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Monographie
Dictionnaire / Encyclopédie
Collectif
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Revue / Périodique
Thèse
3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens
3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer
3.3. Vous pouvez cliquer sur les mots-clés qu'elle présente
L’Institution de la science et l’expérience du vivant. Méthode et expérience à l’Académie royale des sciences, 1666-1793
Claire SALOMON-BAYETÉditeur : Flammarion - 2008
La valorisation des résultats de la recherche scientifique : point de vue institutionnel et juridique
Martine BARRÉ-PÉPINSous la direction de Gérard CHAZALDans Valeur des sciences - 2008
Spinoza et les passions du social
Sous la direction de Frédéric LORDON, Eva DEBRAY, Kim Sang ONG-VAN-CUNGÉditeur : Éditions Amsterdam - 2019
L’unité du collectif. L’ontologie historique et critique de Spinoza et de Sartre
Kim Sang ONG-VAN-CUNGSous la direction de Frédéric LORDON, Eva DEBRAY, Kim Sang ONG-VAN-CUNGDans Spinoza et les passions du social - 2019
Un homme pressé. Arnold Van Gennep, l’indépendance de l’ethnographie et le congrès de Neuchâtel
Serge REUBISous la direction de Daniel FABRE, Christine LAURIÈREDans Arnold Van Gennep - 2018
Précédemment publié dans la collection «Science» de Flammarion, ce texte fait ici l’objet d’une nouvelle édition revue et augmentée (nouvelles préface, annexe et bibliographie). – L’ouvrage multiplie les approches qui permettent de comprendre comment la pratique des sciences de la vie (de l’expérience à l’expérimentation) s’est constituée, du XVIIe au XIXe siècle, en se détachant du modèle mathématique, tout en tirant parti des cadres et des lieux institutionnels. Le thème de l’institution croise celui de l’expérience du vivant, entre physiologie, chimie, mécanique. Le lecteur est confronté aux figures de Descartes et de Pascal, de Fontenelle et de Maupertuis, aux démonstrations expérimentales d’un Réaumur, d’un John Hunter ou d’un Lavoisier, aux budgets des laboratoires du Jardin du roi ou de l’Académie royale des sciences. Cette épistémologie institutionnelle retrace les conditions qui ont rendu possible la séparation de l’histoire de la médecine d’avec ce qui sera bientôt l’histoire de la biologie. – Partie I, L’invocation expérimentale : les origines, 1666-1699 (L’institution académique et la philosophie naturelle; Pratiques : le mot sans la chose; Logique et métaphysique expérimentale : Mariotte et Perrault); – Partie II, Les thèmes scientifiques dans l’ancienne Académie (Anatomie et physiologie; Classification et expérience : un contre-exemple); – Partie III, Doctrines de la connaissance et théories de la science (L’expérience, science du vivant et la philosophie empirique; Les références doctrinales; Les théoriciens : de Fontenelle à Buffon); – Partie IV, La logique pour les sens (Les praticiens : de Réaumur à Spallanzani; Topographie de l’expérience). M.-M. V.
Cette contribution a pour objet de présenter, dans un premier temps, les institutions de valorisation de la recherche scientifique en France et à l’Université de Bourgogne, ainsi que les traits caractéristiques des systèmes de propriété intellectuelle sur lesquels ces institutions reposent pour l’essentiel; dans un second temps, sont évoqués quelques aspects de l’évolution récente du droit des brevets, particulièrement significatifs des enjeux de la brevetabilité en termes de valeur.
Spinoza fait l’objet d’une attention philosophique renouvelée depuis le début des années 2000. Son œuvre est désormais abordée avec le souci d’inscrire sa philosophie dans un dialogue nourri avec les sciences sociales. Il s’agit autant de voir ce qui chez Spinoza peut éclairer ces dernières, que de relire Spinoza à la lumière des concepts et catégories qui se développent dans les travaux récents en ce domaine. Dès lors Spinoza peut être lu à la lumière des avancées en sciences sociales, autant que ces dernières peuvent être relues à la lumière d’un spinozisme dépoussiéré. Dans cette opération de relectures croisées, il convient de mettre en avant premièrement la dimension anthropologique et sociologique de la philosophie spinoziste et, secondement, de faire jouer dans le rapport aux sciences sociales contemporaines cette anthropologie et sociologie spinozistes afin d’en saisir mieux les attendus. Individu, institutions, histoire sont alors ressaisis à partir des concepts clefs du spinozisme : affects, désir, conatus, ingenium, modes finis, relations, multitude. L’ouvrage collectif Spinoza et les sciences socialesentend par là reprendre un programme de recherche ouvert par Alexandre Matheron dans Individu et communauté chez Spinoza (Paris, Minuit, 1988), en prolongeant un questionnaire jusque-là internaliste en lui apportant une dimension plus externaliste : la circulation dans l’œuvre spinozienne se confronte à des enquêtes contemporaines en anthropologie ou sociologie. Les concepts spinozistes viennent étayer les concepts contemporains de l’anthropologie sociale et culturelle et de la sociologie holiste, en particulier des concepts tels ceux de «collectif», de « vulnérabilité », de « déterminisme », d’« obligation », de « conflit » aujourd’hui forgés pour s’opposer à ceux d’individu, d’autonomie, de liberté, de droit, de dialogue que l’on rencontre davantage dans une sociologie arrimée à l’individualisme méthodologique et qui s’articule à une traduction et tradition politiques de type contractualiste. Les concepts alternatifs en sciences sociales développés en réaction à cette approche plus individualiste et atomistique du social pour laquelle ce dernier est expliqué à partir de l’action d’agents individuels rationnels agissant en fonction d’intérêts soumis à un calcul coût/bénéfice, sont mieux saisis à partir du site conceptuel spinoziste. Il apparaît en effet que les principaux ouvrages de Spinoza (Éthique, Traité Politique, Traité théologico-politique) contiennent des développements conséquents pour saisir l’épaisseur sociale de l’individu, permettant de le comprendre non comme un point de départ de l’action individuelle puis collective, donnant lieu à société, mais au contraire comme un point de rencontre de l’ensemble des interactions sociales qui le constituent en un agent passif-actif qui ne saurait être compris indépendamment du milieu dont il est une simple modalité finie. Dès lors sont abordées une série de questions qui touchent à la constitution politique et historique des sociétés, à leur devenir (stable ou instable) et ce à la lumière de réflexions spinozistes : l’individu tout dépendant qu’il soit n’a-t-il pas, ou n’est-il pas, un pouvoir d’agir ? Les institutions constitutives du social signifient-elles la mise en suspens de la vitalité sociale des individus (ou conatus) ou au contraire sont-elles animées par cette dernière ? Le mouvement historique ne peut-il se comprendre comme double point de vue (l’un comprenant toujours l’autre) de l’individuel et de l’institutionnel comme nœud de convergence des passions du social ? Après une introduction qui met en perspective la genèse de cette relecture en sciences sociales du spinozisme, ces questions sont abordées tour à tour. Une première partie est ainsi centrée sur l’individu (« Conatus et individualité moderne ») où se distribuent une réflexion sur le « désir de vivre » (Judith Butler), sur la « vulnérabilité » (Kim Sang Ong-Van-Cung) et une tentative de clarification quant au statut du déterminisme en sciences sociales (Frédéric Lordon). Une deuxième partie se focalise, elle, sur les institutions (« La logique des institutions ») où l’accent est porté, pour comprendre leur constitution, sur le rôle des passions individuelles et l’« imitation des affects » (Eva Devray), sur celui de la conflictualité (Christophe Miqueu) puis de l’obligation (Nicola Marcucci). Une troisième partie (« Les forces de l’histoire ») réarticule les deux entités du social précédemment mises à jour (individus et institutions) pour saisir la dynamique historique qu’elles provoquent. Une dynamique où les collectifs humains inscrits dans et faisant l’histoire sont pensés théoriquement à partir d’un croisement de regard Spinoza-Sartre (Kim Sang Ong-Van-Cung), une dynamique où les « puissances du social » sont rapportées aux « puissances du nombre » (Yves Citton) et où le rapport à l’histoire de Spinoza est questionné à partir de son anthropologie telle que mise en œuvre dans son Traité théologico-politique (Nicolas Israël, Pierre-François Moreau). Cette troisième partie se clôt sur un exercice de relecture spinoziste d’une enquête d’anthropologie historique autour de la question de l’antisémitisme nazi (Pascal Séverac). – Présentation des contributeurs et contributrices, p. i-ii ; Sommaire, p. iii-iv ; Remerciements, p. v.
V. B.
Dans ce chapitre Kim
Sang Ong-Van-Cung rappelle l’approche sartrienne de l’histoire comme praxis
individuelle et praxis de groupes entremêlées. L’agir du groupe transcende et
révèle à elles-mêmes les individualités par un dépassement de leur tendance à
s’enfermer dans des agencements collectifs pris dans la sérialité. L’autrice
éclaire cette reprise hétérodoxe du marxisme de Sartre par un rapprochement de
sa philosophie avec celle de Spinoza. L’unité du corps politique, à partir d’un
universel singulier à la jonction de l’individu et de la communauté chez
Spinoza, sert ainsi à éclairer la philosophie sartrienne du nous. Cela permet
de comprendre que la philosophie de la conservation (Spinoza) et celle du
mouvement ou de la révolution (Sartre) ont en commun un même regard sur la
liberté collective comme constitutive de l’individu spinoziste ou sujet
sartrien. Prendre soin des institutions qui nous agissent c’est en définitive
concilier l’une et l’autre philosophie.
V. B.
Le chapitre 4 analyse
l’installation de Van Gennep dans ce qui fut son premier et seul poste officiel
d’enseignement (de courte durée) à l’Université de Neuchâtel. Depuis cette
position institutionnelle qu’il s’agit de sécuriser, Van Gennep va vouloir
peser sur la définition de la discipline à l’occasion d’un Congrès
international d’ethnologie et d’ethnographie qu’il y organise. Ce congrès a
ainsi un enjeu double : épistémologique (assurer l’autonomie de
l’ethnographie) et stratégique (faire de VG un incontournable de la discipline
afin d’être titularisé dans son poste). L’enjeu est d’importance car en France,
où il s’est formé, Van Gennep a pris ses distances à la fois avec l’école
durkheimienne (en pleine ascension pour l’occupation des postes en ethnologie)
et avec l’école d’anthropologie de Paris (qui met l’accent sur l’anthropologie
physique). L’opération est un échec sur les deux plans, même si l’exclusion de
VG de l’Université de Neuchâtel doit davantage au contexte politique de la
Guerre de 1914 et aux prises de position de VG hostile à la neutralité suisse.
V. B.