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Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science
Sous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGÉditeur : Cambridge University Press - 2020
Ancient Philosophy and Science at the Crossroads of Metaphysics and Medicine
Colin GUTHRIE KINGSous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
Fire, Heat, and Motive Force in Early Greek Philosophy
Gábor BETEGHSous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
De spiritu on Heat and Its Role in the Formation, Composition, and Activities of Animals
Orly LEWISSous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
Heat, Meteorology, and Spontaneous Generation
Malcolm WILSONSous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
Why Animals Must Keep Their Cool: Aristotle on the Need for Respiration (and Other Forms of Cooling)
James G. LENNOXSous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
The Pathological Role of Pneuma in Aristotle
Patrick MACFARLANESous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KINGDans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020
Ce volume est issu, pour une part, d’interventions
présentées lors du colloque intitulé « Aristotle and his predecessors on
heat, pneuma and soul », tenu en juin 2014
à l’Université Charles de
Prague, mais aussi de contributions extérieures, sollicitées spécifiquement
pour la publication.
L’ouvrage se propose de ressaisir les discussions qui ont
animé, en Grèce ancienne, les théories philosophiques et médicales de la vie et
du vivant, en tant qu’elles ont mobilisé les notions de « chaleur »,
de « souffle » (pneuma) et
d’« âme » pour en rendre raison. Composé au total de seize articles
(dont deux introductifs, rédigés par les éditeurs), l’ensemble est divisé en
deux parties : la première rassemble les études sur les médecins et philosophes
avant Aristote (Parménide, Empédocle, Diogène d’Apollonie, Platon, ainsi que
certains traités hippocratiques ou pseudo-aristotéliciens) tandis que la
seconde explore le corpus aristotélicien lui-même (traités biologiques et
opuscules d’histoire naturelle, mais aussi Métaphysique,
Physique, Météorologiques,
De l’âme, Du ciel
notamment). L’ensemble des contributions présente une diversité d’objets mais
aussi de méthodes, qui proposent tantôt de larges synthèses doctrinales (le
rôle de la chaleur dans la médecine et la philosophie présocratique, la notion
d’âme chez Parménide ou Empédocle, la génération spontanée chez Aristote, par
exemple), tantôt des études plus détaillées relatives à un problème spécifique
(le rôle de la chaleur dans la théorie de la formation des corps vivants dans
le De spiritu, l’analogie de l’action de l’âme
sur le corps avec la production technique, ou la cause matérielle de la
fonction perceptive chez Aristote, par exemple), mais aussi des réflexions
épistémologiques sur la manière dont ces théories se sont élaborées
scientifiquement (le statut de l’explication causale chez Diogène d’Apollonie,
la valeur descriptive de l’analogie, ou le mode de raisonnement inductif chez
Aristote, par exemple).
En fin d’ouvrage, on trouvera une bibliographie
collective, un index locorum ainsi qu’un index rerum pour s’orienter dans les différents chapitres.
L. M.
L’article introductif de Guthrie King
justifie le choix des trois termes figurant en titre de l’ouvrage : c’est à
l’intersection des notions de chaleur, de pneuma et d’âme qu’ont
été formulées les doctrines philosophiques et médicales tentant de rendre
raison du principe vital. C’est donc leur fonction explicative qui est explorée
dans les contributions ici rassemblées, voire la valeur de cause matérielle
qu’elles jouent dans certains phénomènes biologiques (notamment la reproduction, la nutrition et la locomotion). Dans le
prolongement des études séminales de Jaeger [1], pour les liens qu’il a suggérés entre médecine,
philosophie et psychologie religieuse, d’une part, et de Freudenthal [2], pour l’analyse compréhensive de ces concepts chez Aristote,
d’autre part, l’éditeur espère contribuer avec ce volume à la mise en lumière
du contexte polémique au sein duquel les doctrines des anciens Grecs se sont
opposées ou prolongées mutuellement, dans leur effort pour expliquer le vivant.
L. M.
[1] W. Jaeger, «Das Pneuma im
Lykeion », Hermes, vol. 48-1, 1913, p. 29-74.
[2] G. Freudenthal, Aristotle’s Theory of Material Substance: Heat
andPneuma, Form and Soul, Oxford, Clarendon press, 1995.
L’article vise à réévaluer le rôle joué par les notions de
chaleur et de feu dans l’explication de phénomènes physiques chez certains
philosophes présocratiques, et notamment celui du mouvement —
qu’il s’agisse du mouvement des animaux ou du mouvement du ciel. Après avoir
distingué la chaleur et le feu (trop souvent tenus pour équivalents, du fait de
la lecture aristotélicienne), Betegh étudie le sens de ces concepts dans les
fragments de Parménide et d’Empédocle, de Démocrite, d’Héraclite et de
Philolaus, d’Archélaos et de certains médecins (notamment les auteurs des traités
Du régime et Des chairs), et en conclut que quelle que soit leur
importance dans la doctrine de ces auteurs, leur puissance motrice est rarement
établie explicitement, et réservée, quand c’est le cas, à la sphère biologique
et médicale (elle ne saurait, de ce fait, être étendue aux mouvements
cosmiques).
L. M.
L’article se propose de reconstituer le rôle de la chaleur
dans la doctrine de la formation des corps vivants dans le De
spiritu pseudo-aristotélicien. En s’appuyant sur le chapitre 9 du
traité, l’auteur montre que c’est au moment où est décrite la fabrication des
parties du corps qu’intervient de manière massive la notion de chaleur — se
substituant à celle de pneuma, qui présidait
pour sa part aux fonctions du corps telles que la digestion, la perception, la
locomotion, etc. Mais Lewis choisit d’accentuer l’unité théorique qui unit ces
deux moments. Ainsi, alors que la série de chapitre 6 à 8 s’achevait sur un
problème fonctionnel irrésolu, le chapitre 9 y apporte une réponse en mettant
en évidence la puissance qualitative de la chaleur, qui ne se contente pas
d’introduire des variations quantitatives dans les mélanges matériels mais
adapte la matière à la « nature » (phusis)
particulière de la partie, de l’individu ou de l’espèce à produire.
L. M.
Partant d’un point technique de la théorie
aristotélicienne de la génération spontanée (la difficulté de rendre compte de
la production d’un être sensible dans ce type de génération), Wilson s’efforce
de restituer la cohérence de cette théorie à la fois en elle-même, en
rassemblant les différents textes biologiques et météorologiques qui
l’abordent, et plus largement en démêlant les brouillages que les organismes
spontanés font apparaître entre les différents niveaux de la Scala
naturæ. Le rôle fondamental de la chaleur dans le processus de
la génération spontanée fournit un point de comparaison avec la génération
végétale : l’une et l’autre externalisent la fonction de coction des nutriments
nécessaires à leur formation (l’environnement aquatique ou terrestre jouant ce
rôle à leur place). Une étude de la différence sexuelle et des modes de
reproduction des deux types d’organismes permet finalement de raffiner
l’échelle des êtres et de réintroduire de la hiérarchie entre eux.
L. M.
L’étude de la fonction respiratoire chez
Aristote est ici insérée dans une réflexion plus générale sur la méthode
scientifique du philosophe. L’article montre que la recherche des causes
de la respiration, entreprise dans une perspective téléologique, se trouve
modifiée et enrichie par une recherche empirique (dissection animale), selon un
raisonnement que Lenox appelle « inductive feedback ».
L’analyse détaillée que le philosophe fournit des organes concernés (poumons
mais aussi cœur et réseau sanguin, en tant qu’ils assurent la nutrition) le
conduit en effet à postuler que l’appareil respiratoire correspond à un besoin
de refroidissement du corps, contrebalançant le réchauffement produit par la
nutrition. En substituant la question du refroidissement à celle de la
respiration, Aristote précise la nature du phénomène étudié et se donne par
ailleurs les moyens de produire une analyse comparative de l’anatomie
fonctionnelle, rendant compte par exemple de la finalité refroidissante des
branchies chez des animaux sanguins ne possédant pas de poumons.
L. M.
Macfarlane propose ici une analyse de ce qu’il nomme un
« pneuma pathologique » chez
Aristote, qui partage avec le pneuma connaturel
le fait d’être généré par le corps lui-même (et notamment par la coction
produite par la nutrition), mais se distingue de lui en ce qu’il favorise les
maladies plutôt que les fonctions vitales. Aristote affirme en effet que dans
certaines conditions, et notamment des déséquilibres entre le chaud et le froid
ou un défaut de ventilation, les exhalaisons produites par la chaleur interne
perturbent les actions du pneuma connaturel (et
troublent par exemple la digestion ou la perception, auxquelles préside ce
dernier). L’analyse permet non seulement depréciser
la distinction, établie au sein de la biologie aristotélicienne, entre le pneuma connaturel et l’air extérieur respiré, mais
encore de replacer ces réflexions dans le contexte plus général des écrits
philosophiques ou médicaux qui se sont également penchés sur la puissance
pathologique du pneuma.
L. M.