Du soleil à l'homme. L’organisation énergétique des structures vivantes

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Monographie

  • Année : 1963
  • Éditeur : Masson
  • Pages : 160
  • Collection : Évolution des sciences
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 23 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Original
  • Ville : Paris
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 28-09-2015

Résumé

Français

L’objet de cet ouvrage est de montrer comment, avec les faits actuellement acquis par la science et les grandes lois qui en décrivent les relations, il paraît possible de fournir un aspect dynamique du Phénomène Vie, à condition de ne pas s’enfermer dans une spécialisation aveuglante. Toute vie sur terre résulte de l’état d’excitation provoqué par les photons solaires rencontrant certaines molécules terrestres. L’auteur envisage donc comment les premières molécules vivantes ont pu apparaître, comment elles ont conduit à l’assimilation chlorophylienne, comment celle-ci a commandé l’apparition des processus oxydatifs et l’évolution des formes animales, des êtres unicellulaires jusqu’à l’homme. L’accent est mis sur le déterminisme autorégulé qui, à partir des composés phosphorés riches en énergie et des phospho-pyridines nucléotides, a gouverné, par sa «dialectique», l’apparition successive des différents degrés d’organisation de la matière vivante et le transfert de l’énergie solaire à travers elle. Un chapitre est consacré à la signification des processus physio-pathologiques individuels dans le contexte évolutif et l’environnement. L’auteur montre par quel mécanisme, aussi bien en physiologie qu’en physiopathologie, c’est l’énergie solaire liée à la molécule d’hydrogène qui fournit l’énergie nécessaire au maintien des structures moléculaires complexes ainsi qu’à celui des structures rencontrées aux paliers d’organisation suivants. Il propose ensuite une interprétation biologique de la prise de conscience humaine, qui le conduit à la recherche d’un code biologique du comportement individuel et de celui des groupes humains. Il tente alors, sur ces bases, une description biologique du mécanisme de la création artistique et de la découverte scientifique. Postulant qu’il est possible d’appliquer les grands schémas d’organisation complexifiante abordés jusque là, au degré d’organisation suivant, il tente de poser les bases d’une sociologie biologique. Dans le dernier chapitre, Henri Laborit fournit une des clés de son édifice, en indiquant comment les mathématiques modernes et en particulier la théorie des ensembles l’ont aidé à une telle construction. La distinction nécessaire entre le Réel et le Connu, la notion d’«intersectat» qu’il propose et définit, lui paraissent être le phénomène se trouvant à la base de la structuration des molécules vivantes, comme de celles des organisations plus complexes. Ceci l’amène à introduire la notion d’espace-temps en biologie et, à sa lumière, à envisager la signification et le mécanisme du vieillissement et de la mort. M.-M. V.