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Monographie


Dictionnaire / Encyclopédie


Collectif


Article


Revue / Périodique


Thèse

3. Possibilités manipulatoires de la sphère

      3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens

      3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer

      3.3. Vous pouvez cliquer sur les mots-clés qu'elle présente




Nuage de mots-clés associé à : Nature
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    NOTICES

    Liste des références bibliographiques indexées

    Monographie

    La Science et l’hypothèse

    Henri POINCARÉ
    Éditeur : Flammarion - 1968


    Monographie

    Perception and the Physical World

    David Malet ARMSTRONG
    Éditeur : Coéd. Routledge and Kegan Paul / Humanities Press - 1961


    Monographie

    Écrits sur la médecine

    Georges CANGUILHEM
    Éditeur : Seuil - 2002


    Monographie

    Philosophie des sciences de la nature

    Angèle KREMER-MARIETTI
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1999


    Monographie

    Lois et symétrie

    Bastiaan C. VAN FRAASSEN
    Éditeur : Vrin - 1994


    Collectif

    De la science à la philosophie. Hommage à Jean Largeault

    Sous la direction de Miguel ESPINOZA
    Éditeur : L’Harmattan - 2001


    Monographie

    Philosophy of Mathematics and Natural Science : With a new introduction by Frank Wilczek

    Hermann WEYL
    Éditeur : Princeton University Press - 2009


    Monographie

    Hermann von Helmholtz’s Mechanism : The Loss of Certainty. A Study on the Transition from Classical to Modern Philosophy of Nature

    Gregor SCHIEMANN
    Éditeur : Springer Science+Business Media B.V. - 2009


    Monographie

    La Nature a-t-elle des principes ? Origine et destin des lois de l’Univers

    Jean PERDIJON
    Éditeur : Vuibert - 2010


    Collectif

    La Nature, entre science et philosophie

    Sous la direction de Nicolas LECHOPIER, Gilles MARMASSE
    Éditeur : Vuibert - 2008


    Monographie

    Nature and the Greeks

    Erwin SCHRÖDINGER
    Éditeur : Cambridge University Press - 1954


    Monographie

    Mind in a physical world, an essay on the mind-body problem and mental causation

    Jaegwon KIM
    Éditeur : The MIT Press - 1998


    Article

    La mathématisation de la nature

    Michel BLAY

    Sous la direction de Michel BLAY, Efthymios NICOLAÏDIS
    Dans L’Europe des sciences : constitution d’un espace scientifique - 2001


    Article

    La nature aime à se cacher

    Marc RICHIR

    Sous la direction de Pierre KERSZBERG
    Dans Kairos - 2005


    Article

    La dialectique de la nature contre le matérialisme ?

    Denis COLLIN

    Sous la direction de François ATHANÉ, Édouard MACHERY, Marc SILBERSTEIN
    Dans Matière première. Revue d’épistémologie et d’études matérialistes - 2006


    Article

    Linné et Buffon : eux visions différentes de la nature et de l’histoire naturelle

    Giulio BARSANTI

    Sous la direction de Thierry HOQUET
    Dans Les Fondements de la botanique. Linné et la classification des plantes - 2005


    Article

    Images de la nature, images des mathématiciens au 16e siècle

    Frédéric MÉTIN

    Sous la direction de Gérard CHAZAL
    Dans Culture scientifique. Histoire et Philosophie des sciences - 2005


    Article

    Schlick et les lois de la nature : instrumentalisme ou réalisme ?

    Delphine CHAPUIS-SCHMITZ

    Sous la direction de Thierry MARTIN
    Dans Le Tout et les parties dans les systèmes naturels : écologie, biologie, médecine, astronomie, physique et chimie - 2007


    Article

    Voir la nature. Les origines de l’observation scientifique

    Joseph C. PITT

    Sous la direction de Jean GAYON, Richard M. BURIAN
    Dans Conceptions de la science : hier, aujourd’hui, demain - 2007


    Article

    Le temps de la science

    Jean-Marie POUSSEUR

    Sous la direction de Franck TINLAND
    Dans Nouvelles sciences. Modèles techniques et pensée politique de Bacon à Condorcet - 1998


    Article

    Nature, mouvement et politique chez Hobbes

    Jean MATHIOT

    Sous la direction de Franck TINLAND
    Dans Nouvelles sciences. Modèles techniques et pensée politique de Bacon à Condorcet - 1998


    Article

    Science du politique et technique politique de Hobbes à Rousseau

    Jean-Louis LABUSSIÈRE

    Sous la direction de Franck TINLAND
    Dans Nouvelles sciences. Modèles techniques et pensée politique de Bacon à Condorcet - 1998


    Article

    Médecine et politique dans la philosophie de Diderot

    Éliane MARTIN-HAAG

    Sous la direction de Franck TINLAND
    Dans Nouvelles sciences. Modèles techniques et pensée politique de Bacon à Condorcet - 1998


    Article

    La physiocratie comme science nouvelle

    Catherine LARRÈRE

    Sous la direction de Franck TINLAND
    Dans Nouvelles sciences. Modèles techniques et pensée politique de Bacon à Condorcet - 1998


    Article

    Concilier science et philosophie : le concept d’ordre de la nature chez Berkeley

    Luc PETERSCHMITT

    Sous la direction de Nicolas LECHOPIER, Gilles MARMASSE
    Dans La Nature, entre science et philosophie - 2008


    Article

    Nouvel esprit scientifique et seconde nature chez Bachelard

    Julien LAMY

    Sous la direction de Nicolas LECHOPIER, Gilles MARMASSE
    Dans La Nature, entre science et philosophie - 2008


    Article

    Art et nature au seuil de la modernité : ombres et fureurs de Giordano Bruno

    Luca SALZA

    Sous la direction de Nicolas LECHOPIER, Gilles MARMASSE
    Dans La Nature, entre science et philosophie - 2008


    Article

    La nature face au concept de genre

    Nancy LE NÉZET

    Sous la direction de Nicolas LECHOPIER, Gilles MARMASSE
    Dans La Nature, entre science et philosophie - 2008


    Article

    Hans Jonas et la nouvelle mission de la philosophie

    Jean-Christophe MATHIAS

    Sous la direction de Nicolas LECHOPIER, Gilles MARMASSE
    Dans La Nature, entre science et philosophie - 2008


    Article

    Mathématiques et machinerie : la physique comme exploration

    Rom HARRÉ

    Sous la direction de Ivahn SMADJA
    Dans Cahiers de philosophie de l’Université de Caen - 2008


    Article

    La nature, la construction sociale et l’histoire. Remarques sur l’œuvre de Ian Hacking

    Étienne ANHEIM, Stéphane GIOANNI

    Sous la direction de Michel de FORNEL, Cyril LEMIEUX
    Dans Naturalisme versus constructivisme - 2008


    Article

    Open Rationality : Making Guesses About Nature, Society and Justice

    Alain BOYER

    Sous la direction de Zuzana PARUSNIKOVÀ, Robert Sonné COHEN
    Dans Rethinking Popper - 2009


    Article

    Aesthetic properties in a physical world

    Sébastien RÉHAULT

    Sous la direction de Dariusz LUKASIEWICZ, Roger POUIVET
    Dans Scientific Knowledge and Common Knowledge - 2009


    Collectif

    Les principes de la connaissance naturelle d’Alfred North Whitehead

    Sous la direction de Michel WEBER, Guillaume DURAND
    Éditeur : Ontos Verlag - 2007


    Article

    La bifurcation du sujet dans le paradigme scientifique whiteheadien

    Luca GAETA

    Sous la direction de Michel WEBER, Guillaume DURAND
    Dans Les principes de la connaissance naturelle d’Alfred North Whitehead - 2007


    Article

    La perception dans la philosophie de la nature

    Robert FRANCK

    Sous la direction de Michel WEBER, Guillaume DURAND
    Dans Les principes de la connaissance naturelle d’Alfred North Whitehead - 2007


    Monographie

    L'existence au risque de l'innovation

    Michel BLAY
    Éditeur : CNRS Éditions - 2014


    Monographie

    La fin d’un grand partage : Nature et société, de Durkheim à Descola

    Pierre CHARBONNIER
    Éditeur : CNRS Éditions - 2015


    Monographie

    Les Formes du visible

    Philippe DESCOLA
    Éditeur : Seuil - 2021


    Article

    De spiritu on Heat and Its Role in the Formation, Composition, and Activities of Animals

    Orly LEWIS

    Sous la direction de Hynek BARTOŠ, Colin GUTHRIE KING
    Dans Heat, Pneuma, and Soul in Ancient Philosophy and Science - 2020


    MONOGRAPHIE

    La Science et l’hypothèse

    • Pages : 252
    • Collection : Champs
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Réédition au format de poche
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 26-09-2015

    Résumé :

    Français

    Paru en 1902 (Coll. «Bibliothèque de philosophie scientifique»), et maintes fois réédité, ce texte est le premier livre philosophique qu’ait écrit Poincaré. Le dessein général de l’œuvre est clair : au conventionalisme systématique et généralisé de savants et philosophes tels que Le Roy, Poincaré répond par une étude critique. S’interrogeant sur le rôle et les limites des conventions dans la science, il montre que ces conventions, fondamentales dans le domaine moyen de la Géométrie et de la Mécanique rationnelle, voient leur importance diminuer tant dans le domaine pur de l’Arithmétique et de l’Analyse que dans le domaine expérimental de la Physique. Cette position distribue de manière inédite les fonctions respectives qu’exercent le langage, l’esprit et la nature dans la connaissance. – Partie I, «Le nombre et la grandeur» : Chap. I, Sur la nature du raisonnement mathématique (Revue de métaphysique et de morale, 2e a., juillet 1894, pp. 371-384); Chap. II, La grandeur mathématique et l’expérience (ibid., 1er a., janv. 1893, pp. 26-34, sous le titre : «Le continu mathématique»). – Partie II, «L’espace» : Chap. III, Les géométries non euclidiennes (Revue générale des Sciences pures et appliquées, t. 2, 15 déc. 1891, pp. 769-774); Chap. IV, L’espace et la géométrie; Chap. V, L’expérience et la géométrie (The Monist, V. 9, 1898-1899, oct. 1898, pp. 1-43, sous le titre : «On the Foundations of Geometry»). – Partie III, «La force» : Chap. VI, La mécanique classique (Revue de métaphysique et de morale, 6e a., janv. 1898, pp. 1-13, sous le titre : «La Mesure du temps»); Chap. VII, Le mouvement relatif et le mouvement absolu; Chap. VIII, Énergie et thermodynamique. – Partie IV, «La nature» : Chap. IX, Les hypothèses en physique; Chap. X, Les théories de la physique moderne; Chap. XI, Le calcul des probabilités (Revue générale des Sciences pures et appliquées, t. 10, 15 avr. 1899, pp. 262-269, sous le titre : «Réflexions sur le calcul des Probabilités»); Chap. XII, L’optique et l’électricité; Chap. XIII, L’électrodynamique; Chap. XIV, La fin de la matière. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Perception and the Physical World

    Résumé :

    Anglais

    Unreflexive common sense thinks of sense-perception as a direct grasping of the nature of the physical world. But when we are confronted with facts about sensory illusion, about the physical and physiological causes of perception, and with modern scientific views of the real nature of matter, it is hard to maintain such a “Direct Realist” theory of perception. We tend to substitute a Copy or Representative theory which puts sense-impressions between ourselves and physical reality. Some philosophers overwhelmed by the difficulties of the Copy theory, retreat into Phenomenalism, which identifies the physical world with our sense-impressions. – The author contends that there are insuperable difficulties for the Representative and Phenomenalist theories. He re-examines all the traditional objections to a Direct Realist theory, and tries to show that they can be overcome. – Part One, «Are the sensible qualities subjective ?» : 1, Arguments to prove the sensible qualities subjective (from sensation, from the relativity of sensible qualities, from illusion); – Part Two, «The argument from illusion» : 2, What are the immediate objects of awareness in perception ?; 3, Refutation of the representative theory of perception (We have no reason to believe in the existence of the physical objects postulated by the representative theory; On the representative theory, there can be no resemblance between sense-impressions and physical objects; The conception of a physical object which cannot be immediately perceived is illogical); 4, Some features of sense-impressions (Can there be sense-impressions nobody has ?; Are sense-impressions just as they appear to be ?); 5, Refutation of phenomenalism, 1 (The phenomenalist gives unperceived physical objects a merely hypothetical existence; The phenomenalist must admit that a universe that contains no minds contains no matter either; Physical objects, which are determinate, cannot be constructions out of indeterminate sense-impressions); 6, Refutation of phenomenalism, 2 (Difficulties for the phenomenalist account of space and time; Phenomenalism can give no account of the numerical difference of minds that exist at the same time; Phenomenalism can give no satisfactory account of the nature of a mind); 7, An analysis of sensory illusion (Sensory illusion as false belief that we are perceiving; “Perception without belief”; Is “perception without belief” essentially belief-inducing ?; A psychological explanation of the occurrence of some sensory illusions); – Part Three, «The argument from verification» : 8, The argument from verification; 9, The nature of perception (Perception always involves the acquiring of knowledge of particular facts about the physical world, by means of our senses; Perception is nothing but the acquiring of knowledge of particular facts about the physical world, by means of our senses); 10, Consequences of our account of the nature of perception (The existence of unconscious perception; Are there intermediate cases between veridical and illusory perception ?; Reformulation of the empiricist theory of the way we acquire empirical concepts; The distinction between sensory illusion and hallucination; The nature of sense-impressions; The argument from verification answered); – Part Four, «The argument from causation» : 11, The argument from causation (The argument from the time-gap); – Part Five, «The argument from science» : 12, The argument from science (Scientific phenomenalism; Difficulties for scientific penomenalism); 13, Direct realism without scientific penomenalism (Can scientific findings undermine perception ?; The argument from paradigm cases); 14, Problems about the secondary qualities (The apparent simplicity of the secondary qualities; Are the secondary qualities really simple ?; Can the secondary qualities be reduced to primary qualities ?); 15, Can physical objects have nothing but the primary qualities ? – Conclusion. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Écrits sur la médecine

    • Année : 2002
    • Éditeur : Seuil
    • Pages : 127
    • Collection : Champ freudien
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-02-055170-5
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 13-10-2015

    Résumé :

    Français

    La composition de ce volume rassemble plusieurs textes concernant la biologie et la médecine, à travers une critique de la raison médicale. Il s'agit principalement de conférences mais aussi d'écrits dont les publications étaient jusque là difficilement accessibles. - 1 : “L’idée de nature dans la théorie et la pratique médicales”, Médecine de l’homme, revue du Centre catholique des médecins français, n° 43, mars 1972, p. 6-12 ; 2 : “Les maladies”, Encyclopédie philosophique universelle, L’univers philosophique, sous la direction d’A. Jacob, vol. 1, Paris, 1989, p. 1233-1236 ; 3 : “La santé, concept vulgaire et question philosophique”, Cahiers du séminaire de philosophie, n°8 : La santé, Editions Centre de documentation en histoire de la philosophie, 1988, p. 119-133 (il s’agit d’une conférence donnée en mai 1988 à Strasbourg). Paru également en 1990, Sables éd., 36 p. ; 4 : “Une pédagogie de la guérison est-elle possible?”, Nouvelle Revue de psychanalyse, n°17, printemps 1978, p. 13-26 ; 5 : “Le problème des régulations dans l’organisme et dans la société”, Cahiers de l’Alliance israélite universelle, n°92, sept.-oct. 1955, p. 64-73. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Philosophie des sciences de la nature

    • Pages : VIII-280
    • Collection : L’Interrogation philosophique
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-13-050276-8
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 16-10-2015

    Résumé :

    Français

    Le philosophe des sciences – dont l’objet fondamental est de connaître les méthodes et leurs objets, les processus adoptés et leurs résultats – saisit les démarches qui sous-tendent le discours scientifique. Il a pour finalité d’«écrire dans une perspective philosophique», tout en respectant l’histoire des sciences. C’est la raison pour laquelle le point de vue adopté ici donne à l’histoire interne un rôle privilégié. Or cette dernière manifeste non pas une rationalitéa priori, mais une rationalité intentionnelle et expérimentale, prélude à l’action scientifique que la théorie vient couronner. D’où la double question que se pose légitimement le philosophe des sciences : – Comment la science s’est-elle faite ?; – Comment la science se fait-elle actuellement ? – Introduction : Le concept de philosophie des sciences. – Chap. I, «Les sciences dans le miroir de l’histoire» : 1, De l’histoire naturelle à l’histoire humaine; 2, Les conditions de possibilité de l’histoire des sciences; 3, L’historicité des sciences; 4, Thomas S. Kuhn et l’effet de l’histoire des sciences sur l’image de la science; 5, Histoire des sciences et rationalité; – Chap. II, «Aristote et la philosophie des sciences» : 1, De Platon à Aristote; 2, La théorie aristotélicienne des sciences; 3, Du syllogisme scientifique; 4, À propos des universaux; 5, Aristote et le Moyen Âge; – Chap. III, «Émergence de la science moderne» : 1, De l’astronomie antique à l’astronomie moderne; 2, De Ptolémée à Copernic; 3, De Copernic à Kepler en passant par Tycho-Brahé; 4, De Kepler à Newton en passant par Galilée; 5, Kepler encore, Newton contre Descartes, Kant au-delà de Newton; – Chap. IV, «Philosophies de la science positive» : 1, Francis Bacon et la grande instauration des sciences; 2, Auguste Comte et la philosophie positive; 3, Le positivisme de Claude Bernard; 4, La théorie physique selon Pierre Duhem; 5, Conclusion sur les philosophies de la science positive; – Chap. V, «Philosophies scientifiques du XXe siècle» : 1, La philosophie d’Albert Einstein; 2, Le quantique et sa philosophie; 3, L’émergence du chaos; 4, L’inerte et le vivant (Philosophie biologique; Philosophie cognitive); 5, Le problème du temps de Hawking à Kant (La position de Hawking; Pluralité des approches kantiennes du temps; L’interprétation de Hawking; La cinquième approche kantienne du temps. – Conclusion épistémologique. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Lois et symétrie

    • Année : 1994
    • Éditeur : Vrin
    • Pages : 520
    • Collection : Mathesis
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Traduction de l’anglais
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7116-1218-X
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 20-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage est la première tentative philosophique majeure pour reformuler le problème de la connaissance rationnelle dans une autre perspective que celle du consensus tacite de “loi de la Nature”, jusqu’alors prévalent dans la tradition philosophique rationaliste. Posant le caractère irréductible du probabilisme dans la science actuelle, l’A. suggère de faire l’économie du concept de lois de la Nature au profit d’une nouvelle conception de la connaissance et de la formation de l’opinion et des croyances. L’argumentation utilise les ressources de la logique, de l’épistémologie de la physique et de l’histoire de la philosophie pour tracer une voie intermédiaire entre les résurgences actuelles du relativisme sceptique et de ce que Kant appelait la métaphysique dogmatique. – Le livre est organisé selon deux mouvements, – un mouvement critique, et – un mouvement constructif. Chacun se divise selon deux directions, – la critique de la métaphysique, et – la critique de la théorie de la connaissance. – Chap. I, Introduction. – Partie I, «Y a-t-il des lois de la Nature ?» : Chap.II, Qu’est-ce que les lois de la Nature ?; Chap.III, La science idéalisée : la notion de loi chez David Lewis; Chap.IV, Nécessité. Le hasard et les mondes; Chap.V, Universalité. Les fondations naturalistes de la loi. – Partie II, «La croyance peut être rationnelle sans les lois» : Chap.VI, L’inférence à la meilleure explication : le salut par les lois ?; Chap.VII, Vers une nouvelle théorie de la connaissance et de l’opinion; Chap.VIII, Manifeste pour le cas où il n’y aurait pas de lois. – Partie III, «Les symétries comme guides des théories» : Chap.IX, Introduction à l’approche sémantique; Chap.X, Arguments de symétrie dans les sciences et dans la métaphysique; Chap.XI, Les symétries dans la science moderne. – Partie IV, «Les symétries et l’illusion de la probabilité logique» : Chap.XII, Les symétries de la probabilité; Chap.XIII, Les symétries de la cinématique des probabilités. M.-M. V.

     

    COLLECTIF

    De la science à la philosophie. Hommage à Jean Largeault

    • Pages : 288
    • Collection : Ouverture philosophique
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7475-1876-0
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-10-2015

    Résumé :

    Français

    La plupart des travaux réunis dans ce volume ont été présentés lors des deux Journées d’étude consacrées à la mémoire de Jean Largeault (1930-1995) : la première s’est tenue à l’Université de Strasbourg II le 29 mars 1996, et la seconde à l’Université Paris IV le 7 mai 1999. – Philosophes, mathématiciens et physiciens témoignent à travers leurs contributions d’un effort collectif visant à mettre en lumière et en perspective l’œuvre d’un penseur exigeant. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Philosophy of Mathematics and Natural Science

    With a new introduction by Frank Wilczek

    • Pages : 336
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Traduction de l'allemand
    • Ville : Princeton, N.J.
    •  
    • ISBN : 978-0-691-14120-6
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 01-11-2015

    Résumé :

    Anglais

    This is a re-print of a book which scholars of philosophy, mathematics, and natural science consider as one of those "classics" every one in those fields must have read and mastered. It is also of interest to social scientists, like economists, because it delves into fundamental issues with the depth of philosophical thought and the rigor of a mathematician. The book was initially published by the Princeton University Press in 1949 (thus, 60 years ago); then it was, by and large, a translation and an expansion of a previous essay : the article "Philosophie der Mathematik und Naturwissenschaft" published in 1926 as a part of R. Oldenbourg's Handbuch der Philosophie (hence, nearly 80 years ago). As Nobel Prize Frank Wilczek recalls in the Introduction, Weyl was, with Einstein and von Neumann, part of the "trinity of refugee stars" that place Princeton's Institute for Advanced Studies at the forefront of research in many a field as they embodied the grand German literary and pan-European cultural tradition and rocketed into American pragmatism. – The book is divided into two parts, dealing respectively with Mathematics and Natural Science. Even though it includes several theorems and algorithms completely new and original at the time when they were formulated (and both the book and the previous essay published), it is not a technical text written only or mostly for specialists of the two main fields (mathematics and natural science). It is for a much broader readership with its roots in the European (not solely German) literature and thought. Throughout the book , we walk into the concepts of number and continuum, of the infinite, of geometry, of space, of time, of formation of theories, of the physical picture of the world. However, Hermann Weyl reminds us that he is not holding our hands in this voyage through mathematics and science. On the contrary, we and he have as guides Decartes, Leibnitz, Hume, Kant and all the other founding fathers of pan-European culture. Also, the voyage is not toward the discovery of new math and science technicalities : the final chapter deals with law, chance and especially freedom and the last appendix with how to reconcile basic questions on the origin of life and evolution and deep beliefs, like religious beliefs. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Hermann von Helmholtz’s Mechanism : The Loss of Certainty. A Study on the Transition from Classical to Modern Philosophy of Nature

    • Pages : 300
    • Collection : Archimedes
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Heidelberg ; Dordrecht ; New York
    •  
    • ISBN : 978-1-4020-5629-1
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 01-11-2015

    Résumé :

    Anglais

    Two seemingly contradictory tendencies have accompanied the development of the natural sciences in the past 150 years. On the one hand, the natural sciences have been instrumental in effecting a thoroughgoing transformation of social structures and have made a permanent impact on the conceptual world of human beings. This historical period has, on the other hand, also brought to light the merely hypothetical validity of scientific knowledge. As late as the middle of the 19th century the truth-pathos in the natural sciences was still unbroken. Yet in the succeeding years these claims to certain knowledge underwent a fundamental crisis. For scientists today, of course, the fact that their knowledge can possess only relative validity is a matter of self-evidence. – The present analysis investigates the early phase of this fundamental change in the concept of science through an examination of Hermann von Helmholtz's conception of science and his mechanistic interpretation of nature. Helmholtz (1821-1894) was one of the most important natural scientists in Germany. The development of this thought offers an impressive but, until now, relatively little considered report from the field of the experimental sciences chronicling the erosion of certainty. – Introduction. – A. Mechanism between the Classical and the Modern. I. The Concept of Mechanism : 1. What is Meant by "Mechanism"?; 2. On the Concept of Classical Mechanics; – II. Mechanism as a Classical Philosophy of Nature : 1. The Classical Concept of Science; 2. Two Instances of the Legitimation of Classical Mechanism, a) Galileo's Scientism, b) Descartes' Metaphysics and his Concept of Hypothesis; – III. The Three Lines of Traditions of Mechanism : 1. Materialist Mechanism (Boyle and Huygens); 2. Dualist Mechanism (Newton and Boscovich); 3. Dynamic Mechanism (Leibniz and Kant); – IV. Contours of a Modern Philosophy of Nature : 1. Hypotheticity as a Characteristic of the Modern Conception of Science; 2. Interpretation of Nature as World-View. – B. Helmholtz's Mechanism at the Dawn of Modernity. I. Helmholtz as Educator, Natural Scientist, and Research Strategist. – II. Helmholtz's Classical Mechanism : 1. The Mechanistic Programmatic of 1847, a) The Grounding of Dual Mechanism, b) The Energetic Heuristic of Mechanism; 2. Mechanics as Foundation of Geometry; 3. Helmholtz's Classical Conception of Science and Nature, a) His Conception of Science Until the End of the Eighteen Sixties, b) His Classical Mechanistic Conception of Nature. – III. The Hypothesization of Helmholtz's Mechanism : 1. Helmholtz's Conception of Science Since the Beginning of the Eighteen Seventies; 2. Helmholtz's Model-Theoretical Mechanism. Mechanistic Analogies and Mathematical Unification. – IV. Conditions and Causes of the Change in Helmholtz's Conception of Nature and Science. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    La Nature a-t-elle des principes ? Origine et destin des lois de l’Univers

    • Pages : 119
    • Collection : Va savoir !
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-311-00145-7
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 03-11-2015

    Résumé :

    Français

    Pour les physiciens, un principe est une hypothèse de caractère très général, nécessaire pour interpréter la nature. C'est le point de départ d'une théorie. Celle-ci ne sera toutefois validée que si les conséquences qui en découlent sont confirmées par l'expérience. Au terme de cette démarche, on pourra enfin formuler les lois de la nature. Mais alors, pourquoi certaines lois sont-elles abandonnées quand de nouveaux principes sont élaborés ? L'efficacité de la science – comprendre notre environnement pour agir sur le réel en vue le transformer – repose sur l'application de grands principes dont la mise en œuvre donne des résultats tangibles : la médecine, tout comme la conquête de l'espace, pourraient servir d'exemples parmi bien d'autres. – Après une définition précise de ce que l'on entend par «principe» en physique, le présent ouvrage expose quels sont ceux qui régissent l'Univers, de l'infiniment petit à l'infiniment grand. Le plan correspond à la classification des principes de la physique, ceux qui sont proposés par l'esprit (les principes rationnels), puis ceux qui résultent de l'expérience (les principes expérimentaux). M.-M. V.

     

    COLLECTIF

    La Nature, entre science et philosophie

    • Pages : IV-232
    • Collection : Cahiers d’histoire et de philosophie des sciences
    • Nombre de volumes : 1
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • Institution : Société Française d’Histoire des Sciences et des Techniques (SFHST)
    • ISBN : 978-2-7117-7064-9
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-11-2015

    Résumé :

    Français

    Décrite et analysée par les sciences, modelée par les techniques, examinée dans les représentations qu’elle suscite par les philosophie, objet de savoirs populaires et source d’affects et de croyances, la nature apparaît comme une notion malléable et protéiforme, un prisme qui révèle l’hétérogénéité des recherches sur le naturel, ou «l’originaire». Notion «molle» (ainsi que la qualifie François Dagognet), la nature n’est pas pour autant une notion inconsistante. – Réunissant les onze contributions données lors d’une journée d’étude organisée à l’Université Jean-Moulin de Lyon III en 2004, le présent ouvrage met à l’épreuve la consistance de la nature en en faisant le terrain hétérogène mais commun de multiples traditions de recherche : histoire de la philosophie, histoire des techniques, philosophie des sciences et de la connaissance, éthique. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Nature and the Greeks

    • Pages : 97
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Cambridge [Eng.]
    •  
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 12-11-2015

    Résumé :

     

    MONOGRAPHIE

    Mind in a physical world, an essay on the mind-body problem and mental causation

    • Pages : VIII-146
    • Collection : Representation and Mind
    • Nombre de volumes : 1
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Cambridge, Mass.
    •  
    • ISBN : 0-262-11234-5
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 23-11-2015

    ARTICLE

    La mathématisation de la nature

    • Pages : 115 à 134
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-06-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    La nature aime à se cacher

    • Pages : 77 à 92
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

    Français

    La nature est «là» devant nous, mais comme faisceau de questions et de problèmes. C’est pourquoi la première physique qui a pu être conçue (Aristote) était corrélative du projet philosophique de l’humanité. Comme toute institution symbolique, la nature n’a pas une origine subjective et elle n’est pas non plus une déclaration de l’Être en tant qu’Être. Quelle est alors l’étrangeté propre à la nature en tant que symboliquement instituée ? La physique moderne et la physique contemporaine montrent que la nature se cache à force de se dévoiler dans son projet, qui est la transparence mathématique. M. R.

     

    ARTICLE

    La dialectique de la nature contre le matérialisme ?

    • Pages : 157 à 180
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    •  
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Linné et Buffon : eux visions différentes de la nature et de l’histoire naturelle

    • Pages : 103 à 129
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Images de la nature, images des mathématiciens au 16e siècle

    • Pages : 61 à 87
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Schlick et les lois de la nature : instrumentalisme ou réalisme ?

    • Pages : 211 à 220
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    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Cet article a pour but de montrer que Schlick propose une véritable alternative à l’instrumentalisme en ce qui concerne les lois de la nature, qu’il défend sur ce point une forme de réalisme scientifique, et que son réalisme est compatible avec la version non stricte du vérificationnisme qu’il soutient. La conception des lois ainsi proposée permet d’apporter une réponse au problème de l’explication en sciences, ainsi qu’à celui des exceptions.

     

    ARTICLE

    Voir la nature. Les origines de l’observation scientifique

    • Pages : 273 à 289
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    L’objectif de cet exposé est d’inaugurer une étude approfondie de l’importance des instruments d’optique pour l’émergence des concepts contemporains d’observation et la compréhension du développement de la science.

     

    ARTICLE

    Le temps de la science

    • Pages : 11 à 28
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Le temps, pour la science, est le temps d’une histoire qui lui appartient en propre, mais c’est aussi le temps de l’Histoire commune dont elle subit le cours et les aléas. Le siècle de Bacon aurait, selon l’auteur, le privilège d’apporter de lui-même la relève du paradoxe. Le schème de la progression appartient, dans la conception baconienne, à la constitution même de la science, et pas seulement par le nombre de réalisations que le progrès scientifique déposerait le long de son chemin. La première œuvre de la science, c’est elle-même, en son progrès. Mais ce progrès, elle ne le tire d’elle-même que par un recours sans cesse réitéré à l’expérience, garante de la certitude des degrés provisoirement atteints. Le temps de la science doit alors composer avec le temps de la Nature.

     

    ARTICLE

    Nature, mouvement et politique chez Hobbes

    • Pages : 29 à 39
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    En réaction à l’idée largement admise consistant à ranger la philosophie politique de Hobbes parmi celles qui s’articulent le plus explicitement avec la philosophie et la science de la nature, le présent article reprend à son compte un doute paradoxal qui apparaît de manière récurrente chez des interprètes très différents : Hobbes utilise-t-il vraiment la nouvelle science galiléenne dans sa philosophie politique ?

     

    ARTICLE

    Science du politique et technique politique de Hobbes à Rousseau

    • Pages : 64 à 82
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 20-02-2015

    Résumé :

    Français

    Il y a, pour Hobbes, une science du politique, dont les enseignements se veulent aisément applicables. Pour Rousseau, en revanche, il n’y a pas de science politique, si l’on entend par là une détermination a priori des fins de l’homme et des moyens de leur réalisation, mais une science de la nature et de l’histoire humaines, objet du second Discours, et d’un grand secours pour le Législateur.

     

    ARTICLE

    Médecine et politique dans la philosophie de Diderot

    • Pages : 103 à 125
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Cet article est centré sur l’idée de rapprocher le savoir médical et la philosophie politique du XVIIIe siècle. Le propos est restreint ici à la question de savoir pourquoi Diderot fait converger deux domaines du savoir apparemment éloignés l’un de l’autre. Cette convergence ne renvoie, en effet, ni à un simple tranfert de modèle ni à une vague pensée par analogie, mais à un problème commun à la pensée médicale et politique, problème que l’on pourrait énoncer de la manière suivante : «Jusqu’où faut-il laisser la nature à elle-même ?». La médecine, comme la politique, soulève ainsi la question d’un artifice rationnel et de son rapport à l’ordre naturel.

     

    ARTICLE

    La physiocratie comme science nouvelle

    • Pages : 126 à 142
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    La référence physiocratique à la nature n’est-elle que la projection dans un ordre prétendument naturel de la domination sociale des propriétaires fonciers que l’on voudrait ainsi pérenniser, tandis que leur vision politique se résumerait à des affirmations autoritaires ? Cet article entend montrer que la question n’est pas si simple, ni si caricaturale. La nature, chez les physiocrates, n’est pas seulement le déguisement d’un projet social, elle est bien l’objet d’une ambition scientifique, dont les prétentions ne sont pas vaines et qui, en plaçant la société en continuité avec la nature, se donne les moyens d’une analyse pertinente de l’action de l’homme dans la nature. Il y a donc bien un modèle technique chez les physiocrates, qui est appliqué à la politique.

     

    ARTICLE

    Concilier science et philosophie : le concept d’ordre de la nature chez Berkeley

    • Pages : 7 à 22
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-02-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article éclaire la constitution moderne du concept de nature en montrant que la position phénoméniste de Berkeley peut être conciliée avec le mécanisme dans une optique non fondationnaliste et pragmatique : l’«idéalisme» de Berkeley se retrouve finalement du côté des opérations pratiques du sens commun. – La connaissance des lois; – L’ordre de la nature.

    Anglais

    A problem in Berkeley’s philosophy is to reconcile his phenomenalism with mechanism, this latter stating that there is more in bodies than what we perceive in them. Berkeley’s account consists in defining bodies as ordered collections of ideas, which supposes that there is an order and that this is known. This knowing is that of common sense, and is attested by a trustworthy experience. The affirmation of the homogeneity between common sense and science allows to consider the latter as a norm for knowledge, and then to secure it pragmatically on common experience, without any metaphysical foundation.

     

    ARTICLE

    Nouvel esprit scientifique et seconde nature chez Bachelard

    • Pages : 67 à 85
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-02-2015

    Résumé :

    Français

    La science contemporaine fait émerger une nouvelle nature hors de l’homme et une seconde nature dans l’homme. Non seulement elle produit des phénomènes nouveaux par la phénoménotechnique, en couplant théorie et expérimentation, mais surtout le rationalisme appliqué engage des transformations corrélatives du sujet épistémique et des cadres de la raison. De sorte qu’il n’est plus possible d’ignorer les mutations spirituelles impliquées par les révolutions de la pensée scientifique. La science relève d’une activité de valorisation rationnelle et de ce fait s’inscrit au cœur de la culture humaine.

    Anglais

    Contemporary science is responsible for the emergence both of a new nature outside of man and a second nature within man. Not only does science produce new phenomena by bringing together theory and experiment, but applied rationalism implies correlative transformations of both the epistemic subject and the understanding rational structure, so that it is now impossible to ignore the spiritual mutations involved by the revolutions of scientific thought. Science is founded on rational valorisation and thus is at the core of human culture.

     

    ARTICLE

    Art et nature au seuil de la modernité : ombres et fureurs de Giordano Bruno

    • Pages : 167 à 181
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-02-2015

    Résumé :

    Français

    Examinant à sa racine le rapport de la nature et de l’artifice dans l’humanisme de la Renaissance, cette contribution montre comment, alors que l’automate moderne se joue de la frontière entre nature et artifice, la pensée de Giordano Bruno, dans le «courant chaud» de l’humanisme de la Renaissance, valorise d’une façon originale l’artifice, dès lors que la nature exige de l’action humaine qu’elle invente son propre chemin.

    Anglais

    According to Sloterdijk, the Renaissance is the founding of a link between a routine behaviour of the human being and the all-powerful control of man upon earth. In this article, we’ll be questioning this point of view. The Renaissance is indeed marked by the operativist revolution, by the wasting and by the violence of a nascent globalisation. Yet, it is possible to build another path which isn’t similar to the Aufklärung process in global operative routines forms. If we agree with Ernst Bloch, this path could be defined as the warm trend of the Renaissance. Giordano Bruno follows the same idea : he accepts the convergence of technic and human being, of natural and artificial. But such a human being never produces against nature, he takes part into the movements of nature itself, into its praxis. Thus, his creation is not at the basis of a science of the useful or of the power over nature as it deals only with its own world : history. As Vico would say, man is only god of what he makes.

     

    ARTICLE

    La nature face au concept de genre

    • Pages : 185 à 199
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-02-2015

    Résumé :

    Français

    Abordant les dimensions politiques et éthiques liées à la notion de nature, le présent article est consacré principalement aux représentations des philosophes de la tradition à propos des rapports de genre et de la référence à la nature dans la définition du féminin, pour insister sur l’usage polémique et politique du concept de nature. – La naturalisation de la féminité chez les penseurs des Lumières; – Femmes et nature, hommes et culture; – Le concept de genre comme outil de déconstruction; – L’intérêt des critiques féministes pour la philosophie politique.

    Anglais

    In contemporary political philosophy’s founding texts, one often sees the concept of nature feminised and women naturalised. According to feminist theorists, this feminisation of nature renders the dichotomy between nature and culture ideological, which might make it difficult to use. The concept of gender, used to designate everything that is not strictly natural in the difference between men and women, allows theorists to deconstruct the dichotomy between nature and culture, to revisit the concept of nature and, ultimately, to redefine the political itself.

     

    ARTICLE

    Hans Jonas et la nouvelle mission de la philosophie

    • Pages : 201 à 219
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-02-2015

    Résumé :

    Français

    L’auteur insiste ici sur la non réciprocité de la responsabilité humaine vis-à-vis de la nature chez Hans Jonas afin de renverser en quelque sorte le point de vue précédent par l’examen de la dimension potentiellement universelle de la sollicitude : la nature est ainsi finalement posée comme objet d’un souci éthique authentique. – Science et nature : le nouveau pouvoir de l’homme; – Science et philosophie : la finalité; – Nature et philosophie : le sentiment de responsabilité.

    Anglais

    Hans Jonas is to be considered as the first «philosopher of responsability». He states that the contemporary mission of philosophy is to reflect on science and technology. Indeed, the state of the art is now to find new answers to the problem of humanity’s impact on nature. As from now, this power characterizes relations between science and nature. Even more, and according to Hans Jonas, all scientific analysis is limited. So we must find what nature really is in itself. The new relation between nature and philosophy is to be found in the responsability imperative.

     

    ARTICLE

    Mathématiques et machinerie : la physique comme exploration

    • Pages : 17 à 37
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    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-02-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article invite à réévaluer le rôle et l’importance en physique de la machinerie comprise comme moyen d’exploration du monde réel : microscope, télescope, spectroscope, etc. et plus largement tout l’arsenal de l’ingénierie technoscientifique. Partant de l’analyse de la notion de modèle, il explique comment le procesus de modélisation en physique permet de combler les lacunes de notre connaissance en créant un modèle d’un processus inconnu sur la base d’une source qui doit l’être. Empruntant le concept d’Umwelt à von Uexküll et définissant en première approche comme «réel» tout ce qui est accessible dans l’Umwelt humain, Rom Harré montre comment les modèles peuvent servir de guides pour élargie l’Umwelt et explorer de nouveaux aspects du monde. En ce sens, la variété de réalisme scientifique la plus défendable serait de type pragmatique. L’auteur propose alors une interprétation originale, en termes dispositionnels, de la superposition d’états quantiques supposés contradictoires, ce qui permettrait selon lui de dissiper l’apparence de paradoxe qui s’y rattache traditionnellement.

     

    ARTICLE

    La nature, la construction sociale et l’histoire. Remarques sur l’œuvre de Ian Hacking

    • Pages : 293 à 317
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    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-02-2015

    Résumé :

    Français

    Les recherches de Ian Hacking semblent une piste prometteuse pour échapper à la confrontation brutale entre constructionnisme social et naturalisme au sein même des sciences sociales. Nous avons tenté, dans un premier temps, de rappeler les grands traits de sa position théorique, qui lie la réalité des phénomènes et leur construction dans l’ordre de la sémantique au sein d’une «forme de connaissance», puis d’en évaluer l’intérêt pour l’historien à partir d’une étude de cas empirique, celle des usages de la notion de profane dand l’Antiquité tardive. Les difficultés rencontrées nous ont conduits à souligner certains problèmes épistémologiques inhérents à sa démarche, puis à montrer, à l’aide d’une réflexion sur la musique polyphonique à la fin du Moyen Âge, comment la question de la nature et de la construction telle que Hacking la posait pouvait être enrichie par la confrontation avec Wittgenstein et déboucher sur une collaboration féconde entre philosophie et sciences sociales.

    Anglais

    Ian Hacking’s researches seem to be a promising path to escape the brutal confrontation between social constructionism and naturalism within the social sciences. We recall the broad lines of his theoretical position that link the reality of phenomena and their construction in semantics within a «kind of knowledge» and evaluate their interest for the historian through an empirical case study, that of the uses of the notion of profane in late Antiquity. The difficulties encountered have led us to underline some epistemological problems in this approach. With the help of a reflection on polyphonic music at the end of the middle ages, we demonstrate how Hacking’s question on nature and construction can be enriched by a confrontation with Wittgenstein. This question leads to a fruitful collaboration between philosophy and the social sciences.

     

    ARTICLE

    Open Rationality : Making Guesses About Nature, Society and Justice

    • Pages : 245 à 255
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    •  
    • DOI : 10.1007/978-1-4020-9338-8_19
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-02-2015

    Résumé :

    Anglais

    We are problem solving active guess-workers, capable of an indefinite number of anticipations, which we have to criticize through the analysis of their deductive consequences. “Inductive inferences” are an illusion; either they are pure guesses, or enthymematic deductive reasonings, with an implicit “fair sample hypothesis”. Our aim is not justification or even consensus, but truth. And it is because our theories are true or truthlike that they have some successes. This can be generalized to the realm of moral and political concerns: our aim is not consensus, but the invention or safeguarding of just institutions. Popper's theory of democracy appears as a deliberative theory of representative democracy. Its rationality is inscribed in its method, the liberal theory of public critical discussion. Consensus, after dissent, is only a fallible sign of our possible grasping of some part of what should be justice in an Open Society.

     

    ARTICLE

    Aesthetic properties in a physical world

    • Pages : 267 à 285
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 24-02-2015

    Mots-clés :

    Résumé :

    Anglais

    This paper argues that a realistic ontology can be defended regarding aesthetic properties and that aesthetic knowledge can be shown rationally acceptable. In the first part, the author argues that aesthetic realism is a common sense conception and he examines how exactly it conflicts with certain scientific desiderata. In the second part, he surveys some of the ways to eliminate or reduce aesthetic properties and argues that none of these attempts is successful. Finally, he suggests a plausible ontological status for aesthetic properties intended to be partly compatible with our physicalist intuition, but opening the way for a more liberal ontology.

     

    COLLECTIF

    Les principes de la connaissance naturelle d’Alfred North Whitehead

    • Pages : 279
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Frankfurt / Lancaster
    •  
    • ISBN : 978-3-938793-64-0
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    • Date de création : 18-10-2012
    • Dernière mise à jour : 03-03-2015

    Résumé :

    Français

    Actes des Journées d'étude internationales tenues à l'Université de Nantes les 3 et 4 octobre 2005 issus des quatrièmes journées « Chromatiques ». L'ensemble des contributions interroge la philosophie de la nature de Whitehead à partir de son oeuvre pionnière dans ce champ d'étude : An Enquiry Concerning the Principles of Natural Knowledge (PNK – 1919/1925). – Sommaire, pp. 3-4 ; Abréviations, p. 5 ; Table des matières, pp. 275-276. F. F.

     

    ARTICLE

    La bifurcation du sujet dans le paradigme scientifique whiteheadien

    • Pages : 105 à 128
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 18-10-2012
    • Dernière mise à jour : 03-03-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article discute la notion de sujet de la connaissance dans les premiers ouvrages épistémologiques de Whitehead : à savoir les Principles of Natural Knowledge (1919) et The Concept of Nature (1920). – Notes, p. 136. F. F.

     

    ARTICLE

    La perception dans la philosophie de la nature

    • Pages : 179 à 202
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 18-10-2012
    • Dernière mise à jour : 03-03-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article examine les pensées du corps et de la perception mises en oeuvre par Whitehead en vue d'une élucidation du concept de nature et montre en quoi elles offrent des perspectives inexplorées par la phénoménologie de Husserl. Dans un premier temps, l'auteur met en évidence le sens du corps dans la découverte sensible de la nature, puis montre grâce à quels concepts médiateurs l'idée d'une nature commune peut être pensée. Enfin il termine sur la genèse du concept scientifique de nature dans son rapport à l'expérience. – Notes, pp. 199-202. F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    L'existence au risque de l'innovation

    • Pages : 216
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-271-07996-1
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 09-09-2014
    • Dernière mise à jour : 30-04-2021

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage est une enquête sur l’idée de nature depuis la fin du XVIe siècle. Il vise à mettre au jour les modes de dévoilement de ce à quoi renvoie cette idée, et pose le problème de la fabrication d’une nouvelle idée de la nature qui soit en accord avec notre existence et notre responsabilité, à l’ère de l’innovation technologique permanente. Dans un premier temps (chapitre 1) l’auteur montre que l’idée copernicienne de la nature a consisté en une pensée de l’incarnation de la perfection divine dans les formes naturelles (forme sphérique, mouvement circulaire, etc.). C’est ce passage de la forme substantielle (aristotélico-scolastique) à la forme géométrique qui a favorisé la pénétration de la géométrie dans l’intelligence des phénomènes, et conduit à une nouvelle idée de nature au XVIIe siècle, grâce aux travaux fondateurs de Galilée. Le dévoilement « mécanico-géométrique » de la nature a en effet conduit, comme le montre l’auteur, à la constitution progressive d’une science naturelle du mouvement qui a ouvert une nouvelle époque, celle de la « nature-atelier » (chapitre 2), dans la mesure où l’idée de nature a commencé à renvoyer à « une force productive vouée à l’épuisement ». Le troisième chapitre porte sur les transformations mathématiques qui, engagées dès la fin du XVIIe siècle (notamment avec l’invention du calcul différentiel et intégral) puis poursuivies au XVIIIe siècle (dans un mouvement d’abstraction progressif où les calculs algébriques se sont substitués aux figures géométriques) ont conduit au dévoilement d’un nouvel ordre, celui du raisonnement algorithmique : « une nouvelle physique, un nouveau rapport ontologique à l’espace géométrique, peut dès lors se mettre en place » (p. 117). L’émergence de l’ordre algorithmique fait apparaître un nouveau mode de dévoilement de la nature, où la force mouvante de la « nature-atelier » est peu à peu mise en demeure de fournir du travail moteur : la « nature-atelier » se transformant au XIXe siècle en « nature-énergie » (chapitre 4). La radicalisation de l’ordre algorithmique au sein de la « nature-énergie » menant à un nouveau mode de dévoilement : celui de la « nature-computationnelle », époque de la réduction intégrale de l’être et de l’existence au nombre et à la mesure (chapitre 5). – Sommaire, p. 9 ; Introduction, pp. 11-21 ; Épilogue : « L’ouverture des possibles : vers une nouvelle idée de nature », pp. 191-209 ; Index des noms, pp. 211-216.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    La fin d’un grand partage

    Nature et société, de Durkheim à Descola

    • Pages : 314
    • Collection : CNRS Philosophie
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • Institution : CNRS
    • ISBN : 978-2-271-08211-4
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 26-02-2015
    • Dernière mise à jour : 30-04-2021

    Résumé :

    Français

    [Texte remanié de : Thèse de doctorat, sous la direction de Stéphane Haber : Philosophie : 1 vol. : Université de Franche-Comté : 2011 : 527 p.]. – Cet ouvrage propose une histoire philosophique et critique du partage nature/société en étudiant les rapports des collectifs humains à leur environnement. Dans un premier temps, Pierre Charbonnier retourne aux origines de cette topique, en étudiant la pensée des rapports du naturel au social dans le positivisme d’Auguste Comte, l’anthropologie d’Edward B. Tylor, la sociologie et l’anthropologie religieuses d’Émile Durkheim (chapitre 1). Dans un deuxième temps, il s’agit de savoir comment le dispositif de constitution du social dans son rapport à la nature a été mis en œuvre dans divers contextes ethnologiques et historiques afin de comprendre l’articulation des catégories sociales aux catégories cosmologiques (chapitre 2). On est ainsi conduit à saisir comment la méthode mise en œuvre dans l’anthropologie structurale de Claude Lévi-Strauss permet d’identifier une même rationalité à l’œuvre dans la logique de la pensée symbolique des sociétés non-modernes et la logique conceptuelle des sociétés modernes (chapitre 3). L’ouvrage se termine sur la critique de l’anthropologie structurale produite par les anthropologues post-structuralistes ainsi que sur l’ensemble des débats théoriques ayant conduit à l’émergence d’une science sociale de la nature (chapitre 4). – Bibliographie, pp 295-304 ; Index, pp. 305-306 ; Remerciements, p. 307 ; Table des matières, pp. 309-311 ; Liste des ouvrages parus dans la collection « CNRS philosophie », pp. 313-

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Les Formes du visible

    • Année : 2021
    • Éditeur : Seuil
    • Pages : 757
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-02-147698-9
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 13-01-2022
    • Dernière mise à jour : 13-01-2022

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage synthétise plusieurs des recherches entreprises par Philippe Descola en tant que titulaire de la chaire d’Anthropologie de la Nature au Collège de France – lesquelles portèrent notamment sur la notion de paysage, les modes de figuration et l’ontologie des images. Ambitieux et doté d’une riche iconographie, l’ouvrage se propose en fait de jeter les bases théoriques d’une anthropologie comparée de la figuration. L’intuition fondamentale du livre – qui s’inscrit en fait dans une longue tradition d’orientation culturaliste et à laquelle il faudrait rattacher des auteurs tels qu’Erwin Panofsky, Ernst Gombrich ou encore Kenneth Clark – repose sur l’idée que ce que nous percevons du monde est déterminé par notre éducation et nos habitudes culturelles. L’originalité de l’ouvrage consiste à intégrer cette histoire de l’œil et des pratiques figuratives à ses propres travaux d’anthropologie. Les modes de figuration repérés dans l’essai sont en effet mis en perspective avec certaines formes de mondiation dont Descola s’était par le passé employé à montrer qu’elles structurent le rapport des hommes à la nature.

    Dans Par-delà Nature et Culture(2005), Descola avait identifié quatre ontologies distinctes, c’est-à-dire quatre façons de concevoir les rapports entre soi et les autres existants, quatre façons de tenir compte de l’identité et de la différence. Ces quatre ontologies (animisme, naturalisme, totémisme et analogisme) entretiennent entre elles des rapports de complémentarité et d’inversion qui se traduisent également dans les régimes de figuration qui leur sont associés. C’est bien là l’hypothèse centrale de l’essai : si ces ontologies impliquent que nous percevions le monde selon des schémas différents, si ces ontologies impliquent que nous « percevions certaines choses et en ignorions d’autres » en fonction des catégories conceptuelles et imaginatives auxquelles nous avons été habitués et dont nous sommes familiers et «si l’on ne figure que ce que l’on perçoit ou imagine» (p.15), ces différences doivent nécessairement se traduire dans les images que nous produisons du monde. Sur la base de cette argumentation, l’identification de ces modes contrastés de figuration peuvent servir à attester de la pertinence des formes de mondiation découvertes dans Par-delà Nature et Culture. D’une manière à peine dissimulée, Les Formes du visible se donnent donc comme une preuve a posteriori des hypothèses anthropologiques formulées vingt ans plus tôt. La structure du livre en découle tout naturellement : c’est une explicitation des régimes de figuration propres à chaque ontologie, c’est-à-dire une description de la façon dont les propriétés du monde sont à chaque fois rendues visibles dans des images.

    Dans une première partie intitulée « Présences » et qui comporte les chapitres 2 à 4, Descola rapporte toute une série de productions figuratives (lesquelles, on le comprend bien vite, englobent autres choses que des images pensées sous la seule modalité de l’imitation) à une ontologie animiste (déterminée par la communauté des âmes, la différenciation des corps et la multiplication des points de vue). La représentation du mouvement suspendu de l’animal dans des activités de prédation (manière efficace de rendre visible dans les figurines d’ivoire des peuples du Nord, une intentionnalité du sujet animal) et la description du fonctionnement des masques yup’ik à double figuration (traduction convaincante du principe métaphysique de la commutation et de la métamorphose) jouent un rôle central dans cette démonstration.

    Dans une seconde partie intitulée « Indices » et qui comporte les chapitres 5 à 7, Descola associe les pratiques figuratives des Aborigènes d’Australie (notamment les célèbres peintures aux rayons X ou les figures de totem) aux ontologies totémiques (lesquelles supposent l’appariement des êtres selon des liens de causalité et des généalogies qui ne se donnent pas nécessairement à voir dans des ressemblances formelles ou morphologiques).

    Dans une troisième partie intitulée « Correspondances » et qui comporte les chapitres 8 à 10, la traduction en images de l’analogisme (lequel tisse des réseaux de correspondances variés entre les êtres selon un modèle cosmologique) est exposée à partir de nombreux exemples piochés dans des traditions iconographiques et des civilisations très hétérogènes – preuve sans doute que les modes de perception analogiques sont très répandus et partagés. L’une des solutions figuratives la plus efficace, dans chacune des aires géographiques ayant adopté ce principe de mondiation afin de surmonter la panique du divers, reste la chimère.

    Enfin dans une quatrième et dernière partie intitulée « Simulacres » et qui comporte les chapitres 11 à 13, Descola s’emploie à montrer comment l’ontologie naturaliste qui fut celle de l’Occident moderne avant qu’elle ne finisse par s’imposer et imposer ses propres partages et différences (nature/culture) dans toutes les régions du monde s’est traduite par le double avènement dans l’histoire de la peinture occidentale du genre du portrait et du paysage (et ce jusque dans leurs évolutions les plus tardives). Descola rejoint ici les célèbres thèses culturalistes défendues par Gombrich ou Clark relatives à l’invention picturale du concept de paysage.

    La longueur de la conclusion (pp. 587-627) s’explique par l’ampleur spéculative de l’essai - définir quelque chose comme une syntaxe du visible sur des bases anthropologiques. Cette syntaxe du visible serait à l’étude de l’imagination visuelle, ce que la grammaire comparée est à l’étude des signes linguistiques. Prenant à rebours et la fameuse thèse de Lessing dans le Laocoon et les théories contemporaines de la naturalité de l’image, Descola ambitionne dans cet essai de montrer que les règles de l’imagination visuelle sont en fait tout aussi contraignantes que celles qui régissent la grammaire de nos langues parlées.

    La conclusion restitue par ailleurs la logique sous-jacente à chacune des parties. Il s’agissait en effet pour chaque mode d’identification (animisme, totémisme, analogisme, naturalisme) de montrer comment les images qui les accompagnent (et qui contribuent d’ailleurs à les constituer) rendent visible une certaine ontologie (les types d’objet et de relation dont le mobilier des mondes est constitué) par des moyens formels (voir le tableau 6 p. 606 représentant les types de géométrie représentationnelle utilisée par chacun des modes de figuration) et selon une certaine pragmatique - définie à travers les moyens employés pour que ces images exhibent une puissance d’agir (une agence) dans certaines circonstances (voir notamment p. 612).

    L’essai contient encore un post-scriptum (pp. 627-645) qui milite pour un élargissement du concept d’image au-delà de la sphère étroite de l’image figurative et illusionniste ; des remerciements (pp. 657-661) ; un long appareil critique composé de notes (pp. 661-695), d’une bibliographie générale (pp. 695-725), d’un index des noms et notions (pp. 725-741) et d’une liste des illustrations et tableaux (pp. 741-755).

    A. A.-B.

     

    ARTICLE

    De spiritu on Heat and Its Role in the Formation, Composition, and Activities of Animals

    • Pages : 141 à 156
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 14-03-2022
    • Dernière mise à jour : 14-03-2022

    Résumé :

    Français

    L’article se propose de reconstituer le rôle de la chaleur dans la doctrine de la formation des corps vivants dans le De spiritu pseudo-aristotélicien. En s’appuyant sur le chapitre 9 du traité, l’auteur montre que c’est au moment où est décrite la fabrication des parties du corps qu’intervient de manière massive la notion de chaleur — se substituant à celle de pneuma, qui présidait pour sa part aux fonctions du corps telles que la digestion, la perception, la locomotion, etc. Mais Lewis choisit d’accentuer l’unité théorique qui unit ces deux moments. Ainsi, alors que la série de chapitre 6 à 8 s’achevait sur un problème fonctionnel irrésolu, le chapitre 9 y apporte une réponse en mettant en évidence la puissance qualitative de la chaleur, qui ne se contente pas d’introduire des variations quantitatives dans les mélanges matériels mais adapte la matière à la « nature » (phusis) particulière de la partie, de l’individu ou de l’espèce à produire.

    L. M.