Invention et finalité en biologie

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Monographie

  • Pages : 259
  • Collection : Bibliothèque de philosophie scientifique
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 21 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Original
  • Ville : Paris
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 26-09-2015

Résumé

Français

«Le déterminisme physico-chimique suffit-il pour comprendre les phénomènes vitaux, ou est-il nécessaire pour l’entendement de le compénétrer par une autre action, rendant compte de la différence profonde qui paraît exister entre la Nature inerte et la Nature vivante, interprétant ce qui, dans cette dernière, rappelle l’invention humaine et suggère le dessein ?». Cette question, que les philosophes grecs des IVe et IIIe siècles se posaient déjà, et qui oppose finalistes et mécanistes, est abordée ici sous l’angle naturaliste, et traitée suivant un plan quadripartite : – la 1ère Partie («Les définitions») est consacrée à définir de manière détaillée les les termes principaux afin de s’entendre sur le sens des mots employés; – la 2e Partie («Le mécanicisme») renferme l’exposition doctrinale des deux thèses opposées : le mécanicisme anti-métaphysique (qui y est examiné en détail) et et le non-mécanicisme (= le vitalisme ou finalisme); – la 3e Partie («Les théories non-mécanistes ou finalistes») présente une analyse critique des théories non-mécanistes, depuis Lamarck jusqu’à notre époque; – la 4e Partie, que l’A. dit tenir pour la plus importante, expose «Les difficultés du mécanicisme» dans un certain nombre de problèmes biologiques : la faiblesse, voire l’impossibilité, des explications mécanicistes rend nécessaire d’attribuer à la cellule germinale une propriété téléologique d’invention. M.-M. V.