L’article vise à réévaluer le rôle joué par les notions de chaleur et de feu dans l’explication de phénomènes physiques chez certains philosophes présocratiques, et notamment celui du mouvement — qu’il s’agisse du mouvement des animaux ou du mouvement du ciel. Après avoir distingué la chaleur et le feu (trop souvent tenus pour équivalents, du fait de la lecture aristotélicienne), Betegh étudie le sens de ces concepts dans les fragments de Parménide et d’Empédocle, de Démocrite, d’Héraclite et de Philolaus, d’Archélaos et de certains médecins (notamment les auteurs des traités Du régime et Des chairs), et en conclut que quelle que soit leur importance dans la doctrine de ces auteurs, leur puissance motrice est rarement établie explicitement, et réservée, quand c’est le cas, à la sphère biologique et médicale (elle ne saurait, de ce fait, être étendue aux mouvements cosmiques).

L. M.

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ARTICLE

Fire, Heat, and Motive Force in Early Greek Philosophy

  • Pages : 35 à 60
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  • Date de création : 14-03-2022

Résumé :

Français

L’article vise à réévaluer le rôle joué par les notions de chaleur et de feu dans l’explication de phénomènes physiques chez certains philosophes présocratiques, et notamment celui du mouvement — qu’il s’agisse du mouvement des animaux ou du mouvement du ciel. Après avoir distingué la chaleur et le feu (trop souvent tenus pour équivalents, du fait de la lecture aristotélicienne), Betegh étudie le sens de ces concepts dans les fragments de Parménide et d’Empédocle, de Démocrite, d’Héraclite et de Philolaus, d’Archélaos et de certains médecins (notamment les auteurs des traités Du régime et Des chairs), et en conclut que quelle que soit leur importance dans la doctrine de ces auteurs, leur puissance motrice est rarement établie explicitement, et réservée, quand c’est le cas, à la sphère biologique et médicale (elle ne saurait, de ce fait, être étendue aux mouvements cosmiques).

L. M.

 

Résumé :

Français

L’article vise à réévaluer le rôle joué par les notions de chaleur et de feu dans l’explication de phénomènes physiques chez certains philosophes présocratiques, et notamment celui du mouvement — qu’il s’agisse du mouvement des animaux ou du mouvement du ciel. Après avoir distingué la chaleur et le feu (trop souvent tenus pour équivalents, du fait de la lecture aristotélicienne), Betegh étudie le sens de ces concepts dans les fragments de Parménide et d’Empédocle, de Démocrite, d’Héraclite et de Philolaus, d’Archélaos et de certains médecins (notamment les auteurs des traités Du régime et Des chairs), et en conclut que quelle que soit leur importance dans la doctrine de ces auteurs, leur puissance motrice est rarement établie explicitement, et réservée, quand c’est le cas, à la sphère biologique et médicale (elle ne saurait, de ce fait, être étendue aux mouvements cosmiques).

L. M.

 
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