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Naturalizing the Human or Humanizing Nature: Science, Nature and the Supernatural
David MCARTHURSous la direction de Hans ROTTDans Erkenntnis - 2004
Un éloge de la science par Denys le Chartreux (1402-1471)
Christian TROTTMANNSous la direction de Gérard CHAZALDans Valeur des sciences - 2008
La philosophie des sciences “à la française”
Juliette GRANGESous la direction de Abdelkader BACHTADans Épistémologie et philosophie des sciences - 2010
La valeur de la science dans la pensée de Nietzsche, Wittgenstein et Kremer-Marietti
François-Emmanuël BOUCHERSous la direction de Abdelkader BACHTADans Épistémologie et philosophie des sciences - 2010
Pour une éthique de la connaissance : Textes choisis et présentés par Bernardino Fantini
Jacques MONODSous la direction de Bernardino FANTINIÉditeur : La Découverte - 1988
The Structure of Values and Norms
Sven Ove HANSSONÉditeur : Cambridge University Press - 2001
The Economics of Karl Marx : Analysis and Application
Samuel HOLLANDERÉditeur : Cambridge University Press - 2008
Biology and value theory
Robert J. MCSHEA, Daniel W. MCSHEASous la direction de Michael RUSE, Jane MAIENSCHEINDans Biology and the Foundations of Ethics - 1999
Values in Science
Kevin C. ELLIOTTÉditeur : Cambridge University Press - 2022
The present paper challenges the narrow scientistic conception of Nature that underlies current projects of naturalization involving, say, evaluative or intentional discourse. It is more plausible to hold that science provides only a partial characterization of the natural world. The author considers McDowell's articulation of a more liberal naturalism, one which recognizes autonomous normative facts about reasons, meanings and values, as genuine constituents of Nature on a more liberal conception of it. Several critics have claimed that this account is vitiated by the threat of supernaturalism. Responsiveness to normative facts is, it is argued, a phenomenological datum that we have good reason to take at face value. The paper traces the source of the supernaturalist objection to a misreading of McDowell's perceptual analogy with respect to value and a related failing to clearly distinguish physical and logical notions of an object.
En présentant le personnage et la pensée de Denys le Chartreux, à travers notamment quelques pages de son traité sur La Vie et la fin du solitaire qui propose un vibrant éloge de la science, cet article montre à quel point ses enseignements concernent une réflexion contemporaine sur les valeurs de la science.
Cet article part d’un texte de Michel Foucault sur Georges Canguilhem (paru dans la Revue de Métaphysique et de Morale, janvier-mars 1985). L’auteur prend appui sur ce texte pour interroger la nature du travail philosophique en général, mais aussi, plus particulièrement, pour identifier ce que l’on pourrait appeler une «philosophie des sciences à la française». Indirectement, sont ainsi mis en perspective deux volets des travaux d’Angèle Kremer-Marietti, – sur la méthode foucaldienne, et – sur Auguste Comte. Cet ensemble de publications a pour caractéristique de pratiquer à la fois une réflexion sur les sciences et sur les normes et valeurs.
Comment la science peut-elle être perçue par les philosophes ? Comment a-t-on évalué sa valeur ? Comment la philosophie s’est-elle définie par rapport à la science ? Ce sont précisément les liens entre la science et la philosophie et, plus justement, entre les attributs que l’on accorde traditionnellement à la science en tant que gage et valeur de vérité et les liens qu’elle entretient avec la philosophie, qui sont au centre de cet article.
Cet ouvrage rassemble sept textes, inédits en français ou devenus difficiles à trouver, qui résument pour les scientifiques comme pour le public peu au fait de la biologie les travaux théoriques de Jacques Monod, ainsi que sa réflexion éthique. Cet ensemble original complète et développe de nombreux propos énoncés dans son précédent ouvrage, Le Hasard et la nécessité. Essai sur la philosophie naturelle de la biologie moderne (Paris : Éditions du Seuil, 1970). Il permettra à chacun de se familiariser avec des recherches qui ont profondément transformé la médecine et la biologie modernes. Ces essais permettent de comprendre la place essentielle de la recherche scientifique dans le dynamisme d’une société et dans le processus universel de la connaissance du monde vivant. – 1. «Information, induction, répression dans la biosynthèse d’un enzyme». Xe Colloque de la Société pour la chimie physiobiologique. Mosbach (République fédérale d’Allemagne), 9-12 avril 1959 ; – 2. «Sur le mode d’action des gènes et leur régulation». Communication présentée à la Semaine d’études sur le problème des macromolécules d’intérêt biologique de l’Académie pontificale des sciences, en 1962 ; – 3. «Remarques conclusives du colloque Basic Problems in Neoplastic Disease». Extrait des Actes du Symposium of Basic Problems in Neoplastic Disease, publiés sous la direction d’Alfred Gellhorn et E. Hirschberg. New York : Columbia University Press, 1962. Traduit de l’anglais par Marie-Brigitte Foster ; – 4. «De l’adaptation enzymatique aux transitions allostériques». Conférence Nobel, prononcée le 11 décembre 1965. © Fondation Nobel, 1966 ; – 5. «Symétrie et fonction dans les systèmes biologiques». Conférence lors des Rencontres Nobel 11 (Symmetry and Function of Biological Systems at the Macromolecular Level). © Fondation Nobel, 1969. Traduit de l’anglais par Marie-Brigitte Foster ; – 6. «La science et ses valeurs». Conférence lors des Rencontres Nobel 14 (The Place of Value in a World of Facts). © Fondation Nobel, 1970. Traduit de l’anglais par Marie-Brigitte Foster ; – 7. «De la biologie moléculaire à l’éthique de la connaissance». Leçon inaugurale prononcée le vendredi 3 novembre 1967 au Collège de France.
Formal representations of values and norms are employed in several academic disciplines and specialties, such as economics, jurisprudence, decision theory, and social choice theory. Hansson has developed a unified formal representation of values and norms that reflects both their static and their dynamic properties. This formalized treatment, carried out in terms of both informal value theory and precise logical detail, will contribute to the clarification of certain issues in the basic philosophical theory of values and norms. – Table of Contents: Preface. Prolegomena:1. Formalization. – Part I. Values: 2. Exclusionary preferences; 3. Preference states; 4. Changes in exclusionary preferences; 5. Constructing combinative preferences; 6. Pairwise combinative preferences; 7. Decision-guiding combinative preferences; 8. Monadic value predicates. – Part II. Norms: 9. A starting point for deontic logic; 10. Situationist deontic logic; 11. Conflicts and counterfactuals; 12. Rules and normative systems; 13. Legal relations. Epilogue: 14. Afterthought.
This book presents an account and technical assessment of Marx’s economic analysis in Capital, with particular reference to the transformation and the surplus-value doctrine, the reproduction schemes, the falling real-wage and profit rates, and the trade cycle. The focus is on criticisms that Marx himself might have been expected to face in his day and age. In addition, it offers a chronological study of the evolution of that analysis from the early 1840s through three “drafts”: documents of the late 1840s, the Grundrisse of 1857–1858, and the Economic Manuscripts of 1861–1863. It also provides three studies in application, focusing on Marx’s “evolutionary” orientation in his evaluation of the transition to communism and his rejection of “egalitarianism” under both capitalist and communist regimes; his evolving perspective on the role of the industrial “entrepreneur”; and his evolving appreciation of the prospects for welfare reform within capitalism. Throughout, Hollander emphasizes Marx’s relation with orthodox canonical classicism. – Partial contents: Capital : principle features of the Marxian "canon" -- Value and distribution -- On "demand-supply" analysis -- The transformation of values into prices: formal analysis -- The transformation and the allocation mechanism -- Competition constrained : land scarcity and firm size -- On "market value" and competition -- The inverse wage-profit relation and profit-rate equalization -- Materials, the luxury-goods sector and the general profit rate -- The rate of surplus value as endogenous variable -- More on final demand and distribution -- Marx’s strategy -- The Baumol-Samuelson debate -- Elements of growth theory -- Setting the stage : stationary reproduction as circular-flow process -- Capital accumulation -- Determinants of the rate of accumulation -- The "simple reproduction" scheme -- The "extended reproduction" scheme -- Economic growth and the falling real-wage trend -- The falling wage trend -- The subsistence wage and the value of labor power -- The falling wage trend and population growth -- The industrial Reserve Army and cyclical wage fluctuations -- Inter-sectoral labor movements -- The participation rate -- Objections to Malthus -- Economic growth and the falling rate of profit -- The basic analysis -- The conditions for a falling rate of profit -- Increasing rate of surplus value and cheapening of constant capital -- The limited impact of a rising rate of surplus value -- Implications of differential rates of productivity increase -- Technical progress and the falling profit rate : an overview -- On secular underconsumption -- On the significance of the falling profit rate -- The cyclical dimension -- The cyclical chronology -- Trend and cycle : causal mechanisms -- The raw material constraint and upper turning point -- The labor constraint and upper turning point -- The monetary dimension -- A note on the "echo effect" -- Inter- and intra-departmental imbalance -- Origins: marx in the 1840s -- Marx’s economics 1843-45 -- Price theory -- Wage-rate and profit-rate trends -- The private property system : Ricardo as bete noire -- On aggregate demand and "overproduction" -- In partial defence of Proudhon -- Objections to Friedrich list -- "First draft" of Capital 1847--49 -- Allocation and cost price : the labor theory -- Differential rent -- Labor as commodity -- On "labor power" and the source of surplus value -- The inverse wage-profit relation -- The falling real-wage trend -- Increasing organic composition, demographic patterns and the Reserve Army -- Profit-rate determination : "competition of capitals" -- Labor and free trade : on Marx’s Ricardian bonafides -- "Second draft" of capital : the Grundrisse 1857-1858 -- 1857-58 I : surplus value -- The basic doctrine -- Surplus value and the transition to growth -- Elements of a growth model : productivity increase, population growth and the reserve of unemployed -- The falling rate of profit -- The "transformation" -- A Marxian "reply" to Bohm-Bawerk -- Surplus value : matters of timing and indebtedness -- On Ricardo and surplus value : an excursus -- 1857-58 II : on value realization and the overproduction problem -- Capital turnover : a circular-flow process -- Value realization and overproduction -- On the law of markets and the overproduction literature -- On working-class consumption -- "Third draft" of Capital : the economic manuscripts, 1861- 63 -- 1861-1863 I : surplus value profit, rent, and interest -- Profit-rate equalization and the transformation -- The transformation aborted: absolute rent and the priority of the industrial sector -- The falling rate of profit -- Materials costs, the luxury sector and the general profit rate -- The rate of interest -- Commercial capital and the surplus-value doctrine -- 1861-1863 II : sectorial analysis, accumulation, and stability -- Sectoral analysis and the constant capital "riddle" -- Conditions for "continuous" accumulation -- On overproduction -- The secular-cyclical nexus -- Sources of cyclical instability -- The recovery process : corrective mechanisms -- On the overproduction literature -- 186-63 III : the labor market.
Ce court ouvrage est une revue argumentée de la littérature philosophique sur les valeurs en science. C’est une excellente synthèse d’un champ de recherche florissant et complexe, où l’auteur développe également ses propositions et suggère des pistes de recherche future. L’introduction, sur la base d’exemples comme la pandémie de Covid-19, montre comment les valeurs peuvent influencer les directions de la recherche, le design des études, la manière dont les résultats scientifiques sont décrits et interprétés, puis utilisés. La deuxième partie, descriptive, présente la manière dont les valeurs influencent la science. Les valeurs peuvent être épistémiques (c.-à-d. indicatives de la vérité ou de la connaissance) ou non-épistémiques, l’influence des secondes étant limitée par certains auteurs. Les jugements de valeur peuvent par ex. évaluer dans quelle mesure une qualité particulière est désirable dans un certain contexte, ou dans quelle mesure une valeur particulière a été réalisée. Ces catégorisations sont des prérequis qui nécessitent encore des recherches. Est proposée ensuite une typologie des relations entre valeurs et science suivant quatre étapes plus ou moins poreuses : « diriger la science » (par ex. choisir les questions de recherche) ; « faire de la science » (par ex. décider quel niveau de preuve est suffisant pour tirer des conclusions) et en parallèle « gérer la science » (par ex. gérer les données et le matériel) ; et « utiliser la science » (par exemple prendre des décisions sur la base des résultats obtenus). C’est surtout l’influence des valeurs non-épistémiques dans la phase « faire de la science » qui est controversée dans la littérature philosophique. La troisième partie, normative, demande s’il faut activement incorporer les valeurs en science, en se concentrant sur la phase « faire de la science ». Il y a d’abord trois raisons principales à une réponse négative, basées sur la peur que les valeurs non-épistémiques menacent : la recherche de la vérité constitutive de la science ; l’autonomie des décideurs (individuels et politiques) ; et la confiance du public dans la science. Inversement, il y a quatre arguments en faveur des valeurs : l’argument du gap (le « fossé » entre les données et les conclusions, sous-déterminées par ces dernières requiert, pour être comblé, des assomptions influencées par des valeurs non-épistémiques) ; l’argument de l’ « erreur » (les scientifiques ont besoin de valeurs non-épistémiques pour gérer des risques épistémiques comme la question de savoir quel est le niveau suffisant de preuve pour accepter ou rejeter une hypothèse) ; l’argument des buts (afin d’atteindre les buts non-épistémiques de la science, les scientifiques ont besoin de valeurs non-épistémiques pour évaluer la qualité des modèles et hypothèses) ; et l’argument conceptuel (les valeurs non-épistémiques sont pertinentes pour évaluer les hypothèses qui incorporent des concepts scientifiques mêlant contenu épistémique et non-épistémique). L’auteur défend une approche en faveur des valeurs non-épistémiques dans la science, sans pour autant affirmer que leur influence est toujours légitime. Pour progresser, les spécificités de chaque contexte scientifique doivent permettre de mieux évaluer la pertinence de chaque argument. La quatrième partie étudie comment gérer les valeurs de manière responsable, toujours dans la phase du raisonnement scientifique. Une première stratégie, confrontée à diverses difficultés, consiste à choisir les bonnes valeurs. Une seconde est de se concentrer sur les rôles joués par les valeurs, par ex. autoriser un rôle indirect influant sur le niveau de preuve exigé pour accepter une hypothèse, mais exclure un rôle direct où la valeur agit comme une raison pour accepter l’hypothèse. Une troisième est de déplacer l’analyse au niveau de la communauté scientifique plutôt que du scientifique individuel, et de réfléchir aux mécanismes institutionnels pouvant assurer l’objectivité scientifique. Enfin, l’auteur propose de combiner ces différentes approches, en respectant des conditions de transparence, de représentativité et d’engagement. La cinquième et dernière partie analyse les pistes de recherche future pour promouvoir un rôle responsable des valeurs en science. Face à la diversité des valeurs, de leurs influences et des contextes associés, l’auteur défend une approche basée sur des normes de bonne science (comme la reproductibilité) qui doivent être respectées par les scientifiques et leurs institutions pour que l’influence des valeurs soit acceptable. Ces normes doivent être appliquées à chaque situation grâce à des règles et directives pratiques (comme les règles de bonne pratique statistique), en interaction avec la réflexion théorique, notamment pour justifier et prioriser les différentes normes en fonction de la situation. Cette approche au cas par cas nécessite d’étudier concrètement les pratiques scientifiques et les institutions qui les entourent. Ph. S.
This short book is a well-argued review of the philosophical literature on values in science. It is an excellent summary of a flourishing and complex research field, in which the author also develops his proposals and suggests future research avenues. The introduction uses examples such as the Covid-19 pandemic to show how values can influence the direction of research, the design of studies and the way scientific results are described, interpreted and then used. The second, descriptive part presents the way in which values influence science. Values can be epistemic (i.e. indicative of truth or knowledge) or non-epistemic, although some authors limit the influence of the latter. Value judgements may, for example, assess the extent to which a particular quality is desirable in a particular context, or the extent to which a particular value has been realised. These categorisations are presuppositions which require further research. A typology of the relationship between values and science is then proposed, based on four more or less permeable stages: “directing science” (e.g. choosing research questions); “doing science” (e.g. deciding which level of evidence is sufficient to draw conclusions) and parallelly “managing science” (e.g. managing data and equipment); and “using science” (e.g. making decisions based on the results obtained). It is especially the influence of non-epistemic values on the “doing science” stage which is controversial in the philosophical literature. The third, normative part asks whether values should be actively incorporated into science, by focusing on the “doing science” stage. First, there are three main reasons for a negative answer, based on the fear that non-epistemic values would threaten: the search for truth, which is constitutive of science; the autonomy of (individual and political) decision-makers; and the public’s trust in science. Conversely, there are four arguments in favour of values: the gap argument (the gap between data and conclusions, which are underdetermined by the former, requires assumptions influenced by non-epistemic values in order to be bridged); the error argument (scientists need non-epistemic values in order to manage epistemic risks, such as the question of which level of evidence is sufficient to accept or reject a hypothesis); the goals argument (in order to achieve the non-epistemic goals of science, scientists need non-epistemic values to evaluate the quality of models and hypotheses); and the conceptual argument (non-epistemic values are relevant to evaluate hypotheses which incorporate scientific concepts mixing epistemic and non-epistemic content). The author argues in favour of non-epistemic values in science, without claiming that their influence is always legitimate. In order to make some progress, the specificities of each scientific context should make it possible to better assess the relevance of each argument. The fourth part studies how to manage values responsibly, still with respect to the scientific reasoning stage. A first strategy, which faces difficulties, is to choose the right values. A second is to focus on the roles which values play, for example, to allow an indirect role which influences the level of evidence required to accept a hypothesis, but to exclude a direct role where the value acts as a reason to accept the hypothesis. A third is to shift the analysis to the level of the scientific community rather than the individual scientist, and to reflect on the institutional mechanisms which ensure scientific objectivity. Finally, the author proposes to combine these different approaches, while respecting conditions of transparency, representativeness and engagement. The fifth and final part analyses future avenues of research in order to promote a responsible role for values in science. Given the diversity of values, of their influences and of their contexts, the author defends an approach based on norms of good science (such as reproducibility) which must be respected by scientists and their institutions for the influence of values to be acceptable. These norms must be applied to each situation by means of practical rules and guidelines (such as rules of good statistical practice), in interaction with theoretical reflection, in particular to justify and prioritise the different norms according to the situation. This case-by-case approach requires to concretely study scientific practices and the institutions which frame them. Ph. S.