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Invention et finalité en biologie
Lucien CUÉNOTÉditeur : Flammarion - 1941
Ni Dieu ni gène. Pour une autre théorie de l’hérédité
Jean-Jacques KUPIEC, Pierre SONIGOÉditeur : Seuil - 2000
Le Hasard créateur
Rémy LESTIENNEÉditeur : La Découverte - 1993
Darwin et l’après Darwin. Une histoire de l’hypothèse de sélection naturelle
Jean GAYONÉditeur : Kimé - 1992
Thinking about Life. The history and philosophy of biology and other sciences
Paul S. AGUTTER, Denys N. WHEATLEYÉditeur : Springer Science+Business Media B.V. - 2009
Darwin hérétique. L’éternel retour du créationnisme
Thomas LEPELTIERÉditeur : Seuil - 2007
Darwin contre Darwin. Comment lire L’Origine des espèces ?
Thierry HOQUETÉditeur : Seuil - 2009
Darwin's dangerous idea : evolution and the meanings of life
Daniel Clement DENNETTÉditeur : Simon & Schuster - 1995
Épistémologie du concept de sélection
Jean GAYONSous la direction de Pierre JACOBDans L’Âge de la science. Lectures philosophiques - 1989
La philosophie naturelle de Boltzmann
Jacques BOUVERESSESous la direction de Gerhard HEINZMANNDans Philosophia Scientiae. Travaux d’histoire et de philosophie des sciences - 1999
L’Amérique face à Darwin, 3e épisode
Dominique LECOURTSous la direction de Françoise BALIBAR, Élie DURINGDans Critique. Revue générale des publications françaises et étrangères - 2002
Économie de pensée et Énergétique chez Ernst Mach
Olivier LAHBIBSous la direction de Michel PATY, Danièle GHESQUIER-POURCIN, Muriel GUEDJ, Gabriel GOHAUDans Énergie, science et philosophie au tournant des XIXe et XXe siècles - 2010
Cournot et l’énergétisme : mécanique, biologie et science sociale
François VATINSous la direction de Michel PATY, Danièle GHESQUIER-POURCIN, Muriel GUEDJ, Gabriel GOHAUDans Énergie, science et philosophie au tournant des XIXe et XXe siècles - 2010
Darwin et les taxinomies d'aujourd'hui
Claude Henri DUPUISSous la direction de Pascal TASSYDans L'Ordre et la diversité du vivant. Quel statut scientifique pour les classifications biologiques ? - 1986
Darwinian Populations and Natural Selection
Peter GODFREY-SMITHÉditeur : Oxford University Press - 2009
Penser Spencer
Sous la direction de Daniel BECQUEMONTÉditeur : Presses Universitaires de Vincennes - 2011
Spencer critique de Darwin : de l'intégration au rejet
Daniel BECQUEMONTSous la direction de Daniel BECQUEMONTDans Penser Spencer - 2011
Entre Dieu et Darwin : Le concept manquant
Francis KAPLANÉditeur : Le Félin - 2009
What makes biology unique? Considerations on the autonomy of a scientific discipline
Ernst MAYRÉditeur : Cambridge University Press - 2004
Épistémologie pour une marquise
Pascal ENGELÉditeur : Éditions d’Ithaque - 2011
Darwin, God and the Meaning of Life. How Evolutionary Theory Undermines Everything You Thought You Knew
Steve STEWART-WILLIAMSÉditeur : Cambridge University Press - 2010
Darwinism's Struggle for Survival. Heredity and the Hypothesis of Natural Selection
Jean GAYONÉditeur : Cambridge University Press - 1998
Darwinism in Philosophy, Social Science and Policy
Alexander ROSENBERGÉditeur : Cambridge University Press - 2000
Darwin's Romantic biology: the foundation of his evolutionary ethics
Robert John RICHARDSSous la direction de Michael RUSE, Jane MAIENSCHEINDans Biology and the Foundations of Ethics - 1999
L'Introduction du darwinisme en France au XIXe Siècle
Yvette CONRYÉditeur : Vrin - 1974
«Le déterminisme physico-chimique suffit-il pour comprendre les phénomènes vitaux, ou est-il nécessaire pour l’entendement de le compénétrer par une autre action, rendant compte de la différence profonde qui paraît exister entre la Nature inerte et la Nature vivante, interprétant ce qui, dans cette dernière, rappelle l’invention humaine et suggère le dessein ?». Cette question, que les philosophes grecs des IVe et IIIe siècles se posaient déjà, et qui oppose finalistes et mécanistes, est abordée ici sous l’angle naturaliste, et traitée suivant un plan quadripartite : – la 1ère Partie («Les définitions») est consacrée à définir de manière détaillée les les termes principaux afin de s’entendre sur le sens des mots employés; – la 2e Partie («Le mécanicisme») renferme l’exposition doctrinale des deux thèses opposées : le mécanicisme anti-métaphysique (qui y est examiné en détail) et et le non-mécanicisme (= le vitalisme ou finalisme); – la 3e Partie («Les théories non-mécanistes ou finalistes») présente une analyse critique des théories non-mécanistes, depuis Lamarck jusqu’à notre époque; – la 4e Partie, que l’A. dit tenir pour la plus importante, expose «Les difficultés du mécanicisme» dans un certain nombre de problèmes biologiques : la faiblesse, voire l’impossibilité, des explications mécanicistes rend nécessaire d’attribuer à la cellule germinale une propriété téléologique d’invention. M.-M. V.
Le présent ouvrage porte sur la nature du darwinisme, de la génétique, la différence entre les modèles instructifs et sélectifs, et l’application de ces modèles de hasard-sélection à toute la biologie. Il entend décrire ainsi une autre théorie, qui déplace l’explication du niveau des gènes vers les êtres vivants eux-mêmes, et dans laquelle la liberté remplace le déterminisme. Les auteurs montrent, de la molécule à l'homme, en passant par les cellules et les virus, que règne moins la dictature d'un dieu-programme présent au cœur de l'ADN qu'un hasard permanent, guidé par la sélection naturelle. La question importante est posée : l’application de modèles de hasard-sélection à des phénomènes aussi variés que l’évolution, l’embryogenèse, l’immunologie, le système nerveux, est-elle le fruit d’un placage artificiel d’un modèle sur tous les objets possibles, une simple coïncidence, une mode, une erreur de logique ? Sinon, le darwinisme possède-t-il une valeur intrinsèque qui fonde sa pertinence et lui donne un potentiel d’explication s’étendant à toute la biologie ? S’il s’avère que le modèle de hasard-sélection est réellement capable d’expliquer tous ces phénomènes, cela signifierait que Darwin n’a pas seulement énoncé la loi de l’évolution, mais découvert le fondement d’une théorie générale capable d’expliquer toute émergence et diversification d’une structure biologique. Pour tenter de répondre à cette question, il s’agira d’abord pour les auteurs de retrouver les sources historiques et philosophiques du darwinisme. Cette analyse va révéler une contradiction profonde entre le darwinisme et la génétique, contradiction qui mine la capacité explicative de la biologie contemporaine. M.-M. V.
Sur le plan scientifique, Darwin cherche à montrer que le hasard possède une réalité objective ou, plus précisément, que le hasard a dans sa théorie le même statut de réalité que les autres entités théoriques. L’objet du présent ouvrage est le réexamen de cette problématique, à la lumière de tous les apports d’un siècle et demi de recherche scientifique qui ont contribué à l’enrichir. Selon une tradition initiée en 1859 en physique par James Clerk Maxwell, et en biologie par Charles Darwin, l’A. affirme la réalité du hasard, qu’il lie à la réalité du devenir : depuis les travaux de ces deux pionniers, de nombreuses découvertes permettent en effet de conforter la position des partisans d’un hasard objectif, découvertes appartenant à des horizons aussi divers que l’exploration du système immunitaire et celle du système nerveux, l’observation de l’Univers et l’étude des phénomènes microscopiques régis par la mécanique quantique. – Quatre Parties : – I. «Le hasard classique» : 1. Brève histoire du hasard; 2.1859, la double révolution intellectuelle de Darwin et Maxwell; 3. La naissance de la théorie des probabilités; 4. La probabilité des causes. – II. «Le hasard dans la vie» : 5. Variations et sélection : le hasard naturel chez Darwin; 6. La loterie de l’hérédité : hasard et génétique; 7. Comment naissent les espèces ?; 8. Le darwinisme immunitaire, ou : comment naissent les anticorps ?; 9. Le darwinisme neuronal, ou : comment naissent les réseaux de neurones ?. – III. «Le hasard physique» : 10. L’entropie, l’ordre et le hasard; 11. Entropie et information; 12. L’indéterminisme quantique : la coupure entre réel en soi et réel pratique; 13. Derrière la coupure cosmologique, le hasard fondamental. – IV. «Pour une philosophie du hasard» : 14. Peut-on reconnaître le hasard ?; 15. La question de la liberté; 16. Sur le bonheur de ne pas savoir. – Conclusion. M.-M. V.
L’enjeu de cet ouvrage n’est pas tant centré autour de la question de la théorie de la sélection naturelle, qu’autour de celle de l’hypothèse de sélection naturelle telle que Darwin l’a formulée. Selon l’A., Darwin, en liant cette hypothèse à l’hérédité, l’a exposée a des difficultés internes et à une permanente réfutation dès sa naissance. En effet, la sélection darwinienne n’était pas compatible avec les hypothèses sur l’hérédité. Cet ouvrage retrace la crise de l’hypothèse de sélection naturelle, les étapes de sa résolution et de sa rénovation au moment de sa rencontre avec la génétique. - Partie I : L’hypothèse darwinienne : Chap. 1, Wallace et Darwin : enjeux d’un désaccord ; Chap. 2, Ontologie de la sélection ; Chap. 3, Les objections de Flemming Jenkin et le dilemme darwinien ; Partie II : La sélection sous les fourches caudines de l’hérédité : Chap. 4, Galton : “hérédité” ; Chap. 5, Sélection et régression chez les post-darwiniens ; Chap. 6, La démonstration de la sélection naturelle (1) : stratégie et corroboration indirecte, Chap. 7, La démonstration de la sélection naturelle (2) : stratégie de la preuve directe : biométrie ; Chap. 8, La démonstration de la sélectinn naturelle (3) : La rencontre avec le mendélisme ; Partie III : La théorie génétique de la sélection : Chap. 9, De la sélection dans la génétique théorique des populations ; Chap. X, L’empirique et le formel. M.-M. V.
This is a “popular science” book, designed as a sequel to About Life, though readers need not be familiar with the earlier volume. Indeed, no specialist knowledge is required. The text briefly surveys the nature of science and its emergence in post-Renaissance Europe, and investigates the similarities and differences between biology and other sciences. Major topics in the philosophy of biology (e.g. evolutionary theory, vitalism/mechanism, reductionism/holism, spontaneous generation) are considered in a little more detail. – Table of contents : 1. What is science?; 2. Culture, knowledge and technology; 3. Classical roots; 4. Mediaeval views of the world; 5. The Scientific Revolution; 6. The ‘Scientific Revolution’ in biology; 7. Aristotle’s biology; 8. How different are organisms from inanimate objects?; 9. Cell theory and experimental physiology: new ideas in a changing society; 10. Embryos and entelechy; 11. Spontaneous generation; 12. The evolution of Darwinism; 13. The great heredity debate; 14. Evolutionary theory attains maturity; 15. The problem of purpose; 16. The scientific status of biology. – Appendix : science and philosophy, Philosophies of science and scientific practice, The nature of scientific theories, Theory structure and theory change, Experiments, Models. M.-M. V.
Les difficiles questions de l’origine de la vie et de l’évolution des espèces ont toujours agité les esprits et la tentation d’hybrider la science et la religion n’est pas nouvelle. Présente bien avant Darwin et sa théorie de l’évolution, cette tentation resurgit régulièrement et motive aujourd’hui des mouvements tels que le créationnisme et, aux États-Unis, l’«Intelligent Design». Autant d’occasions d’opposer à nouveau la raison et la foi, «deux domaines moins étanches qu’on ne le croit – en tout cas assez équitablement visités par les vieux démons de l’intolérance». Le présent ouvrage se propose de mettre en évidence ces mouvements de balancier, en donnant un panorama précis des enjeux religieux qui ont traversé l’histoire de l’évolutionnisme, de ses prodromes (les spéculations des XVIIe et XVIIIe siècles sur la génération et sur l’origine des espèces) aux péripéties contemporains du «créationnisme scientifique» ou des théories du «dessein intelligent». – Prologue : La Bible et la science. Lecture de textes, lecture du monde. – Chap. 1, Fixisme ou transformisme ? Le problème de la génération aux XVIIe et XVIIIe siècles (Fixisme et classification; De la génération spontanée à la préformation; Du matérialisme au vitalisme et au transformisme; L’éternelle querelle de la génération spontanée); – Chap. 2, Le progrès et le nombril d’Adam. Création, progression et évolution du vivant, fin XVIIIe-début XIXe siècle (Du progrès à l’évolution; Le catastrophisme progressionniste; L’antiprogressionnisme); – Chap. 3, L’évolutionnisme antidarwinien. Les débuts laborieux du darwinisme (Qu’est-ce que le darwinisme ?; Darwin et la critique philosophique; Darwin sous le feu de la critique; L’éclipse du darwinisme); – Chap. 4, Darwinisme et théologie. L’évolutionnisme est-il un athéisme ? (Un débat mythique; L’antidarwinisme religieux; Les accommodations du darwinisme; Le darwinisme théologique; La postérité d’une théologie darwinienne); – Chap. 5, La renaissance du créationnisme aux États-Unis. Le créationnisme est-il scientifique ? (La campagne antiévolutionniste; Le créationnisme scientifique; Disputes sur la scientificité du créationnisme); – Chap. 6, Le retour du Grand Horloger. Une histoire à chaud de l’«Intelligent design» (Un scepticisme qui persiste; Une théorie en crise ?; Trop complexe pour être naturel; Le Procès de l’«Intelligent design»; Le spectre de Paley). – Épilogue : La question du miracle. M.-M. V.
Soucieux de ne pas envisager le darwinisme comme une théorie intangible, ni L’Origine des espèces comme un bloc monolithique livrant la «vérité» de la biologie moderne, le présent ouvrage interroge plutôt les constructions et reconstructions de la pensée de Darwin, et en particulier la place faite à deux termes centraux : la sélection naturelle et la variation aléatoire. Il s’attache à montrer la complexité de la situation historique où naît le darwinisme, processus au cours duquel Darwin lui-même a oscillé et laissé ouvertes des portes par lesquelles plusieurs traditions rivales ont pu ensuite s’engouffrer. Pour ce faire, l’auteur s’emploie à retracer le destin de ce livre mythique qu’est L’Origine des espèces, en mettant en lumière les vies multiples dont témoignent ses traductions et ses nombreuses interprétations. – Suivant une approche historique et philosophique, ce livre s’articule autour de quatre points principaux : – le premier (Partie I, Quelle théorie pour Darwin ?) cherche à déterminer quel est le nom de la théorie de Darwin. Est-ce une théorie de l’évolution ? Une théorie de la sélection naturelle ? Le lecteur est ainsi invité à se replonger dans la complexité du texte de 1859, afin d’identifier, dans la lettre même de cette première édition, les germes de la variété des lectures qui ont été produites; – un deuxième moment (Partie II, Sexe, hasard et variations : les chapitres I à V de L’Origine des espèces) se concentrent sur l’expression descent with modification, offrant l’occasion de traverser plusieurs lieux ou chapitres de L’Origine des espèces; – la troisième partie (Partie III, L’origine et ses frontières) revient à la question de l’origine et à sa qualification, par Darwin, de «mystère des mystères», puis analyse la manière dont s’impose à L’Origine des espèces une exigence de cohérence et de radicalité; – un dernier volet (Partie IV, L’origine de quoi ?) parcourt plusieurs lectures de L’Origine des espèces : celle des trois «darwiniens» (Huxley, Hooker, Weismann), celles de Brooks, de Wallace et Romanes, de Hartmann. M.-M. V.
Evolutionary ideas appear in many places in Dennett's earlier writings; he is one of the few philosophers who really seems at home with them. In Darwin's Dangerous Idea, he turns his attention directly to the idea of evolution by natural selection, trying to explain why so many of his fellow philosophers (and even some biologists) have shied from accepting its full ramifications. Dennett begins by offering a description of Darwinian theory at an abstract philosophical level. He then looks at how this perspective sheds light on some controversies within evolutionary biology, and finally at its consequences outside biology, for social and moral philosophy. Dennett begins by explaining why he thinks Darwin deserves the prize for the "single best idea anyone has ever had" and why his idea was (and is) so revolutionary, so dangerous. He illustrates this with a brief account of pre-Darwinian ideas — with Locke as an exponent of the traditional viewpoint and Hume as someone who came very close to Darwin's insight. The key elements of Darwin's "dangerous idea" are a denial of essentialism and an understanding of natural selection as a substrate neutral, algorithmic process, applicable to an extremely wide range of phenomena and capable of achieving immense feats by slow accumulation over large extents of time and space. Darwin's original application of natural selection was, of course, to the origin of species. Dennett explores different ways of visualising the "tree of life" and explains the problems involved in defining species (decisions about species status are necessarily retrospective). This is illustrated with an explanation of the often misunderstood "Mitochondrial Eve" phenomena. At this point, Dennett introduces a metaphor which is used throughout the book: "cranes" are devices or "good tricks" that allow design to proceed faster, but which build on existing foundations; "skyhooks" are entirely mysterious, pre-existing hooks in the sky which enable some problem to be solved or some complexity to be created entirely independently of ordinary processes of design. Dennett argues that there is no place at all for skyhooks and that the only bad reductionism is a "greedy" reductionism that tries to do without cranes. Evolution can be seen as movement within the "Library of Mendel", the set of all possible genomes, of which only a tiny fraction actually exist. The complex constraints imposed on genomes by developmental biology and ecology reflect relative degrees of accessibility within the library — the accessible is a small subset of the possible, albeit a much bigger one than the actual. Dennett goes on to argue that this can be extended outside biology, that all design can be seen as movement through a single unified Design Space. Human creativity is no exception, and Paley's "watchmaker" analogy had more truth than it is usually credited with. – Part two of Darwin's Dangerous Idea looks at attacks on and extensions of Darwinism inside biology. Darwin himself carefully restricted the domain to which he was prepared to apply his theory, but Dennett argues that continuing to do so (at the behest of religion or otherwise) is no longer a tenable position to take. He briefly discusses two extensions: to the origin of life (focusing on the ideas of Cairns-Smith and Eigen) and to cellular automata (Conway's game of Life). Foreshadowing part three, he also mentions Nietzsche's "eternal recurrence" and the psychological consequences of a world which is self-creating and without foundations. Though there are obvious differences between those things produced by human design and those produced by evolution, biology is engineering at some fundamental level, and "reverse engineering" is a powerful tool for biologists. This creates a connection between two difficult concepts — "function" in biology and "meaning" in philosophy. Dennett fits work by Kauffman on self-organising systems into this framework, arguing that it is an extension of Darwinism rather than a rebuttal. A whole chapter is devoted to exploring the power of adaptionist thinking and its centrality to understanding evolution. While he rejects Leibnizian "panglossianism", Dennett sees adaptionism as a fertile source of explanations; if these are not always correct that does not diminish its general power. This is followed by a chapter devoted almost solely to Stephen Jay Gould. Dennett continues his argument for the power of adaptionism with an attack on its most famous critique, Gould and Lewontin's famous "Spandrels of San Marco" paper. Dennett's basic argument is that Gould and Lewontin's arguments are misaimed, that "genuine" Darwinians have always shunned both panadaptionism and preadaptionism, and that "good adaptionists are always on the lookout for hidden constraints". Punctuated equilibrium is next against the wall, along with Gould's analysis of the Burgess Shale (in Wonderful Life) and his arguments for the contingency of evolution. Dennett's conclusion from all of this is that Gould is "searching for skyhooks to limit the power of Darwin's dangerous idea". All the different forms of heterochrony Gould discusses in Ontogeny and Phylogeny, for example, are clearly cranes, and if he is more complimentary than some to historical figures who were clearly looking for skyhooks, that says more about his historiographical sensibilities than his own philosophy. Gould is no closer to any form of vitalism or mysticism than someone like Dawkins is to "greedy reductionism". Perhaps Dennett sees things from too high above the fray of actual biology: while he assents that cranes come in many types and that they interact in complicated ways, his cranes versus skyhooks abstraction subsumes the whole of biology into "cranes", leaving plenty of room for major disagreements which are simply invisible at this level. On a similar note, Dennett rings a wrong note when he claims that only "greedy" reductionism (trying to do without cranes) is bad, and that attacks on reductionism are either vain attempts to find skyhooks or aimed at unrealistic portrayals of reductionism. The most widespread forms of reductionism are those that try to restrict the kinds of cranes used or that place excessive stress on particular cranes (typically privileging genetics above ecology and embryology, or physics above everything else). These kinds of reductionism may not be a problem philosophically, but they are definitely a menace elsewhere. Dennett goes on to deal with other more harmless "heresies", though at much less length: Hoyle's idea that the Earth was seeded with life, aliens meddling with evolution, Teilhard de Chardin, and recent Lamarckian revivals. Dennett also offers a very brief look at the debate about the level and units of evolution. He argues that, while this is important, it doesn't impinge on the fundamentals of Darwinism as he has presented them. One of the reasons Darwinian heresies are so widespread inside biology is that many people desperately want to stop Darwinism applying to people, and therefore seize any chance they can to undermine it. – In part three of Darwin's Dangerous Idea, Dennett looks at how the extension of evolutionary ideas outside biology has been resisted in fields like linguistics, philosophy, and ethics. This will be the most interesting material for many, especially those already familiar with the biological theory in parts one and two. The application of Darwinism to culture rests on the concept of memes, concepts or ideas which are propagated from person to person and "compete" with one another. They provide a basis for culture and allow us to transcend our genetics. While Dennett doubts that a science of memetics with the power of genetics is possible, at a basic level genetics and memetics work on the same principles: design by unthinking processes of selection. Human culture is a "crane-making crane", not a set of "skyhooks"; indeed there are no "skyhooks" in culture any more than there are in biology. When it comes to refusing to accept the consequences of evolution by natural selection, the worst offenders outside biology are people like Chomsky, Searle, Penrose, Fodor, and Putnam. Chomsky's long standing opposition to the idea that language could be the result of natural selection is an obvious target for Dennett, who spends a chapter on the origins of language and the relationship between language and intelligence. Searle's espousal of "Original Intentionality" is a perfect example of grasping for skyhooks. A chapter on meaning and intentionality takes up the link between biological definitions of function and philosophical definitions of meaning introduced in part two. Dennett deploys three complex but compelling (and, as always, entertaining) thought experiments, aimed at demonstrating that there can be no distinction between "real" meaning and "artificial" meaning, that ultimately all meaning emerges from meaningless processes. Drifting a little from evolution, he then devotes a chapter to explaining why "attempts to use Gödel's theorem to prove something important about the nature of the human mind" are inherently flawed and to demolishing Penrose's "refutation of strong AI" (in The Emperor's New Mind). Dennett spends two chapters on the origins of morals, arguing, of course, for a naturalist position (if you reject "original intentionality" you can hardly have "original sin"). While the excesses of some sociobiologists ("greedy reductionists") are deplorable, that is no grounds for rejecting an evolutionary origin for morality. Once again Dennett finds time for a quick look at the history of moral philosophy, placing Hobbes and Nietzsche as early sociobiologists. He goes on to address an important practical issue: both utilitarian and Kantian ethical systems tend to be idealised to the point where they are useless; construction of a practical "Moral First Aid Manual" will require taking into account real computational complexities. – In a brief final chapter, Dennett explains how Darwin's dangerous idea has influenced his political and ethical beliefs. He sees it as a basis for assigning value to diversity, whether artistic, cultural, or biological. While some have seen it as conducive to conservative politics, Dennett thinks otherwise, ending with a vision very much in the liberal tradition. M.-M. V.
En 1902, Boltzmann est revenu à Vienne, après avoir passé deux années à Leipzig, et il a repris à la fois sa chaire de physique théorique et la charge des Leçons sur la philosophie naturelle, qui avaient été données auparavant par Mach. On examinera ici le cas de Boltzmann comme penseur typiquement autrichien, les difficultés auxquelles il a dû faire face, dans les dernières années de sa vie, aussi bien sur le plan personnel que du point de vue intellectuel, sa position sur le problème du continuisme et de l’atomisme, sa conception des relations de la philosophie avec les sciences, son rapport à la théorie darwinienne, dont il était un admirateur passionné, et les conséquences qu’il en a tirées pour ce qui concerne la théorie de la connaissance, la question de l’a priori et le statut de la métaphysique.
Sur les ouvrages de Michael J. Behe, Darwin’s Black Box : The Biochimical Challenge to Evolution (New York, Simon & Schuster, 1998, 307 p.) ; William A. Dembski, Intelligent Design : The Bridge Between Science and Theology (Downers Grove, InterVarsity Press, 1999, 302 p.) ; Phillip E. Johnson, The Wedge of Truth : Splitting the Foundations of Naturalism (Downers Grove, InterVarsity Press, 2000, 220 p.) – Cet article présente la vigueur de l'hypothèse créationniste aux États-Unis durant le XXe siècle et les moments clefs des débats scientifico-religieux sur cette question. L'A. rappelle des propos tenus par R. Reagan, par G.W. Bush, mentionne l'extrémisme du Kansas et les manoeuvres opérées sur les programmes scolaires, l'Arkansas où les fondamentalistes cherchèrent à contourner le 1er amendement, la loi du « traitement équilibré » qui eu cours en Louisiane jusqu'en 1987, le « Procès du singe » de 1925 dont l'objectif réel était que soit abolie une loi adoptée par le Tennesee. L'A. aborde les idées de « créationnisme scientifique », de « young earthers », de « Intelligent Design ». Liant cette dernière à la théologie naturelle anglaise du XVIIIe siècle, il en vient à cette assimilation faite dès 1874 du darwinisme à l'immoralité et à l'athéisme, qui fut une origine du « conflit entre science et religion ». Pour sortir de cette opposition, l'A. propose que la philosophie intègre davantage le débat et puisse « ébranler les versions extrêmes ».
Olivier Lahbib rappelle comment chez Mach l’économie de pensée sert à la construction d’une unité de la science, de la physique à la physiologie et à la psychologie, par l’«adaptation de la pensée à l’expérience et des pensées entre elles». L’économie de pensée conduit Mach à privilégier l’énergétique par rapport à la mécanique, révélant ainsi une conception vitaliste d’inspiration darwinienne.
S’opposant à la thèse d’un «rupture épistémologique» chez Cournot au profit de sa «cosmologie sociale», François Vatin se propose de montrer la grande unité qui se dégage de l’ensemble de l’œuvre de Cournot si on l’inscrit dans une philosophie énergétiste inspirée de Leibniz, son auteur de prédilection. C’est à la lumière d’un tel énergétisme qu’il a en effet appréhendé tour à tour la mécanique, la biologie, l’économie politique et l’histoire. – [Le présent article reprend un exposé fait à Lille en septembre 1998].
Quoique Darwin ait accordé plus d'attention aux processus de l'évolution qu'à ses produits, sa réflexion sur la taxinomie est plus complète qu'on ne le croit en général. Une relecture de The Origin of Species démontre qu'il concevait parfaitement les deux façades de l'édifice taxinomique : la réalité de l'arrangement généalogique et l'artifice du ranking catégoriel. L'absence de pedigrees écrits l'a toutefois conduit à un compromis unissant une subordination phénétique des taxa et leur coordination analogique. Néanmoins, en considérant les allomorphes des lignées courtes prouvées et les «fossiles vivants», il avait compris que la complétude des lignées longues (monophylie) est plus importante que la similarité phénétique globale ou l'apparente chronologie de leurs membres. Une prise en compte critique de ce constat a conduit W. Hennig à reconnaître les caractères dérivés communs (synapomorphies) comme l'outil d'un accomplissement moderne de la révolution darwinienne en taxinomie.
Although Darwin devoted more attention to the processes of evolution than to its products, his reflection on taxonomy is more complete than is generally assumed. A fresh reading of The Origin of Species convinces one that he was perfectly aware of the two sides of the taxonomic edifice : the reality of the genealogical arrangement and the contrivance of the categorical ranking. Yet the lack of «written pedigrees» lead him to a compromise enbodying a phenetical subordination of the taxa and their analogical coordination. Nevertheless, in considering the allomorphs of short proved lineage and the «living fossils», he realized that the completeness of long lineages (monophyly) is more important that the overall phenetical similarity or the apparent chronology of their members. A critical appraisal of this statement has led W. Hennig to acknowledge the shared derived characters (synapomorphies) as the tool for a modern improvement of the Darwinian revolution in taxonomy.
In 1859, Darwin described a deceptively simple mechanism that he called "natural selection", a combination of variation, inheritance, and reproductive success. He argued that this mechanism was the key to explaining the most puzzling features of the natural world, and science and philosophy were changed forever as a result. The exact nature of the Darwinian process has been controversial ever since, however. Godfrey-Smith draws on new developments in biology, philosophy of science, and other fields to give a new analysis and extension of Darwin's idea. The central concept used is that of a "Darwinian population," a collection of things with the capacity to undergo change by natural selection. From this starting point, new analyses of the role of genes in evolution, the application of Darwinian ideas to cultural change, and "evolutionary transitions" that produce complex organisms and societies are developed. Darwinian Populations and Natural Selection will be something to be reckoned with for anybody interested in the conceptual foundations of evolutionary theory and in the applicability of Darwinian ideas beyond the strict confines of biological evolution. – Contents : – 1. Introduction and Overview; – 2. Natural Selection and its Representation; – 3. Variation, Selection, and Origins; – 4. Reproduction and Individuality; – 5. Bottlenecks, Germ Lines, and Queen Bees; – 6. Levels and Transitions; – 7. The Gene's Eye View; – 8. Cultural Evolution.
Cet ouvrage collectif n'entrant pas exclusivement dans le cadre de la philosophie des sciences, il ne fera pas l'objet d'un abstract au sein du SIPS.
Ce texte propose de retracer le destin des rapports complexes entre les théories spencerienne et darwinienne de l'évolution. Dans un premier temps, il s'agit pour l'auteur d'exposer les arguments avancés par Spencer qui justifient l'hypothèse évolutionniste, ainsi que la théorie générale de l'adaptation, coeur de la théorie spencerienne de l'évolution (« L'équilibration indirecte et la survivance du plus apte »). Dans un deuxième temps, l'A. se propose de réhabiliter la théorie spencerienne en montrant qu'elle traverse par moments l'oeuvre de Darwin, de L'Origine des espèces (1859) à La Descendance de l'homme (1871), bien qu'elle soit incompatible avec la théorie de ce dernier (« Darwin spencerien? »). Enfin il revient sur le sort funeste qui fut réservé à la théorie de Spencer à la fin du XIXe siècle (« Le néo-darwinisme contre Spencer »). F. F.
Si la question centrale posée dans ce livre est bien celle, massive, de savoir ce qu'est la vie, la réponse formulée par l'auteur est indissociable d'une thèse, étayée tout au long de l'ouvrage. Cette thèse est en réalité l'énoncé d'une théorie du concept au sens strict, c'est-à-dire un discours dont le propos est de définir la modalité du rapport qui lie ce qui est (le quoi et le comment de la réalité) à ce qu'on en dit (les concepts) : la théorie intermédiaire qui permet d'articuler l'ontologie à la gnoséologie. Cette théorie est mise à l'épreuve à travers l'étude de cette réalité au fond incompréhensible : la vie, concept manquant (comme le sous-titre du livre l'exprime) parce que réalité manquée par des théories explicatives qui tentent d'en saisir l'être au moyen de concepts qui lui sont extérieurs : Dieu, la conscience, la force, la finalité, la matière, etc. (chap. 1 : « Définition de la vie »). «L'incompréhension à laquelle nous sommes acculés ne trouverait-elle pas sa source dans la nécessité où nous serions, pour expliquer la vie, d'utiliser des concepts qui ne sont pas faits pour elle ?» (p. 10) Les théories explicatives où sont mobilisés ces concepts sont au nombre de cinq : le théisme (chap. 2 : « L'inconcevabilité de la finalité biologique ») ; le vitalisme (chap. 3 : « La réalité de la finalité biologique ») ; le mécanisme réductionniste (chap. 4 : « La finalité généralisée ») ; la sélection naturelle (chap. 5 : « Le hasard ») ; le matérialisme (chap. 6 : « Conscience et matière »). Qu'est-ce que la vie ? Selon la thèse de l'auteur, le concept de vie ne peut être qu'un « concept bricolé » (p. 11), et la compréhension de la vie, qu' « un bricolage de l'esprit » (p. 336). Ce qui n'empêche pas la science biologique d'être efficace, au contraire, et contribue fortement à son progrès (chap. 7 : « La vie, concept bricolé »).
F. F.
This book, a collection of essays written by the most eminent evolutionary biologist of the twentieth century, explores biology as an autonomous science, offers insights on the history of evolutionary thought, critiques the contributions of philosophy to the science of biology, and comments on several of the major ongoing issues in evolutionary theory. Notably, Mayr explains that Darwin's theory of evolution is actually five separate theories, each with its own history, trajectory and impact. Natural selection is a separate idea from common descent, and from geographic speciation, and so on. A number of the perennial Darwinian controversies may well have been caused by the confounding of the five separate theories into a single composite. Those interested in evolutionary theory, or the philosophy and history of science will find useful ideas in this book, which should appeal to virtually anyone with a broad curiosity about biology. – Contents : Introduction; – 1. Science and sciences; – 2. The autonomy of biology; – 3. Teleology; – 4. Analysis or reductionism; – 5. Darwin's influence on modern thought; – 6. Darwin's five theories of evolution; – 7. Maturation of Darwinism; – 8. Selection; – 9. Do Thomas Kuhn's scientific revolutions take place?; – 10. Another look at the species problem; – 11. The origin of human; – 12. Are we alone in this vast universe?
Prenant pour modèle la forme littéraire des Entretiens sur la pluralité des mondes de Fontenelle (1686), ce livre est une introduction générale et didactique à la théorie de la connaissance et à l'épistémologie (« Lettre sur l'épistémologie »). La première série d'entretiens (« Entretiens sur la philosophie naturelle ») aborde les grands problèmes de l'épistémologie : les rapports entre le sens commun et la science (premier entretien), la découverte dans les sciences (deuxième entretien), le statut des faits (troisième entretien) ; l'émergence, l'usage et les formes de la probabilité (quatrième entretien), la complexité des rapports entre déterminisme et prédiction (cinquième entretien), l'intégration du chaos dans les théories scientifiques et l'émergence de l'ordre à partir du désordre (sixième entretien), les différents sens de la notion de possibilité et la question de la pluralité des mondes (septième entretien), les lois de la nature et les constantes universelles (huitième entretien), la dimension contre-intuitive de la mécanique quantique (neuvième entretien), la fonction heuristique des expériences de pensée (dixième entretien), le rôle des fictions dans la connaissance scientifique (onzième entretien) et le statut des entités abstraites comme les objets mathématiques (douzième entretien). La seconde série (« Entretiens sur l'histoire naturelle ») soulève les grandes questions posées par l'éthologie et la biologie évolutionniste à travers des dialogues sur la possibilité d'une psychologie animale (treizième entretien), la diversité des systèmes de communication (quatorzième entretien), les formes d'organisation sociale (quinzième entretien), les diverses applications du darwinisme (« Lettre sur le darwinisme ») et la fonction des gènes dans la logique du vivant (seizième entretien). La troisième et dernière série d'entretiens (« Entretiens sur la science, la morale et la religion ») aborde les questions relatives à l'ethos des savants et aux valeurs de la science (dix-septième et vingtième entretiens), aux rapports entre science et religion (dix-huitième entretien) ainsi que les problèmes éthiques posés par les avancées de la recherche scientifique et les diverses applications technologiques auxquelles elles conduisent (dix-neuvième entretien et Divertimento). Notes de bas de page.
F. F.
If you accept evolutionary theory, can you also believe in God? Are human beings superior to other animals, or is this just a human prejudice? Does Darwin have implications for heated issues like euthanasia and animal rights? Does evolution tell us the purpose of life, or does it imply that life has no ultimate purpose? Does evolution tell us what is morally right and wrong, or does it imply that ultimately 'nothing' is right or wrong? In this book, Steve Stewart-Williams addresses these and other fundamental philosophical questions raised by evolutionary theory and the exciting new field of evolutionary psychology. Drawing on biology, psychology and philosophy, he argues that Darwinian science supports a view of a godless universe devoid of ultimate purpose or moral structure, but that we can still live a good life and a happy life within the confines of this view. Steve Stewart-Williams explains how evolutionary thought challenges many deep-seated assumptions about God, morality, and human superiority and raises significant questions about such things as euthanasia, suicide, and the way we treat non-human animals. While it has become commonplace for many to equate Darwin's legacy with the stripping away of the moral and the good and to replace it with unpalatable 'Darwinist' alternatives that advocate amorality, nihilism, and a world where 'might makes right', Stewart-Williams carefully shows that, on the contrary, the world after Darwin remains meaningful, wondrous, and intrinsically moral. – Contents : – 1. Darwin and the big questions; – Part I. Darwin Gets Religion: – 2. Clash of the Titans; – 3. Design after Darwin; – 4. Darwin's God; – 5. God as gap filler; – 6. Darwin and the problem of evil; – 7. Wrapping up religion. – Part II. Life After Darwin: – 8. Human beings and their place in the universe; – 9. The status of human beings among the animals; – 10. Meaning of life, RIP?. – Part III. Morality Stripped of Superstition: – 11. Evolving good; – 12. Remaking morality; – 13. Uprooting the doctrine of human dignity; – 14. Evolution and the death of right and wrong.
In Darwinism's Struggle for Survival, Jean Gayon offers a philosophical interpretation of the history of theoretical Darwinism. He begins by examining the different forms taken by the hypothesis of natural selection in the nineteenth century (Darwin, Wallace, Galton) and the major difficulties which it encountered, particularly with regard to its compatibility with the theory of heredity. He then shows how these difficulties were overcome during the seventy years which followed the publication of Darwin's Origin of Species, and he concludes by analysing the major features of the genetic theory of natural selection, as it developed from 1920 to 1960. This rich and wide-ranging study will appeal to philosophers and historians of science and to evolutionary biologists. – Contents : List of illustrations; Preface; Introduction. – Part I. The Darwinian Hypothesis: – 1. Wallace and Darwin: a disagreement and its meaning; – 2. The ontology of selection; – 3. Jenkin's objections, Darwin's dilemma. – Part II. Selection Faced with the Challenge of Heredity: Sixty Years of Principled Crisis: – 4. Galton and the concept of heredity; – 5. Post-Darwinian views of selection and regression; – 6. The strategy of indirect corroboration: the case of mimicry; – 7. The search for direct proof: biometry; – 8. Establishing the possibility of natural selection: the confrontation of Darwinism and Mendelism. – Part III. The Genetic Theory of Selection: – 9. The place of selection in theoretical population genetics; – 10. The empirical and the formal. – Conclusion. – Includes bibliographical references (p. 470-503) and index.
A collection of essays by Alexander Rosenberg, the distinguished philosopher of science. The essays cover three broad areas related to Darwinian thought and naturalism: – the first deals with the solution of philosophical problems such as reductionism; – the second with the development of social theories; – and the third with the intersection of evolutionary biology with economics, political philosophy, and public policy. Specific papers deal with naturalistic epistemology, the limits of reductionism, the biological justification of ethics, the so-called 'trolley problem' in moral philosophy, the political philosophy of biological endowments, and the Human Genome Project and its implications for policy. Rosenberg's important writings on a variety of issues are here organized into a coherent philosophical framework which promises to be a significant and controversial contribution to scholarship in many areas. – Contents : Introduction. – 1. A field guide to recent species of naturalism; – 2. Naturalistic epistemology for eliminative materialists; – 3. Limits to biological knowledge; – 4. Reductionism redux: computing the embryo; – 5. What happens to genetics when holism runs amok?; – 6. The biological justification of ethics: a best-case scenario; – 7. Moral realism and social science; – 8; Contractarianism and the 'trolley' problem; – 9. Does evolutionary theory give comfort or inspiration to economics?; – 10. The politicial philosophy of biological endowments: some considerations; – 11. Research tactics and economic strategies: the case of the human Genome project. – Includes bibliographical references (p. 243-247) and index.
Thèse : Lettres : Paris IV : 1972. – La période considérée se situe entre le 4 juin 1860, date d’une communication de P. Cazalis de Fondouce à l’Académie de Montpellier (première allusion publique à Darwin en France) et l’armée 1900 où Philippe de Vilmorin relate une « expérience de sélection » (on trouve à la fin du volume le relevé chronologique, année par année, de 40 ans de cette littérature scientifique et de controverse). Et à l’issue de cette période, se demande l'A. (p. 45), peut-on même dire que le darwinisme était réellement « introduit » ? L’histoire que l'on nous conte est plutôt celle des résistances et des incompréhensions : par quoi l’étude entend passer justement de la simple historiographie des sciences à un problème d’épistémologie fondamentale (selon les meilleures recettes de l'école épistémologique française depuis Bachelard). – La première Partie situe ces obstacles au niveau des écoles et des disciplines concernées : les anthropologues, Broca en tête, puis la Société d’anthropologie de Paris, les linguistes, les botanistes (Ch. Naudin, « Un faux précurseur », et G. de Saporta, « Une méprise et une impossibilité »), les paléontologues (ou l’ambiguïté de deux « discours parallèles »). Un court chapitre fait un sort à part aux écoles provinciales de Lille et de Montpellier. — Plus ambitieuse, la deuxième Partie s'efforce de classer les « thématiques » et, par conséquent, les lieux (topiques) des incompréhensions épistémologiques. Sont ici distingués les thèmes de sélection (ou « Les avatars d’un concept ») et de terrain, les variations sur « économie naturelle » et « économie organique ». – Relativement courte (30 p.), la troisième Partie considère le rapport du darwinisme avec les « idéologies » : idéologies sociales, religieuses ou proprement philosophiques, tel le positivisme. M.-M. V.