Le Normal et le pathologique

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Monographie

  • Pages : 224
  • Collection : Quadrige
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 19 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : 8e édition
  • Ville : Paris
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  • ISBN : 2-13-043788-5
  • ISSN : 0291-0489
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 14-10-2015

Résumé

Français

Cet ouvrage majeur est composé de la réédition de la thèse de G. C., Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique (1943) et d’une étude ultérieure, Nouvelles réflexions concernant le normal et le pathologique (1963-1966). – La thèse de 1943 de G. C. fait référence en matière de philosophie de la médecine et de la biologie, par l’introduction dans ces disciplines de son concept central, celui de normativité biologique. La capacité normative définit les normes biologiques selon la polarité dynamique de la vie, par laquelle le vivant n’est plus soumission à son milieu mais institution de ses valeurs et de son milieu propre. Ainsi, il n’y a pas une norme de vie, mais des normes de vie, l’état pathologique étant également une manière de vivre. - Cette thèse comprend deux parties, dont la première, “L’état pathologique n’est-il qu’une modification quantitative de l’état morbide?” est davantage historique (elle développe notamment une réfutation du “principe de Broussais” selon lequel le pathologique ne diffère du normal que par une différence de degrés quantitatifs) et la seconde, “Y-a-t-il des sciences du normal et du pathologique?”, est davantage philosophique par l’examen des concepts auquel elle procède (tels que ceux de normal, anomalie, maladie, norme, moyenne, guérison, santé). – Dans la seconde étude de cet ouvrage, G. C. entend, par une confrontation des normes sociales et des normes vitales, éclairer la signification spécifique de ces dernières (Chapitre. 1, “Du vital au social”) et mettre en lumière l’intrication de la nature et de la culture dans la détermination des normes organiques humaines (Chap. 2, “Sur les normes organiques chez l’homme”). Enfin, G. C. y augmente sa philosophie des progrès des sciences biochimqiues et de la théorie de l’information en développant les enjeux du concept d’erreur biochimique héréditaire, tant à l’égard de l’attitude de l’homme face à la maladie qu’à l’égard du rapport entre la connaissance et son objet (Chap. 3, “Un nouveau concept en pathologie: l’erreur”). M.-M. V