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Inquiries into truth and interpretation
Donald DAVIDSONÉditeur : Clarendon Press - 1984
An Introduction to Philosophical Logic
Anthony C. GRAYLINGÉditeur : Coéd. The Harvester Press Ltd. / Barnes & Noble Books - 1982
The Epistemology of G. E. Moore
Elmer Daniel KLEMKEÉditeur : Northwestern University Press - 1969
Introduzione a Quine
Gloria ORIGGIÉditeur : Laterza - 2000
Meaning and Necessity : A Study in Semantics and Modal Logic
Rudolf CARNAPÉditeur : University of Chicago Press - 1947
Inquiry into Meaning and Truth. The William James Lectures for 1940 Delivered at Harvard University
Bertrand RUSSELLÉditeur : George Allen & Unwin - 1940
Schlick et le problème du nouveau. Empirisme ou réalisme ?
Jocelyn BENOISTSous la direction de Jean-Jacques ROSAT, Jacques BOUVERESSE, Delphine CHAPUIS-SCHMITZDans L’Empirisme logique à la limite. Schlick, le langage et l’expérience - 2006
Quine, la science et le naturalisme
Sandra LAUGIERSous la direction de Pierre WAGNERDans Les Philosophes et la science - 2002
Le mythe du cadre de référence
Karl Raimund POPPERSous la direction de Renée BOUVERESSE-QUILLIOTDans Karl Popper et la science d’aujourd’hui - 1989
Opération, fonction et signification de Boole à Frege. Le basculement des mathématiques vers la logique au XIXe siècle
Marie-José DURAND-RICHARDSous la direction de Bruno CANYDans Cahiers critiques de la philosophie - 2007
A Representational Account of Self-knowledge
Albert NEWEN, Gottfried VOSGERAUSous la direction de Hans ROTTDans Erkenntnis - 2007
Les critères de la signification peuvent-ils expliquer l’indéterminisme ? Causalité et vérificationnisme en mécanique quantique chez Moritz Schlick
Michael STÖLTZNERSous la direction de Pierre WAGNER, Jacques BOUVERESSEDans Mathématiques et expérience. L’empirisme logique à l’épreuve (1918-1940) - 2008
De la diversité des probabilités
Thierry MARTINSous la direction de Jean-Jacques KUPIEC, Marc SILBERSTEIN, Olivier GANDRILLON, Michel MORANGEDans Le Hasard au cœur de la cellule. Probabilités, déterminisme, génétique - 2009
Style et contenus formels chez Gilles-Gaston Granger
Hourya SINACEURSous la direction de Antonia SOULEZ, Arley R. MORENODans La Pensée de Gilles-Gaston Granger - 2010
An enquiry concerning the principles of natural knowledge
Alfred North WHITEHEADÉditeur : Cambridge University Press - 1919
Natural Kinds and Conceptual Change
Joseph LAPORTEÉditeur : Cambridge University Press - 2004
Information and Meaning in Evolutionary Processes
William F. HARMSÉditeur : Cambridge University Press - 2004
Les tentatives contemporaines de sémantique naturaliste et l'héritage peircien : Thèse de doctorat : Philosophie : Université Paris-Est Marne-la-Vallée : 2008, sous la direction de Claudine Tiercelin
Thomas MARTY
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Éditeur : - 2008
L’Aufklärung del XX secolo : Origini storiche ed epistemologia del Circolo di Vienna
Mirella FORTINOÉditeur : Aracne - 2012
Introduzione alla filosofia della scienza
Giovanni BONIOLO, Paolo VIDALIÉditeur : Bruno Mondadori - 2003
La nature sociale de la pensée
Charles TRAVISSous la direction de Christiane CHAUVIRÉ, Bruno AMBROISESous la direction de Christiane CHAUVIRÉ, Bruno AMBROISEDans Le mental et le social - 2013
Appliquer
Jocelyn BENOISTSous la direction de Jocelyn BENOIST, Thierry PAULDans Le formalisme en action - 2013
Jakob von Uexküll, explorateur des milieux vivants : Logique de la signification
Hadrien GENSÉditeur : Hermann - 2014
Quine
Michel OLIVIERÉditeur : Les Belles Lettres - 2015
Davidson's exceptional Inquiries into Truth and Interpretation (1984), which set out his enormously influential philosophy of language, remains a central point of reference, and a focus of controversy, with its impact extending into linguistic theory, philosophy of mind, and epistemology. The eighteen essays in this collection address the question of what it is for words to mean what they do. Davidson covers such topics as the relation between theories of truth and theories of meaning, translation, quotation, belief, radical interpretation, reference, metaphor, and communication. This work will appeal to a wide audience of philosophers, linguists, and psychologists. – 1. Theories of Meaning and Learnable Languages; – 2. Truth and Meaning; – 3. True to the Facts; – 4. Semantics for Natural Languages; – 5. In Defence of Convention T. Applications; – 6. Quotation; – 7. On Saying That; – 8. Moods and Performances. Radical Interpretation; – 9. Radical Interpretation; – 10. Belief and the Basis of Meaning; – 11. Thought and Talk; – 12. Reply to Foster. Language and Reality; – 13. On the Very Idea of a Conceptual Scheme; – 14. The Method of Truth in Metaphysics; – 15. Reality Without Reference; – 16. The Inscrutability of Reference. Limits of the Literal; – 17. What Metaphors Mean; – 18. Communication and Convention. – Appendix to Essay 10: Belief and the Basis of Meaning (1974). M.-M. V.
This introduction to topics in philosophical logic provides a comprehensive account of the major issues in metaphysics and the philosophy of language as these are dealt with in contemporary philosophy. Each chapter is a self-contained introduction to the subject which it treats, but the book as a whole constitutes a survey of the views of some of the twentieth century’s leading thinkers : Frege, Russell, Wittgenstein, Quine, Strawson, Kripke, Davidson, Dummett, and others. The references constitute an extensive bibliography of the relevant philosophical literature, and throughout the book technical terms and concepts are explained and analysed. – 1. Philosophical logic, the philosophy of logic, philosophy and logic (Notes); – 2. The proposition (Notes); – 3. Necessity, analyticity, and the a priori (Notes); – 4. Existence, presuppositions and descriptions (Notes); – 5. Truth : the pragmatic and coherence theories (Notes); – 6. Truth : the correspondence, Redundancy and semantic theories (Notes); – 7. Meaning, reference, verification and use (Notes); – 8. Truth, meaning, realism and antirealism (Notes); – 9. Some consequences and commitments (Notes). M.-M. V.
This book limits its examination to those works of Moore which are primarily epistemological in nature. Moore’s ethical views are specifically omitted from consideration here, except insofar as they illustrate some epistemological point. Klemke relies primarily upon the original writings themselves, and the topics he considers are arranged under three main headings. – In Part One, he discusses problems which are methodological in nature : Moore’s notion of philosophy, his appeal to common sense, the place of ordinary language, the meanings of «meaning», and various kinds of analysis. – In Part Two, Klemke takes up such topics as the kinds of knowledge which Moore finds possible, theories of truth, and the relation of consciousness to knowledge. – In Part Three, it is dealt with a specific epistemological problem, perception, about which Moore wrote many papers. – Contents : – Part One, «Philosophical method» : Chapter I, What is philosophy ?; Chapter II, The appeal to common sense; Chapter III, Ordinary language; Chapter IV, The meanings of “meaning”; Chapter V, Analysis. – Part Two, «Knowing about knowing» : Chapter VI, The ways of knowing; Chapter VII, Consciousness and knowledge; Chapter VIII, Truth and falsity. – Part Three, «The problem of perception» : Chapter IX, Perception and the external world; Chapter X, The introduction of sense-data; Chapter XI, The problem of perception and its solution. M.-M. V.
I. Caratteri generali dell’opera di Quine. – II. Verità e analiticità. – III. L’ontologia di Quine. – IV. Il problema del significato. – V. I capricci del riferimento: opacità referenziale, atteggiamenti proposizionali, modalità. – VI. Naturalismo e fisicalismo: l’epistemologia di Quine. – Cronologia della vita e delle opere. – Storia della critica. – Bibliografia. M.-M. V.
Traduction, signification et schèmes conceptuels; L’analyticité et le conventionnalisme; Holismes et naturalismes; Relativisme, schème conceptuel et anthropologie.
Texte traduit de l’original anglais «The Myth of the Framework», par Renée Bouveresse. – L’auteur critique ici le mythe du cadre de référence, qui peut être énoncé comme suit : «une discussion rationnelle et fructueuse est impossible à moins que les participants ne partagent un cadre de référence commun d’affirmations de base, ou, au moins, qu’ils ne soient tombés d’accord sur un tel cadre de référence pour permettre la discussion». Un tel énoncé est «non seulement un énoncé faux, mais aussi un énoncé vicieux» qu’il convient de réfuter.
L’article vise à mieux cerner comment Boole et Frege tentent de faire face à la fois à l’inventivité formelle, propre au XIXe siècle, et à la montée des empirismes. – La logique symbolique de Boole : Caractérisation de l’approche symbolique. Méthode et enjeux; La problématique symbolique dans l’œuvre de Boole; L’algèbre spéciale de la logique booléenne; L’analyse des classes et la notion de fonction dans la logique de Boole; Le rôle subordonné de la logique des propositions; La méthode générale de Boole appliquée aux probabilités; La médiation fondationnelle du travail de Boole; – Fonction et signification chez Frege : Frege face à l’empirisme. Une philosophie de l’absolu; “Concept” versus “représentation”; Les articulations logiques de l’analyse conceptuelle; De la fonction comme support des concepts et des pensées; Les limites du logicisme de Frege; – Conclusion.
Self-knowledge is knowledge of one’s own states (or processes) in an indexical mode of presentation. The philosophical debate is concentrating on mental states (or processes). If we characterize self-knowledge by natural language sentences, the most adequate utterance has a structure like “I know that I am in mental state M”. This common sense characterization has to be developed into an adequate description. In this investigation we will tackle two questions: (i) What precisely is the phenomenon referred to by “self-knowledge” and how can we adequately describe a form of self-knowledge which we might realistically enjoy? (ii) Can we have self-knowledge given the fact that the meaning of some words which we utter depends on the environment or the speech community? The theory we defend argues that we have to distinguish the public meaning of utterances, on the one hand, and the mental representations which are constituting a mental state of an individual, on the other. Self-knowledge should be characterized on the level of mental representations while the semantics of utterances self-attributing mental states should be treated separately. Externalism is only true for the public meaning of utterances but not for beliefs and other mental states including self-knowledge.
Divisé en quatre parties, cet article fournit d’abord un aperçu de la première théorie de la causalité de Schlick, principalement orientée vers la théorie de la relativité générale, et fondée sur la distinction entre les régularités nomologiques et ontologiques. Il traite ensuite de la seconde théorie de la causalité de Schlick, qui considérait la causalité comme équivalente à une prédiction réussie, et voyait les relations d’incertitude de Heisenberg comme une limite de principe à l’exactitude des prédictions, imposée par les lois de la nature elles-mêmes. En interprétant cette limite selon un critère vérificationniste de la signification, la mécanique quantique se libérait des questions auxquelles elle ne pouvait trouver de réponse. La troisième partie montre comment Schlick renforce le critère vérificationniste de la signification afin d’exclure toute question allant au-delà des lois quantiques. Dans son commentaire sur la complémentarité bohrienne, Schlick fait une déclaration claire de la thèse de la finalité, et manifeste son rejet de tout discours dualiste sur la mesure ainsi que de la logique quantique. Enfin, une dernière partie interprète la théorie de la causalité de Schlick dans la perspective de sa conviction que le vérificationnisme rend possible une réconciliation du réalisme et du positivisme, l’idée principale étant que l’application du critère vérificationniste de la signification repose en dernier lieu sur un choix conscient des concepts à adopter en vue de la réalisation des buts scientifiques. – [Texte traduit de l’anglais par Adrien Barton].
Cet article pose la question de l’applicabilité des probabilités, à travers l’exposé des interprétations de la signification du calcul des probabilités, plutôt que l’exposé des modalités calculatoires, mathématiques. – 1. Source de la pluralité de significations; – 2. La double distinction interprétative des probabilités (interprétations physiques; interprétations épistémiques); – 3. Conclusion.
En soumettant les œuvres scientifiques à une analyse stylistique, G.-G. Granger a ouvert pour l’épistémologie des sciences un champ neuf, où les historiens ont puisé à leur tour l’inspiration d’un nouveau regard sur l’histoire des sciences. Cet article fait la généalogie de la naissance de cette approche stylistique et tente de répondre à la question de la préservation possible de l’unité sémantique de la notion de style, quel que soit le champ et la pratique auxquels on l’applique comme outil de caractérisation.
«There are three main streams of thought which are relevant to the theme of this enquiry; they may, with sufficient accuracy, be termed the scientific, the mathematical, and the philosophical movements. Modern speculative physics with its revolutionary theories concerning the natures of matter and of electricity has made urgent the question, What are the ultimate data of science? It is in accordance with the nature of things that mankind should find itself acting and should then proceed to discuss the rationale of its activities. Thus the creation of science precedes the analysis of its data and can even be accompanied by the acceptance of faulty analyses, though such errors end by warping scientific imagination» (p. V). – Alfred North Whitehead (1861–1947) was a prominent English mathematician and philosopher who co-authored the highly influential Principia Mathematica with Bertrand Russell. Considered the "high water mark of his philosophical achievement", Whitehead's book is a rigorous inquiry into the data of science. An Enquiry Concerning the Principles of Natural Knowledge ranks among Whitehead's most important works; forming a perspective on scientific observation that incorporated a complex view of experience, rather than prioritising the position of 'pure' sense data. Alongside companion volumes The Concept of Nature (1920) and The Principle of Relativity (1922), it created a framework for Whitehead's later metaphysical speculations. This is an important book that will be of value to anyone with an interest in the relationship between science and philosophy. – Contents : – Part I. The Traditions of Science: – 1. Meaning; – 2. The foundations of dynamical physics; – 3. Scientific relativity; – 4. Congruence; – Part II. The Data of Science: – 5. The natural elements; – 6. Events; – 7. Objects; – Part III. The Method of Extensive Abstraction: – 8. Principles of the method of extensive abstraction; – 9. Durations, moments and time-systems; – 10. Finite abstractive elements; – 11. Points and straight lines; – 12. Normality and congruence; – 13. Motion; Part IV. The Theory of Objects: – 14. The location of objects; – 15. Material objects; – 16. Causal components; 17. Figures; – 18. Rhythms. – Notes.
According to the received tradition, the language used to to refer to natural kinds in scientific discourse remains stable even as theories about these kinds are refined. In this illuminating book, Joseph LaPorte argues that scientists do not discover that sentences about natural kinds, like 'Whales are mammals, not fish', are true rather than false. Instead, scientists find that these sentences were vague in the language of earlier speakers and they refine the meanings of the relevant natural-kind terms to make the sentences true. Hence, scientists change the meaning of these terms, This conclusions prompts LaPorte to examine the consequences of this change in meaning for the issue of incommensurability and for the progress of science. This book will appeal to students and professional in the philosophy of science, the philosophy of biology and the philosophy of language. – Contents : Preface; Introduction; – 1. What is a natural kind and do biological taxa qualify?; – 2. Natural kinds, rigidity and essence; – 3. Biological kind term reference and the discovery of essence; – 4. Chemical kind term reference and the discovery of essence; – 5. Linguistic change and incommensurability; – 6. Meaning change, theory change and analyticity. – Notes; Includes bibliographical references (p. 201-214) and index.
This book is intended to help transform epistemology - the traditional study of knowledge - into a rigorous discipline by removing conceptual roadblocks and developing formal tools required for a fully naturalized epistemology. The evolutionary approach which Harms favours begins with the common observation that if our senses and reasoning were not reliable, then natural selection would have eliminated them long ago. The challenge for some time has been how to transform these informal musings about evolutionary epistemology into a rigorous theoretical discipline capable of complementing current scientific studies of the evolution of cognition with a philosophically defensible account of meaning and justification. – Contents : – Acknowledgements; – Introduction. – Part I. Generalizing Evolutionary Theory: – 1. Replicator theories; – 2. Ontologies of evolution and cultural transmission; – Part II. Modeling Information Flow in Evolutionary Processes: – 3. Population dynamics; – 4. Information theory; – 5. Selection as an information-transfer process; – 6. Multilevel information transfer; – 7. Information in internal states. – Part III. Meaning Conventions and Normativity: – 8. Primitive content; – 9. Is and ought. – Epilogue: Paley's Watch and other stories; – Notes; – Appendix: proof of information gain under frequency-independent discrete replicator dynamics for population of n types; – Includes bibliographical references (p. 259-264) and index.
Cette thèse aborde un sujet très débattu dans la philosophie de l’esprit et les sciences cognitives contemporaines : la naturalisation de l’intentionnalité en vue d’une théorie générale de la signification exprimable dans les prédicats des sciences naturelles. La première partie expose comment, à partir des années 1960 a évolué le programme collectif de naturalisation, depuis le fonctionnalisme jusqu’à ce qu’on peut appeler le « tournant naturaliste » du début des années 1970 dû à l’essor des sciences cognitives et à une forte remise en cause du fonctionnalisme, notamment en ce qui concerne la prise en compte de l’indexicalité des significations (Kripke 1971, Putnam 1975). La deuxième partie expose les deux types de stratégies qui s’esquissent alors au début des années 1980 : d’une part la voie de la « sémantique informationnelle » (SI) (initiée par Fred Dretske et poursuivie aussi par Jerry Fodor, ce dernier défendant un symbolisme cérébral) où il s’agit de fonder l’intentionnalité sur des rapports nomologiques informatifs. D’autre part la voie de la « téléosémantique » (TS) (initiée par Ruth G. Millikan, suivie notamment par David Papineau) qui consiste à expliquer le développement de l’intentionnalité jusqu’à la cognition conceptuelle à partir de contraintes évolutionnistes. La troisième partie opère un « tournant sémiotique » en examinant la théorie logique et métaphysique des signes chez Charles S. Peirce (1845-1914), dont Millikan déclare s’être initialement inspirée. Il s’agit de montrer que la conception peircienne de l’intentionnalité, qui conçoit celle-ci comme un processus inférentiel réalisé dans des signes fonctionnant de manière iconique, est effectivement la voie permettant de fonder une nouvelle conception de la représentation symbolique qui évite d’avoir à assumer les présupposés métaphysiques du cognitivisme computationnel propres à la SI ; cela en développant une notion de signe naturel qui rend compte des faits découverts par les sciences cognitives sans tomber pour autant dans le psychologisme. La quatrième partie constitue alors l’ébauche de ce que pourrait être une philosophie de l’esprit élaborée à partir du concept écologique de signe cognitif, celui-ci comportant une dimension logique (une relation triadique, au sens où l’entend la logique des relatifs de Peirce) et une dimension proprement comportementale (également triadique, mais dépourvue d’auto-contrôle : ce pour quoi on crée le concept d’Image comportementale). Un examen sur la question de l’indexicalité montre que la bonne appréhension du problème consiste en effet à bien penser l’articulation entre les fonctions indexicales et iconiques du signe, qui ne prend la forme d’un rapport contrôlé d’intentionnalité seconde que dans le cadre d’un système symbolique régi par des conventions syntaxiques.
The subject of this thesis is the naturalizing project of intentionality, i.e. a theory of meaning expressible in natural sciences predicates. Part I expose the functionalist program in the 1960’ and its calling into question during the 1970’ by the development of cognitive sciences and indexicality problem (Kripke 1971, Putnam 1975). Part II is devoted to the alternative strategies developed since the beginning of the 1980’. In one hand : the “information semantics”, i.e. a nomic grounded semantics initiated by Fred Dretske (followed by Jerry Fodor). On the other hand: the “teleosemantics” of Ruth G. Millikan (followed by David Papineau) which seeks to found the theory of cognition on evolutionary constraints. Part III proceeds to a “semeiotic turn” by analyzing the logical and metaphysical theory of signs of Charles S. Peirce (1845-1914), one of the most prominent sources of Millikan’s thesis. Indeed, Peirce’s conception of cognition as an inferential process grounded in iconic signs is the very way of a naturalistic theory of symbols which symmetrically avoids the metaphysical prejudices of computational cognitivism and psychologism. Then Part IV try to sketch out the project of an ecological theory of mind based on the concept of a multi-functional intentional sign (a sign of which the inferential function of self-control is not reducible to the simpler behavioural functions). In this part we argue in favour of a new behavioural concept : the “Image”. A last development concerning the indexicality problem tends to prove that the matter consists in an adequate description of the relations between iconic and indexical functions in the sign, by which it is possible to understand the specificity of syntactical and conventional systems of expression.
In questo volume l’intento dell’Autrice è mettere a fuoco alcuni temi teorici della Wissenschaftliche Weltauffassung (concezione scientifica del mondo) che un gruppo di filosofi e scienziati, fortemente indebitati nei confronti di Bertand Russell e Ludwig Wittgenstein, definiscono a Vienna, negli anni Venti e Trenta del XX secolo. La battaglia positivista contro l’apriorismo e contro ogni presupposto di ordine metafisico, il criterio di verificazione concepito come criterio di significanza empirica, la svolta eversiva rispetto all’ortodossia empirista di Moritz Schlick, il ruolo quindi del sociologo ed economista Otto Neurath, le cui posizioni oliste saranno molto apprezzate da Willard Orman Quine, e l’empirismo di un insigne rappresentante della scuola di Berlino, Hans Reichenbach, sono al centro del volume. La trattazione dell’Autrice ha cura di porre anche in risalto significative convergenze nonché le innegabili divergenze tra il neoempirismo viennese, che vuole coniugare il fondamento empirico della conoscenza e il rigore logico, e la tradizione convenzionalista francese. In appendice infine si possono leggere, nella traduzione italiana dell’Autrice, le pagine dello scritto Fisicalismo, in cui Neurath elabora la critica della nozione di “proposizione protocollare” con la quale, in sintonia con altri saggi critici, la Wissenschaftliche Weltauffassung del Circolo di Vienna liberalizza il criterio della significanza empirica, riconoscendo il ruolo fondazionale del linguaggio nella costruzione del sapere scientifico. Content : Indice ; Introduzione. – Capitolo I : « L’origine del neoempirismo nel milieu franco-austriaco all’alba del XX secolo » – I.1. La nascita della concezione scientifica del mondo in un antico Caffè di Vienna – I.2. L’epistemologia machiana – I.3. La critica convenzionalista di Poincaré e il fenomenismo di Duhem – I. 4. La filosofia di Abel Rey « verso un positivismo assoluto » – I.5. Il pensiero di Abel Rey precursore della “concezione scientifica del mondo”. – I.6. Perché Vienna? – I.6. I Vienna tra la fine del secolo XIX e la nascita della Repubblica austriaca nel 1919 – I. 6.2 La filosofia di Vienna – I. 7. Perché Parigi senza Wissenschaftliche Weltauffassung o concezione scientifica del mondo? – I. 8. Nota sull’espressione “positivismo logico”. Capitolo II : « Empirismo e a priori senza apoditticità » – 2.1 Possiamo fare a meno, nella conoscenza, e nella scienza quindi, dell’a priori ? 2. 2. L’a priori sintetico come condizione trascendentale della conoscenza dei fenomeni – 2.3. Convenzionalismo versus criticismo? – 2.4. La negazione dell’apriorismo kantiano in Moritz Schlick – 2.5 L’a priori secondo la critica degli storici della scienza. Capitolo III : « Significato, verificabilità e interpretazione » – 3.1. La prospettiva positivista. « Empirismo critico » e problema del significato – 3.2. L’esigenza verificazionista in Positivismus und Realismus – 3.3. Le constatazioni in funzione dell’esigenza verificazionista – 3.4. Potenziali insidie antipositiviste ? – 3.5. Quanta verità può vantare la teoria della corrispondenza di Schlick? – 3.6. Il principio della “verificabilità aperta” di Friedrich Waismann – 3.7. Oltre il neopositivismo. La deontologizzazione della teoria: un empirismo senza dogmi, non un’epistemologia senza prova. Capitolo IV : « Leggi di natura e convenzioni nell’epistemologia di Schlick » – 4.1. Scienza, legge e previsione – 4.2. Le leggi di natura secondo il credo empirista di Schlick non sono convenzioni – 4.3. Significato e verificazione – 4.4. Invariantismo delle leggi di natura – 4.5. Epistemologia e linguaggio – 4.6. Fraintendimenti. Capitolo V : « Come marinai in mare aperto … La svolta eversiva del Kreis: la tesi Neurath-Quine » – 5.1. Fisicalismo e controversie sui protocolli – 5.2. La negazione schlickiana della “coherence theory of truth” – 5.3. La tesi olista e il pragmatismo di Neurath – 5.4. La critica del modus tollens e l’ideale dell’enciclopedia-modello in funzione anti-sistema – 5.5. Dal fiscalismo verso l’empirismo senza dogmi : Tesi D-Q o Tesi D-N ? Capitolo VI : « La critica convenzionalista, il neocriticismo e l’empirismo di Reichenbach » – 6.1. Convenzioni vs apriorismo ed empirismo. 6.2. I riconoscimenti di Cassirer nei confronti di Poincaré – 6.3. Hans Reichenbach e l’irriducibile arbitrarietà delle scelte teoriche – 6.4. Convenzionalismo e oggettività. Appendice : Otto Neurath, Fiscalismo. M. F.
Questo libro, Introduzione alla filosofia della scienza (a cura di Gabriele De Anna), che riprende l’ampio volume Filosofia della scienza, pubblicato nel 1999 per i tipi della casa editrice Bruno Mondadori, è una chiara e rigorosa introduzione ai principali temi della filosofia della scienza. Questi temi riguardano il problema del significato, quindi l’intreccio linguaggio-realtà; la teoreticità dell’atto osservativo (theory ladenness), il problema della scoperta scientifica, della misura e della sperimentazione; il controllo empirico e la tesi olista considerata in riferimento alle tesi di Popper, Duhem, Quine e Lakatos; la spiegazione scientifica e il problema nomologico e delle leggi di natura, leggi di natura considerate relativamente al dibattito fra realisti (sia realisti sulla relazione sia realisti sugli universali) e regolaristi; la verificazione, con particolare attenzione alle tesi di Moritz Schlick, Rudolf Carnap e Karl Popper nonché alla tesi olista di Duhem e Quine. Nel volume è centrale la questione del realismo che è affrontata nel capitolo intitolato “Impegnarsi ontologicamente”. Con una puntuale e ampia disamina in tale capitolo è esplicitata la distinzione tra il realismo scientifico sulle teorie e il realismo scientifico sulle entità, e si affronta la questione, che è strettamente legata a quella del realismo, della sottodeterminazione teorica rispetto ai dati. Non manca la trattazione del problema della metafisica, problema affrontato nel capitolo IX attraverso un percorso che va dalla condanna neopositivistica della metafisica (la metafisica per i neopositivisti è insignificante) alle posizioni post-popperiane. Da tale percorso “emerge un ruolo della metafisica ben più impegnativo dell’insignificanza conoscitiva a cui l’aveva condannata il Circolo di Vienna”. Gli Autori mettono a fuoco i cespiti teorici delle problematiche affrontate e le linee del dibattito contemporaneo, delineando lo stretto rapporto tra scienza e filosofia. – Bibliografia generale ; Indice dei nomi. M. F.
Le cadre général de cet article de C. Travis est la comparaison entre Frege et Wittgenstein, le but étant de montrer qu'il est plus pertinent de voir en Wittgenstein le continuateur de Frege que son critique. Dans cette perspective, on retrouve chez Wittgenstein deux idées essentielles de Frege: le caractère essentiellement social de la pensée et un type de généralité intrinsèque à la pensée. La première idée est fondée notamment sur la distinction représentation et pensée, cette dernière étant caractérisée par sa partageabilité. Mais le fait qu'une pensée soit partageable a aussi pour conséquence qu'elle peut porter sur des cas auxquels je n'ai pas encore pensé ou je ne peux pas encore penser. P. F.
Cet article vise à montrer la double fécondité de la notion d’application en mathématiques : 1° d’un point de vue intrinsèque (i.e. au sein des mathématiques) et 2° d’un point de vue extrinsèque (i.e. dans d’autres disciplines). Une première partie interroge la signification en mathématique, plus particulièrement celle du nombre en arithmétique, ce qui permet à l’auteur – en s’appuyant sur Russell – de poser le problème de l’application des systèmes numéraux à la réalité (pour la nombrer et la quantifier). D’une interrogation sur le sens des termes mathématiques, l’auteur passe à la question du sens des énoncés mathématiques. Il déplace ainsi la question du sens des mathématiques de la détermination de la référence des objets (perspective essentialiste, structurale et statique) à la détermination de la méthode de production des preuves des énoncés (perspective « opérationnaliste » qui ne sépare pas l’objet mathématique de sa méthode de construction, i.e. le sens mathématique de l’effectivité calculatoire). Enfin dans une troisième et dernière partie, à partir des travaux du second Wittgenstein (i.e. celui des Recherches philosophiques) l’auteur examine cette question du sens de l’énoncé mathématique relativement à son contexte d’application. – I. Le problème de la signification mathématique ; II. La détermination du sens : preuve / calcul et application ; III. L’extériorité intrinsèque de l’application.
F. F.
L’ouvrage d’Hadrien Gens vient combler un vide qu’il fallait absolument opérer dans la littérature secondaire en langue française : l’absence d’une étude systématique sur la pensée scientifique, épistémologique et philosophique du baron Jakob von Uexküll (1864-1944). On pourrait appliquer à von Uexküll cette réponse qu’Hemingway fit à jour à un journaliste qui lui demandait ce qu’était un classique : «C’est un écrivain dont tout le monde parle et que personne ne lit». Tel est en effet le cas de von Uexküll, dont cette étude permet de comprendre l’importance gigantesque dans la pensée vitaliste du XXe siècle : une lecture attentive de cette monographie conduit à placer son importance pour la pensée philosophico-biologique à côté de celles de Frege et Husserl pour les pensées analytique et phénoménologique. Quel est le coup de maître de von Uexküll ? C’est d’avoir introduit la notion de sujet en biologie pour fonder celle-ci sur le concept de signification. Prolongeant les recherches du Kant de la première Critique par une naturalisation du transcendantal, von Uexküll a ouvert la voie à une pensée de l’espace comme milieu d’action du sujet vivant (Wirkwelt) et à une pensée du temps comme temps perceptif spécifique de ce sujet vivant (Merkwelt) en substituant au concept physique de champ neutre (Milieu) le concept d’Umwelt (qu’on pourrait traduire par milieu polarisé). Le concept d’Umwelt permet en effet d’intégrer un centre de subjectivation qui est orienté par une polarité centrifuge. La relation du sujet au milieu étant réciproque : le milieu déterminant la distribution locale des polarités ; les polarités conditionnant la tendance centrifuge du centre de subjectivation, qui est aussi le point d’irradiation d’un faisceau de comportements organismiques, qui en retour, induisent une détermination du milieu. Bref, cette composition entre organisme et milieu est une relation d’échange, une relation allagmatique aurait dit Simondon, qui est tout autant un débat qu’une négociation, c’est-à-dire un ajustement (Einpassung). Ainsi, à la causalité linéaire de la théorie des tropismes de Loeb et de l’arc réflexe des béhavioristes, Uexküll substitue une surdétermination réciproque de l’organisme et du milieu dans un circuit fonctionnel (Funktionskreis) qui relie la perception et l’action. La structuration du milieu (au sens d’Umwelt) produisant sa découpe comme territoire, c’est-à-dire sa création comme espace vital. La pensée des ajustements, étagée sur trois niveaux, forme ainsi ce qu’il faudrait nommer une organologie biologique articulée en une triple organologie des ajustements (physiologiques, éthologiques et écologiques) et organisée par un triple ordonnancement des plans (plans de constructions, plans de performances et plans de compositions), soit des systèmes de règles constitués par des connexions de facteurs qui permettent de penser une finalité immanente aux organismes, aux milieux et aux écosystèmes. Au concept de cause explicative, von Uexküll substitue celui de motif interprétatif, au concept d’adaptation, celui d’ajustement, ce qui permet de subvertir le modèle sélectionniste d’inspiration darwinienne : en effet c’est le vivant qui sélectionne son milieu et non l’inverse. L’impulsion déclenchant la perception chez le sujet vivant n’est donc pas le signal physique ou chimique, mais la signification mélodique, occasion d’une composition contrapuntique (par exemple entre la fleur et l’abeille) et principe d’actualisation du plan de formation (de l’abeille) comme morphogenèse ajustée dans sa relation allagmatique actuelle (à la fleur). Dès lors, le fondement de la morphogenèse apparaît comme biosémiotique. Or toute la puissance du paradigme biosémiotique lui vient de sa dimension technique ou technologique (von Uexküll parle d’ailleurs de technische Biologie) qui permet d’offrir un modèle plus puissant que celui du langage. En effet, étant non dichotomique, ce paradigme permet de penser sur le même plan le calcul et la signification et donne un fondement épistémologique à une unité de nature plus profonde (unité transductive de composition) que la dualité conventionnelle du langage instituée par la culture. La culture dichotomise arbitrairement le langage en langue artificielle et langue naturelle, conduisant ainsi à l’opposition fictive entre sciences de la nature et sciences de la culture, entre calcul formel et sémiose interprétative. Or l’unité du calcul et de la signification, c’est l’unité vitale, l’unité biosémiotique du signe et du sens, comme unité de base d’une opération allagmatique qui progresse dimensionnellement d’un ordre de grandeur vers un autre, dans une synthèse ouverte qui est ajustement perpétuel et résolution de problème incessante, c’est-à-dire symphonie cosmique. Cet ouvrage nous permet ainsi d’avoir accès aux sources primitives de la pensée vitaliste du XXe siècle et de reconstruire indubitablement la préhistoire souterraine de la pensée française pré-structuraliste, structuraliste et post-structuraliste, en retrouvant les sources austro-allemandes (von Uexküll, Goldstein, Weizsäcker, Lorenz) irriguant les œuvres de ses représentants les plus éminents (Canguilhem, Merleau-Ponty, Simondon, Deleuze et Foucault). – Introduction, pp. 7-14 ; Partie I : « La doctrine du milieu comme doctrine de la vie » ; Partie 2 : « Les excursions » ; Partie 3 : « Les compositions naturelles : du corps à l’habitat » ; Conclusion, pp. 173-174 ; Biographie, pp. 175-176 ; Bibliographie, pp. 177-182 ; Index des noms, pp. 183-185 ; Table des matières, pp. 187-188.
F. F.
Cet ouvrage vise à présenter dans toutes ses ramifications la question au centre de l’œuvre de Willard Von Orman Quine (1908-2000) et sa méthode de traitement, à savoir : celle de la possibilité de la science et de sa compréhension, suivant une approche empiriste et réaliste. La signification est-elle réductible à la référence ? À partir des quatre grandes conceptions de la signification proposées dans les philosophies de traditions anglo-américaine et analytique (logiciste, mentaliste, pragmatiste, empiriste logique), l’auteur expose dans un premier chapitre la conception originale de Quine, holiste, dont le propos est de montrer que la signification ne correspond pas à une entité extra-langagière ; thèse qui le conduit d’une part à rejeter la distinction classique entre énoncés analytiques et énoncés synthétiques, d’autre part à redécouvrir le cercle herméneutique, dont est porteuse la notion de signification. En découlent les deux conséquences suivantes : la signification et la synonymie sont inassignables, et les données d’observation laissent indéterminée la référence. Dès lors, les chapitres II et III explorent les liens logiques entre les trois thèses de sous-détermination (de la traduction, des théories scientifiques, de la référence) mises au jour par Quine : soit le constat que deux langages, deux théories scientifiques ou encore deux comportements verbaux pourtant incompatibles entre eux peuvent cependant être compatibles avec les mêmes données observables, les mêmes données empiriques ou les mêmes situations contextuelles. Le chapitre IV présente la conception quinienne de la logique (dans la mesure où la logique est ce qui permet d’articuler les énoncés théoriques de la science au réel) en accord avec sa vision naturaliste et empiriste. Le chapitre V nous permet alors de comprendre en quoi la position holiste de Quine le conduit à proposer une épistémologie naturalisée, soutenue par une normativité anthropologique au centre de laquelle opère un schème conceptuel, fond de croyances relatif à une culture, et à partir duquel se construisent les rapports de la science à l’expérience du monde. Le dernier chapitre étudie quant à lui la postérité et les usages contemporains de la philosophie de Quine dans la philosophie analytique de la seconde moitié du XXe siècle (chez Davidson, Rorty, Putnam), ainsi que sa réception critique chez deux philosophes français post-structuralistes (Lyotard et Descombes). – Repères chronologiques, pp. 13-16 ; Conclusion, pp. 317-321 ; Glossaire, pp. 323-336 ; Notices biographiques, pp. 337-351 ; Bibliographie, pp. 353-360 ; Index nominum, pp. 361-362 ; Index rerum, pp. 363-367 ; Table des matières, pp. 369-371.
F. F.