt), au sein d'un monde objectif (Welt), identique pour tous les êtres vivants : en d'autres termes, l'animal donne forme à un monde qu'il vient habiter par le milieu.

        Cependant, avec l'essor des sciences cognitives et des neurosciences, on comprend aujourd'hui l'instinct avec plus de souplesse qu'autrefois. L'épigénétique, qui étudie en biologie les changements génétiques à l’œuvre dans le vivant, permet d'expliquer par l'environnement ou par l'apprentissage, les variations dans l'expression des gènes chez certains individus (p. 39). Il convient alors d'étendre la compréhension que l'éthologie pouvait se faire du comportement animal à une perspective plus relationnelle du vivant, où l'animal serait en relation étroite avec son environnement et les autres, et de ne plus l'isoler sous une détermination génétique. En cela, l'éthologie reprend la démarche évolutionniste mise en place par Charles Darwin, pour qui l'environnement avait un rôle actif dans la modification des espèces.

        On parle aujourd'hui d'écologie des populations, qui est un champ d'étude de l'écologie comportementale (p. 60), et qui ne doit pas être confondue avec la sociobiologie. Cette dernière ne s'intéresse qu'aux comportements sociaux animaux (altruisme, coopération, agressivité, etc.), en réduisant ces comportements à un ensemble de gènes hérités propres à l'espèce. En effet, la sociobiologie situe la théorie de l'évolution au niveau génétique, les gènes étant les acteurs de la sélection naturelle. L'écologie comportementale, au contraire, a pour ambition de traduire sur un modèle mathématique et évolutionniste parfois réducteur lui-aussi les comportements que l'animal exécute vis-à-vis de son milieu. C'est dans cette optique que John M. Smith proposa le concept de « stratégie évolutivement stable » (p. 62), qu'il reprit à la théorie des jeux dans un contexte évolutif, et où celui-ci permettait d'expliquer la stabilité des groupements animaux à partir des intérêts évolutifs des individus engagés dans un groupe. Un des exemples bien connus rapportés dans ce livre est celui de la stratégie mise en place par deux congénères pour obtenir une même ressource, typiquement une femelle, mais cela peut également être un point d'eau ou de la nourriture. On oppose une stratégie agressive dite « faucon » à une autre, plus pacifique et ritualisée, dite « colombe ». La stratégie « colombe » ne saurait être évolutivement stable dans la mesure où elle finira fatalement par être évincée au profit de la stratégie « faucon », résolument plus agressive. Toutefois, la stratégie « faucon » n'est pas viable non plus étant entendu que chaque individu s'expose à être blessé, voire tué. Finalement, il ressort de cet exemple qu'une stratégie mixte pourra émerger en tant qu'elle délivrera le plus de bénéfices aux individus qui la mettent en pratique. Cette dernière consistera à adopter une stratégie « faucon » uniquement lorsque l'individu sera situé sur son territoire, mais de déployer une stratégie « colombe » dès lors qu'il se trouvera en dehors. Selon J.M. Smith, l'évolution aurait ainsi sélectionné un comportement territorial, ce qui amène à penser l'importance de la vie sociale chez l'animal. L'ouvrage se poursuit sur la question de la cognition animale. L'auteur balaie plusieurs domaines de compétences cognitives pour lesquels les animaux se montrent particulièrement doués. Il commence par noter « les capacités de représentation et d'orientation dans l'espace » chez certains oiseaux nocturnes s'aidant des constellations la nuit pour se repérer sur terre (p. 73). C. Baudoin évoque ensuite « les capacités d'apprentissage » chez les animaux, et précise qu'il existe différentes modalités d'apprentissage chez les mammifères, comme l'émotion ou encore l'olfaction (p. 90). L'auteur évoque le cas spectaculaire d'un chien qui apprit plus 1000 noms de jouets en seulement 3 ans (pp. 90-91). On peut noter, à ce propos, que si cet apprentissage est spectaculaire c'est précisément parce qu'il est extra-ordinaire, au mot près. Comme l'auteur le relève lui-même, au cours des 10 années durant lesquelles les chercheurs étudièrent les capacités d'apprentissage des chiens, seule cette femelle border collie s'est montrée capable de lier conceptuellement un mot à un symbole, et cela en pas moins de trois ans. Cette remarque simplement pour tempérer les recherches qui se font actuellement dans le domaine des sciences cognitives et qui ont tendance à vouloir affubler les animaux de capacités qu'ils n'ont pas, non parce qu'ils seraient inférieurs à l'homme, mais bien plutôt parce que ces capacités ne leur seraient d'aucune utilité dans leur monde propre (Umwelt).

        Enfin, l'auteur cite « les capacités de dénombrement » présents chez les primates (pp. 92-93). D'une manière générale, ce qui ressort de ces résultats, et ceci afin d'éviter tout écueil anthropocentrique, c'est la nécessité de restituer sous un contexte naturel ces données obtenues en laboratoire. Cela permet de cerner les motifs fonctionnels qui sont à la source de ces comportements.

        L'auteur s'intéresse ensuite dans un troisième chapitre à la question de la sensibilité animale. L'un des apports majeurs de l'éthologie à la question animale a certainement été la mise en lumière de la dimension du sensible chez l'animal. Depuis Darwin et son étude sur L'Expression des émotions chez l'homme et les animaux, Paris, Payot, Petite Bibliothèque, 2001, il nous est permis de comparer les émotions humaines et animales à partir d'une perspective évolutive (p. 129). L'émotion serait une adaptation de l'organisme à l'environnement, ce qui expliquerait par exemple certaines phobies telles que la claustrophobie ou encore l'arachnophobie, celles-ci s'étant transmises à l'espèce de générations en générations à une époque où le confinement au sein d'espaces réduits, comme les grottes, et où les araignées, étaient des dangers constants et plus menaçants dans l'environnement humain qu'ils ne le sont de nos jours. De plus, il est possible de tracer une origine phylogénétique commune aux émotions des mammifères, ces dernières ayant pour « fonction de permettre une adaptation rapide aux conditions d'environnement et la survie individuelle » (p. 138).

        Aujourd'hui, un psychologue comme Jacques Cosnier, tempère cette lecture exclusivement déterministe et objectiviste de l'émotion pour en donner une vision incluant davantage de subjectivité. Il explique que l'émotion est un phénomène objectif, certes, c'est-à-dire qu'il traduit un état physiologique en lien direct avec l'environnement, mais qu'il se situe sur fond de subjectivité, car c'est dans le creux de l'existence de l'individu que l'émotion survient (pp. 131-132). De là, il devient nécessaire d'utiliser l'analogie pour rendre compte des émotions animales, l'observateur n'étant en mesure de sentir le vécu subjectif de l'animal qu'à partir de ses propres impressions sensibles fondamentalement humaines (p. 132).

        Si l'étude de l'émotion chez l'animal en est encore à ses débuts (p. 150), on sait d'ores et déjà que l'émotion est prise dans le jeu des relations sociales animales et qu'elle joue un rôle actif dans la dynamique des groupements animaux. D'une part, l'empathie serait un vecteur de coalitions sociales chez les oiseaux et les mammifères (p. 140-141), et d'autre part, certaines situations sociales désorganisées, comme la confrontation à un agent stressant persistant, peuvent générer chez l'animal des pathologies parfois lourdes, telles que des stéréotypies, des ulcères gastriques ou encore des troubles reproducteurs (p. 145).

        Enfin, ce livre se conclut par une incursion dans le champ de l'éthique (chapitre 4). L'étude et la compréhension du comportement animal est un bon moyen pour nous, humains, d'améliorer nos interactions avec lui. Les avancées en éthologie doivent nous permettre d’interagir mieux avec l'animal, c'est-à-dire de prendre la mesure de ce que représente pour l'animal le fait de vivre. Chaque animal est une existence singulière qui possède ses propres intérêts-à-vivre, intérêts eux-mêmes corrélés à une phylogénie propre et à un vécu réductible à l'animal lui-même. Cette reconnaissance d'intérêts-à-vivre propres à l'animal peut ainsi trouver une application concrète autour de la question du bien-être des animaux d'élevage (pp. 157-158), des animaux de laboratoire (p. 165), mais également autour de la situation des animaux élevés en captivés, qu'il s'agisse de zoos, d'aquariums (p. 161), de réserves naturelles, ou encore de la situation particulière qu'est la domestication animale.

        G. H.

         

        MONOGRAPHIE

        La nature du social

        L'apport ignoré des sciences cognitives

        • Pages : 374
        • Collection : Hors collection
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        • Edition : Originale
        • Ville : Paris
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        • ISBN : 978-2-13-081029-2
        • URL : Lien externe
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        • Date de création : 06-01-2021
        • Dernière mise à jour : 15-02-2022

        Résumé :

        Français

        Qu'est-ce qui fait d'homo sapiens un être à part au sein du règne vivant ? Comment penser l'homme au milieu des autres vivants sans risquer l'anthropocentrisme ni le zoocentrisme ? Il est fréquemment affirmé, à ce titre, que l'animal, le végétal, le minéral et toutes les autres formes de vie bactériennes, seraient concernées par les sciences naturelles, quand l'homme seul serait concerné par les sciences humaines et sociales, auxquelles, par ailleurs, il a donné son nom. Toutefois, peut-on réellement ignorer les ancrages biologiques de l'homme lorsqu'on parle de phénomènes culturels ? Est-il permis d'isoler l'homme du reste du vivant, au prétexte qu'il aurait atteint une strate culturelle telle, un niveau symbolique tel, que plus rien de son origine biologique ne subsisterait dans ses comportements sociaux ? L'homme, en somme, est-il un être éminemment culturel que l'on ne pourrait comprendre qu'à l'aide exclusive des sciences sociales, ou bien reste-t-il, comme l'ensemble du règne vivant, un être essentiellement naturel, si bien qu'il nous faudrait le secours des sciences naturelles pour traduire les motivations à la source de ses actions ?

        Voici la problématique ardue de cet ouvrage à laquelle l'auteur, Laurent Cordonier, entend s'attaquer. Problématique d'autant plus ardue que faire dialoguer les sciences naturelles et les sciences sociales a toujours été un pari difficilement tenu. On ne compte plus les dérives idéologiques dans lesquelles les scientifiques ont pu être pris lorsque la biologie et la sociologie ont tenté d'être rapprochées, et c'est d'ailleurs l'objet du premier chapitre de cet ouvrage, intitulé « comment articuler les sciences naturelles et sociales ? » (pp. 21-45). Vouloir expliquer le social par le biologique fait courir le risque de réduire la réalité sociale à quelque chose de figé et, en cela, prétendre qu'une « loi de la nature » est à l’œuvre dans le monde social humain rappelle les dérives que le darwinisme social, l'eugénisme, voire la sociobiologie plus récemment, ont fait peser sur le XIXe et XXe siècles. De même, laisser entendre que certains traits comportementaux trouveraient leur origine dans l'expression génétique, telle que le prédit la sociobiologie, fait craindre de justifier par la biologie des inégalités pourtant intrinsèquement culturelles, et donc critiquables en tant que telles.

        Dans cet ouvrage tiré de sa thèse (Remerciements, p. 325), l'auteur précise ces difficultés en annonçant trois formes de naturalisme. Vient tout d'abord le « naturalisme réductionniste », incarné par la sociobiologie et qui réduit par deux fois, ontologiquement et épistémologiquement, les comportements sociaux et culturels. La culture ne serait rien d'autre qu'un « produit naturel », et elle serait alors réduite à des lois naturelles sur lesquelles les individus n'auraient aucun pouvoir (p. 23). Les trois concepts majeurs de la sociobiologie étant l' « égoïsme », l' « altruisme » et la « sélection de parentèle », les tenants de cette discipline pourront alors expliquer certains comportements, comme le harcèlement sexuel ou encore l'inceste, par la sélection génétique (p. 26 ; p. 28). Il s'agit, en d'autres termes, de réduire le champ de la sociologie à la biologie. Or, certes la biologie joue un rôle dans les associations entre individus au sein du monde social, mais elle n'est pas déterminante comme le prétendent les sociobiologistes (p. 30). Ce qui fait défaut au modèle sociobiologique dans les deux exemples cités au-dessus, c'est que « les configurations sociales de ces phénomènes » ne sont pas prises en compte. Dire que l'inceste ou le harcèlement sexuel est un phénomène naturel, explicable par des motifs biologiques, conduit à nier le fait pourtant observable que toutes les cultures ne réagissent pas identiquement à ces comportements selon les époques, selon les classes sociales, selon les sexes, etc (p. 29). Il est évident que la dimension sociale et ses polarités multiples jouent un rôle actif dans l'expression des comportements sociaux des individus.

        Le deuxième naturalisme que relève Laurent Cordonier est un « naturalisme analogique ». Dans ce cas, « il s'agit d'expliquer l'évolution culturelle d'une manière parfaitement analogue à celle qui est utilisée en biologie pour rendre compte de l'évolution naturelle du vivant » (p. 33). Le modèle de ce courant est la mémétique, largement impulsée par Richard Dawkins et son ouvrage Le Gène égoïste (Paris, Odile Jacob, coll. « Sciences », 2003). Sur le modèle de l’analogie, on parlera de mèmes, analogues aux gènes, pour qualifier ces unités à la base des cultures, lesquelles, comme les gènes, sont amenées à se reproduire à l'intérieur de la société dans laquelle ils s'expriment. Le mème peut être une croyance religieuse, un habitus de classe, une certaine façon de parler, une mode vestimentaire, etc., mais ce qui est commun aux mèmes est la capacité avec laquelle ils se répandent et se développent (p. 34).

        L'étude de la culture va alors être analogue à l'étude de la nature, mais cela ne signifie pas que l'évolution culturelle est identique à l'évolution naturelle. Les méméticiens pensent l'autonomie du champ culturel, et ne souhaitent pas, contrairement aux sociobiologistes, le réduire champ de la nature. Si tout deux peuvent être expliqué par analogie, c'est parce qu'ils suivent une même démarche de sélection, les gènes comme les mèmes étant engagés tous deux dans un processus de reproduction, mais le gène n'est pas un même, son horizon évolutif est différent du premier. En effet, comme le rappelle l'auteur, « un mème peut entraîner un désavantage évolutif », comme c'est le cas avec le célibat des prêtres, la castration chez les eunuques, ou encore l'usage de stupéfiants dans certains milieux sociaux. Contrairement au gène qui semble assurer la survie de l'organisme tout entier, le même paraît ne fonctionner que pour lui-même, au risque de mettre en péril la survie de l'organisme auquel il est rattaché. C'est ce qui donnera l'idée à R. Dawkins de la métaphore du « porteur de gène », pour qualifier l'organisme biologique : les vivants, dans cette optique, ne seraient que des véhicules à la solde des gènes dont ces derniers useraient à leur profit afin d'assurer leur reproduction.

        Enfin, la troisième forme de naturalisme, que l'auteur appelle de ses vœux, est celle d'un « naturalisme social intégratif». Comme on l'a vu, les deux formes de naturalismes précédemment exposées ne correspondent pas à la réalité de la vie sociale. Le déterminisme biologique dans un cas, et l'autonomie radicale du phénomène culturel dans un autre, ne représentent pas la totalité du spectre des comportements sociaux. Pourtant, renoncer complètement à ces deux modèles de pensée pourrait nous priver de résultats significatifs dans l'étude du social. C'est tout l'enjeu de ce nouveau naturalisme qui vise à intégrer les sciences naturelles aux sciences sociales, dans le but de dépasser le clivage persistant entre ces deux champs d'étude (p. 45). Toutefois, la différence importante avec le modèle réductionniste est qu'ici les sciences naturelles ne viennent pas écraser le champ des sciences sociales, c'est l'inverse. Ce sont les données biologiques qui seront examinées à l'appui des théories sociologiques, afin de mieux préciser les modèles sociaux sans craindre de naturaliser à coup de marteau un social contingent.

        Dès lors, comment procède ce naturalisme social intégratif? Cela revient à se poser une question : qu'est-ce qui, dans notre héritage évolutif, rend possible l'émergence et la constitution du langage, de la culture et de toutes les institutions sociales humaines (p. 90) ? L'auteur pose l'existence d'intuitions propres à chaque espèce, de « modules cognitifs » qui seraient originels à l'être vivant, lesquels rendraient possible une adaptation et une lecture immédiate de l'environnement. Il appelle ces intuitions « théories naïves » (p. 106) en ce qu'elles ne résultent d'aucune réflexion élaborée, mais de pré-connaissances élémentaires. Cependant, dire que ces jugements innés sur le monde sont là dès la naissance de l’individu ne signifie pas qu'ils sont opérationnels tout de suite. Contrairement à ce que postulerait une sociobiologie pour trop déterminante, l'individu ne cesse pas d'être ouvert sur son monde et de l'appréhender avec plus de netteté au fur et à mesure de ses expériences. Tout au plus, et c'est pourtant décisif pour sa survie, ces câblages cognitifs lui permettent de composer harmonieusement ses comportements sur son environnement. Un singe saura grimper aux arbres, imiter ses congénères, se faire entendre des siens, etc. dès sa venue au monde, mais il apprendra par la pratique à sauter de branches en branches lorsqu'il sera attaqué, à reproduire des comportement culturels propres à son groupe, puis à en produire de nouveaux, ou encore à manifester clairement aux autres ses besoins et à être vigilent à ceux des autres autour de lui.

        En ce qui concerne l'être humain, ces « théories naïves » à partir desquelles l'individu humain se déplacerait dans son environnement social, seraient au nombre de quatre : une physique naïve, une biologie naïve, une psychologie naïve et une morale naïve (Ibid.). Nous avons une compréhension intuitive de la gravité ou des distances (note 1. p. 109) ; nous sommes capables de distinguer dès notre naissance des objets physiques des êtres vivants (p. 111) ; à l'appui d'exemples nombreux, Laurent Cordonier nous indique que dès l'âge de 5 ans, les enfants sont en mesure de faire la distinction entre des conventions sociales et des règles morales (p. 115-116) ; enfin, à partir de l'âge de 5 ans, les enfants sont capables d'anticiper les actions des autres (p. 133).

        À ces quatre « théories naïves » qui animent les êtres humains dès leur naissance en tant qu'ils sont humains, l'auteur en ajoute une cinquième, la sociologie naïve. L'être humain serait un être essentiellement – naturellement – social (p. 9). Il porterait en lui certains modules cognitifs lui permettant d'intégrer les relations sociales endogènes à la vie en société. L'ouvrage en relève deux : le besoin de vivre dans un groupe, ce que l'on qualifie traditionnellement d' « instinct grégaire » ; et l'attirance de ce qui nous ressemble, ce que les sociologues nomment homophilie (p. 160). Ces deux caractéristiques de l'être humain, lesquelles peuvent également se retrouver chez d'autres espèces, ont fait émerger deux « mécanismes affiliatifs naturels » qui ont pour rôle de renforcer nos relations sociales (p. 161) : l'imitation et le conformisme.

        L'imitation résulterait du principe d'homophilie qui est à la base des relations sociales, et assurerait ainsi du lien social en adoptant la conduite des autres, dans la mesure où imiter les autres permettrait de se faire accepter plus facilement par un groupe. Le conformisme, quant à lui, favorise également le lien social en rendant l'individu semblable aux autres, et pourrait s'expliquer par le besoin d'appartenir à un groupe social. Car l'isolement est une menace pour la survie de l'individu, il est plus avantageux pour ce dernier de renoncer à l'expression de sa propre sensibilité sur son environnement afin d'être assuré d'intégrer un groupe.Voici donc le cœur de la thèse de cet ouvrage.

        À l'appui des sciences naturelles modernes, Laurent Cordonier reprend le schématisme kantien, puis la pensée que Noam Chmosky développa autour de la question de l'acquisition des langues, ceci dans le but de montrer que la nature du social – donc le titre de l'ouvrage lui-même laisse entendre la double origine – est intrinsèquement guidée par des principes à la fois biologiques et sociologiques, phylogénétiques et culturels, et à ce titre, ni les sciences naturelles, ni les sciences sociales ne peuvent être secondarisées. On peut ainsi conclure, en citant Merleau-Ponty, que « tout est fabriqué et tout est naturel chez l’homme, comme on voudra dire, en ce sens qu’il n’est pas un mot, pas une conduite qui ne doive quelque chose à l’être simplement biologique, et qui en même temps ne se dérobe à la simplicité de la vie animale, ne détourne de leur sens les conduites vitales, par une sorte d’échappement et par un génie de l’équivoque qui pourraient servir à définir l’homme » (Phénoménologie de la perception, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 2015).

        G. H.

         

        ARTICLE

        Luttes de définition autour de la notion de folklore. Van Gennep, Saintyves, Varagnac (1910-1950)

        Résumé :

        Français

        Le chapitre 7 cherche à démêler les conflits de définition autour de la discipline « folklore » à partir des trajectoires croisées de trois protagonistes : Saintyves, Varagnac et VG. Les premiers sont attachés à une inscription du folklore dans le giron de la discipline historique, percevant les traditions populaires comme des résidus du passé, résidus en voie de disparition qu’il s’agit donc de conserver sous la forme d’un patrimoine. VG s’attache davantage à l’aspect vivant de ces coutumes et pratiques populaires. Il veut inscrire le folklore dans l’ethnographie et en faire une étude de phénomènes vivants, une étude pour cette raison relevant des sciences du vivant présent et non du mort passé.

        V. B.

         

        ARTICLE

        Fire, Heat, and Motive Force in Early Greek Philosophy

        • Pages : 35 à 60
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        • Date de création : 14-03-2022

        Résumé :

        Français

        L’article vise à réévaluer le rôle joué par les notions de chaleur et de feu dans l’explication de phénomènes physiques chez certains philosophes présocratiques, et notamment celui du mouvement — qu’il s’agisse du mouvement des animaux ou du mouvement du ciel. Après avoir distingué la chaleur et le feu (trop souvent tenus pour équivalents, du fait de la lecture aristotélicienne), Betegh étudie le sens de ces concepts dans les fragments de Parménide et d’Empédocle, de Démocrite, d’Héraclite et de Philolaus, d’Archélaos et de certains médecins (notamment les auteurs des traités Du régime et Des chairs), et en conclut que quelle que soit leur importance dans la doctrine de ces auteurs, leur puissance motrice est rarement établie explicitement, et réservée, quand c’est le cas, à la sphère biologique et médicale (elle ne saurait, de ce fait, être étendue aux mouvements cosmiques).

        L. M.

         

        ARTICLE

        Soul, Life, and Nutrition in the Timaeus

        • Pages : 121 à 139
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        • Date de création : 14-03-2022

        Résumé :

        Français

        L’article explore la naissance d’un principe formel rendant compte du phénomène de la nutrition chez Platon et Aristote et montre que celui-ci est associé à la notion d’âme végétative. L’âme étant conçue, chez le premier, comme une réalité séparée et indépendante du corps, la fonction nutritive s’exprime selon un modèle cognitif (celui du désir et de l’appétit) ; chez le second, à l’inverse, la perspective hylémorphique le conduit à identifier dans l’âme végétative la cause explicative du processus nutritifet l’un des éléments définitionnels de l’être vivant. Cherchant désormais hors de l’âme individuelle le principe platonicien de la nutrition, Johansen l’identifie au niveau cosmique de l’âme du monde : c’est elle qui maintient le mouvement global des éléments en un cycle permanent, grâce auquel ils peuvent pénétrer dans les corps individuels. Une ultime comparaison du processus de la reproduction chez les deux philosophes corrobore les analyses menées sur celui de la nutrition.

        L. M.

         

        ARTICLE

        De spiritu on Heat and Its Role in the Formation, Composition, and Activities of Animals

        • Pages : 141 à 156
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        • Date de création : 14-03-2022
        • Dernière mise à jour : 14-03-2022