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Monographie


Dictionnaire / Encyclopédie


Collectif


Article


Revue / Périodique


Thèse

3. Possibilités manipulatoires de la sphère

      3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens

      3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer

      3.3. Vous pouvez cliquer sur les mots-clés qu'elle présente




Nuage de mots-clés associé à : Cosmologie
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    NOTICES

    Liste des références bibliographiques indexées

    Monographie

    Théorie générale de l'invention

    René BOIREL
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1961


    Monographie

    Les Étapes de l'astronomie

    Paul COUDERC
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1945


    Monographie

    Philosophie des sciences

    Bertrand SAINT-SERNIN, Daniel ANDLER, Anne FAGOT-LARGEAULT
    Éditeur : Gallimard - 2002


    Monographie

    Dieu, l’univers et la sphère infinie. Penser l’infinité cosmique à l’aube de la science classique

    Jean SEIDENGART
    Éditeur : Albin Michel - 2006


    Monographie

    Post-scriptum à La Logique de la découverte scientifique : III. La théorie quantique et le schisme en physique

    Karl Raimund POPPER
    Sous la direction de William Warren BARTLEY
    Éditeur : Hermann - 1996


    Monographie

    De la mystique à la science : Cours, conférences et documents. 1922-1962

    Alexandre KOYRÉ
    Sous la direction de Pietro REDONDI
    Éditeur : Éditions de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) - 1986


    Revue-Périodique

    Revue de Synthèse : Sciences et philosophie au XXe siècle. L’École de Zurich et le programme surrationaliste

    Sous la direction de Éric BRIAN
    Éditeur : Éditions Rue d’Ulm - Presses de l’École Normale Supérieure - 2005


    Collectif

    L’Homme devant l’incertain

    Sous la direction de Ilya PRIGOGINE, Jacques REVEL
    Éditeur : Odile Jacob - 2001


    Monographie

    Une philosophie pour la physique quantique. Essai sur la non-séparabilité et la cosmologie de A. N. Whitehead

    Marc de LACOSTE LAREYMONDIE
    Éditeur : L’Harmattan - 2006


    Revue-Périodique

    Kairos : Cosmologies

    Sous la direction de Pierre KERSZBERG
    Éditeur : Presses Universitaires du Mirail - 2005


    Collectif

    L’Espace physique entre mathématiques et philosophie

    Sous la direction de Marc LACHIÈZE-REY
    Éditeur : EDP Sciences - 2006


    Monographie

    Science et Technique. Études d’Histoire et d’Épistémologie. I. Aube de la cosmologie et de l’épistémologie scientifique

    François ELMIR
    Éditeur : SIRESS Éditions - 2005


    Monographie

    Univers parallèles

    Thomas LEPELTIER
    Éditeur : Seuil - 2010


    Monographie

    Le Rationalisme qui vient

    Bertrand SAINT-SERNIN
    Éditeur : Gallimard - 2007


    Monographie

    Les Mathématiques de l’Univers. Ératosthène, Einstein, Dante, Feynman et les autres

    Robert OSSERMAN
    Éditeur : Le Pommier - 2008


    Monographie

    Au-delà de l’espace et du temps. La Nouvelle Physique

    Marc LACHIÈZE-REY
    Éditeur : Le Pommier - 2008


    Monographie

    Poetry of the Universe. A mathematical exploration of the cosmos

    Robert OSSERMAN
    Éditeur : Anchor Books - 1995


    Article

    Le futur n’est pas donné

    Ilya PRIGOGINE

    Sous la direction de Ilya PRIGOGINE, Jacques REVEL
    Dans L’Homme devant l’incertain - 2001


    Article

    Actualité de la philosophie de Ferdinand Gonseth

    Gilles COHEN-TANNOUDJI

    Sous la direction de Éric BRIAN
    Dans Revue de Synthèse - 2005


    Article

    L’idée d’univers et la comologie comme science

    Pierre KERSZBERG

    Sous la direction de Pierre KERSZBERG
    Dans Kairos - 2005


    Article

    Genèse et significations de l’hypothèse de l’atome primitif

    Dominique LAMBERT

    Sous la direction de Pierre KERSZBERG
    Dans Kairos - 2005


    Article

    Théorie de la gravitation et relativité restreinte chez Kurt Gödel

    Éric AUDUREAU

    Sous la direction de Pierre KERSZBERG
    Dans Kairos - 2005


    Article

    A Cosmic Archipelago : Multiverse Scenarios in the History of Modern Cosmology

    Stefano BETTINI

    Sous la direction de Pierre KERSZBERG
    Dans Kairos - 2005


    Article

    Some Remarks on Cosmology and Scientific Realism

    Brigitte FALKENBURG

    Sous la direction de Pierre KERSZBERG
    Dans Kairos - 2005


    Article

    Cosmologie et classification des systèmes philosophiques

    Éric AUDUREAU

    Sous la direction de Roshdi RASHED, Pierre PELLEGRIN
    Dans Philosophie des mathématiques et théorie de la connaissance. L’Œuvre de Jules Vuillemin - 2005


    Article

    Topologie et cosmologie

    Jean-Pierre LUMINET

    Sous la direction de Jean-Jacques SZCZECINIARZ, Joseph KOUNEIHER, Dominique FLAMENT, Philippe NABONNAND
    Dans Géométrie au XXe siècle, 1930-2000. Histoire et horizons - 2005


    Article

    Espace et observateurs en cosmologie

    Marc LACHIÈZE-REY

    Sous la direction de Marc LACHIÈZE-REY
    Dans L’Espace physique entre mathématiques et philosophie - 2006


    Article

    Équations (F.R.W.) de la cosmologie et cosmologie quantique

    Edgar ELBAZ

    Sous la direction de Marc LACHIÈZE-REY
    Dans L’Espace physique entre mathématiques et philosophie - 2006


    Article

    Firing Squads and Fine-Tuning: Sober on the Design Argument

    Jonathan WEISBERG

    Sous la direction de Alexander BIRD, James LADYMAN
    Dans The British Journal for the Philosophy of Science - 2005


    Article

    La nature à l’épreuve du temps

    Pierre KERSZBERG

    Sous la direction de François MARTY
    Dans Archives de philosophie - 2001


    Article

    Platon et la cosmologie

    Luc BRISSON

    Sous la direction de Bruno CANY
    Dans Cahiers critiques de la philosophie - 2007


    Article

    Comment étudier l’univers ?

    Thomas LEPELTIER

    Sous la direction de Thierry MARTIN
    Dans Le Tout et les parties dans les systèmes naturels : écologie, biologie, médecine, astronomie, physique et chimie - 2007


    Article

    Une réflexion métaphysique sur la périodicité. Devons-nous rester grecs ?

    Jean-Jacques SZCZECINIARZ

    Sous la direction de Sara FRANCESCHELLI, Michel PATY, Tatiana ROQUE
    Dans Chaos et systèmes dynamiques. Éléments pour une épistémologie des systèmes dynamiques - 2007


    Article

    A Cognizable Universe: Transcendental Arguments in Physical Cosmology

    Yuri BALASHOV

    Sous la direction de Michel BITBOL, Pierre KERSZBERG, Jean PETITOT
    Dans Constituting Objectivity. Transcendental Perspectives on Modern Physics - 2009


    Article

    Lois universelles et histoire de l’Univers

    Marc LACHIÈZE-REY

    Sous la direction de Claude GRIGNON, Claude KORDON
    Dans Sciences de l’homme et sciences de la nature. Essais d’épistémologie comparée - 2009


    Article

    Empiricism Without the Senses: How the Instrument Replaced the Eye

    Ofer GAL, Raz CHEN-MORRIS

    Sous la direction de Charles T. WOLFE, Ofer GAL
    Dans The Body as Object and Instrument of Knowledge. Embodied Empiricism in Early Modern Science - 2010


    Article

    Action, réaction et interaction : Le Roy et la nouvelle philosophie de 1900

    Anastasios BRENNER

    Sous la direction de Michel PATY, Danièle GHESQUIER-POURCIN, Muriel GUEDJ, Gabriel GOHAU
    Dans Énergie, science et philosophie au tournant des XIXe et XXe siècles - 2010


    Monographie

    Roger Penrose: Collected Works : Volume 1: 1953-1967

    Roger PENROSE
    Éditeur : Oxford University Press - 2010


    Monographie

    Roger Penrose: Collected Works : Volume 2: 1968-1975

    Roger PENROSE
    Éditeur : Oxford University Press - 2010


    Collectif

    Un autre cosmos ?

    Thomas LEPELTIER, Jean-Marc BONNET-BIDAUD
    Sous la direction de Thomas LEPELTIER, Jean-Marc BONNET-BIDAUD
    Éditeur : Vuibert - 2012


    Monographie

    Bref récit du futur : Prospective 2050, science et société

    Pierre PAPON
    Éditeur : Albin Michel - 2012


    Article

    Gödel et Whitehead : Monadologie et théorie de la relativité

    Pierre CASSOU-NOGUÈS

    Sous la direction de Michel WEBER, Guillaume DURAND
    Dans Les principes de la connaissance naturelle d’Alfred North Whitehead - 2007


    Thèse

    Philosophie de la non-séparabilité quantique et cosmologie d'Alfred North Whitehead : Thèse de doctorat : Philosophie : Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne: 2004, sous la direction d'Anne Fagot-Largeault

    Marc de LACOSTE LAREYMONDIE

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    Éditeur : - 2004


    Thèse

    Médecine et philosophie : essai sur la philosophie hippocratique : Thèse de doctorat : Philosophie : Université de Nice Sophia-Antipolis : 1997, sous la direction de Clément Rosset

    Laurent AYACHE

    Notice: Undefined offset: 0 in /var/www/SipsDeploye/SIPS/abecedaire/fonctions.php on line 407

    Notice: Trying to access array offset on value of type null in /var/www/SipsDeploye/SIPS/abecedaire/fonctions.php on line 407
    Éditeur : - 1997


    Monographie

    The Copernican Revolution : Planetary Astronomy in the development of Western Thought

    Thomas Samuel KUHN
    Éditeur : Harvard University Press - 1957


    Monographie

    La Révolution copernicienne

    Thomas Samuel KUHN
    Éditeur : Le Livre de Poche - 1992


    Monographie

    L’univers en rebond : Avant le Big-Bang

    Martin BOJOWALD
    Éditeur : Gallimard - 2013


    Monographie

    Zurück vor den Urknall : Die ganze Geschichte des Universums

    Martin BOJOWALD
    Éditeur : S. Fischer Verlag GmbH - 2009


    Collectif

    Le Temps et sa flèche

    Sous la direction de Étienne KLEIN, Michel SPIRO
    Éditeur : Flammarion - 2013


    Article

    À la recherche du temps cosmique

    Marc LACHIÈZE-REY
    Sous la direction de Étienne KLEIN, Michel SPIRO

    Sous la direction de Étienne KLEIN, Michel SPIRO
    Dans Le Temps et sa flèche - 2013


    Article

    Le matérialisme considéré du point de vue cosmologique et évolutionniste

    Michel PATY
    Sous la direction de Marc SILBERSTEIN, Gérard LAMBERT

    Sous la direction de Marc SILBERSTEIN, Gérard LAMBERT
    Dans Matière Première. Revue d'épistémologie - 2010


    Monographie

    Le boson et le chapeau mexicain : Un nouveau grand récit de l'univers

    Gilles COHEN-TANNOUDJI, Michel SPIRO
    Éditeur : Gallimard - 2013


    Monographie

    Les Cycles du temps : Une nouvelle vision de l’univers

    Roger PENROSE
    Éditeur : Odile Jacob - 2013


    Monographie

    Cycles of Time : An Extraordinary New View of the Universe

    Roger PENROSE
    Éditeur : The Bodley Head - 2010


    Monographie

    Pluralismes scientifiques : Enjeux épistémiques et métaphysiques

    Stéphanie RUPHY
    Éditeur : Hermann - 2013


    Monographie

    Nature et cerveau

    Michel LEFEUVRE
    Éditeur : Klincksieck - 1991


    Monographie

    La Science de l'univers à l’âge du positivisme : Étude sur les origines de la cosmologie contemporaine

    Jacques MERLEAU-PONTY
    Éditeur : Vrin - 1983


    Article

    Fire, Heat, and Motive Force in Early Greek Philosophy

    Gábor BETEGH

    Sous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KING
    Dans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020


    MONOGRAPHIE

    Théorie générale de l'invention

    Résumé :

    Français

    «L’intelligence semble échapper à toute tentative de connaissance précise de son dynamisme interne. En effet, elle crée sans cesse de nouveaux procédés pour résoudre les problèmes motivés par les structures qu’elle organise et, par suite, elle est toujours au-delà des définitions dans lesquelles on prétend l’enfermer. Et, cependant, une certaine connaissance du dynamisme spirituel doit bien être possible en un sens puisque l’esprit qui se déploie au contact de structures qu’il construit ou dont il prend conscience, sait nécessairement d’un savoir absolu, mais encore implicite, comment il doit s’y prendre pour se déployer». Pour parvenir à une notion claire du dynamisme intellectuel, c’est à préciser cette tension de l’intelligence et des structures manipulées que s’attache l’auteur. Cette symbiose de la pensée et des structures se manifeste précisément dans les œuvres de l’homme : il semble donc possible de pouvoir dégager, par réflexion à partir de ces œuvres, une connaissance de l’esprit. À une conception de l’esprit nécessairement statique parce que limitée au savoir constitué et à l’analyse des conditions du jugement constituant, René Boirel oppose une approche dynamique du problème de la formation du «jugement réfléchissant» en l’étudiant justement à l’œuvre dans l’histoire des sciences. Préconisée par Brunschvicg, la méthode de connaissance de l’esprit est donc essentiellement une réflexion sur l’histoire des sciences en vue de suivre au plus près le dynamisme même de la vie intellectuelle. – Partie I, Phénoménologie de l’invention (1. Éidétique de l’invention; 2. Dynamologique des différents secteurs de l’activité humaine; 3. Dynamologique et connaissance de l’esprit); – Partie II, Le point de départ de l’invention humaine (1. Les réminiscences corporelles de l’activité opératoire; 2. Conséquences de ces réminiscences corporelles pour la philosophie de la connaissance; 3. Signification de la connaissance et, plus généralement, de l’invention humaine); – Partie III, Cosmologie dynamologique. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Les Étapes de l'astronomie

    • Pages : 128
    • Collection : Que Sais-je ?
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 28-09-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage se propose de mettre en relief les grandes conquêtes de la science du ciel et de montrer qu’elles ont été le point de départ des étapes majeures de la civilisation. – La démarche, historique, se déploie selon quatre chapitres : I. Avant l’Histoire (1); À l’aube de l’Histoire (2); – II. Le miracle grec; – III. Les fondateurs de l’Astronomie moderne; – IV. L’Astronomie stellaire (1); L’Astrophysique (2). M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Philosophie des sciences

    • Tome : N°1
    • Pages : 665
    • Collection : Folio-Essais
    • Nombre de volumes : 2
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-07-041866-9
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 14-10-2015

    Résumé :

    Français

    Deux grandes tendances ont marqué le développement de la philosophie des sciences au XXe siècle : à l’analyse logique et sémantique des sciences entreprise par le Cercle de Vienne dans les années 1920, avec l’espoir d’en fonder l’unité et la validité au travers d’une méthodologie générale, s’est opposée, à partir des années 1970, une approche descriptive, attentive aux ruptures historiques et portée essentiellement par la réflexion sur les disciplines particulières : philosophies de la relativité, de la mécanique quantique, de la chimie, de la biologie, de la médecine, de l’économie, sont autant d’épistémologies régionales dont l’horizon n’est plus l’unité de la science. Or la marche du monde et l’action humaine rendent nécessaire l’articulation entre les diverses disciplines, au plan théorique comme pratique. Tel est donc l’enjeu de cet ouvrage : penser à la fois l’unité de la nature et la pluralité des sciences. – Le Premier Volume comprend la Première Partie, «Gnoséologie» : la philosophie des science y est étudiée comme discipline et comme corpus dans un triple horizon, – celui de la recherche historiquement située d’une philosophie de la nature (Chap. I, «Les philosophies de la nature»), – celui de l’intersubjectivité dans laquelle se déploie l’enquête scientifique (Chap. II, «La construction intersubjective de l’objectivité scientifique»), – celui d’une théorie naturelle de la connaissance, de ses procédures et de ses sources (Chap. III, «Processus cognitifs»). La Deuxième Partie, «Ordres de la nature», présente de manière synthétique les «épistémologies régionales» dont Whewell, Comte et surtout Cournot avaient dégagé le domaine propre : – le monde inorganique (Chap. IV, «L’ordre physico-chimique»), – le monde vivant (Chap. V, «L’ordre vivant»). [Cf. Suite au Volume II]. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Dieu, l’univers et la sphère infinie. Penser l’infinité cosmique à l’aube de la science classique

    • Pages : 616
    • Collection : Bibliothèque Albin Michel des Idées
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-226-17099-5
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 17-10-2015

    Résumé :

    Français

    De Dieu à l’Univers, puis à l’Esprit qui les pense, tel est l’itinéraire emprunté dans ce livre qui retrace les étapes d’une refonte de l’idée d’infini, à l’aube des temps modernes et de la révolution scientifique. Il s’agit de comprendre comment le destruction irréversible de la cosmologie antico-médiévale et les transformations radicales du globus intellectualis de la pensée scientifico-philosophique furent corrélatives l’une de l’autre à partir de la Renaissance et au cours de l’Âge classique. L'auteur retrace ici l’introduction de la notion d’infini dans la pensée cosmologique. Il considère que c’est Giordano Bruno (1548-1600) qui fit véritablement éclater le monde clos des Anciens. La présente étude se livre à une double analyse, à la fois systématique et historique, pour saisir à travers son évolution même, la conceptualisation progressive de l’infini dans la pensée cosmologique. En effet, l’approche historique permet de recueillir le sens du contexte précis et du cheminement intellectuel effectif où les concepts fondamentaux des cosmologies envisagées trouvent leur origine; tandis que l’approche systématique s’efforce de mettre en lumière les articulations internes de leurs appareils conceptuels. – I. «L’immensité cosmique au sens de Copernic»; – II. «De Copernic aux premiers coperniciens»; – III. «L’univers fini de Giordano Bruno»; – IV. «L’influence de l’infinitisme brunien à l’aube de la cosmologie classique»; – V. «L’univers infini dans la métaphysique classique»; – VI. «La question de l’infinie pluralité des mondes». M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Post-scriptum à La Logique de la découverte scientifique

    III. La théorie quantique et le schisme en physique

    • Tome : N°3
    • Pages : XLIV-227
    • Nombre de volumes : 3
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Traduction de l'anglais
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7056-6307-X
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 18-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage clôt le célèbre Post-scriptum, œuvre la plus considérable et la dernière de l'épistémologue d'origine viennoise. – L'ouvrage présente une interprétation réaliste et de sens commun de la théorie quantique, qui doit permettre de comprendre la théorie, ce qui va de pair avec l'élimination des mystères et horreurs quantiques et la dénonciation des articles de foi, et de montrer que celle-ci est aussi objective qu'une théorie peut l'être. Cette compréhension a sa motivation propre, qui se confond avec sa fécondité : si on l'adopte, on peut alors résoudre les nombreux paradoxes qu'aura engendrés la mécanique quantique, et réduire les assertions les plus curieuses que l'on rencontre dans les écrits sur cette discipline en ce qui concerne la réalité, l'observateur, la conscience, etc., à ce qu'elles sont – du subjectivisme dont la physique n'a pas besoin. Par la même occasion, on montre que des arguments présentés en faveur de l'idéalisme, dont nombre de physiciens ont pu croire qu'ils allaient de soi, sont erronés et qu'il devient possible d'exorciser les fantômes introduits par la lecture que l'école de Copenhague fit de la théorie quantique. Ce livre s'achève sur un épilogue métaphysique, dont l'objet est l'exposition de la cosmologie des propensions, qui est elle-même une philosophie générale du mouvement et du changement profondément concordante avec la philosophie dynamique de la science ailleurs développée par Popper. Il présente un plaidoyer pour le réalisme en physique. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    De la mystique à la science

    Cours, conférences et documents. 1922-1962

    • Pages : XXVII-[16]-227
    • Collection : Histoire des sciences et des techniques
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7132-0873-7
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 20-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ensemble de documents, pour la plupart ignorés, éclaire d’un jour nouveau l’affrontement de Koyré avec les philosophes et les érudits positivistes, son engagement critique aux côtés des historiens des Annales, en particulier de Lucien Febvre : c’est l’aventure révélatrice et encore actuelle d’un historien aux prises avec la pensée scientifique. Ce dossier très riche permet au lecteur de suivre année par année, de 1922 à 1962, l’enseignement de Koyré à Paris et aux États-Unis. L’intérêt d’une telle chronique intellectuelle est de reconstituer de manière précise le passage, accompli sans rupture et réversible, de la pensée religieuse à la science, de la science à la pensée religieuse. – Le problème de l’infini, la pensée de Kepler, de Spinoza, de Hume et de Kant, les répercussions théologiques et politiques des nouveaux cadres scientifiques, le débat Leibniz-Newton : ces cours renvoient à l’origine même de l’œuvre de Koyré et en restituent les chaînons essentiels. Deux conférences inédites témoignent de la cohérence d’une histoire dont théologie, philosophie et science sont des composantes solidaires, à l’intérieur des mêmes cadres conceptuels. L’itinéraire périlleux de Koyré ramène à cette cosmologie mathématique – la nôtre – où la science et la technologie ont désormais évacué toute référence théologique. – Après une Préface de Pietro Redondi («De l’histoire des sciences à l’histoire de la pensée scientifique : le combat d’Alexandre Koyré»), l’ouvrage est subdivisé en cinq chapitres chronologiques, chacun introduit par une Note de l’éditeur scientifique présentant les textes choisis regroupés thématiquement : – I. 1922-1930. Mysticisme et cosmologie; – II. 1931-1939. Histoire des idées religieuses dans l’Europe moderne; – III. 1943-1945. Révolutions dans l’histoire de la pensée; – IV. 1946-1962. Histoire des idées religieuses et de la pensée scientifique; – V. Théologie et science. Deux conférences inédites : 1) «Théologie et science» (1947), relative à la métaphysique cognitive médiévale et à la question de la théologie comme science rationnelle; 2) une autre conférence (sans titre ni date ni lieu, conservée dans le fonds Koyré) est consacrée à l’histoire de la pensée mystique. M.-M. V.

     

    REVUE-PÉRIODIQUE

    Revue de Synthèse

    Sciences et philosophie au XXe siècle. L’École de Zurich et le programme surrationaliste

    • Année : 2005
    • Fascicule : N°2
    • Éditeurs scientifiques : Éric BRIAN

    Résumé :

    Français

    Ce numéro de la Revue de Synthèse réunit quelques-uns des exposées donnés lors du colloque Pensée et science, organisé par la Fondation Ferdinand-Gonseth (Crêt-Bérard, Suisse, 21-25 novembre 2000). – «À cent lieues de la vague culture relativiste qui hante, à la fin du XXe siècle, la vulgate du commentaire des sciences, il s’agit ici pour la Revue de synthèse, et dans un mouvement scandé par divers numéros parus ces dernières années, de continuer à montrer que les renouvellement scientifiques du XXe siècle et leurs conséquences dans la philosophie et dans les sciences sociales, en subvertissant les formes les plus routinières de la transmission du rationalisme, ont non seulement ouvert une crise bien connue, mais encore conduit plusieurs savants et philosophes à s’engager dans des tentatives de résolutions où Gaston Bachelard, dès 1936, reconnaissant la trace du surrationalisme». Les articles de ce volume explorent les rapports nouveaux qu’entretiennent sciences et philosophie dans les réseaux des discussions européennes dont l’École polytechnique de Zurich fut l’un des pôles principaux au cœur du XXe siècle. Sur ces interactions peu communes, on trouve ici des analyses dont les protagonistes sont notamment Ferdinand Gonseth, Wolfgang Pauli, Gaston Bachelard, Federigo Enriques, Albert Lautman, Hermann Weyl ou Stéphane Lupasco. – Ce volume est complété par trois Essais, Varia, Comptes rendus, Notes de lecture et liste des Ouvrages reçus. M.-M. V.

     

    COLLECTIF

    L’Homme devant l’incertain

    • Pages : 380
    • Collection : Sciences
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7381-0831-8
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage réunit des communications prononcées dans le cadre du séminaire «Penser la science», créé en 1997 à l’Université libre de Bruxelles, lors des deux sessions menées sous la direction d’Isabelle Stengers, intitulées respectivement «Penser l’incertitude» (1997) et «Qu’est-ce que l’événement ?» (1999). Pour traiter de tels sujets, l’objectif – pluridisciplinaire – demandait en effet d’ouvrir le dialogue avec des représentants de pratiques scientifiques différentes, justifiant ainsi une structuration du volume en quatre sections : –1. Physique et cosmologie; – 2. Chimie et biologie; – 3. Sciences humaines; – 4. Philosophie. – L’idée de probabilité, souvent associée à notre «ignorance», présente une autre acception qui est liée aux fondements de la physique et qui ne peut, quant à elle, être réduite à cette ignorance. La reconnaissance de cette «probabilité intrinsèque», résultante indissociable des progrès récents de la physique mathématique, permet de mieux comprendre aujourd’hui pourquoi l’idée d’Univers appelle une réflexion sur des thèmes tels que l’ordre et l’incertitude. M.-M. V.

     

    Articles :

    pages 13 à 30

    Le futur n’est pas donné

    PRIGOGINE Ilya

    pages 31 à 61

    Histoire de l’histoire de l’origine

    GUNZIG Edgar

    pages 63 à 74

    La nature du chaos

    DRIEBE Dean J.

    pages 77 à 91

    Hasards et réactions chimiques de non-équilibre

    KONDEPUDI Dilip, BUHSE Thomas

    pages 93 à 101

    À quel point les réactions génétiquement déterminées sont-elles reproductibles ?

    ARBER Werner

    pages 103 à 118

    Émergence de comportements complexes à partir de circuits simples

    THOMAS René, KAUFMAN Marcelle

    pages 119 à 139

    Les rythmes et l’incertain

    GOLDBETER Albert

    pages 141 à 155

    Plan d’organisation et population dans les sociétés d’insectes

    DENEUBOURG Jean-Louis, MILLOR Jesus, THERAULAZ Guy, et al.

    pages 159 à 170

    Le temps et la durée : le moyen terme non exclus. Réflexions sur Braudel et Prigogine

    WALLERSTEIN Emmanuel

    pages 171 à 194

    Déterminisme et incertitude en histoire. L’origine des états

    WILSON Samuel M.

    pages 195 à 206

    Le dénouement des intrigues : événement et altérité

    PAHAUT Serge

    pages 207 à 221

    Une histoire sous le signe de l’incertitude. L’écologie des populations de montagne

    ZANZI Luigi

    pages 223 à 236

    Thérapie systémique, prédictibilité et hasard. De la loi à l’événement

    ELKAÏM Mony

    pages 239 à 255

    L’incertain et le libre arbitre

    KANE Robert

    pages 257 à 275

    La dimension narrative commune : sciences naturelles et sciences sociales

    CERUTI Mauro

    pages 277 à 294

    L’incertitude, d’Eckhart à Prigogine

    BÉDARD Jean

    pages 295 à 324

    Désordre dans les beaux-arts : Kandinsky et Duchamp

    HENDERSON Linda Dalrymple

    pages 325 à 336

    Ordre : Chaos : Parole : Silence. Méditations sur une équation ouverte aux questions

    RUBINO Carl A.

    pages 337 à 358

    La physique, les sciences humaines et la fin des certitudes

    BISHOP Robert C., RICHARDSON Frank C.

    pages 359 à 377

    Événements et histoires de savoir

    STENGERS Isabelle

    MONOGRAPHIE

    Une philosophie pour la physique quantique. Essai sur la non-séparabilité et la cosmologie de A. N. Whitehead

    • Pages : 361
    • Collection : Acteurs de la Science
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7475-9782-2
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-10-2015

    Résumé :

    Français

    Texte remanié d’une thèse de doctorat de philosophie soutenue en Sorbonne Paris I le 20 mars 2004. – L’A., ancien chercheur au Laboratoire de physique atomique du Collège de France et au CEA, propose ici un essai d’actualisation de la cosmologie de Whitehead et tente de montrer que les principes de superposition et d’enchevêtrement issus de l’analyse épistémologique quantique peuvent être généralisés et considérés comme des principes métaphysiques. Une réflexion générale sur la relativité et la physique quantique conduit à s’interroger sur la représentation du monde physique à laquelle peut prétendre notre connaissance. La “non-séparabilité” (ou enchevêtrement) de deux particules corrélées, implicitement prédite par les équations de Heisenberg et de Schrödinger (1925 et 1926), a été mise en évidence par les expériences d’Alain Aspect (1982) et de Nicolas Gisin (1997). Cette notion apparaît comme la plus novatrice au regard de la cosmologie déduite de la physique classique newtonienne. L’épistémologie quantique s’en trouve confortée et rend obsolète la “vision du monde” issue de la physique newtonienne. Il faut donc une nouvelle métaphysique. Élaborée entre 1920 et 1930 et enseignée à Harvard de 1924 à 1947, la cosmologie d’Alfred North Whitehead (1861-1947) tient compte des découvertes scientifiques de son époque mais, si elle manifeste aujourd’hui encore sa pertinence, elle doit pourtant être complétée en introduisant dans son schème catégorial les derniers développements de la physique quantique, tels qu’ils se traduisent à travers le principe de superposition et le principe d’enchevêtrement. – Partie I, «Enchevêtrement quantique et réalité physique» : La nécessité d’un nouveau formalisme; Physique quantique : réalité et complétude; Expérience de pensée et problème de la mesure; Une théorie des corrélations; Des expériences pour trancher; Vers une nouvelle vision épistémologique du monde physique. – Partie II, «Vers une nouvelle métaphysique : apport de la cosmologie de A. N. Whitehead» : Pertinence actuelle de la cosmologie de Whitehead; Concepts quantiques et schème catégorial; Les préhensions whiteheadiennes et le Réceptacle platonicien; Critique whiteheadienne de la notion de substance et problèmes du langage; La cosmologie de Whitehead : une métaphysique pour la physique quantique; Pour une actualisation du corpus whiteheadien : métaphysique de la superposition et de l’enchevêtrement; Une métaphysique par régions de réalité ?. – Conclusion. M.-M. V.

     

    REVUE-PÉRIODIQUE

    Kairos

    Cosmologies

    • Tome : N°26
    • Pages : 254
    • Éditeur : Presses Universitaires du Mirail
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Ville : Toulouse
    •  
    • Institution : Université de Toulouse-Le Mirail
    • ISSN : 1148-9227
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 27-10-2015

    Résumé :

    Français

    Voir dépouillement. M.-M. V.

     

    COLLECTIF

    L’Espace physique entre mathématiques et philosophie

    • Pages : 362
    • Collection : Penser avec les sciences
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Les Ulis
    •  
    • ISBN : 2-86883-821-9
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 29-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage présente les comptes-rendus du colloque tenu au Centre d’Études scientifiques de Cargèse du 29 janvier au 9 février 2001. Il est consacré aux réflexions sur l’espace physique, tel qu’il apparaît au sein des diverses théories physiques passées ou présentes : en particulier la physique quantique et la relativité, mais aussi les approches plus modernes et plus spéculatives. – S’il est vrai que philosophes, épistémologues et physiciens n’ont cessé de discuter la notion d’espace et d’en critiquer le statut, sinon la pertinence, le statut philosophique de l’espace physique reste cependant indéterminé. L’espace de la relativité générale n’est pas celui de la physique quantique, l’espace de Newton n’est pas celui de Leibniz, l’espace d’Euclide n’est pas celui de Riemann ou d’Alain Connes. Quelle signification philosophique peut-on dès lors accorder à l’espace et aux notions physiques qui lui sont liées ? Quel présupposé philosophique y recouvre l’introduction de tel ou tel concept mathématique ? Les travaux ici présentés soulignent ces questions, dont la pertinence sous-tend la recherche la plus actuelle en physique théorique. M.-M. V.

     

    Articles :

    pages 17 à 29

    Orientations de l’épistémologie contemporaine : vers une épistémologie des affects

    NOUVEL Pascal

    pages 31 à 40

    Le statut de l’espace dans la Critique de la raison pure de Kant

    BESNIER Jean-Michel

    pages 41 à 79

    L’espace physique vu du monde quantique : une approche épistémologique

    PATY Michel

    pages 81 à 100

    Espaces et référentiels

    COMTE Claude

    pages 101 à 133

    Nouvelles dimensions mathématiques et épistémologiques du concept d’espace en physique, de Riemann à Weyl et à Witten

    BOI Luciano

    pages 135 à 159

    Variations N-dimensionnelles sur des thèmes de Pythagore, Euclide et Archimède

    LÉVY-LEBLOND Jean-Marc

    pages 161 à 194

    Espaces physiques : pluralité, filiation, statut

    FAUTRAT Sylvain

    pages 195 à 204

    Les théories spatiales de Poincaré à l’épreuve de l’Histoire classique

    VILAIN Christiane

    pages 205 à 224

    Espaces mathématiques, espaces philosophiques

    SZCZECINIARZ Jean-Jacques

    pages 225 à 242

    Fluctuations du vide quantique

    REYNAUD Serge, LAMBRECHT Astrid, JAEKEL Marc-Thierry

    pages 243 à 256

    Causalité et localisation en Mécanique Quantique Relativiste

    HESLOT André

    pages 257 à 283

    Il y a différentes manières de prendre position

    GAZEAU Jean-Pierre

    pages 285 à 300

    Quantification canonique et énergie du vide

    RENAUD Jacques

    pages 301 à 324

    Courbes elliptiques, homotopie et extensions de l’espace

    KOUNEIHER Joseph

    pages 325 à 344

    Espace et observateurs en cosmologie

    LACHIÈZE-REY Marc

    pages 345 à 355

    La machine électromagnétique à remonter le temps

    NOVELLO Mario

    pages 357 à 362

    Équations (F.R.W.) de la cosmologie et cosmologie quantique

    ELBAZ Edgar

    MONOGRAPHIE

    Science et Technique. Études d’Histoire et d’Épistémologie. I. Aube de la cosmologie et de l’épistémologie scientifique

    • Pages : 257
    • Nombre de volumes : 3
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-9520588-2-2
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 31-10-2015

    Résumé :

    Français

    Ce volume, premier d’une suite annoncée de deux autres tomes, se donne pour objet un retour aux sources des spéculations sur la nature et aux réflexions humaines initiales sur les phénomènes naturels des présocratiques, ainsi qu’aux premières constructions intellectuelles de systèmes de description et d’explication des mouvements célestes par les astronomes babyloniens. Prenant pour référence les seules civilisations de l’Orient Ancien de la Mésopotamie, de l’Égypte et de la Grèce, l’ouvrage est structuré en deux Parties : – la Première («Débuts des spéculations cosmologiques et des enquêtes astronomiques») traite des premières réflexions sur le cosmos et la formation de l’univers. Les présocratiques sont considérés comme les précurseurs de la spéculation sur la nature, sur les causes du mouvement et les structures de la matière, base de la formation de l’univers. Premiers physiciens ou théoriciens de la nature, les Milésiens s’attachent aux questions relatives à la formation du monde et au principe de base qui unifie ses éléments épars pour créer l’ordre et la stabilité du cosmos. À la suite de Thalès, premier physicien à émettre des réflexions sur la nature de cette substance première, d’autres Milésiens (Anaximandre et Anaximène notamment) poursuivent ce questionnement. Outre le problème de la substance première et unique, celui du changement et de la génération des choses, de leurs parties et du Tout est posé pour la première fois par Héraclite et Parménide. L’examen de la doctrine des Pythagoriciens permet de relever leurs principaux apports dans l’étude des phénomènes naturels. Avec Leucippe et Démocrite surviennent d’autres réponses à la question du changement et de la génération des choses et des mouvements. Des questions philosophiques, inspirées par l’observation du réel comme la question de l’infini d’Anaxagore, sont abordées par les présocratiques. Les Éléates, et les premiers parmi eux Parménide et son disciple Zénon, s’intéressent au problème du mouvement et de la stabilité. La description est complétée par un aperçu général sur la cosmologie de Platon et d’Aristote concernant le mouvement des corps célestes et terrestres. Sont enfin présentés les principaux apports des Mésopotamiens dans le domaine de l’astronomie, notamment leur invention du zodiaque pour repérer et calculer les trajectoires des astres dans le ciel. – La Partie II («Rôle heuristique et portée épistémologique de l’uniformité de la nature») s’attache à montrer comment l’observation des phénomènes célestes a donné naissance à la géométrie dans l’espace. L’esprit des enquêtes astronomiques suggère, de façon analogique, l’idée de recension et de consignation des choses dans des listes classant les objets en genres et espèces. La nécessité d’un tel système de consignation et de nomination des choses est à l’origine de l’invention de l’écriture cunéiforme, pictographique et idéographique, jusqu’à l’écriture alphabétique et phonétique. Des rudiments de langues commencent ainsi à se former, pour exprimer la diversité du monde naturel mais aussi, dès les sophistes, élaborer les règles logiques et formelles du langage. Nommer les choses ne suffit pas : il faut les quantifier et les dénombrer, d’où l’apparition d’un système numérique et mathématique pour représenter quantitativement la diversité qui caractérise le monde naturel. Les mouvements célestes, quant à eux, parviennent à être représentés abstraitement et schématiquement par des figures et des lignes. L’éclosion d’une nouvelle discipline scientifique, avec la géométrisation de l’espace, ouvre des perspectives encore inexplorées par l’astronomie, notamment sur la question de la complexité des mouvements des astres et la mesure de leurs trajectoires. – Bibliogr. pp. 248-251 ; – Index des noms pp. 252-254. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Univers parallèles

    • Année : 2010
    • Éditeur : Seuil
    • Pages : 276
    • Collection : Science ouverte
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-02-097415-8
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 02-11-2015

    Résumé :

    Français

    Dès leur apparition, dans les années 1930, les équations de la physique quantique ont laissé entrevoir une étrange possibilité : un système peut se trouver dans une infinité d'états possibles... avant qu'une mesure ne le « fige » dans un état unique : celui dans lequel on l'observe. Longtemps considérée comme un artefact, cette notion a été précisée en 1958 par le physicien Hugh Everett : nous vivons peut-être, simultanément, une infinité d'histoires différentes dans une infinité d'univers différents. On conçoit que ces « multivers » soient devenus un thème d'élection de la science-fiction, mais l'on sait moins que la théorie d'Everett, où le rôle du hasard est prépondérant, est âprement combattue par les créationnistes. Dans le sillage des réflexions sur le "principe anthropique", l'idée que notre univers ne serait que l'un parmi une multitude d'autres a récemment fait une entrée en force dans la cosmologie. Une interprétation de la mécanique quantique en vogue suggère aussi que tous les dénouements possibles d'un événement se réalisent dans autant d'univers parallèles. De quoi remettre au goût du jour d'anciens débats théologiques et philosophiques sur la pluralité des mondes. Reste à savoir si ces spéculations relèvent de la science ou de la science-fiction. Mais pourquoi pas des deux à la fois?. – 1. Théologie des mondes multiples; – 2. L'invention du big bang; – 3. Des histoires qui bifurquent; – 4. Les raisonnements anthropiques; – 5. La quatrième dimension; – 6. Une création permanente d'univers. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Le Rationalisme qui vient

    • Pages : 337
    • Collection : Tel
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-07-078258-1
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 02-11-2015

    Résumé :

    Français

    Le «rationalisme qui vient» conduit à rechercher comment l’objet de la connaissance, le fonctionnement de l’esprit, l’état de nos croyances et les modalités de notre comportement dépendent de notre insertion dans l’univers physique et de notre appartenance à la communauté des vivants. En d’autres termes, le «rationalisme qui vient» conduit à adopter une perspective cosmologique, représentative du socle physico-chimique et organique sur lequel repose le destin humain. – Introduction. – Partie I, «Le rationalisme classique au regard des défis nouveaux» : 1. L’univers solidaire; 2. La communauté des vivants (L’approche philosophique de la vie; L’approche scientifique de la vie); – Partie II, «Unité anthropologique de l’humanité et inégalités scientifiques entre les nations» : 1. L’invention de la rationalité scientifique moderne en Europe; 2. la science moderne et l’Extrême-Orient; 3. La science en terre d’Islam; 4. Conclusion; – Partie III, «Les principes du rationalisme qui vient». – Épilogue. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Les Mathématiques de l’Univers. Ératosthène, Einstein, Dante, Feynman et les autres

    • Pages : 236
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Traduction de l’anglais
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7465-0345-8
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 05-11-2015

    Résumé :

    Français

    Titre original : Poetry of the Universe. A mathematical exploration of the cosmos. New York : Anchor Books, 1995. – Cet ouvrage se propose de «tracer une voie qui traverse le paysage mathématique et qui conduise à une vision de l’un des aspects de la nature : celui du cosmos» (p. 187). Par «cosmos», l’auteur entend l’Univers dans son intégralité, avec son ordre, sa structure, sa forme à l’échelle la plus grande. Cette forme n’est pas discernable ni descriptible sans le langage mathématique. Il s’agira donc ici de fournir une description historiquement et scientifiquement exacte de l’Univers observable, avec les explications les plus claires possibles des notions mathématiques nécessaires à cette description. – Chapitre 1, Mesurer l’immesurable (Les origines de la géométrie; la Grèce ancienne; La Terre sphérique; Le gnomon; le nombre pi; La science islamique); – Chap. 2, Embrasser la Terre (Ptolémée; Sacrobosco; Christophe Colomb; Mercator; La cartographie; Euler; al Biruni; Les cartes égocentriques); – Chap. 3, Le monde réel (Gauss; La géodésie; La Terre elliptique; La courbure; L’échelle; La pseudo-sphère); – Chap. 4, Mondes imaginaires (La géométrie non euclidienne; Lobatchevski; Lambert; Beltrami; Hilbert; Poincaré); – Chap. 5, L’espace courbe (Riemann; La courbure de l’espace; L’hypersphère; Dante); – Chap. 6, L’univers invisible (Maxwell; Hertz; Les ondes électromagnétiques; Les rayons X; Les ondes millimétriques; Les radio-téléscopes); – Chap. 7, L’Univers observable, une plongée dans le passé (Les distances des étoiles; La parallaxe; L’espace et le temps; La relativité ...); – Chap. 8, Une autre dimension (Einstein; Minkowski; La quatrième dimension; Le principe cosmologique ...); – Chap. 9, Une galaxie de formes (Mathématiques et physique; L’abstraction et l’imagination; Les surfaces abstraites; L’espace hyperbolique; Les fractales ...). – Postlude (Feynman; La nature des mathématiques; Les mathématiques et le cosmos). M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Au-delà de l’espace et du temps. La Nouvelle Physique

    • Pages : 417
    • Collection : Essais
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Nouvelle édition
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7465-0399-1
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 05-11-2015

    Résumé :

    Français

    Traite des nouvelles géométries que les théoriciens sont amenés à inventer pour tenter de décrire l'infiniment grand et l'infiniment petit et les rapports entre la matière, l'espace et le temps. – La physique d’aujourd’hui se fonde à la fois sur la physique quantique et sur la relativité générale. mais ces deux visions distinctes ne constituent pas une description unifiée satisfaisante. Si notre physique ne convient pas, il faut donc en construire une nouvelle. Et la voie pour le faire est, essentiellement, géométrique. Explorant diverses pistes géométriques, la recherche d’une nouvelle physique privilégie deux approches en pleine évolution : la théorie des cordes et la gravité quantique. La présente réédition, très largement modifiée, prend sa place dans la pleine actualité de controverses amplifiées : depuis la dernière parution de 2003, les arguments des uns et des autres se sont affinés. Les parti pris des différentes approches, les nouvelles visions de l’Univers impliquées, les possibilités de prédiction ressortent plus clairement. Les théories des cordes, critiquées pour des raisons conceptuelles et pour leur absence de capacités prédictives, sont sur la sellette. Elles répondent par l’introduction du concept nouveau de «Paysage de théories». La gravité quantique annonce, quant à elle, des résultats nouveaux à propos de la cosmologie primordiale. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Poetry of the Universe. A mathematical exploration of the cosmos

    • Pages : XIV-210
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : New York
    •  
    • ISBN : 0385473400
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 27-11-2015

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Le futur n’est pas donné

    • Pages : 13 à 30
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Actualité de la philosophie de Ferdinand Gonseth

    • Pages : 417 à 429
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Les progrès les plus récents de la physique contemporaine, en particulier la convergence de la physique des particules et de la cosmologie en une authentique cosmogonie scientifique, avivent les enjeux philosophiques de l’entreprise scientifique, mais les rapports conflictuels entre physique et philosophie ne s’en trouvent pas apaisés; un fossé semble même en train de se creuser entre science et philosophie. L’œuvre du philosophe suisse Ferdinand Gonseth qui s’est attaché à élaborer une philosophie qui soit et qui puisse rester au niveau de la connaissance scientifique peut fournir une aide particulièrement adéquate à ceux qui voudraient contribuer à combler ce fossé.

     

    ARTICLE

    L’idée d’univers et la comologie comme science

    • Pages : 93 à 109
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Dès sa sortie du mythe et des croyances anciennes, la cosmologie s’est construite comme science de l’univers à partir de principes mathématiques. En cela, elle est devenue science justement en renonçant à son véritable but. Si l’espoir de retrouver ce but était bien la motivation qui a sous-tendu la renaissance de la cosmologie scientifique au vingtième siècle, c’est au prix d’apories nouvelles, qui relancent la question classique du rapport de la conscience mathématique au réel. P. K.

     

    ARTICLE

    Genèse et significations de l’hypothèse de l’atome primitif

    • Pages : 111 à 131
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

    Français

    À partir de documents récents, l’article tente d’éclairer, sous un jour nouveau, l’origine de l’hypothèse de «l’atome primitif» proposée en 1931 par Georges Lemaître. L’article montre aussi qu’il existe chez ce dernier une hésitation quant à la nature de cet «atome». Cette étude historique est l’occasion de réfléchir à la place et à l’importance des images ou des thèmes extra-épistémiques pour expliquer l’émergence d’hypothèse ou de théoris scientifiques. D. L.

     

    ARTICLE

    Théorie de la gravitation et relativité restreinte chez Kurt Gödel

    • Pages : 133 à 162
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    La cosmologie de Gödel est célèbre pour son paradoxe du voyageur dans le passé. Mais, dans ses contributions à la théorie de la relativité, Gödel a surtout résolu une difficulté de la théorie relativiste de la gravitation sur laquelle Einstein avait buté en 1917. Cette refonte de la théorie de la gravitation s’inscrit dans un projet philosophique beaucoup plus large. Je décris à grands traits les liaisons principales entre ces trois aspects de l’œuvre du grand logicien. É. A.

     

    ARTICLE

    A Cosmic Archipelago : Multiverse Scenarios in the History of Modern Cosmology

    • Pages : 179 à 227
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    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 26-06-2011

    Résumé :

    Anglais

    Multiverse scenarios are are commonplace in contemporary high energy physics and cosmology, although many consider them simply as bold speculations. In any case there is nothing like a single theory or a unified model of the multiverse. Instead, there are innumerable theoretical proposals often reciprocally incompatible. What is common to all these scenarios is the postulated existence of many causally disjointed regions of space/time (if not completely separated space-times) and the consideration of the observable universe as atypical in a global perspective. This paper examines the history of modern cosmology focusing on the forerunners of current ideas, and shows how some fundamental issues tend to present themselves on increasingly deeper levels of physical knowledge. S. B.

     

    ARTICLE

    Some Remarks on Cosmology and Scientific Realism

    • Pages : 229 à 246
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 26-06-2011

    Résumé :

    Anglais

    Cosmology is discussed in light of the current debate on scientific realism. First, some crucial arguments against scientific realism are put into a historical context. Then, it is sketched which light they cast on physical cosmology. Recent arguments of instrumentalism, empiricism, anti-fundamentalism, historicism, and internalism are taken up. The small empirical basis and the constructive aspects of cosmology are emphasised, in particular concerning the cosmological principle. It is argued that the current disunity of physics is unavoidable, making the project of quantum cosmology problematical, whereas principles of scientific realism such as truth-as-correspondence and unity are also indispensable. Finally, the paper raises the question of internalism. Is the God’s Eye View of the universe represented by a cosmological model tenable, given that any physical knowledge is perspectival ?

     

    ARTICLE

    Cosmologie et classification des systèmes philosophiques

    • Pages : 137 à 169
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    ARTICLE

    Topologie et cosmologie

    • Pages : 351 à 361
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Espace et observateurs en cosmologie

    • Pages : 325 à 344
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    •  
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Équations (F.R.W.) de la cosmologie et cosmologie quantique

    • Pages : 357 à 362
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Firing Squads and Fine-Tuning: Sober on the Design Argument

    • Pages : 809 à 821
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    •  
    • DOI : 10.1093/bjps/axi139
    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

    Français

    Elliott Sober has recently argued that the cosmological design argument is unsound, since our observation of cosmic fine-tuning is subject to an observation selection effect (OSE). I argue that this view commits Sober to rejecting patently correct design inferences in more mundane scenarios. I show that Sober's view, that there are OSEs in those mundane cases, rests on a confusion about what information an agent ought to treat as background when evaluating likelihoods. Applying this analysis to the design argument shows that our observation of fine-tuning is not rendered uninformative by an OSE.

     

    ARTICLE

    La nature à l’épreuve du temps

    • Pages : 657 à 679
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    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 26-09-2015

    Résumé :

    Français

    Bien que les lois de la nature, telles qu’elles sont formulées par la physique moderne, soient indifférentes à la direction du temps (du passé vers le futur ou du futur vers le passé), certaines théories, inspirées par la thermodynamique du XIXe siècle, tentent d’incorporer suffisamment de contraintes dans leur formalisme pour que la flèche du temps soit déterminée seulement vers l’avenir. Il en résulte une présence directe de certaines prérogatives phénoménologiques du monde de la vie à l’intérieur des reconstructions abstraites de l’expérience. Or la science construit elle-même des modèles de l’espace, du temps et de la matière qui mettent ces prérogatives en question, ce qui trahit un travail incessant sur son propre horizon de sens. M.-M. V.

     

    ARTICLE

    Platon et la cosmologie

    • Pages : 31 à 43
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Pour Platon, une cosmologie doit être en mesure de répondre à deux questions : – 1, à quelles conditions le monde sensible peut-il devenir connaissable ?; – 2, comment arrive-t-on à le décrire ? Pour devenir objet de connaissance et objet de discours, le monde sensible doit présenter, dans son changement même, quelque chose qui ne change pas, qui présente une permanence véritable et donc se retrouve identique dans tous les cas. À cette exigence, Platon répond en faisant cette hypothèse bifrons : il existe un monde de formes intelligibles, réalités immuables et universelles faisant l’objet d’une connaissance et d’un discours vrais, et auxquelles participent les réalités sensibles qui n’en sont que les copies. – Astronomie; – Physique et chimie : Les éléments; Le nombre des éléments; La constitution des éléments; La transformation mutuelle de trois de ces éléments; Les mathématiques et leurs limites; Le problème du changement; – La vérification expérimentale : Les limites techniques; Préjugé théorique.

     

    ARTICLE

    Comment étudier l’univers ?

    • Pages : 167 à 174
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    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Une science de l’univers, pris comme l’ensemble de tout ce qui existe, doit-elle être construite par extrapolation de lois établies localement, ou peut-elle commencer par des principes généraux ? Cette interrogation fut au cœur des débats cosmologiques dans les années 1930-40. Loin d’avoir été négligeable, elle obligea les cosmologistes de l’époque à clarifier leurs positions sur un plan épistémologique et elle joua un rôle dans le développement de certains aspects techniques de la cosmologie (en particulier, la métrique de Robertson et Walker). À travers une présentation de ces débats, nous montrons ainsi comment cette interrogation proprement philosophique a profondément influencé le développement de la cosmologie moderne.

     

    ARTICLE

    Une réflexion métaphysique sur la périodicité. Devons-nous rester grecs ?

    • Pages : 303 à 325
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

    Français

    L’auteur analyse le rôle prépondérant de la notion de périodicité, de la cosmologie classique (pré-copernicienne et copernicienne) aux séries de Fourier. Il fait ressortir l’usage conceptuel et métaphorique qui a été fait de la sphère dans le traitement de ces systèmes supposés périodiques.

     

    ARTICLE

    A Cognizable Universe: Transcendental Arguments in Physical Cosmology

    • Pages : 269 à 278
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    • DOI : 10.1007/978-1-4020-9510-8_16
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 22-02-2015

    Mots-clés :

    Résumé :

    Anglais

    Cosmology deals with a unique object which comprises everything and yet is self-contained and singular. To describe this object in the language of physics, certain conditions must be in place. The increased role of such conditions finds its manifestation in distinct argument patterns. One popular case in point has to do with the anthropic arguments, some of which can be looked upon as varieties of transcendental reasoning, broadly construed. After reviewing this aspect of anthropic arguments, this paper shows that the scope of transcendental inference at work in twentieth-century cosmology has been more extensive. Indeed, one important thread of such inference – the claim that, in order to be mathematically tractable, the Universe as a whole has to be a certain way–can be traced back to the first relativistic cosmological model proposed by Einstein in 1917. A somewhat different strategy of the same broad sort played a major role in shaping the steady-state theory, the main rival of big-bang cosmology in 1948–1965. Finally, the famous “no-boundary” condition for quantum cosmology would (if it could bear the weight of far-reaching interpretations put on it) be another example of grounding the mere possibility of the physical description of the Universe in its global properties.

     

    ARTICLE

    Lois universelles et histoire de l’Univers

    • Pages : 31 à 38
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    La cosmologie comme étude de l’Univers est ici interrogée historiquement, l’auteur suggérant que la véritable notion d’Univers ne remonte qu’au XVIIe siècle, avec Newton, et que c’est elle qui justifie en premier lieu la cosmologie scientifique, et même la physique en tant que discipline scientifique.

     

    ARTICLE

    Empiricism Without the Senses: How the Instrument Replaced the Eye

    • Pages : 121 à 147
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    • DOI : 10.1007/978-90-481-3686-5_7
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 25-02-2015

    Résumé :

    Anglais

    The optical instruments developed through the seventeenth century allowed peering into the very far and the very small; a spectacle never before experienced. The telescope, and later the microscope, was now expected to answer fundamental questions and resolve cosmological riddles by direct observation into the foundations of nature. But this ability came at an unexpected price and with unexpected results. For Kepler and Galileo, the new instruments did not offer extension and improvement to the senses; they replaced them altogether. To rely on their authority was to admit that the human eye is nothing but an instrument, and a flawed one at that. Rather than the intellect’s window to the world, the human senses became a part of this world, a source of obscure and unreliable data, demanding uncertain deciphering. Accurate scientific observation meant that we are always wrong.

     

    ARTICLE

    Action, réaction et interaction : Le Roy et la nouvelle philosophie de 1900

    • Pages : 247 à 258
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 27-02-2015

    Résumé :

    Français

    Consacré à la philosophie d’Édouard Le Roy, cet article y voit l’atténuation «des clivages classiques entre idéalisme et réalisme, entre spiritualisme et matérialisme». D’abord attiré par le courant conventionnaliste représenté par Poincaré et Duhem, Le Roy prolonge les débats du conventionnalisme en direction de l’activité de l’esprit, et développe une philosophie fondamentalement marquée par l’idée d’ «énergie créatrice» inspirée par Berson, orientée vers les perspectives d’une cosmologie évolutionniste où la contingence tient une place par la diversité des possibilités ouvertes.

     

    MONOGRAPHIE

    Roger Penrose: Collected Works

    Volume 1: 1953-1967

    • Volume : 1
    • Pages : 846
    • Nombre de volumes : 6
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Oxford
    •  
    • ISBN : 978-0-19-921936-0
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 13-10-2011
    • Dernière mise à jour : 01-03-2015

    Résumé :

    Anglais

    Professor Sir Roger Penrose's work, spanning fifty years of science, with over five thousand pages and more than three hundred papers, has been collected together for the first time and arranged chronologically over six volumes, each with an introduction from the author. Where relevant, individual papers also come with specific introductions or notes. – The first volume covers the beginnings of a career that is ground-breaking from the outset. Inspired by courses given by Dirac and Bondi, much of the early published work involves linking general relativity with tensor systems. Among his early works is the seminal 1955 paper, 'A Generalized Inverse for Matrices', his previously unpublished PhD and St John's College Fellowship theses, and from 1967, his Adam's Prize-winning essay on the structure of space-time. Add to this his 1965 paper, 'Gravitational collapse and space-time singularities', and the 1967 paper that introduced a remarkable new theory, 'Twistor algebra', and this becomes a truly stellar procession of works on mathematics and cosmology.

     

    MONOGRAPHIE

    Roger Penrose: Collected Works

    Volume 2: 1968-1975

    • Volume : 2
    • Pages : 959
    • Nombre de volumes : 6
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Oxford
    •  
    • ISBN : 978-0-19-921937-7
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 13-10-2011
    • Dernière mise à jour : 01-03-2015

    Résumé :

    Anglais

    Professor Sir Roger Penrose's work, spanning fifty years of science, with over five thousand pages and more than three hundred papers, has been collected together for the first time and arranged chronologically over six volumes, each with an introduction from the author. Where relevant, individual papers also come with specific introductions or notes. – Developing ideas sketched in the first volume, twistor theory is now applied to genuine issues of physics, and there are the beginnings of twistor diagram theory (an analogue of Feynman Diagrams). This collection includes joint papers with Stephen Hawking, and uncovers certain properties of black holes. The idea of cosmic censorship is also first proposed. Along completely different lines, the first methods of aperiodic tiling for the Euclidean plane that come to be known as Penrose tiles are described. This volume also contains Penrose's three prize-winning essays for the Gravity Foundation (two second places with both Ezra Newman and Steven Hawking, and a solo first place for 'The Non-linear graviton').

     

    COLLECTIF

    Un autre cosmos ?

    • Pages : VII-147
    • Collection : Philosophie des sciences
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-311-00774-9
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 18-04-2012
    • Dernière mise à jour : 19-06-2022

    Résumé :

    Français

    Le modèle du big bang, actuellement dominant en cosmologie, est-il le seul envisageable, ou existe-t-il des modèles alternatifs d'explication de l'évolution de l'univers tout aussi légitimes ? Cet ouvrage collectif regroupe les contributions de cosmologistes et d'astrophysiciens partisans du modèle standard du big bang. À travers l'étude du problème de la sous-détermination des théories cosmologiques par rapport à l'observation et la présentation d'interprétations non standard de certains phénomènes cosmiques, les divers articles de ce collectif visent à interroger le bien-fondé du modèle dominant. – Notes en bas de pages ; Conclusion, pp. 139-147.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Bref récit du futur

    Prospective 2050, science et société

    Résumé :

    Français

    À quelles conditions est-il possible de conjecturer le devenir de la science et de la technologie en ce début de XXIe siècle ? Quels sont les signes de ruptures qui se cachent dans les paradigmes actuels des sciences physiques et biologiques, ainsi que dans le développement des technologies ? Quels indices peuvent nous conduire à penser notre avenir scientifique et technologique ? Quels scénarios légitimes peuvent nous permettre de décrire les perspectives d'évolution possibles à l'horizon 2050 ? Après avoir établi dans une première partie un bilan des ruptures scientifiques, techniques, économiques, géopolitiques et culturelles qui ont été induites par l'avènement des grands paradigmes scientifiques du XXe siècle (physique quantique, biologie moléculaire, cybernétique), l'auteur s'attaque au travail de repérage « des failles annonciatrices de futures ruptures » dans la physique (face aux écueils de la théorie des particules, à la postulation de l'existence de la matière et de l'énergie noires dans l'univers, au gouffre séparant la physique quantique et la théorie de la relativité générale), la biologie (face à la conjugaison de l'approche statistique et de la modélisation informatique, etc.) et les neurosciences (grâce à la précision croissante des techniques d'imagerie cérébrale). Une troisième partie est consacrée aux ruptures introduites par la transition énergétique à laquelle nous serons nécessairement confrontés dans les deux décennies à venir, le développement des nanotechnologies, l'alliance de la robotique et des neurosciences, etc. Enfin dans une quatrième et dernière partie, l'auteur s'interroge sur le futur statut social que la science et la technologie seront peut-être conduites à prendre d'ici 2050. – Bibliographie, pp. 327-335 ; Remerciements, p. 337 ; Table des matières, pp. 339-343.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Gödel et Whitehead

    Monadologie et théorie de la relativité

    • Pages : 37 à 53
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 18-10-2012
    • Dernière mise à jour : 03-03-2015

    Résumé :

    Français

    L'objectif de cet article est double : il s'agit d'une part de montrer que la métaphysique de Gödel et la cosmologie de Whitehead peuvent être identifiées à des monadologies, c'est-à-dire à des théories de la science articulant la dynamique intérieure d'entités primitives et irréductibles (monades pour Gödel, entités actuelles pour Whitehead) et le système intégral de leurs relations mutuelles (univers) ; d'autre part que leurs interprétations de la théorie de la relativité sont liées à leurs monadologies. – Références bibliographiques, p. 51 ; Notes, pp. 52-53. F. F.

     

    THÈSE

    Philosophie de la non-séparabilité quantique et cosmologie d'Alfred North Whitehead

    Thèse de doctorat : Philosophie : Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne: 2004, sous la direction d'Anne Fagot-Largeault

    • Année : 2004
    • Pages : 359
    • Nombre de volumes : 2
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Ville : [s.l.]
    •  
    •  
    • Date de création : 24-10-2012
    • Dernière mise à jour : 24-01-2013

    Résumé :

    Français

    La non-séparabilité (ou enchevêtrement) de deux particules corrélées peut être considérée comme une réalité physique après les expériences d' Alain Aspect (1982) et de Nicolas Gisin (1997). L' épistémologie quantique s'en trouve confirmée. Elle retient notamment : (i) la notion d'interconnexité généralisée ; (ii) la notion d'événement remplaçant celle d'objet ; (iii) l'élimination de la notion de substance support de qualités; (iv) la non-localité et la causalité élargie. Cette philosophie entraîne une nouvelle vision du monde, rendant obsolète celle issue de la cosmologie newtonienne. La cosmologie d'Alfred North Whitehead, élaborée dans les années 1920-1930, incorpore les découvertes physiques de l'époque (relativité, physique quantique, évolution) et manifeste encore aujourd'hui une pertinence étonnante. Philosophie réaliste, complétant les notions indiquées ci-dessus par celles de devenir auto-créatif et d'ontologie mentaliste, elle ouvre la voie à une nouvelle vision du monde exigée par les faits. Elle doit cependant être modernisée en incorporant dans son schème catégorial les derniers développement de la physique quantique : le principe de superposition et le principe d'enchevêtrement. À cette condition la cosmologie whiteheadienne se révèle être une véritable métaphysique pour notre temps. – Bibliographie, pp. 337-340.

     

    THÈSE

    Médecine et philosophie : essai sur la philosophie hippocratique

    Thèse de doctorat : Philosophie : Université de Nice Sophia-Antipolis : 1997, sous la direction de Clément Rosset

    • Année : 1997
    • Pages : 734
    • Nombre de volumes : 3
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Ville : [s.l.]
    •  
    •  
    • Date de création : 25-10-2012
    • Dernière mise à jour : 29-10-2012

    Résumé :

    Français

    Cette thèse montre l'unité de la pensée hippocratique dans ses divers registres. Méthodologie, ontologie, cosmologie, physique, climatologie, anthropologie, anatomie, physiologie, pathologie, clinique et éthique relèvent, par-delà les divergences doctrinales entre les auteurs de la collection, d'un paradigme commun défini par le principe de totalité. Selon ce principe, une partie ne peut être envisagée indépendamment de ses relations. La thèse énumère les divers sens que ce principe reçoit dans la pensée médicale. Le problème de l'unité de la collection hippocratique est l'objet d'un réexamen à partir de la question de l'écriture. En s'appuyant sur une nouvelle lecture du prologue du Régime dans les maladies aiguës, la thèse dégage les divers procédés que les auteurs de la collection hippocratique ont mis en oeuvre pour transposer dans la forme de l'écrit une science du singulier. Elle reconstitue les modalités du jugement médical et la forme originale de rationalité afférente à ces jugements.

     

    MONOGRAPHIE

    The Copernican Revolution

    Planetary Astronomy in the development of Western Thought

    • Pages : XVIII-297
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Cambridge, Mass.
    •  
    •  
    • Date de création : 21-12-2012
    • Dernière mise à jour : 21-12-2012

    MONOGRAPHIE

    La Révolution copernicienne

    • Pages : 384
    • Collection : Biblio Essais
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-253-05933-1
    •  
    • Date de création : 21-12-2012
    • Dernière mise à jour : 19-06-2022

    Résumé :

    Français

    Quel est le rapport de Copernic à la tradition astronomique ancienne dans laquelle il a été formé ? Comment ses innovations astronomiques et cosmologiques ont-elles pu s'insérer dans un contexte essentiellement classique ? En affirmant sur la base de nouvelles théories astronomiques : 1° que la Terre ne se situe pas au centre de l'univers ; 2° qu'elle se déplace dans l'espace des corps célestes, Copernic a provoqué une révolution scientifique, dont cet ouvrage retrace l'histoire et dont il met en évidence le caractère multiple en combinant l'exposé scientifique (d'ordre astronomique) et l'histoire intellectuelle (d'ordre contextuel) par la mise au jour des liaisons de l'astronomie aux autres disciplines scientifiques ainsi que ses liens aux systèmes philosophiques et religieux de l'époque. Dans un premier temps, l'auteur traite du rôle des observations dans l'élaboration des cosmologies scientifiques de la Grèce antique (chapitres 1 et 2). Cet intérêt pour l'astronomie et les astronautes de l'Antiquité permet de révéler la prégnance d'un cadre structurel (l'univers des sphères terrestre et céleste) dans l'élaboration des systèmes astronomiques et cosmologiques entre le IVe siècle avant Jésus-Christ et le XVIe siècle. Car ce schème conceptuel a donné naissance à l'univers copernicien. Ainsi, l'auteur montre pour quelles raisons la cosmologie d'Aristote s'est imposée comme un paradigme dominant pendant plusieurs siècles (chapitre 3), enfin dans quelle mesure Copernic représente l'héritier direct de la tradition scientifique de l'Antiquité, c'est-à-dire des recherches cosmologiques et astronomiques d'Aristote et Ptolémée (chapitre 4). Dès lors, il présente l'innovation copernicienne à travers un exposé simplifié du De Revolutionibus Orbium Caelestum (chapitre 5), traité astronomique ayant ouvert la voie à la révolution scientifique du XVIe siècle. Dans un dernier temps, il étudie respectivement la réception de l'oeuvre de Copernic, ses effets sur le développement de l'astronomie (chapitre 6) et le rôle joué par la révolution copernicienne dans le développement de la science en général, c'est-à-dire bien au-delà de l'astronomie elle-même (chapitre 7). Un appendice technique développe quatre problèmes astronomiques classiques : la correction du temps solaire, la précession des équinoxes, l'explication des phases de la Lune, les méthodes de mesure indirectes de l'univers par les Anciens. – Références bibliographiques, pp. 375-377 ; Avertissement du traducteur, pp. 379-380 ; Table des matières, p. 381. Cet ouvrage est la traduction publiée pour la première fois en France du livre de langue anglaise : The Copernican Revolution, New York, Vintage Books, 1959.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    L’univers en rebond

    Avant le Big-Bang

    • Pages : 372
    • Collection : Folio-Essais
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : 2e édition française
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-07-044675-9
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 03-05-2013
    • Dernière mise à jour : 01-06-2021

    Résumé :

    Français

    Actuellement, la théorie de la relativité générale combinée à la théorie quantique ne fournit pas de description complète de l’univers car à ce jour « il n’existe pas d’observations pouvant servir d’appui direct à la formulation théorique de la gravité quantique. » Alors que la première est adaptée pour décrire le phénomène de la gravitation dans l’univers, la seconde permet de décrire le comportement de la matière sans parvenir à intégrer le phénomène de la gravitation. Unifier la théorie physique consiste donc à combiner d’une façon compatible la physique des petites échelles (théorie quantique) et la physique des grandes échelles (théorie de la relativité générale). La tentative d’une telle unification théorique porte un nom: la théorie de la gravitation quantique. La combinaison de la relativité générale et de la théorie quantique exige donc une unification des objets mathématiques de base, nécessaire pour comprendre ce qu’il s’est passé durant les premiers instants de notre univers et pour savoir comment ce dernier est apparu. L’objectif de cet ouvrage est de présenter les derniers résultats de la théorie de la gravitation quantique, et l’hypothèse de son auteur : celle de l’univers en rebond, selon laquelle le big-bang serait en réalité un big-bounce (grand rebond), c’est-à-dire une phase transitionnelle entre un univers en effondrement et un univers en expansion. – Chapitre I : La gravitation ; chap. II : La théorie quantique ; chap. III : Remarques, en passant, sur le rôle des mathématiques ; chap. IV : La gravitation quantique ; chap. V : La cosmologie d’observation ; chap. VI : Les trous noirs ; chap. VII : La direction du temps ; chap. VIII : La cosmogonie ; chap. IX : Un monde ; chap. X : Une théorie du tout ? ; Bibliographie, pp. 357-358 ; Index, pp. 359-368. – 1re édition allemande : Zurück vor den Urknall, Frankfurt am Main, S. Fischer Verlag GmbH, 2009.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Zurück vor den Urknall

    Die ganze Geschichte des Universums

    • Pages : 352
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Frankfurt am Main
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    • ISBN : 978-3-596-18060-8
    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 03-05-2013
    • Dernière mise à jour : 14-05-2013

    Résumé :

     

    COLLECTIF

    Le Temps et sa flèche

    • Pages : 281
    • Collection : Champs Sciences
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Réédition
    • Ville : Paris
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    • Institution : Société Française de Physique
    • ISBN : 978-2-0813-0327-0
    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 29-05-2013
    • Dernière mise à jour : 27-02-2015

    Résumé :

    Français

    Ce livre, issu d'un colloque de la Société Française de Physique tenu au Ministère de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur le 8 décembre 1993, rassemble les communications de scientifiques et de philosophes autour du thème du temps : d'abord sur l'histoire du temps dans la physique moderne et contemporaine (chapitre 1), ensuite sur son devenir-plastique dans la théorisation contemporaine (chapitre 2), sur ses dimensions cosmique (chapitre 3), quantique (chapitres 4 et 5), macroscopique (chapitre 6), biologique (chapitre 7), conscientielle et ontologique (chapitre 8) ; enfin sur la diversité de ses théorisations en physique (chapitre 9). - 1re édition Flammarion : 1996. F. F.

     

    ARTICLE

    À la recherche du temps cosmique

    • Pages : 81 à 92
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    • Support : Document imprimé
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    •  
    • Date de création : 29-05-2013
    • Dernière mise à jour : 27-02-2015

    Résumé :

    Français

    L'auteur de cet article montre que l'idée d'un temps cosmique – dont les propriétés sont déterminées par le contenu de l'univers – se révèle être pertinente dans les modèles de big-bang, même si l'origine de l'univers reste une énigme pour la cosmologie. – 1. Le temps des relativités ; 2. Jumeaux relativistes ; 3. Temps et gravitation ; 4. Un temps cosmique relativiste ? ; 5. L'univers dans le temps cosmique ; 6. Peut-on parler de l'origine de l'univers ? F. F.

     

    ARTICLE

    Le matérialisme considéré du point de vue cosmologique et évolutionniste

    • Pages : 285 à 291
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    • Support : Document électronique
    • Edition : Originale
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    •  
    • Date de création : 30-05-2013
    • Dernière mise à jour : 30-05-2013

    Résumé :

    Français

    Cet article concerne directement la question des contours et de la portée du matérialisme scientifique. - Bibliographie, pp. 285-291 ; Notice biographique, p. 291.

     

    MONOGRAPHIE

    Le boson et le chapeau mexicain

    Un nouveau grand récit de l'univers

    • Pages : 531
    • Collection : Folio-Essais
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
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    • Institution : CERN et CEA (LARSIM)
    • ISBN : 978-2-07-035549-5
    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 09-07-2013
    • Dernière mise à jour : 01-06-2021

    Résumé :

    Français

    Grâce au Grand Collisionneur de Hadrons (LHC) du Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN), une nouvelle particule a été découverte durant l’année 2012 : le boson. Imaginé en 1964 par trois physiciens (Robert Brout, François Englert et Peter Higgs) le boson BEH – comme Brout, Englert et Higgs – baptisé boson de Higgs, est une particule couplée avec elle-même dans un potentiel en forme de chapeau mexicain (d’où le titre de l’ouvrage) qui donne de la masse aux autres particules avec lesquelles elle interagit. Ce livre retrace l’histoire de cette découverte et en explicite l’importance historique. Après avoir présenté la généalogie de cette découverte (Première partie : « La généalogie du boson »), les auteurs s’attachent 1° à démonter le mécanisme BEH pour en exhiber les ressorts et 2° à montrer les défis à la fois théoriques, expérimentaux et instrumentaux qui ont dû être affrontés pour aboutir à la découverte de ladite particule (Deuxième partie : « La nécessité du boson »). Le grand récit de l’univers, profondément renouvelé grâce à cette découverte révolutionnaire, fait ainsi l’objet de la troisième et dernière partie de l’ouvrage (Troisième partie : « L’héritage du boson »). Enfin, les auteurs insistent dans une grande conclusion (pp. 429-475) sur la dimension anthropologique de cette découverte, c’est-à-dire sur le fait qu’elle ne concerne pas seulement l’histoire et la philosophie des sciences, mais aussi l’histoire des civilisations humaines, dans la mesure où elle transforme notre compréhension de l’univers. – Notes, pp. 481-498 ; Postface de Michel Serres : « Une fugue à trois récits universels », pp. 501-513 ; Index des noms, pp. 515-521 ; Table des matières, pp. 523-531.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Les Cycles du temps

    Une nouvelle vision de l’univers

    • Pages : 262
    • Collection : Sciences
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : 1re édition française
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7381-2914-7
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 15-04-2014
    • Dernière mise à jour : 30-04-2021

    Résumé :

    Français

    D’où provient le second principe de la thermodynamique ? Comment expliquer que l’entropie de n’importe quel système physique isolé (i.e. sa quantité de désordre), quelle que soit son échelle, croisse naturellement avec le temps ? En 1964, Arno Penzias et Robert W. Wilson découvrent le rayonnement à 3K plus connu sous le nom de « Fonds Diffus Cosmologique » (FDC). Grâce aux observations collectées au début des années 1990 par le satellite COBE (Cosmic Background Explorer, i.e. « Explorateur du fond diffus cosmologique »), deux propriétés ont pu être mises en évidence : 1° la concordance du spectre observé avec celui prédit par Max Planck en 1900 (qui permet d’expliquer la nature du rayonnement de corps noir) ; 2° l’uniformité du FDC. Ce sont ces deux propriétés qui nous apportent des informations fondamentales sur le Big Bang, et donc par voie de conséquence, sur le second principe de la thermodynamique (Partie I: «Le deuxième principe et le mystère de son origine»). Dans la mesure où la singularité formée par l’effondrement d’une étoile ultramassive (trou noir) se présente comme l’analogue inverse du commencement des temps (Big Bang), l’étude des trous noirs constitue un moyen pour mieux comprendre la dynamique cosmologique (Partie II : « La nature très particulière du Big Bang »). Dès lors Roger Penrose propose (en opposition à un modèle inflationniste de l’univers qui lui semble erroné) son scénario de la dynamique de l’univers – la Cosmologie Conforme Cyclique (CCC) – comme alternance de phases appelées éons (Partie III : « La Cosmologie conforme cyclique »). Tout l’enjeu de l’ouvrage étant de savoir comment un tel scénario peut être cohérent avec le second principe de la thermodynamique. – Remerciements, pp. 9-10; Épilogue, p. 207; Annexe A: « Transformations conformes, 2-spineurs, théories de Maxwell et d’Einstein »; Annexe B : «Équations à la transition» ; Notes, pp. 235-247 ; Index, pp. 249-259 ; Table des matières, pp. 261-262.

    F. F.


     

    MONOGRAPHIE

    Cycles of Time

    An Extraordinary New View of the Universe

    • Pages : XII-288
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : London
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    • ISBN : 978-0-224-08036-1
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    • Date de création : 15-04-2014
    • Dernière mise à jour : 15-04-2014

    Mots-clés :

    Résumé :

     

    MONOGRAPHIE

    Pluralismes scientifiques

    Enjeux épistémiques et métaphysiques

    • Pages : 278
    • Collection : Hermann Philosophie
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • Institution : EA 3699 « Philosophie, Langages, Cognition » (Université Pierre Mendès France, Grenoble)
    • ISBN : 978-2-7056-8673-4
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 13-05-2014
    • Dernière mise à jour : 30-04-2021

    Résumé :

    Français

    Existe-t-il différentes sortes d’objets qui ne sont scientifiquement connaissables que de différentes manières ? Quelles relations peut-on alors établir entre les théories des différentes sciences ? L’existence de plusieurs représentations incompatibles d’un même phénomène est-elle dès lors l’expression d’une imperfection épistémique ? Tels sont les trois grands problèmes affrontés dans cet ouvrage, qui porte sur le thème de l’unité et de la pluralité dans les sciences. Dans un premier temps (chapitre 1) l’auteure revient sur le programme (porté par le Cercle de Vienne) d’une science unitaire fondée sur l’unité linguistique, puis sur le pluralisme des reconstructions rationnelles de Rudolph Carnap, et enfin, sur le problème de l’unité méthodologique de la logique de la justification en philosophie des sciences, afin de proposer une position pluraliste nouvelle – le « pluralisme feuilleté » – fondée sur le concept de «style de raisonnement scientifique» (introduit par Ian Hacking). Après avoir traité le problème de la cartographie des champs scientifiques, de l’unité ou de la pluralité des langages, méthodes et objets scientifiques, l’auteure s’attaque à celui des relations interthéoriques entre les différentes sciences, ainsi qu’au problème métaphysique de l’ordre et du désordre mondains, sous-jacent à la thématique de l’unité et de la pluralité des sciences (chapitre 2) : 1° en examinant les arguments antiréductionnistes (de Jerry Fodor, Philip Kitcher, John Dupré et Nancy Cartwright) et en mettant au jour leurs fondements métaphysiques ; 2° en proposant une analyse critique du pluralisme nomologique (i.e. l’antiréductionnisme horizontal de Nancy Cartwright) ainsi que de l’approche structuraliste (i.e. le réductionnisme vertical de Carlos-Ulises Moulines), tous deux conduisant à des thèses métaphysiques relatives à l’ordre et au désordre mondains. Dès lors elle propose deux types d’interconnexions non réductives entre théories scientifiques: l’analogie et l’unification synthétique. Le problème affronté dans le dernier chapitre est celui de la pluralité des représentations d’un phénomène par plusieurs sciences (chapitre 3). Après avoir présenté l’état du débat actuel entre monistes et pluralistes sur la question des représentations scientifiques et son enjeu central (celui de la compatibilité entre pluralisme représentationnel et engagement réaliste) elle illustre la pertinence et les enjeux de la thèse pluraliste grâce à l’analyse de deux types de systèmes de représentations: d’une part les modèles de simulations numériques en cosmologie ; d’autre part les systèmes de classification des étoiles en astrophysique. Elle est ainsi conduite à défendre une interprétation pragmatique de la stabilité des taxinomies stellaires et une interprétation réaliste de la notion d’espèce naturelle dans les sciences physiques. - Fig.1: «Illustration comparative des problématiques principales des chapitres 2 et 3», p. 16 ; Fig.2: «Illustration de la dépendance au chemin du Millenium Run», p. 193 ; Conclusion, pp. 251-259 ; Références bibliographiques, pp. 261-276 ; Table des matières, pp. 277-278.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Nature et cerveau

    • Pages : 153
    • Collection : Philosophia
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
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    • ISBN : 2-252-02747-9
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    • Date de création : 28-11-2015
    • Dernière mise à jour : 29-11-2015

    Résumé :

    Français

    Comment s'affranchir du cloisonnement des savoirs pour un meilleur dialogue entre philosophie et science ? Prenant en compte les changements considérables survenus depuis quelques décades dans la paysage scientifique et les progrès capitaux réalisés par la physique quantique, cet ouvrage propose une réflexion sur certaines recherches biologiques et génétiques qui ne s’interrogent pas suffisamment sur leurs présupposés, considérés comme scientifiques, alors qu’il s’agit d’une idéologie empiriste occultée à leur insu. Pour nombre de de biologistes, la vie se réduit à un assemblage de molécules étendues dans l’espace. À cette idéologie spatialisante, selon Michel Lefeuvre, il manque la prise en considération du temps. « Ce n'est plus l'expérience qu'il s'agit de fonder, mais de s'enfoncer dans les secrets de la nature elle-même, en tant que telle ». Méconnu dans la dynamique classique, le temps manifeste sa présence incontournable dans la nature, en faisant de celle-ci un système irréversible, tourné vers l'avenir, et caractérisé par une dissymétrie temporelle irréductible. Le premier chapitre de l'ouvrage (1. « Nature et système ») est fondé sur cette idée essentielle. Le temps, dans sa fusion avec l'espace, est considéré comme consubstantiel à la nature et, avec elle, auto-constructeur d'un monde en devenir. La question se pose alors de l'éventuelle finalité de ce mouvement auto-constructeur du cosmos dont l'ouvrage se propose d'interroger les ressorts (2. « La principe anthropique »). Ainsi l'homme n'est-il peut-être pas apparu par hasard dans l'évolution du cosmos. Un lien étroit, nullement accidentel, unit l'homme au cosmos « dont toute l'infrastructure des lois est faite pour qu'il soit aussi monde, c'est-à-dire totalité organisée donnée à voir ». C'est avec ce « donner à voir » qu'apparaît la cause finale que (contrairement à Kant qui la plaçait hors du temps dans la constitution de l'entendement, dans la faculté de juger réfléchissante) l'auteur ramène sur terre dans l'avènement de l'homme dans le cosmos, comme conscience de soi observante dotée de réflexion. Pour autant, nul ne peut méconnaître la place éminente que tient le hasard dans l'histoire du cosmos. Cet aspect est abordé dans le chapitre suivant (3. « Hasard et finalité ») qui s'interroge sur la nature du hasard cosmique. Le hasard serait le fait du temps, de son irréversibilité, d'un événement inaugurateur mais , en même temps que le foisonnement des espèces auquel il a donné lieu, le hasard serait aussi l'autre face d'une finalité à laquelle le temps est nécessaire pour construire des édifices moléculaires de plus en plus complexes, jusqu'à la formation du cerveau de l'homme. S'exerçant dans le cosmos, des forces à l'œuvre édifient des systèmes, puis font apparaître une géométrie, des formes. Sous leur diversité se donne à voir le véritable plan de la nature qui est de se doubler de conscience. Pour illustrer ces rapports entre « Forces et formes » (chap. 4), l'auteur utilise le concept de simulation, la mémoire individuelle greffée sur celle de l'espèce, intériorisant à sa manière les forces cosmiques spatio-temporelles. Mais décrire l'univers entier en termes de forces est insuffisant. Le monde est intimement présent à la conscience qui ne saurait être sans lui. C'est ce chassé-croisé de la conscience et du monde , leur chiasme, leur passage l'un dans l'autre que se propose d'étudier le cinquième chapitre (5. « Nature, miroir, sens »). l'instance en première personne gagne en autonomie par rapport au monde extérieur. Ce dernier conserve sa réalité physique, mais en se phénoménalisant. La conscience n'est plus la conscience animale, un bourgeonnement de la vie en prise sur l'environnement. Elle double le corps qu'elle informe en se faisant conscience de soi (6. «Phénoménalité et réalité »). En suivant l'aventure de la conscience jusqu'à son point culminant dans le langage et la pensée, c'est la question du terrain sur lequel toute la vie psychologique de l'homme s'élève qu'aborde le dernier chapitre (7. « Rupture humaine ») : le monde comme lieu de rencontre dans l'espace et le temps en tant qu'horizon de vie d'êtres empiriques que la nature a dotés d'un cerveau spécialement façonné à cet effet. – Épilogue, « Deus sive natura ». M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    La Science de l'univers à l’âge du positivisme

    Étude sur les origines de la cosmologie contemporaine

    • Année : 1983
    • Éditeur : Vrin
    • Pages : 367
    • Collection : L'Histoire des sciences. Textes et études
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7116-0828-X
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    • Date de création : 23-10-2017
    • Dernière mise à jour : 23-10-2017

    Résumé :

    Français

    L’A. d’une Cosmologie du XXe siècle : étude épistémologique et historique des théories de la cosmologie contemporaine (Paris : Gallimard, 1965. « Bibliothèque des idées») remonte ici à ses origines, c’est-à-dire jusqu’au dernier quart du XVIIIe siècle, qui ouvre l'ère moderne de la Cosmologie, sous l'impulsion presque simultanée des recherches de Pierre-Simon Laplace et de William Herschel. Les deux volumes s’articulent désormais pour constituer une sorte d'histoire continue qui se développe selon cinq chapitres : — 1. Laplace : Le « vrai système du monde » (mais aussi d’Alembert) ; — 2. William Herschel et la « constitution des cieux » ; — 3. La docte ignorance des astronomes et la nostalgie du « Cosmos » (Bessel, Bode, Olbers, F. G. W. Struve, John Herschel, Lord Rosse, William Huggins, Spencer, Arago, Nichol, Babinet, A. Comte, J. Plateau, Daniel Kirkwood Alexandre Humboldt : chapitre complexe qui montre l’ambiguité des attitudes scientifiques sur le sujet) ; — 4. Esquisse d’une énergétique cosmique (Joseph Fourier, Lazare Camot, William Thomson, Joule, Mayer, Clausius) ; — 5. La Cosmologie des philosophes entre l'Épistémologie, l'Éthique et la Théologie : Kant, Auguste Comte, William Whewell, Coumot. — L'ouvrage se clôt sur 2 appendices : 1. Sur la « loi » de Titius-Bode ; 2. Sur le mémoire de W. Olbers intitulé « Sur la transparence de l’espace cosmique ». – Bibliographie p. [355]-359 ; – Index. M.-M. V.

     

    ARTICLE

    Fire, Heat, and Motive Force in Early Greek Philosophy

    • Pages : 35 à 60
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    • Date de création : 14-03-2022

    Résumé :

    Français

    L’article vise à réévaluer le rôle joué par les notions de chaleur et de feu dans l’explication de phénomènes physiques chez certains philosophes présocratiques, et notamment celui du mouvement — qu’il s’agisse du mouvement des animaux ou du mouvement du ciel. Après avoir distingué la chaleur et le feu (trop souvent tenus pour équivalents, du fait de la lecture aristotélicienne), Betegh étudie le sens de ces concepts dans les fragments de Parménide et d’Empédocle, de Démocrite, d’Héraclite et de Philolaus, d’Archélaos et de certains médecins (notamment les auteurs des traités Du régime et Des chairs), et en conclut que quelle que soit leur importance dans la doctrine de ces auteurs, leur puissance motrice est rarement établie explicitement, et réservée, quand c’est le cas, à la sphère biologique et médicale (elle ne saurait, de ce fait, être étendue aux mouvements cosmiques).

    L. M.