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Le Pluralisme cohérent de la chimie moderne
Gaston BACHELARDÉditeur : Vrin - 1973
An Introduction to the Philosophy of Induction and Probability
Laurence Jonathan COHENÉditeur : Clarendon Press - 1989
La Philosophie des sciences. L’invention d’une discipline (fin XIXe-début XXIe siècle)
Carlos Ulises MOULINESÉditeur : Éditions Rue d’Ulm - Presses de l’École Normale Supérieure - 2006
Scientific Realism and the Rationality of Science
Howard SANKEYÉditeur : Ashgate Publishing Limited - 2008
Réalisme du tout et des parties ? Le cas des modèles galactiques
Stéphanie RUPHYSous la direction de Thierry MARTINDans Le Tout et les parties dans les systèmes naturels : écologie, biologie, médecine, astronomie, physique et chimie - 2007
Le naturalisme est-il l'horizon scientifique des sciences sociales?
Daniel ANDLERSous la direction de Thierry MARTINDans Les sciences humaines sont-elles des sciences? - 2011
Is Water H2O ? Evidence, Pluralism and Realism
Hasok CHANGÉditeur : Springer Science+Business Media B.V. - 2012
The Poverty of the Linnaean Hierarchy. A Philosophical Study of Biological Taxonomy
Marc ERESHEFSKYÉditeur : Cambridge University Press - 2001
Paradox and Paraconsistency Conflict. Resolution in the Abstract Sciences
John Hayden WOODSÉditeur : Cambridge University Press - 2003
Causation: Many Words, One Thing?
Lorenzo CASINISous la direction de Andoni IBARRADans THEORIA. An International Journal for Theory, History and Foundations of Science - 2012
Les classifications des étoiles : un nouvel allié pour le pluralisme taxinomique
Stéphanie RUPHYSous la direction de Soazig LE BIHANDans Précis de philosophie de la physique - 2013
Pluralism in Mathematics : A New Position in Philosophy of Mathematics
Michèle FRIENDÉditeur : Springer Science+Business Media B.V. - 2013
Pluralismes scientifiques : Enjeux épistémiques et métaphysiques
Stéphanie RUPHYÉditeur : Hermann - 2013
Le Pluralisme cohérent de la chimie moderne
Gaston BACHELARDÉditeur : Vrin - 1932
La science au pluriel : Essai d’épistémologie des sciences impliquées
Léo COUTELLECÉditeur : Éditions Quae - 2015
L’explication en biologie
Marie I. KAISERSous la direction de Thierry HOQUET, Francesca MERLINDans Précis de philosophie de la biologie - 2014
Bien plus qu’une simple histoire de la chimie, cet ouvrage de Gaston Bachelard se propose de développer, à l’occasion des progrès de la chimie moderne, une lecture philosophique de cette évolution, autour d’une idée articulant dialectiquement deux directions distinctes : « la pensée du chimiste semble osciller entre le pluralisme d’une part et la réduction de la pluralité d’autre part ». C’est dire que Bachelard se propose ici de caractériser le soubassement philosophique de la pensée épistémologique promue par la récente évolution de la chimie moderne. Si la découverte scientifique est liée, dans le cas de la chimie, à la mise au jour de nouvelles substances, et ainsi au développement d’un pluralisme des substances, la tâche du philosophe consiste dès lors à montrer que « derrière tout pluralisme on peut reconnaître un système de cohérence ». C’est cette thèse majeure que déploie cet ouvrage dans une progression qui, du problème philosophique du divers, mène, en passant par une analyse détaillée de l’apport considérable de Mendéléiev à la chimie moderne, à l’idée philosophique d’une harmonie substantielle. – Introduction : Le problème philosophique du divers. – Livre I : Analogie immédiate et analogie chimique; Pureté et composition; La classification des composés; La classification linéaire des éléments. – Livre II : La classification des éléments d’après Mendéléeff; L’essai de synthèse de Lothar Meyer; La genèse des éléments d’après Crookes; La formation de la notion de nombre atomique; L’isotopie; Le caractère électrique des atomes; Le modèle cinétique. Sa valeur axiomatique. – Livre III : Du repérage à la mesure. De la mesure à l’harmonie mathématique dans les problèmes de l’analyse spectrale; La description quantique. – Conclusion : Le problème philosophique de l’harmonie substantielle. M.-M. V.
This book means to introduce the reader to philosophical issues and arguments about probability and induction, not to survey the past and present range of those issues and arguments. The text is therefore highly selective both in the topics and authors that it discusses and also in the points that it makes about them. It seeks to present a coherent and readily intelligible picture of the field, with due regard to the difficulty of the fundamental philosophical issues, rather than to aim at a more comprehensive and encyclopaedic type of treatment. It economizes as much as possible in the use of mathematical symbolism, the statement of mathematical results and the derivation of statistical algorithms, because its concern is with the philosophical issues rather than with the mathematical ones. A broadly historical approach is adopted in the first chapter, in order to show how the central problems developed. The other five chapters seek to impose a clarificatory structure on the consideration of those problems. In order to assist understanding, each section is preceded by a summary of its contents. – The origins of this book are in a course of lectures given for some years within the Sub-Faculty of Philosophy at Oxford. – I. «The origins of the problem» (An outline of the issues; The Baconian tradition in the philosophy of induction; The rise of Pascalian probability; The combination of Baconian and Pascalian themes). – II. «The controversy about the nature of Pascalian probability» (Some general considerations; Indifference theories; Frequency theories; Propensity theories; Personalist theories; Multi-valued logic theories; Logical relation theories). – III. «The foundations of pluralism in the analysis of probability» (Some logical distinctions exploited by differing analyses of Pascalian probability; The appropriateness of different conceptions of Pascalian probability to different purposes; The need to supplement Pascalian judgements by non-Pascalian ones; How are different conceptions of probability possible ?). – IV. «The Pascalian gradation of ampliative induction» (Inductive probability under a realist construal; Inductive probability under a range-theoretical construal; Pascalian gradation for variative induction; Inductive probability under a personalist construal). – V. «The Baconian gradation of ampliative induction» (Inductive support by the Method of Relevant Variables; The logical syntax of the Method of Relevant Variables; Some non-standard interpretations of Baconian logical syntax). – VI. «Four paradoxes about induction» (The classical problem of induction; The paradox of the ravens; The ‘grue’ paradox; The lottery paradox). M.-M. V.
La philosophie des sciences ne provient pas d’une forme quelconque d’analyse de son sujet, mais est avant tout une réflexion philosophique sur les sciences, ce produit intellectuel assez particulier que représente la connaissance scientifique. En tant que discipline institutionnalisée, la philosophie des sciences a un peu plus d’un siècle d’existence : il s’agit ici de retracer l’histoire de son développement et de mettre en évidence ce qui, à chaque période, a eu des conséquences majeures sur l’évolution ultérieure de la discipline. Cet ouvrage se veut donc une introduction non seulement historique, mais aussi thématique à la philosophie des sciences contemporaine. Son originalité consiste à replacer les thèmes, approches et auteurs de la philosophie des sciences dans une perspective historique cohérente et continue depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours. L’accent est mis sur les courants généraux et sur le contexte dans lequel les idées et les approches sont apparues plutôt que sur les détails bio-bibliographiques des auteurs concernés. – Chap. 1, «Une vision d’ensemble» (Les débuts institutionnels; “Préhistoire ” et “protohistoire”; Les cinq phases du développement); – Chap. 2, «Phase de germination ou de préformation : empiriocriticisme et conventionalisme (1890-1918)» (Le programme d’Ernst Mach; Le conventionalisme et l’instrumentalisme; Deux germes pour l’avenir); – Chap. 3, «Phase d’éclosion (1918-1935)» (Une exception française; Le rôle de la logique formelle; Le Cercle de Vienne; L’opérationalisme; Une amorce de crise); – Chap. 4, «Crise du positivisme logique et consolidation de la philosophie des sciences classique (1935-1970)» (La déroute du vérificationnisme, les problèmes du falsificationnisme et les difficultés de l’inductivisme; La crise du réductionnisme conceptuel; Une exception allemande; La doctrine des deux niveaux conceptuels; L’attaque contre la distinction analytique/synthétique et la thèse de la sous-détermination; La structure de l’explication scientifique; La nature des lois scientifiques); – Chap. 5, «Phase historiciste (1960-1985)» (Paradigmes et incommensurabilité, programmes et traditions de recherche; Le relativisme socio-épistémique); – Chap. 6, «Approches modélistiques et apparentées (1970-2000)» (Essai de caractérisation générale; L’approche ensembliste de l’École de Stanford; Le représentationalisme; Les conceptions sémanticistes; Le structuralisme métathéorique; Le pluralisme modélistique de Nancy Cartwright; Les nouvelles conceptions de la nature de l’explication scientifique). – Conclusion. M.-M. V.
The aim of this book is to articulate and defend a scientific realist philosophy of science, and to formulate scientific realism in as clear a manner as possible. – The papers which make up the content of this book have all been published previously : – Chapter 1, «Scientific realism», consists of material drawn from two articles : «What is scientific realism ?», Divinatio 12 (2000), 103-120, and «Scientific realism : an elaboration and a defense», Theoria 98 (2001), 35-54; – Chapter 2, «The God’s eye point of view», was originally published as «Scientific realism and the God’s eye point of view» in Epistemologia XXVII (2004), 211-226. It includes as an appendix a section from «Realism without limits», Divinatio 20 (2004), 145-165; – Chapter 3, «Truth and entity realism», was originally published as «The semantic stance of scientific entity realism» in Philosophia 24, 3-4 (1995), 405-415; – Chapter 4, «Incommensurability and the language of science», combines material which orifinally appeared in «The language of science : meaning variance and theory comparison», Language sciences 22 (2000), 117-136 and «Incommensurability : the current state of play», Theoria 12, 3 (1997), 425-445; – Chapter 5, «Induction and natural kinds», was originally published in Principia 1, 2 (1997), 239-254; – Chapter 6, «Methodological pluralism, normative naturalism and the realist aim of science», was originally published in R. Nola and H. Sankey (eds), After Popper, Kuhn and Feyerabend : recent issues in theories of scientific methods, Australasian studies in history and philosophy of science, Volume 15 (Dordrecht : Kluwer Academic Publishers, 2000), 211-229; – Chapter 7, «Realism, method and truth», was originally published in M. Marsonet (ed.), The Problem of realism (Aldershot : Ashgate, 2002), 64-81; – Chapter 8, «Why is it rational to believe scientific theories are true ?», was originally published in C. Cheyne and J. Worrall (eds), Rationality and reality : conversations with Alan Musgrave (Dordrecht : Springer, 2006), 109-132. M.-M. V.
Une analogie souvent utilisée aujourd’hui pour éclairer la nature des relations entre les représentations que nous délivrent les sciences et le monde est l’analogie cartographique : les modèles scientifiques seraient comparables à des cartes, à des plans, constituant, à l’instar de ces derniers, des représentations multiples, partielles et contingentes d’un phénomène (Toulmin 1953, Azevedo 1997, Giere 1999, Kitcher 2001, Longino 2002). L’analogie sert ainsi souvent à justifier un pluralisme des représentations scientifiques, compatible avec une interprétation réaliste de ces représentations. A partir d’une étude de cas de modélisation en astrophysique, il s'agit de montrer que parler en un sens réaliste de la conformité d’une représentation scientifique est beaucoup plus problématique que ne le suggère l’analogie cartographique si chère aux philosophes pluralistes : l’adéquation empirique du « tout » d’un modèle n’assure pas le caractère réaliste de ses parties.
L'objectif de cet article est d'esquisser la perspective méthodologique grâce à laquelle les sciences sociales peuvent légitimement accéder au statut de sciences authentiques. Ce qui suppose une remise en question de la conception traditionnelle de l'unité de la science véhiculée par les sciences de la nature, dont le modèle est réductionniste. En effet quelle perspective permet à la fois de défendre l'unité et la pluralité des sciences, sans que cette pluralité ne soit subsumée sous un modèle réductionniste essentiellement physicaliste ? Pour l'auteur, cette perspective est nécessairement celle d'un naturalisme pluraliste. Par naturalisme, il faut entendre « la thèse philosophique selon laquelle les sciences doivent et peuvent viser à traiter leurs objets respectifs à la manière des sciences de la nature, car ces objets appartiennent nécessairement à l'ordre de la nature. » (p. 16) Le corollaire central de cette thèse étant l'affirmation de l'unité de la science, par-delà la diversité de ses méthodes et de ses objets dans ses différents champs d'investigation. Mais le pluralisme exige que la diversité des sciences ne soit pas réduite à la physique. Dans une filiation neurathienne, l'auteur soutient donc une thèse naturaliste et pluraliste, c'est-à-dire non réductionniste et non physicaliste, où unité et diversité des sciences coexistent, les sciences sociales pouvant légitimement accéder au statut de sciences authentiques, dans la mesure où l'unité de la science est un idéal régulateur.
F. F.
This book exhibits deep philosophical quandaries and intricacies of the historical development of science lying behind a simple and fundamental item of common sense in modern science, namely the composition of water as H2O. Three main phases of development are critically re-examined, covering the historical period from the 1760s to the 1860s: the Chemical Revolution (through which water first became recognized as a compound, not an element), early electrochemistry (by which water’s compound nature was confirmed), and early atomic chemistry (in which water started out as HO and became H2O). In each case, the author concludes that the empirical evidence available at the time was not decisive in settling the central debates, and therefore the consensus that was reached was unjustified, or at least premature. This leads to a significant re-examination of the realism question in the philosophy of science, and a unique new advocacy for pluralism in science. Each chapter contains three layers, allowing readers to follow various parts of the book at their chosen level of depth and detail. The second major study in "complementary science", this book offers a rare combination of philosophy, history and science in a bid to improve scientific knowledge through history and philosophy of science. – Contents : 1. Water and the Chemical Revolution; 2. Piles of Confusion: the Mixed Blessing of Electrolysis; 3. HO or H2O?; 4. Evidence in Action (or, The Contextuality of Evidence); 5. Pluralism in Practice: 6. Realism in a Free Society. – Epilogue: Complementary Science Continued.
The question of whether biologists should continue to use the Linnaean hierarchy has been a hotly debated issue. Invented before the introduction of evolutionary theory, Linnaeus's system of classifying organisms is based on outdated theoretical assumptions, and is thought to be unable to provide accurate biological classifications. Marc Ereshefsky argues that biologists should abandon the Linnaean system and adopt an alternative that is more in line with evolutionary theory. He traces the evolution of the Linnaean hierarchy from its introduction to the present. He illustrates how the continued use of this system hampers our ability to classify the organic world, and then goes on to make specific recommendations for a post-Linnaean method of classification. Accessible to a wide range of readers by providing introductory chapters to the philosophy of classification and the taxonomy of biology, the book will interest both scholars and students of biology and the philosophy of science. – Contents : Preface; Introduction. – Part I. The Historical Turn: – 1. The philosophy of classification; – 2. A primer of biological taxonomy; – 3. History and classification. – Part II. The Multiplicity of Nature: – 4. Species pluralism; – 5. How to be a discerning pluralist. – Part III. Hierarchies and Nomenclature: – 6. The evolution of the Linnaean hierarchy; – 7. Post-Linnaean taxonomy; – 8. The future of biological nomenclature. – Includes notes, bibliographical references (p. 300-311) and index.
In a world plagued by disagreement and conflict, one might expect that the exact sciences of logic and mathematics would provide a safe harbor. In fact these disciplines are rife with internal divisions between different, often incompatible, systems. Do these disagreements admit of resolution? Can such resolution be achieved without disturbing assumptions that the theorems of logic and mathematics state objective truths about the real world? In this original and historically rich book John Woods explores apparently intractable disagreements in logic and the foundations of mathematics and sets out conflict resolution strategies that evade or disarm these stalemates. An important sub-theme of the book is the extent to which pluralism in logic and the philosophy of mathematics undermines realist assumptions. This book makes an important contribution to such areas of philosophy as logic, philosophy of language and argumentation theory. It will also be of interest to mathematicians and computer scientists. – Contents : – 1. Conflict in the abstract sciences; – 2. Modalities; – 3. Managing inconsistency; – 4. Semantic intuitions; – 5. Sets and truths; – 6. Fiction; – 7. Currying liars; – 8. Normativity. – Includes bibliographical references (p. 341-358) and index.
How many notions of cause are there? The causality literature is witnessing a flourishing of pluralist positions. Here I focus on a recent debate on whether interpreting causality in terms of inferential relations commits one to semantic pluralism (Reiss 2011) or not (Williamson 2006). I argue that inferentialism is compatible with a ‘weak’ form of monism, where causality is envisaged as one, vague cluster concept. I offer two arguments for this, one for vagueness, one for uniqueness. Finally, I qualify in what sense the resulting form of monism is ‘weak’.
¿Cuántas nociones de causa hay? Hay un resurgir de posiciones pluralistas en la bibliografía sobre causalidad. Me ocuparé aquí de un debate reciente sobre si la interpretación de la causalidad en términos de relaciones inferenciales nos compromete con el pluralismo semántico (Reiss 2011) o no (Williamson 2006). Defiendo que el inferencialismo es compatible con una forma ’debil’ de monismo, donde la causalidad se presenta como un único concepto vago y de agrupación (cluster). Ofrezco para ello dos argumentos, uno sobre vaguedad y otro sobre unicidad. Finalmente, matizaré en qué sentido esta forma de monismo es ’débil’.
Y a-t-il un ordre des étoiles ? Autrement dit, les classifications stellaires sont-elles structurées par un ordre naturel ? Cet article présente le paysage taxinomique actuel dans le domaine de l'astrophysique, soit l'actualité du débat entre monistes et pluralistes concernant le problème des classifications stellaires.
F. F.
This book is about philosophy, mathematics and logic, giving a philosophical account of Pluralism which is a family of positions in the philosophy of mathematics. There are four parts to this book, beginning with a look at motivations for Pluralism by way of Realism, Maddy’s Naturalism, Shapiro’s Structuralism and Formalism. – In the second part of this book, the author covers: the philosophical presentation of Pluralism; using a formal theory of logic metaphorically; rigour and proof for the Pluralist; and mathematical fixtures. – In the third part, the author goes on to focus on the transcendental presentation of Pluralism, and in part four looks at applications of Pluralism, such as a Pluralist approach to proof in mathematics and how Pluralism works in regard to together-inconsistent philosophies of mathematics. The book finishes with suggestions for further Pluralist enquiry. – In this work, the author takes a deeply radical approach in developing a new position that will either convert readers, or act as a strong warning to treat the word ‘pluralism’ with care. – Table of contents; Introduction. – Part I. Motivating the Pluralist Position from Familiar Positions.- Chapter 1. Introduction. The Journey from Realism to Pluralism.- Chapter 2. Motivating Pluralism. Starting from Maddy’s Naturalism.- Chapter 3. From Structuralism to Pluralism.- Chapter 4. Formalism and Pluralism Co-written with Andrea Pedeferri.- Part II. Initial Presentation of Pluralism.- Chapter 5. Philosophical Presentation of Pluralism.- Chapter 6. Using a Formal Theory of Logic Metaphorically.- Chapter 7. Rigour in Proof Co-written with Andrea Pedeferri.- Chapter 8. Mathematical Fixtures.- Part III. Transcendental Presentation of Pluralism.- Chapter 9. The Paradoxes of Tolerance and the Transcendental Paradoxes.- Chapter 10. Pluralism Towards Pluralism.- Part IV. Putting Pluralism to Work. Applications.- Chapter 11. A Pluralist Approach to Proof in Mathematics.- Chapter 12. Pluralism and Together-Inconsistent Philosophies of Mathematics.- Chapter 13. Suggestions for Further Pluralist Enquiry.- Conclusion.
Existe-t-il différentes sortes d’objets qui ne sont scientifiquement connaissables que de différentes manières ? Quelles relations peut-on alors établir entre les théories des différentes sciences ? L’existence de plusieurs représentations incompatibles d’un même phénomène est-elle dès lors l’expression d’une imperfection épistémique ? Tels sont les trois grands problèmes affrontés dans cet ouvrage, qui porte sur le thème de l’unité et de la pluralité dans les sciences. Dans un premier temps (chapitre 1) l’auteure revient sur le programme (porté par le Cercle de Vienne) d’une science unitaire fondée sur l’unité linguistique, puis sur le pluralisme des reconstructions rationnelles de Rudolph Carnap, et enfin, sur le problème de l’unité méthodologique de la logique de la justification en philosophie des sciences, afin de proposer une position pluraliste nouvelle – le « pluralisme feuilleté » – fondée sur le concept de «style de raisonnement scientifique» (introduit par Ian Hacking). Après avoir traité le problème de la cartographie des champs scientifiques, de l’unité ou de la pluralité des langages, méthodes et objets scientifiques, l’auteure s’attaque à celui des relations interthéoriques entre les différentes sciences, ainsi qu’au problème métaphysique de l’ordre et du désordre mondains, sous-jacent à la thématique de l’unité et de la pluralité des sciences (chapitre 2) : 1° en examinant les arguments antiréductionnistes (de Jerry Fodor, Philip Kitcher, John Dupré et Nancy Cartwright) et en mettant au jour leurs fondements métaphysiques ; 2° en proposant une analyse critique du pluralisme nomologique (i.e. l’antiréductionnisme horizontal de Nancy Cartwright) ainsi que de l’approche structuraliste (i.e. le réductionnisme vertical de Carlos-Ulises Moulines), tous deux conduisant à des thèses métaphysiques relatives à l’ordre et au désordre mondains. Dès lors elle propose deux types d’interconnexions non réductives entre théories scientifiques: l’analogie et l’unification synthétique. Le problème affronté dans le dernier chapitre est celui de la pluralité des représentations d’un phénomène par plusieurs sciences (chapitre 3). Après avoir présenté l’état du débat actuel entre monistes et pluralistes sur la question des représentations scientifiques et son enjeu central (celui de la compatibilité entre pluralisme représentationnel et engagement réaliste) elle illustre la pertinence et les enjeux de la thèse pluraliste grâce à l’analyse de deux types de systèmes de représentations: d’une part les modèles de simulations numériques en cosmologie ; d’autre part les systèmes de classification des étoiles en astrophysique. Elle est ainsi conduite à défendre une interprétation pragmatique de la stabilité des taxinomies stellaires et une interprétation réaliste de la notion d’espèce naturelle dans les sciences physiques. - Fig.1: «Illustration comparative des problématiques principales des chapitres 2 et 3», p. 16 ; Fig.2: «Illustration de la dépendance au chemin du Millenium Run», p. 193 ; Conclusion, pp. 251-259 ; Références bibliographiques, pp. 261-276 ; Table des matières, pp. 277-278.
F. F.
Comment penser le pluralisme dans les sciences et comment le faire vivre ? Quelles sont les conséquences effectives de la reconnaissance d’un tel pluralisme ? Quel type de responsabilité engage-t-il ? Animé d’une ambition subtile – ni positiviste, ni relativiste, ni non plus éclectique – l’auteur de cet ouvrage (qui est issu d’une conférence donnée à l’occasion du 20e anniversaire du groupe Sciences en questions) nous livre l’argumentaire solide, concis, structuré et illustré par de nombreux exemples concrets (OGM, Alzheimer, tremblement de terre de la ville d’Aquila, etc.) d’une posture épistémologique originale (promise à un avenir rayonnant) conforme à la réalité structurelle de la science au XXIe siècle : l’ « épistémologie impliquée ». À partir d’une caractérisation pluraliste de la science (dans sa disciplinarité, ses styles, ses méthodes, ses valeurs et ses temporalités de recherche), l’auteur propose une critique argumentée des concepts d’autonomie, d’impartialité et de neutralité, constitutifs de l’idéal de la science traditionnelle, afin d’expliciter, sur la base du pluralisme exposé et revendiqué, ce qu’il entend par « science impliquée », à savoir : « une science qui tient sa pertinence à sa tolérance au pluralisme et aux valeurs et donc qui abandonne son idéal d’autonomie et de neutralité sans abandonner son exigence d’impartialité. » (p. 39) À la triade axiologique autonomie/impartialité/neutralité de l’idéal de la science traditionnelle, l’auteur propose donc de substituer la triade axiologique fécondité/impartialité impliquée/responsabilité impliquée de la science impliquée. Dès lors, il dégage un nouveau concept de responsabilité, connexe à une science véritablement impliquée : celui de « responsabilité épistémique », qui n’est ni la responsabilité juridique, ni la responsabilité morale, mais la responsabilité sociale et politique nécessairement collective, liée à la pertinence de savoirs produits et mobilisés en contexte, de façon concertée. Ni compliquée, ni appliquée, ni expliquée, ni dupliquée, la science « impliquée » est démocratique, pluraliste, critique et responsable : elle forme la conjointure de ces différentes postures. Le lecteur trouvera en complément de l’essai de Léo Coutellec la transcription de la discussion ayant suivi la conférence dont il est issu. – Discussion, pp. 59-76 ; Références bibliographiques, pp. 77-82 ; Table des matières, p. 83 ; Ouvrages parus dans la même collection, pp. 85-87.
F. F.
Après avoir présenté les grandes théories philosophiques de l’explication (modèle déductif-nomologique, causal-mécanique, etc.), cet article se focalise sur une approche originale, l’approche pragmatiste (la théorie de Bas van Fraassen), afin de montrer en quoi cette perspective a conduit de nombreux philosophes de la biologie à développer des approches pluralistes de l’explication (statistiques, mécanistiques, étiologiques, fonctionnelles, topologiques, historiques). – Ce texte, d’abord rédigé en anglais par son auteur pour le Précis de philosophie de la biologie, a été traduit en français par Thierry Hoquet.
F. F.