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Heat, Pneuma, and Soul in the Medical Tradition
Hynek BARTOŠSous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
Out of Thin Air? Diogenes on Causal Explanation
Bryan C. REECESous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
Soul, Life, and Nutrition in the Timaeus
Thomas K. JOHANSENSous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
Heat, Meteorology, and Spontaneous Generation
Malcolm WILSONSous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
Aristotle on the Nature in the Pneuma and the First Body
Karel THEINSous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
Aristotle on the Powers of Thermic Equilibrium
Tiberiu POPASous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
Why Animals Must Keep Their Cool: Aristotle on the Need for Respiration (and Other Forms of Cooling)
James G. LENNOXSous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
Soul’s Tools
Jessica GELBERSous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
When Life Imitates Art : Vital Locomotion and Aristotle’s Craft Analogy
Patricio A. FERNANDEZ, Jorge MITTELMANNSous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
Blood, Pneuma, or Something More Solid? Aristotle on the Material Structure of Percep-tual Apparatus
Robert ROREITNERSous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
The Pathological Role of Pneuma in Aristotle
Patrick MACFARLANESous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
Dans cet article, l’auteur étudie les notions de feu et de chaleur en relation avec celles d’âme et de pneuma dans quatre traités du corpus hippocratique (Des chairs, Du régime, Des vents, Semaines). Ces notions interviennent chez les médecins pour définir le principe vital : les organismes se maintiennent en vie grâce à un « feu » ou une chaleur interne, identifiable à l’âme, et « nourrie » grâce à l’intervention d’un principe humide et froid, apporté par la respiration (pneuma). Cette analyse permet de confronter la tradition médicale exprimée dans ces textes aux thèses aristotéliciennes, car le philosophe dissocie pour sa part le mécanisme de refroidissement de celui de la respiration (chez les animaux qui n’ont pas de poumons) et distingue le processus de respiration de celui de nutrition. En conclusion, Bartoš souligne l’importance du corpus hippocratique pour mieux comprendre le contexte intellectuel avec lequel et contre lequel Aristote élabore ses propres théories biologiques.
L. M.
L’auteur entend ici replacer la pensée
de Diogène sur la causalité dans son contexte historique, en relation, en
amont, à Anaximène
et, en aval, à Aristote. Contre Graham[1], qui distinguait le « monisme matériel » de Diogène de
la « théorie de la substance générative » d’Anaximène, Reece soutient
que les raisons qui nous conduisent à admettre (ou au contraire à contester) la
présence d’un monisme matériel dans leur pensée valent identiquement pour le
maître et pour le disciple supposé. Bien loin de se distinguer, les deux
philosophes prennent selon lui le même parti dans le débat avec les éléates,
au sujet de l’existence du changement. Par ailleurs, Reece soutient que la mise
en évidence par Diogène d’un «principe» explicatif des phénomènes naturels répond
au même objectif méthodologique que celui qui sera ensuite affirmé par
Aristote, à savoir garantir une forme d’uniformité entre les réalités, de sorte qu’elles
puissent agir les unes sur les autres. Mais le Stagirite ne retient de Diogène
que l’idée d’un «principe génératif unique» (qu’il prolonge et
complexifie dans sa théorie du substrat) et récuse l’affirmation d’une
« identité d’essence » (qui conduit Diogène à embrasser un monisme
aérien). Le philosophe d’Apollonie apparaît en somme comme une première étape
dans la résolution aristotélicienne du problème de la causalité.
L. M.
[1] D. W. Graham, Explaining the Cosmos: The
Ionian Tradition of Scientific Philosophy, Princeton,
Princeton University Press, 2006.
L’article explore la naissance d’un
principe formel rendant compte du phénomène de la nutrition chez Platon et
Aristote et montre que celui-ci est associé à la notion d’âme végétative. L’âme
étant conçue, chez le premier, comme une réalité séparée et indépendante du corps,
la fonction nutritive s’exprime selon un modèle cognitif (celui du désir et de
l’appétit) ; chez le second, à l’inverse, la perspective hylémorphique le
conduit à identifier dans l’âme végétative la cause explicative du processus
nutritifet l’un des éléments définitionnels de l’être vivant. Cherchant désormais hors de l’âme individuelle le principe
platonicien de la nutrition, Johansen l’identifie au niveau cosmique de l’âme
du monde : c’est elle qui maintient le mouvement global des éléments en un cycle
permanent, grâce auquel ils peuvent pénétrer dans les corps individuels. Une
ultime comparaison du processus de la reproduction chez les deux philosophes
corrobore les analyses menées sur celui de la nutrition.
L. M.
Partant d’un point technique de la théorie
aristotélicienne de la génération spontanée (la difficulté de rendre compte de
la production d’un être sensible dans ce type de génération), Wilson s’efforce
de restituer la cohérence de cette théorie à la fois en elle-même, en
rassemblant les différents textes biologiques et météorologiques qui
l’abordent, et plus largement en démêlant les brouillages que les organismes
spontanés font apparaître entre les différents niveaux de la Scala
naturæ. Le rôle fondamental de la chaleur dans le processus de
la génération spontanée fournit un point de comparaison avec la génération
végétale : l’une et l’autre externalisent la fonction de coction des nutriments
nécessaires à leur formation (l’environnement aquatique ou terrestre jouant ce
rôle à leur place). Une étude de la différence sexuelle et des modes de
reproduction des deux types d’organismes permet finalement de raffiner
l’échelle des êtres et de réintroduire de la hiérarchie entre eux.
L. M.
L’article porte sur l’analogie que propose la Génération des animaux (736b37-737a1) d’Aristote
entre la nature qui se trouve dans le pneuma et
l’« élément des astres ».
Celle-ci est éclairée à la fois par le contexte immédiat du passage et par les
réflexions du traité Du ciel sur le
« premier corps » céleste. L’objectif est de montrer que seuls ces
deux cas admettent, dans la philosophie aristotélicienne, la possibilité d’un
mouvement animé qui ne présuppose pas la présence effective d’une âme. Thein propose de concevoir ce pneuma comme une âme en
puissance, qui intervient dans les premiers moments de la formation
des corps. Il s’agirait d’un principe susceptible de conférer la forme animée à
un corps, mais qui ne serait pas une âme actualisée. En ménageant une telle
place dans sa physique, Aristote parvient finalement à reconnaître l’animation
du « premier corps »céleste
tout en lui refusant la possession d’une âme (ce qui reviendrait à l’hypothèse
platonicienne de l’âme du monde).
L. M.
Le problème général de l’articulation des causes
matérielles et finales dans la biologie d’Aristote est ici abordé au prisme de
l’équilibre thermique des organismes : la génération, la permanence ou au
contraire la corruption d’une substance dépend en effet des propriétés
thermiques de la matière dont elle est composée. En s’appuyant notamment sur le
livre IV des Météorologiques et sur la
description qui y est donnée des phénomènes de coction (pepsis)
ou d’incoction (apepsia), Popa souligne le rôle
fondamental que joue la chaleur interne en régulant l’équilibre thermique des
corps naturels (à la fois en interne, mais aussi relativement au milieu
environnant) et en assurant une juste proportion d’humide et de sec. Le
processus de densification des corps qui résulte de la coction permet
finalement de confirmer le rôle d’unification des substances joué par la
chaleur interne, tant au niveau matériel que formel.
L. M.
L’étude de la fonction respiratoire chez
Aristote est ici insérée dans une réflexion plus générale sur la méthode
scientifique du philosophe. L’article montre que la recherche des causes
de la respiration, entreprise dans une perspective téléologique, se trouve
modifiée et enrichie par une recherche empirique (dissection animale), selon un
raisonnement que Lenox appelle « inductive feedback ».
L’analyse détaillée que le philosophe fournit des organes concernés (poumons
mais aussi cœur et réseau sanguin, en tant qu’ils assurent la nutrition) le
conduit en effet à postuler que l’appareil respiratoire correspond à un besoin
de refroidissement du corps, contrebalançant le réchauffement produit par la
nutrition. En substituant la question du refroidissement à celle de la
respiration, Aristote précise la nature du phénomène étudié et se donne par
ailleurs les moyens de produire une analyse comparative de l’anatomie
fonctionnelle, rendant compte par exemple de la finalité refroidissante des
branchies chez des animaux sanguins ne possédant pas de poumons.
L. M.
Partant de l’analogie proposée par
Aristote dans sa Génération des animaux (II, 4, 740b) entre l’action de l’âme nutritive dans le processus de génération et l’action
d’un artisan, Gelber affirme que le chaud et le froid, ou plutôt les
« mouvements » dont ils sont porteurs, constituent les
« instruments » de cette âme (et non sa nature elle-même), lui
permettant de réaliser ses fonctions. L’examen de l’embryologie
aristotélicienne permet de mettre en évidence le rôle détaillé qu’y jouent ces
mouvements et de faire émerger la nécessité d’en faire les « agents
intermédiaires » de l’âme nutritive ; ainsi, par exemple, le
principe mâle confère sa forme à l’embryon par l’intermédiaire du sperme et du
mouvement contenu en lui. Cette dissociation entre l’âme et ses outils permet
finalement de rendre compte du fait que, quoique la forme humaine soit unique,
les traits individuels sont transmis par la matière, leur part déterminée de
chaud et de froid, et leurs mouvements spécifiques.
L. M.
Aristote décrivant lui-même les fonctions biologiques
vitales (reproduction, nutrition, locomotion) comme une action de l’âme sur le
corps similaire à celle d’un artisan sur son matériau, l’article se propose de
montrer que cette analogie générale avec le mode de production technique permet
de mieux rendre compte du cas particulier de la locomotion animale. La valeur
de l’analogie consiste, pour
Aristote, à établir la possibilité d’un « moteur immobile », jouant
le rôle de cause efficiente et recourant à des réalités telles que la chaleur
ou le pneuma
comme à des instruments pour produire des changements biologiques dans le
corps. Dans le cas spécifique de la locomotion, Aristote ne mobilise
pas directement l’analogie artisanale, et plusieurs objections ont été formulées quant à la possibilité de l’y appliquer, mais les
auteurs entreprennent de montrer, en articulant notamment l’analogie avec le
« syllogisme pratique », que le même modèle explicatiffonctionne pour toutes les
fonctions biologiques.
L. M.
L’article se propose de faire le point
sur la question de la structure matérielle de l’appareil perceptif chez
Aristote. Deux thèses s’affrontent communément à ce sujet : la liaison entre
les différents organes sensoriels et le centre de la perception (le
cœur) est tantôt expliqué par le pneuma, tantôt
par le sang. Rassemblant les différents passages qui, disséminés dans l’œuvre
biologique d’Aristote, fournissent des indices sur ce point, Roreitner conclut
que ni le sang ni le pneuma ne remplissent le
rôle de substrat pour la transmission du mouvement perceptif à travers le corps
— quoique l’un et l’autre puissent jouer un rôle indirect ou auxiliaire dans le
processus. À défaut de trouver, chez Aristote lui-même, la formulation achevée
de l’alternative à ces thèses, l’auteur propose de la repérer dans le De spiritu pseudo-aristotélicien : ce n’est
finalement pas le contenu (sanguin ou pneumatique) des vaisseaux qui transmet
le mouvement perceptif, mais la chair des vaisseaux eux-mêmes.
L. M.
Macfarlane propose ici une analyse de ce qu’il nomme un
« pneuma pathologique » chez
Aristote, qui partage avec le pneuma connaturel
le fait d’être généré par le corps lui-même (et notamment par la coction
produite par la nutrition), mais se distingue de lui en ce qu’il favorise les
maladies plutôt que les fonctions vitales. Aristote affirme en effet que dans
certaines conditions, et notamment des déséquilibres entre le chaud et le froid
ou un défaut de ventilation, les exhalaisons produites par la chaleur interne
perturbent les actions du pneuma connaturel (et
troublent par exemple la digestion ou la perception, auxquelles préside ce
dernier). L’analyse permet non seulement depréciser
la distinction, établie au sein de la biologie aristotélicienne, entre le pneuma connaturel et l’air extérieur respiré, mais
encore de replacer ces réflexions dans le contexte plus général des écrits
philosophiques ou médicaux qui se sont également penchés sur la puissance
pathologique du pneuma.
L. M.