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COLLECTIF

Naturalisme versus constructivisme

  • Pages : 334
  • Collection : Enquête
  •  
  • Support : Document imprimé
  • Edition : Original
  • Ville : Paris
  •  
  • ISBN : 978-2-7132-2152-1
  •  
  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 06-11-2015

Résumé :

Français

L’opposition entre naturalisme et constructivisme semble irrémédiable. D’un côté, les versions les plus réductionnistes des sciences cognitives, des neurosciences et des approches évolutionnistes néo-darwiniennes soutiennent que tout fait social peut être rapporté à des mécanismes naturels sous-jacents, produits par l’évolution biologique; d’un autre côté, les approches ultraconstructivistes du social affirment que les prétendus «faits de nature» ne sont rien d’autre que des constructions sociales. Loin d’accepter une paix préservée par une sorte d’indifférence intellectuelle mutuelle entre ces deux courants de pensée antagonistes, le présent ouvrage affirme au contraire la nécessité de les confronter et explore comment l’opposition entre constructivisme et naturalisme peut être surmontée. Publiées ici pour la première fois en français et longuement discutées, les analyses d’Anne W. Rawls rappellent que l’approche praxéologique de Durkheim constitue, aujourd’hui encore, une voie de dépassement prometteuse. La parole est aussi donnée à des sociologues, des philosophes et des historiens pour défendre, à partir de leurs objets propres, les arguments susceptibles d’offrir aux sciences sociales la perspective d’une naturalisation sans réductionnisme. M.-M. V.

 

Résumé :

Français

L’opposition entre naturalisme et constructivisme semble irrémédiable. D’un côté, les versions les plus réductionnistes des sciences cognitives, des neurosciences et des approches évolutionnistes néo-darwiniennes soutiennent que tout fait social peut être rapporté à des mécanismes naturels sous-jacents, produits par l’évolution biologique; d’un autre côté, les approches ultraconstructivistes du social affirment que les prétendus «faits de nature» ne sont rien d’autre que des constructions sociales. Loin d’accepter une paix préservée par une sorte d’indifférence intellectuelle mutuelle entre ces deux courants de pensée antagonistes, le présent ouvrage affirme au contraire la nécessité de les confronter et explore comment l’opposition entre constructivisme et naturalisme peut être surmontée. Publiées ici pour la première fois en français et longuement discutées, les analyses d’Anne W. Rawls rappellent que l’approche praxéologique de Durkheim constitue, aujourd’hui encore, une voie de dépassement prometteuse. La parole est aussi donnée à des sociologues, des philosophes et des historiens pour défendre, à partir de leurs objets propres, les arguments susceptibles d’offrir aux sciences sociales la perspective d’une naturalisation sans réductionnisme. M.-M. V.

 

Articles :

pages 9 à 25

Quel naturalisme pour les sciences sociales ?

FORNEL Michel de, LEMIEUX Cyril

pages 29 à 39

Durkheim et le naturalisme social. L’expérience de la causalité

FORNEL Michel de

pages 41 à 99

La théorie de la connaissance de Durkheim. Un aspect négligé de son œuvre

RAWLS Anne Warfield

pages 101 à 105

Synthèse ou respécification ?

WATSON Rod, SHARROCK Wesley W.

pages 107 à 119

Durkheim et les ethnométhodologues

OGIEN Albert

pages 121 à 125

L’ethnométhodologie et le legs oublié de Durkheim

GARFINKEL Harold

pages 127 à 131

Pourquoi a-t-on si mal lu Durkheim ?

HILBERT Richard A.

pages 133 à 140

Une alternative au-delà du pragmatisme. La pratique en suspens

KARSENTI Bruno

pages 141 à 183

Théorie de la connaissance et pratiques chez Durkheim et Garfinkel

RAWLS Anne Warfield

pages 187 à 212

Les sciences de la vie, alliées naturelles du naturalisme ? De la diversité des articulations possibles entre biologie et sciences sociales

GUILLO Dominique

pages 213 à 240

Construction sociale, biologie et évolution culturelle. Un modèle intégratif de la pensée raciale

MACHERY Édouard, FAUCHER Luc

pages 241 à 269

Les formes élémentaires de la vie sociale

KAUFMANN Laurence, CLÉMENT Fabrice

pages 271 à 292

Les qualités des quantités. Comment gérer la tension entre réalisme et conventionnalisme ?

DESROSIÈRES Alain

pages 293 à 317

La nature, la construction sociale et l’histoire. Remarques sur l’œuvre de Ian Hacking

ANHEIM Étienne, GIOANNI Stéphane

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