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Monographie


Dictionnaire / Encyclopédie


Collectif


Article


Revue / Périodique


Thèse

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Nuage de mots-clés associé à : Sociologie
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    NOTICES

    Liste des références bibliographiques indexées

    Monographie

    Sciences de la vie et de la culture

    François DAGOGNET
    Éditeur : Hachette - 1953


    Monographie

    Du soleil à l'homme. L’organisation énergétique des structures vivantes

    Henri LABORIT
    Éditeur : Masson - 1963


    Monographie

    La Cybernétique des êtres vivants

    K. STANLEY-JONES, Douglas STANLEY-JONES
    Éditeur : Gauthier-Villars - 1962


    Monographie

    Principles of Scientific Sociology

    Walter L. WALLACE
    Éditeur : Aldine Publishing Company - 1983


    Monographie

    Savoirs et savants. Les études sur la science en France

    Jean-Michel BERTHELOT, Olivier MARTIN, Cécile COLLINET
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 2005


    Monographie

    Philosophie des sciences

    Jacques VAUTHIER
    Éditeur : ESKA - 2004


    Monographie

    La Vierge et le neutrino. Les scientifiques dans la tourmente

    Isabelle STENGERS
    Éditeur : Les Empêcheurs de penser en rond - 2006


    Monographie

    Chroniques d’un amateur de sciences

    Bruno LATOUR
    Éditeur : Presses de l’École des Mines de Paris - 2006


    Article

    La mathématisation des sciences du récit : le cas de la sociologie

    Claude GRIGNON

    Sous la direction de Thierry MARTIN
    Dans Arithmétique politique dans la France du XVIIIe siècle - 2003


    Article

    Épistémologie de la sociologie

    Lucien GOLDMANN

    Sous la direction de Jean PIAGET
    Dans Logique et connaissance scientifique - 1967


    Article

    La philosophie des sciences d’Auguste Comte

    Jean-François BRAUNSTEIN

    Sous la direction de Pierre WAGNER
    Dans Les Philosophes et la science - 2002


    Article

    Durkheim. Science et philosophie dans la division du travail

    Bruno KARSENTI

    Sous la direction de Pierre WAGNER
    Dans Les Philosophes et la science - 2002


    Article

    À quoi servent les intentions collectives ?

    Jocelyne COUTURE

    Sous la direction de Jean-Pierre DUPUY, Pierre LIVET
    Dans Les Limites de la rationalité - 1997


    Article

    Weber et Pareto : la rencontre de la rationalité dans l’analyse sociologique

    Jean-Claude PASSERON

    Sous la direction de Louis-André GÉRARD-VARET, Jean-Claude PASSERON
    Dans Le Modèle et l’enquête. Les usages du principe de rationalité dans les sciences sociales - 1995


    Article

    Rationalité ou normes sociales : une opposition dépassée ?

    Laurent THÉVENOT

    Sous la direction de Louis-André GÉRARD-VARET, Jean-Claude PASSERON
    Dans Le Modèle et l’enquête. Les usages du principe de rationalité dans les sciences sociales - 1995


    Article

    Durkheim et les ethnométhodologues

    Albert OGIEN

    Sous la direction de Michel de FORNEL, Cyril LEMIEUX
    Dans Naturalisme versus constructivisme - 2008


    Article

    Popper's Communitarianism

    Jeff KOCHAN

    Sous la direction de Zuzana PARUSNIKOVÀ, Robert Sonné COHEN
    Dans Rethinking Popper - 2009


    Article

    Théories sociologiques et systèmes de pensée

    Claude GRIGNON

    Sous la direction de Claude GRIGNON, Claude KORDON
    Dans Sciences de l’homme et sciences de la nature. Essais d’épistémologie comparée - 2009


    Article

    La sociologie en cause. La situation de la sociologie française académique contemporaine au miroir de “l’affaire Teissier”

    Gérald HOUDEVILLE

    Sous la direction de Gérard CHAZAL
    Dans Valeur des sciences - 2008


    Article

    L'épistémologie sociologique confrontée aux avancées de la physique statistique

    Dominique RAYNAUD

    Sous la direction de Thierry MARTIN
    Dans Les sciences humaines sont-elles des sciences? - 2011


    Article

    Les sciences du social

    Jean-Michel BERTHELOT

    Sous la direction de Jean-Michel BERTHELOT
    Dans Épistémologie des sciences sociales - 2012


    Article

    La sociologie dans le physicalisme

    Otto NEURATH

    Sous la direction de Pierre WAGNER, Christian BONNET
    Dans L'Âge d'or de l'empirisme logique - 2006


    Monographie

    Monde pluriel : Penser l'unité des sciences sociales

    Bernard LAHIRE
    Éditeur : Seuil - 2012


    Collectif

    Le mental et le social

    Christiane CHAUVIRÉ, Bruno AMBROISE
    Sous la direction de Christiane CHAUVIRÉ, Bruno AMBROISE
    Éditeur : Éditions de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) - 2013


    Article

    La nature sociale de la pensée

    Charles TRAVIS
    Sous la direction de Christiane CHAUVIRÉ, Bruno AMBROISE

    Sous la direction de Christiane CHAUVIRÉ, Bruno AMBROISE
    Dans Le mental et le social - 2013


    Article

    Entre causes mentales et causes sociales : Une impossible psychologie du citoyen en France

    Françoise PAROT
    Sous la direction de Christiane CHAUVIRÉ, Bruno AMBROISE

    Sous la direction de Christiane CHAUVIRÉ, Bruno AMBROISE
    Dans Le mental et le social - 2013


    Article

    Où trouver les moyens de penser? : Une lecture sociologique de la psychologie culturelle

    Wilfried LIGNIER, Nicolas MARIOT
    Sous la direction de Christiane CHAUVIRÉ, Bruno AMBROISE

    Sous la direction de Christiane CHAUVIRÉ, Bruno AMBROISE
    Dans Le mental et le social - 2013


    Monographie

    The Methodology of Herbert Blumer : Critical interpretation and repair

    Kenneth BAUGH
    Éditeur : Cambridge University Press - 1990


    Monographie

    Sur la technique

    Gilbert SIMONDON
    Sous la direction de Nathalie SIMONDON
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 2014


    Monographie

    Sociologie et philosophie: libres échanges : Bourdieu, Derrida, Durkheim, Foucault, Sartre

    Louis PINTO
    Éditeur : Éditions d’Ithaque - 2014


    Monographie

    Pour une sociologie scientifique : Épistémologie comparée de l'analyse conceptuelle

    Antonio PIASER
    Éditeur : Mouton - 1976


    Article

    La nature de l’obligation : Le moment Spinoza dans la première génération de sociologues en France

    Nicola MARCUCCI

    Sous la direction de Frédéric LORDON, Eva DEBRAY, Kim Sang ONG-VAN-CUNG
    Dans Spinoza et les passions du social - 2019


    Article

    Van Gennep et Marcel Mauss. Frères ennemis en ethnographie

    Christine LAURIÈRE

    Sous la direction de Daniel FABRE, Christine LAURIÈRE
    Dans Arnold Van Gennep - 2018


    MONOGRAPHIE

    Sciences de la vie et de la culture

    • Pages : 96
    • Collection : Textes et documents philosophique
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 26-09-2015

    Résumé :

    Français

    Textes et documents philosophiques choisis et présentés par François Dagognet. L’A. cherche ici à mettre en avant les différences méthodologiques existant entre des disciplines telles que la biologie, l’histoire et la sociologie. Il s’agit de faire ressortir de chacun de ces domaines la spécificité méthodologique qui leur est propre ainsi que les limites de leur convergence. Selon l’A., le rapprochement de ces différentes méthodes n’est pas envisageable quant à leur contenu propre, mais peut être entrevu au niveau de “la leçon philosophique de leur obstacles ou de certains de leurs échecs épistémologiques” (Introd., p. 3). - Partie I : Les sciences de la vie ; Partie II : Le travail de l’historien et la réflexion philosophique ; Partie III : Technologie sociologique. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Du soleil à l'homme. L’organisation énergétique des structures vivantes

    • Année : 1963
    • Éditeur : Masson
    • Pages : 160
    • Collection : Évolution des sciences
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 28-09-2015

    Résumé :

    Français

    L’objet de cet ouvrage est de montrer comment, avec les faits actuellement acquis par la science et les grandes lois qui en décrivent les relations, il paraît possible de fournir un aspect dynamique du Phénomène Vie, à condition de ne pas s’enfermer dans une spécialisation aveuglante. Toute vie sur terre résulte de l’état d’excitation provoqué par les photons solaires rencontrant certaines molécules terrestres. L’auteur envisage donc comment les premières molécules vivantes ont pu apparaître, comment elles ont conduit à l’assimilation chlorophylienne, comment celle-ci a commandé l’apparition des processus oxydatifs et l’évolution des formes animales, des êtres unicellulaires jusqu’à l’homme. L’accent est mis sur le déterminisme autorégulé qui, à partir des composés phosphorés riches en énergie et des phospho-pyridines nucléotides, a gouverné, par sa «dialectique», l’apparition successive des différents degrés d’organisation de la matière vivante et le transfert de l’énergie solaire à travers elle. Un chapitre est consacré à la signification des processus physio-pathologiques individuels dans le contexte évolutif et l’environnement. L’auteur montre par quel mécanisme, aussi bien en physiologie qu’en physiopathologie, c’est l’énergie solaire liée à la molécule d’hydrogène qui fournit l’énergie nécessaire au maintien des structures moléculaires complexes ainsi qu’à celui des structures rencontrées aux paliers d’organisation suivants. Il propose ensuite une interprétation biologique de la prise de conscience humaine, qui le conduit à la recherche d’un code biologique du comportement individuel et de celui des groupes humains. Il tente alors, sur ces bases, une description biologique du mécanisme de la création artistique et de la découverte scientifique. Postulant qu’il est possible d’appliquer les grands schémas d’organisation complexifiante abordés jusque là, au degré d’organisation suivant, il tente de poser les bases d’une sociologie biologique. Dans le dernier chapitre, Henri Laborit fournit une des clés de son édifice, en indiquant comment les mathématiques modernes et en particulier la théorie des ensembles l’ont aidé à une telle construction. La distinction nécessaire entre le Réel et le Connu, la notion d’«intersectat» qu’il propose et définit, lui paraissent être le phénomène se trouvant à la base de la structuration des molécules vivantes, comme de celles des organisations plus complexes. Ceci l’amène à introduire la notion d’espace-temps en biologie et, à sa lumière, à envisager la signification et le mécanisme du vieillissement et de la mort. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    La Cybernétique des êtres vivants

    • Pages : XVI-125
    • Collection : Information et cybernétique
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Traduction de l’anglais
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 28-09-2015

    Résumé :

    Français

    Rattaché «au nouveau domaine appelé cybernétique», cet ouvrage est une contribution à l’explication de nombreux phénomènes de comportement de l’être vivant, tant psychologiques que somatiques, au moyen d’un modèle unique, le «mécanisme» du feed back. Ce mode de raisonnement est essentiellement cybernétique parce qu’il est un raisonnement analogique : quelques fonctions étant reconnues communes à un mécanisme biologique et au mécanisme de feed back, on postule, comme hypothèse de travail, que le mécanisme biologique possède d’autres fonctions du feed back et l’on cherche s’il existe des organes qui puissent correspondre à ces fonctions. L’apport fondamental de ce travail à la pensée cybernétique est d’avoir su faire ainsi prédominer les analogies fonctionnelles sur les analogies structurales. – I. La cybernétique des systèmes naturels non vivants; – La commande des muscles involontaires; – III. La commande des muscles volontaires; – IV. La cybernétique du contrôle nerveux; – V. La cybernétique des invertébrés; – VI. La cybernétique des vertébrés; – VII. La cybernétique de la société humaine. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Principles of Scientific Sociology

    • Pages : XIV-545
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : New York
    •  
    • ISBN : 0-202-30304-7
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 30-09-2015

    Résumé :

    Anglais

    Principles of Scientific Sociology represents a major attempt to redirect the course of contemporary sociological thought. It is clear, well-organized, innovative, and original in its discussion of the context and methods of sociology conceived as a natural science. Wallace delineates the subject matter of sociology, classifies its variables, presents a logic of inquiry, and advocates the use of this logic for the acceptance or rejection of hypotheses or theories and for the solving of human problems. Social scientists, including political scientists, sociologists, anthropologists, historians, economists, social psychologists, and students of social phenomena among nonhumans, will find this work indispensable reading. Principles of Scientifc Sociology emphasizes the relationship between pure and applied sociological analysis. The essential contributions of each to the other are specified. Relationships between the substantive concepts of the sociology of humans, on the one hand, and the sociology of nonhumans, on the other, are systematized. In an attempt to put sociological analysis on a firm scientific basis, the book contains a concluding chapter focusing on central premises of natural science and their applicability to sociology. Wallace identifies the simple elements and relationships that sociological analysis requires if it is to lead to an understanding of complex social phenomena. On this basis, he considers the substantive elements and relations that comprise structural functionalism, historical materialism, symbolic interactionism, and other approaches to social data. He develops groundwork for standardizing these elements so that the contexts of different analyses may become rigorously comparable. The result is a fine, one-volume synthesis of sociological theory. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Savoirs et savants. Les études sur la science en France

    • Pages : VII-282
    • Collection : Science, Histoire et Société
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-13-054523-8
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 16-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage éclaire un champ de recherche souvent méconnu, celui des études sur la science menées par la philosophie, l’histoire et la sociologie. Insistant plus particulièrement sur les trente dernières années, il se propose de resituer la genèse, le devenir, l’organisation et le mode de travail de cette activité particulière “doublement” scientifique, par sa visée et son objet. L’existence de ce domaine décisif manifeste un certain état de différenciation de l’activité scientifique, «puisqu’il semble autoriser à fonctionner comme activité scientifique reconnue, une activité non pas primaire (travail direct sur des “objets du monde”), mais seconde (travail sur ce travail)». La question est alors de savoir si l’on peut non seulement décrire ce domaine, mais essayer de reconstituer ses mécanismes de fonctionnement. – Le Chap. 1 couvre d’un regard panoramique «Le siècle du développement scientifique», depuis les travaux de Poincaré ou Duheim, jusqu’à la multiplication pléthorique des thèses dans les vingt dernières années. Le Chap. 2 («Forces et pérennité des institutions») est consacré à la recherche des structures stables et des grandes masses organisant l’espace : l’ossature institutionnelle du champ et ses ressources humaines. Le Chap. 3 analyse les «Incertitudes autour des institutions», hétérogènes, fragiles et souvent éphémères. Comment dès lors parler de champ, de communauté, de dispositif commun de connaissance, face à un tel éclatement ? Le Chap. 4 scrute les «Pratiques et dispositifs concrets de recherche», les micro-fonctionnements du champ, afin de trouver une unité souterraine, des convergences dans les différences. Le Chap. 5, enfin, est consacré aux «Déterminants externes» du champ : grands cadres institutionnels du CNRS et de l’Université française, politiques nationales de recherche et influences internationales obligent à penser l’échelle des contextes par lesquels se manifestent leurs effets. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Philosophie des sciences

    • Année : 2004
    • Éditeur : ESKA
    • Pages : 202
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-74720-0642-4
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage entend répondre à une attente réelle de la part du monde des scientifiques, où chacun cherche des mises au point sur une science qui semble ne pas «penser», selon la formulation de Heidegger. Plutôt que de proposer une nouvelle vulgarisation scientifique «qui a par trop tendance à créer une sorte de mythologie ne cédant en rien à la cosmogonie d’Hésiode», l’A. souhaite ici mettre en perspective les différents domaines de la science – et non pas de la technique – avec un minimum d’outillage philosophique. La dimension historique n’est pas absente de cette réflexion, dans la mesure où la science se construit dans un contexte sociologique. La maturation des idées se fait au travers d’individus impliqués dans des situations précises : il en va ainsi, par exemple, de la lutte pour la vie qui sous-tend le darwinisme et qui ne saurait être dissociée de la révolution industrielle de l’Angleterre du XIXe siècle. Cette approche philosophique des sciences aborde des problématiques comme la distance entre les notions de science et de réalité, car la science est saisie du réel et réclame de la philosophie non seulement une description des mécanismes de cette saisie mais, plus radicalement, la définition du réel décrit. – On trouve : – «La science dans le monde contemporain» ; – «Le monde comme organisme» ; – «Le monde comme mécanisme» ; – «Le monde comme icône de nombres» ; – «D’où vient la science ?» ; – «La mécanique quantique et la théorie de la relativité» ; – «Le Big-Bang« ; – «Kurt Gödel et la modestie en mathématiques» ; – «La métaphysique du nombre» ; – «Le cerveau et l’ordinateur» ; – «Que dit la science de l’évolution ?» ; – «Conclusion : Qu’est-ce que la réalité ?». M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    La Vierge et le neutrino. Les scientifiques dans la tourmente

    • Pages : 286
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-84671-144-5
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 27-10-2015

    Résumé :

    Français

    Les scientifiques s'opposent à certains sociologues qui relativisent ce qu'ils sont et ce qu'ils font, à l'Etat qui répugne à financer leurs travaux et à ce public particulier qui lutte contre des progrès scientifiques peut-être mal contrôlés et donc potentiellement dangereux. Quels rapports peuvent alors naître entre les scientifiques et le grand public ? – 1. «Les scientifiques dans la tourmente»; – 2. «La force de l’expérimentation»; – 3. «Dissoudre les amalgames»; – 4. «Les sciences dans leurs milieux»; – 5. «Troubles à l’ordre public»; – 6. «Intermède : Création de concepts»; – 7. «Sur le même plan ?»; – 8. «“Nous ne sommes pas seuls au monde”»; – 9. «Écologie des pratiques»; – 10. «L’épreuve cosmopolitique». – En Annexe : «Le premier dispositif expérimental ?». M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Chroniques d’un amateur de sciences

    • Pages : 223
    • Collection : Sciences Sociales
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-911762-76-2
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 31-10-2015

    Résumé :

    Français

    Professeur à l’École des Mines de Paris (1994-2007) et actuellement, à l’Institut d’Études politiques de Paris, l’A. inscrit sa réflexion au croisement de plusieurs disciplines, – la sociologie et la philosophie des sciences et des techniques, l’anthropologie du monde moderne et de la démocratie. Ce volume réunit l’ensemble des chroniques qu’il a rédigées chaque mois pour la revue La recherche (Société d'éditions scientifiques, 4, rue du Texel 75014 Paris), ainsi que deux articles parus dans le quotidien Le Monde. Se donne ainsi à voir un panorama de la science en train de se faire, du travail des disciplines, de la profession de chercheur, de politique des sciences ... , initiation synthétique à cette nouvelle approche des sciences sociales, la sociologie de la traduction, qui remet en cause la distinction oiseuse entre “littéraire” et “matheux”. – «La Recherche, un grand journal politique ?» (Mai 2000); – «Faut-il des critiques de science ?» (Mai 1998); – «Vous avez dit “scientifique” ?» (Septembre 2000); – «Éloge du relativisme» (Décembre 1997); – «La République n’a plus besoin de savants ?» (mars 2000); – «Avons-nous besoin de “paradigmes” ?» (Septembre 1996); – «Comment rater une découverte ?» (Avril 1996); – «L’histoire des sciences a-t-elle un sens ?» (Novembre 1997); – «La fin de la Science ?» (Janvier 1997); – «Faut-il parler de l’histoire des faits ?« (Octobre 1996); – «Une discipline scientifique doit-elle réfléchir à elle-même ?» (Décembre 1996); – «Jusqu’où faut-il mener l’histoire des découverte scientifiques ?» (Mars 1998); – «Faut-il défendre l’autonomie des scientifiques ? ...» (Décembre 1998); – «Vous avez dit pluridisciplinaire ?» (Avril 2000); – «Le texte de Turing» (Mai 2001); – «La révolte des anges de Frege» (Mars 1996); – «Faut-il avoir peur du réductionnisme ?» (Avril 1998); – «Cogito, ergo sumus !» (Mars 1996); – «Einstein à Berne : le concret de l’abstrait» (Décembre 2000); – «Droit et science» (Janvier 2000); – «Comment habituer les chercheurs à vivre dangereusement ?» (Novembre 1996); – «De quelle religion la Science a-t-elle donc hérité ?» (Octobre 1998); – «La science est-elle plus spirituelle que la religion ?» (Octobre 1999); – «Visible et invisible en science» (Février 1997); – «L’œuvre d’art à l’âge de sa reproduction numérique» (Janvier 1998); – «Prenons garde au principe de précaution» (Le Monde, 3 janvier 2000); – «Des divers sens du mot représentation» (Décembre 1999); – «L’Épée de Damoclès» (Octobre 2000); – «Jusqu’où le débat public doit-il remonter ? ...» (Février 1998); – «Faut-il avoir peur des Suisses ?» (Septembre 1998); – «Pour un droit de la controverse scientifique» (Octobre 1997); – «Politique locale et écologie pratique» (Mars 1997); – «“Contre la réaction brune !”» (Juin 1997); – «Une séance à l’académie d’agriculture» (Mars 2001); – «Faut-il conserver le principe d’imprudence ?» (Juin 2001); – «La sagesse des vaches folles» (Le Monde, 14 novembre 2000); – «Le vrai roman de la recherche» (Octobre 1995); – «“Happy Birthday to you HAL !”» (Mai 1997); – «Attention ! “Matériel culturellement sensible”» (Janvier 1999); – «La guerre des autocollants : qui est le plus gros poisson ? Darwin ou Jésus ?» (Juin 1999); – «“Nul ne sait avec certitude ...”» (Novembre 1999); – «La fin des techniques» (Janvier 2001); – «Comment évaluer l’innovation ?» (Novembre 1998); – «À la trace de l’innovation risquée» (Novembre 2000). – «Faut-il savoir avant d’agir ?» (Mars 1999); – «Des sujets récalcitrants» (Septembre 1997); – «Pourquoi viens-tu si Tarde ?» (Mai 1999); – «La guerre des deux Karl ou comment faire pour anthropologiser l’économie» (Avril 1999); – «L’objection des sciences sociales» (Septembre 1999); – «La diplomatie des fouilles ou comment respecter les morts ?» (Juin 2000); – «Comment choisir sa cosmologie ?» (Avril 2001); – «Guerre des sciences – un dialogue» (2000). M.-M. V.

     

    ARTICLE

    La mathématisation des sciences du récit : le cas de la sociologie

    • Pages : 527 à 542
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 05-06-2011

    ARTICLE

    Épistémologie de la sociologie

    • Pages : 992 à 1018
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    La philosophie des sciences d’Auguste Comte

    • Pages : 787 à 822
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    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Science et politique; Sciences et philosophie; La diversité des sciences; La hiérarchie des sciences; Contre la méthode; Contre la “psychologie illusoire” : phrénologie et sociologie; Contre l’ “usurpation mathématique”; Biologie et sociologie; Une épistémologie non cartésienne; Histoire des sciences et loi des trois états.

     

    ARTICLE

    Durkheim. Science et philosophie dans la division du travail

    • Pages : 823 à 866
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    L’intervention sociologique dans le champ scientifique se conçoit essentiellement comme une critique des sciences humaines.

     

    ARTICLE

    À quoi servent les intentions collectives ?

    • Pages : 365 à 370
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Cet article pose la question de savoir dans quelle mesure une théorie de l’action collective assure bien le pont qui va de l’action individuelle aux phénomènes sociaux émergents, pont nécessaire au moins dans la perspective d’une unification des sciences, ou si elle se borne à relier les régularités sociales non intentionnelles à des actions intentionnelles des agents, qui utilisent des représentations collectives. L’enjeu d’une théorie de l’action collective est-il l’unification entre psychologie et sociologie ?

     

    ARTICLE

    Weber et Pareto : la rencontre de la rationalité dans l’analyse sociologique

    • Pages : 38 à 137
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    I. Actions logiques et non logiques chez Pareto (Le projet parétien; La première classe : calculer les moyens); – II. Les «types idéaux» de l’action sociale chez Max Weber (Deux épistémologies des sciences sociales; Les types purs de l’action socialement orientée); – III. Pareto et Weber aujourd’hui.

     

    ARTICLE

    Rationalité ou normes sociales : une opposition dépassée ?

    • Pages : 149 à 189
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    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Les schémas définis par les couples norme-ordre et rationalité-équilibre ont subi des transformations importantes à mesure que l’attention des sociologues et des économistes se portait vers des situations d’interaction impliquant, entre les acteurs, coordination et dépendance mutuelle. L’examen de ces schémas d’intégration et de leurs modifications conduit à reconsidérer l’opposition initiale et la façon d’envisager la rationalité. – 1. Rationalité et action sociale; – 2. Approches sociologiques de la coordination : de l’ordre social à l’interaction en situation; – 3. Approches économiques de la coordination : de l’équilibre général à l’interaction stratégique; – 4. Des régimes pragmatiques différents. – Conclusion : Jugement de conformité ou jugement de réalité ?

     

    ARTICLE

    Durkheim et les ethnométhodologues

    • Pages : 107 à 119
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-02-2015

    Résumé :

    Français

    Dans la présentation qu’elle fait de l’épistémologie de Durkheim, Anne Rawls reconstitue la démarche qui conduit ce dernier à démontrer l’origine sociale des catégories de l’entendement. Et puisqu’il la découvre dans les nécessités de la «pratique collective» (ou dans l’accomplissement des détails de l’activité sociale) et pas dans les univers de la Raison ou de la sensation, Rawls suggère d’enrôler Durkheim dans les rangs des ethnométhodologues. Cet article examine les raisons qui, selon Rawls, permettent de procéder à un tel enrôlement, avant d’établir les limites du rapprochement qu’elle opère entre Durkheim et Garfinkel sur la base de la primauté que tous deux accordent à la pratique dans l’analyse des faits sociaux. Deux raisons semblent animer Rawls : d’une part, affirmer la place de l’ethnométhodologie dans la sociologie, en rappelant la centralité, pour la discipline, des enjeux théoriques entourant le débat sur la connaissance; d’autre part, contrer la tendance que manifestent ces sociologues qui, en réhabilitant le «point de vue des acteurs» et en s’intéressant aux conceptions de sens commun, en viennent insensiblement à oublier le caractère constitutivement social de la connaissance individuelle. En présentant ces deux arguments, Rawls installe donc la sociologie au cœur d’un débat contemporain duquel elle est toujours exclue : celui sur la nature de la cognition.

    Anglais

    Anne Rawls reconstitues the approach that led Durkheim to demonstrate the social origin of categories of understanding. Since he found it in these necessities of «collective practice» (or in the accomplishment of details of social activity) and not in the universe of Reason or sensation, she suggests that Durkheim be enlisted in the ranks of ethnomethodologists. The article examines Rawls’ reasons for this inclusion and establishes the limits of resemblance between Durkheim and Garfinkel on the grounds of primacy both accord to practice in the analysis of social facts. On the one hand, Rawls seeks to affirm ethnomethodology’s position in sociology by reminding us of the centrality for the discipline of the theoretical stakes surrounding the debate on knowledge, on the other hand, she seeks to counter the tendency of those sociologists who while rehabilitating the «point of view of actors» and taking an interest in conceptions of common sense, unconsciously end up forgetting the socially constitutive nature of individual knowledge. Through these two arguments, Rawls places sociology at the heart of a contemporary debate on the nature of cognition, from which it is excluded even today.

     

    ARTICLE

    Popper's Communitarianism

    • Pages : 287 à 303
    •  
    •  
    • DOI : 10.1007/978-1-4020-9338-8_22
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-02-2015

    Résumé :

    Anglais

    In this chapter, it is argued that Karl Popper was a communitarian philosopher. This will surprise some readers. Liberals often tout Popper as one of their champions. Indeed, there is no doubt that Popper shared much in common with liberals. However, it will be argued that Popper rejected a central, though perhaps not essential, pillar of liberal theory, namely, individualism. This claim may seem to contradict Popper's professed methodological individualism. Yet this paper argues that Popper was a methodological individualist in name only. In fact, methodological individualism faded from Popper's vocabulary as he moved institutions and situational analysis more firmly to centre-stage. Popper's focus on institutions and situations constitutes what is called his communitarianism. If this interpretation is correct, then theorists in the sociology of scientific knowledge and communitarian epistemology should reconsider their long-standing distrust of Popper's philosophy. Indeed, they may have much to gain by treating Popper as a friend rather than a foe.

     

    ARTICLE

    Théories sociologiques et systèmes de pensée

    • Pages : 211 à 243
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    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Cet article met l’accent sur les difficultés propres à la discipline sociologique, soumise à l’attraction de la culture littéraire et de la spéculation pseudo-philosophique. Le danger des pseudo-sciences est qu’elles se présentent et sont reçues comme des théories scientifiques, dont elles tiennent lieu et prennent la place. Cette méprise oppose un barrage invisible au progrès des sciences de l’hommme, notamment de celles qui ont la vocation la plus générale, à savoir la sociologie, l’histoire et l’ethnologie.

     

    ARTICLE

    La sociologie en cause. La situation de la sociologie française académique contemporaine au miroir de “l’affaire Teissier”

    • Pages : 65 à 77
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    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Cet article entend montrer comment la sociologie contemporaine constitue une bonne illustration de ce qu’un discours n’a de chance d’être un discours de science qu’à la condition, notamment, que soit pris en charge par ses représentants un travail spécifique qui vise à le réaffirmer sans cesse. «L’affaire Teissier», et la polémique développée au sujet de sa thèse au printemps 2001, sont ici traitées au titre de l’une de ces manifestations de tension autour des activités sociologiques telles qu’elles existent à l’heure actuelle dans le monde académique français.

     

    ARTICLE

    L'épistémologie sociologique confrontée aux avancées de la physique statistique

    • Pages : 53 à 70
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
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    •  
    • Date de création : 30-10-2011
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    L'objet de cet article est de remettre en question les caractères distinctifs présumés propres à la sociologie et établis par les courants épistémologiques dominants en sociologie. L'auteur montre que ces courants sont en majorité dominés par le modèle de la sociologie compréhensive où l'historicité et l'intentionnalité des sujets humains constituent les deux présupposés non questionnés à partir desquels sont déduits les caractères distinctifs en question. Selon lui, le caractère insatisfaisant de ces « traits présumés distinctifs » est qu'ils renvoient à des présuppositions arbitraires : en effet ils prennent appui sur des «ordres de faits séparés pour justifier la différence des méthodes des sciences sociales et naturelles» (p. 56). En opposition à ces présuppositions dogmatiques, il propose un test devant servir de critère objectif de comparaison entre la sociologie et les autres sciences, permettant ainsi d'établir les différences réelles entre les sciences, et donc de fonder la détermination des caractères distinctifs de la sociologie comme science indépendamment de présuppositions arbitraires. La thèse de cet article est de montrer que la physique statistique « exotique » (c'est-à-dire appliquée à des objets qui ont un caractère sociologique), parce qu'elle constitue une avancée scientifique fondée (par ses caractères de nouveauté, de robustesse et de disciplinarité), exige une redéfinition de la sociologie, c'est-à-dire de ses traits distinctifs.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Les sciences du social

    • Pages : 203 à 265
    •  
    • Support : Document imprimé
    •  
    •  
    • Date de création : 23-01-2013
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Ce chapitre est consacré à quatre disciplines des sciences sociales : la sociologie, l'ethnologie, la démographie et la psychologie sociale. Selon l'auteur, ces disciplines participent d'un espace épistémique commun, c'est-à-dire apte à révéler des processus de nature commune. Son objectif est de mettre en évidence le dispositif de connaissance propre à chacune. Dès lors, c'est le modèle de scientificité (empiriste, objectiviste et quantitativiste) qui leur est commun que l'auteur analyse et interroge. – Bibliographie, pp. 262-265.

    F. F.

     

    ARTICLE

    La sociologie dans le physicalisme

    • Pages : 253 à 309
    •  
    • Support : Document imprimé
    •  
    •  
    • Date de création : 22-04-2013
    • Dernière mise à jour : 03-03-2015

    Résumé :

    Français

    [Otto Neurath : « Soziologie im Physikalismus », Erkenntnis, 2, 1932, pp. 393-43. Le volume 2 d'Erkenntnis, qui regroupe 6 fascicules, est daté de 1931, bien que le double fascicule dans lequel figure l'article de Neurath soit paru en 1932. Ce double fascicule porte les numéros 5 et 6 et n'est pas daté]. – Cet article, présenté et traduit de l'allemand par Ronan de Calan, publié avec l'autorisation de la Fondation du Cercle de Vienne, s'inscrit dans la perspective d'une sociologie critique méfiante à l'égard des constructions philosophiques du monde social, grâce au maniement du physicalisme, outil de réduction scientifique. La cible de Neurath est donc le programme de construction des sciences de l'esprit dans la mesure où il évacue l'explication causale au profit de la compréhension. C'est donc d'une sociologie physicaliste ouvertement matérialiste dont il est question dans cet article.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Monde pluriel

    Penser l'unité des sciences sociales

    • Année : 2012
    • Éditeur : Seuil
    • Pages : 400
    • Collection : La Couleur des idées
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-02-106459-9
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 25-07-2013
    • Dernière mise à jour : 22-04-2015

    Résumé :

    Français

    Comment penser l’unité des sciences sociales ? Ce livre a pour ambition de répondre à cette question, par-delà l’hétérogénéité des points de vue et intérêts de connaissance que l’on trouve dans des disciplines aussi différentes que la sociologie, l’histoire, la géographie, la psychanalyse, etc. Ces disciplines sont ramenées par l’auteur à un programme général d’étude des comportements humains qui tient dans une formule, héritée de Bourdieu mais retravaillée : « Passé incorporé + Contexte d’action présent = Pratiques ». B. Lahire montre le nécessaire équilibre des éléments de cette formule (chap. 1) : pour comprendre les pratiques, on ne peut ni se passer d’une référence au passé incorporé des acteurs, ni oublier le rôle essentiel du contexte présent dans l’actualisation des dispositions, compétences, etc. Cela suppose au passage de se démarquer de la formule de Bourdieu ( [(habitus)(capital)] + champ = pratique) qui assimile le passé incorporé au seul habitus et le contexte au seul champ. L’essentiel du livre met cependant l’accent principalement sur le contexte bien plus que sur les deux autres éléments de la formule, et ce, en le rapportant tout d’abord au mouvement historique de différenciation sociale des activités, de séparation des domaines de pratiques en « religion », « politique », « économie », « droit », etc. (chap. 2). Une grande importance est accordée à la distinction entre deux sens d’autonomie des pratiques, entre la spécificité et l’indépendance les unes à l’égard des autres. La notion de contexte est ensuite distinguée de celle, bourdieusienne, de « champ » (chap. 3), l’idée étant d’une part que tout contexte d’action pertinent n’est pas un champ, et d’autre part qu’il est essentiel de s’intéresser au « hors-champ » des acteurs. Enfin, un dernier chapitre porte sur l’opération de contextualisation (chap. 4), à comprendre plus précisément grâce à une distinction entre échelle d’observation de la réalité sociale, niveau de réalité sociale sur lequel on cherche à faire progresser la connaissance, et type d’objet étudié. Dans cette perspective, la discussion et la critique de l’interactionnisme occupent une place importance. Ce qui se dessine ainsi tout au long du livre, au fil de l’étude de la notion de contexte, c’est l’ambition renouvelée d’une « science de l’homme » par-delà l’enfermement disciplinaire. – Addenda, pp. 353-363 ; Bibliographie, pp. 369-384 ; Index des noms, pp. 385-388 ; Index thématique et conceptuel, pp. 389-393. P. F.

     

    COLLECTIF

    Le mental et le social

    • Pages : 372
    • Collection : Raisons pratiques
    • Nombre de volumes : 1
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • Institution : EHESS
    • ISBN : 978-2713223792
    •  
    • Date de création : 08-11-2013
    • Dernière mise à jour : 11-12-2015

    Résumé :

    Français

    Ce volume de la collection "Raisons pratiques" répond à la question "qu'est-ce que le mental?" en développant, à l'aide de la participation de chercheurs en sciences sociales, une approche non seulement externaliste mais aussi sociale et culturelle du mental. Ainsi, après avoir fondé cette perspective dans la pensée contextualiste de Charles Travis et celle anti-réductionniste de Hilary Putnam, les différents auteurs s'intéressent d'abord à la conception psychologique du mental, en insistant notamment sur la dimension historique du problème posé par ce psychologisme. Est ensuite proposée a contrario une analyse située et sociale du mental, au travers de disciplines aussi différentes que la psychologie culturelle, la géographie, la médecine ou encore l'anthropologie. Enfin, une dernière partie revient sur les conséquences et les limites de ce genre d'approches. P. F.

     

    ARTICLE

    La nature sociale de la pensée

    • Pages : 37 à 65
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    • Institution : King's College, London
    •  
    • Date de création : 08-11-2013
    • Dernière mise à jour : 22-04-2015

    Résumé :

    Français

    Le cadre général de cet article de C. Travis est la comparaison entre Frege et Wittgenstein, le but étant de montrer qu'il est plus pertinent de voir en Wittgenstein le continuateur de Frege que son critique. Dans cette perspective, on retrouve chez Wittgenstein deux idées essentielles de Frege: le caractère essentiellement social de la pensée et un type de généralité intrinsèque à la pensée. La première idée est fondée notamment sur la distinction représentation et pensée, cette dernière étant caractérisée par sa partageabilité. Mais le fait qu'une pensée soit partageable a aussi pour conséquence qu'elle peut porter sur des cas auxquels je n'ai pas encore pensé ou je ne peux pas encore penser. P. F.

     

    ARTICLE

    Entre causes mentales et causes sociales

    Une impossible psychologie du citoyen en France

    • Pages : 87 à 114
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    • Institution : Université Paris 5
    •  
    • Date de création : 08-11-2013
    • Dernière mise à jour : 22-04-2015

    Résumé :

    Français

    Le but de cet article est de considérer la proposition de construire une psychologie comme une crise de la pensée française, puisqu'il s'agit par cette discipline de comprendre l'individu à la fois dans son statut nouveau d'être naturel et dans son rôle de plus en plus important d'être politique, de citoyen. La psychologie est donc dans une situation problématique: elle est appelée à se structurer autour d'un projet impossible, à la fois expliquer les conduites par des lois causales pour les soustraire aux transcendances (morales, religieuses, etc.) et préserver la part irréductible de libre arbitre et de volonté. Dans son développement, l'auteur reprend l'histoire de la discipline, depuis A. Comte à P. Fraisse. P. F.

     

    ARTICLE

    Où trouver les moyens de penser?

    Une lecture sociologique de la psychologie culturelle

    • Pages : 191 à 214
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    • Institution : CNRS
    •  
    • Date de création : 08-11-2013
    • Dernière mise à jour : 22-04-2015

    Résumé :

    Français

    Le but de cet article est de défendre l'appropriation par les sociologues d'une certaine psychologie: moins la psychologie dominante plus ou moins liée aux sciences cognitives que la psychologie culturelle. Ce sont trois grands moments de cette psychologie culturelle qui sont envisagés ici. Dans un premier temps, l'auteur décrit le travail de Vygotski, notamment en le distinguant du travail de Piaget et en insistant sur l'importance du développement social de l'individu et du rôle du langage dans ce développement. Dans un deuxième temps, ce sont les travaux de Jerome Bruner qui sont examinés, en ce qu'ils reprennent ceux de Vygotski et les prolongent sous la forme d'une "hypothèse narrative". Enfin, dans un dernier temps, l'auteur décrit les toutes dernières perspectives de la psychologie ethnographique, qui consiste à observer les interactions narratives dans leur contexte naturel, tout en en soulignant les limites. P. F.

     

    MONOGRAPHIE

    The Methodology of Herbert Blumer

    Critical interpretation and repair

    Résumé :

    Anglais

    The Methodology of Herbert Blumer is a comprehensive critical account of the contributions of this important American sociologist to the methodology of social research. In a close reading of Blumer's texts, the author charts the development of Blumer's thinking, revealing a tension between an essentially realist ontology and Blumer's emphasis on the relationship of theory to methodology. The author describes Blumer's conception of methodology as a self-reflective exercise in which the principles of scientific inquiry are developed and criticized, and not merely as a matter of technique. Blumer's concentration on the integral unity of theory and method relates suggestively to current thinking about methodology, while his examinations of this theme in such areas as public opinion research and variable analysis provide provocative criticisms of many current research practices. – Contents: Acknowledgments. Preface. – 1. What is methodology?; 2. Blumer's development; 3. Critical extensions; 4. Methodical holism: issues and applications. – Bibliography; Index.

     

    MONOGRAPHIE

    Sur la technique

    • Pages : VI-461
    • Collection : Hors collection
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-13-062528-5
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 25-03-2014
    • Dernière mise à jour : 30-04-2021

    Résumé :

    Français

    Ce volume est le premier d’une série visant à achever la publication de l’œuvre de Gilbert Simondon aux Presses Universitaires de France. Cette édition – établie et présentée par Nathalie Simondon et Jean-Yves Chateau, – rassemble – en dehors des textes déjà édités – la quasi-totalité des textes de G. Simondon sur la technique écrits entre 1953 et 1983. L’ouvrage se divise en quatre grandes parties : la première (I) rassemble des cours et exposés de séminaires ; la seconde (II) des articles, textes et résumés de conférences publiés du vivant de l’auteur ; la troisième (III) des notes et fragments inédits de G. Simondon ; la quatrième (IV) des entretiens du vivant de l’auteur (transcrits lorsqu’ils ont été filmés) ou de nouveau édités (lorsqu’ils ont déjà paru). – I.1 : «Psychosociologie de la technicité (1960-1961)» (source : cours publié dans les numéros de novembre-décembre 1960, janvier-février 1961 et mars-juin 1961 du Bulletin de l’École pratique de psychologie et de pédagogie de Lyon) ; I.2 : « Naissance de la technologie (1970) » (source : exposés présentés par G. Simondon entre février et mars 1970 au séminaire de doctorat de l’université Paris V) ; I.3 : « Art et nature (1980) » (source: résumé d’un cours donné par G. Simondon à l’université Paris V en 1980) ; II.1 : « Place d’une initiation technique dans une formation humaine complète (1953) » (source : Gilbert Simondon, dans Cahiers pédagogiques, n° 2, novembre 1953, pp. 115-120) ; II.2 : « Prolégomènes à une refonte de l’enseignement (1954) » (source : Gilbert Simondon, «Réflexions préalables à une refonte de l’enseignement», dans Cahiers pédagogiques, octobre 1954) ; II.3: «Aspects du machinisme agricole (1959)» (source : Gilbert Simondon, dans Le Concours médical, 82e année, 6-13 août 1960, n° 32-33, pp. 3793-3796 et 3799) ; II.4 : « Les limites du progrès humain (1959) » (source : Gilbert Simondon, dans Revue de métaphysique et de morale, n° 3, juillet-septembre 1959) ; II.5 : « L’effet de halo en matière technique : vers une stratégie de la publicité (1960) » (source : Gilbert Simondon, dans Cahiers de l’Institut de science économique appliquée, série M, n° 7, 1960) ; II.6: « La mentalité technique (1961 ?) » (version établie d’après le manuscrit original) ; II.7 : « Culture et technique (1965) » (source: Gilbert Simondon, dans Bulletin de l’Institut de philosophie, Université libre de Bruxelles, t. 55-56, n°3-4, 1965) ; II.8 : « Technique et eschatologie : le devenir des objets techniques (1972) » (source : résumé fait par Gilbert Simondon de la conférence qu’il donna en 1972 à Strasbourg pour le colloque sur l’eschatologie) ; II.9 : « Trois perspectives pour une réflexion sur l’éthique et la technique (1983) » (source : Gilbert Simondon, dans Annales de l’Institut de philosophie et de sciences morales, Université libre de Bruxelles, 1983) ; III.1 : « Psychosociologie du cinéma (1960) » (inédit) ; III.2 : « Objet technique et conscience moderne (1961) » (inédit) ; III.3 : « Anthropo-technologie (1961) » (inédit) ; III.4 : « Objet économique et objet technique (1962) » (inédit) ; III.5: «Réflexions sur la techno-esthétique (1982)» (inédit) ; IV.1 : «Entretien sur la technologie avec Yves Deforge (1965) (source : entretien filmé et réalisé par l’Institut pédagogique national en 1965) ; IV.2 : « Entretien sur la mécanologie : Gilbert Simondon et Jean Le Moyne (1968)» (source : entretien de Gilbert Simondon avec Jean Le Moyne filmé par Jacques Parent en août 1968 pour la télévision canadienne) ; IV.3 : «Sauver l’objet technique (1983)» (source : entretien de Gilbert Simondon avec Anita Kéchickian réalisé en février et avril 1981 et paru dans la revue Esprit en avril 1983) ; Index, pp. 455-458 ; Table des matières, pp. 459-461.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Sociologie et philosophie: libres échanges

    Bourdieu, Derrida, Durkheim, Foucault, Sartre

    • Pages : 264
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Montreuil-sous-Bois
    •  
    • Institution : École des Hautes Études en Sciences Sociales
    • ISBN : 978-2-916120-46-1
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 01-12-2014
    • Dernière mise à jour : 27-02-2015

    Résumé :

    Français

    Ce livre tente de répondre à la question : « comment penser les échanges entre sociologie et philosophie ? », en offrant des descriptions des croisements entre les deux disciplines. L’introduction indique les différentes possibilités d’articuler sociologie et philosophie. Sont passées en revue de manière plus ou moins critique la (supposée) conversion des philosophes aux sciences sociales, la recherche par les sociologues de gages philosophiques, mais aussi les usages honnêtes par les uns des références des autres. On comprend rapidement que l’auteur s’engage dans la voie de Bourdieu, à savoir une sociologie de la philosophie, qui se révèle être une philosophie négative. La première partie relève de la sociologie historique et porte sur la question des frontières disciplinaires, tout d’abord entre sociologie et psychologie autour de Durkheim, Mauss et Halbwachs, ensuite entre sociologie et philosophie autour de Bergson et Bayet. La deuxième partie relève aussi de la sociologie historique : y sont envisagées les trajectoires sociales de figures contemporaines. Il est question d’abord de la trajectoire de Sartre et de son rapport à la sociologie ; ensuite du triangle formé par Bourdieu, Foucault et Derrida, situés dans le champ philosophique d’alors et analysés selon leur réussite scolaire ; de Foucault et de son rapport à la psychologie ; enfin de Bourdieu et de sa pensée de la pratique. La troisième partie traite de différents aspects internes de la pensée de Bourdieu. En premier lieu, il est question de l’héritage de sa pensée, c’est-à-dire de la manière pratique (et non théorique) d’en hériter ; en second lieu, de ce que l’on peut apprendre de la sociologie, en ce qu’elle révèle notamment « ce qui est caché » ; en troisième lieu, de la nature de la compréhension qu’on trouve en sociologie ; en quatrième lieu, du capital selon Bourdieu et de la possibilité d’ajouter d’autres formes à celles mentionnées par lui ; en cinquième lieu, de la dimension critique de la sociologie de Bourdieu, par contraste notamment avec la sociologie de la critique développée par Boltanski. La quatrième partie est consacrée plus précisément au champ intellectuel, sur le mode de « considérations actuelles ». La reprise de la notion de sujet est ainsi abordée en partie d’un point de vue philosophique : le « je » est analysé au moyen de Wittgenstein et le rapport à soi au moyen de Descombes. L’élection de Claudine Tiercelin au Collège de France et les réactions du monde journalistique, ainsi que l’habituation à des discours philosophiques dont on ne discerne pas le sens ou l’absence de sens sont l’objet d’un deuxième et d’un troisième chapitres au sein de cette quatrième partie. – Introduction de Louis Pinto, pp. 5-14 ; Origine des textes, pp. 255-256 ; Index des noms, pp. 257-259 ; Index des notions, pp. 259-260. P. F.

    Anglais

    The book answers to the question: “how can we think the relations between sociology and philosophy”, providing some descriptions of the meetings of the two subjects. The introduction indicates the different possibilities to articulate sociology and philosophy, and lists in a more or less critical way the (supposed) conversion of the philosophers to the social sciences, the sociologists’ way to look for philosophical guarantees, but also the honest uses of philosophical and sociological references in each domain. One quickly understands that the author adopts Bourdieu’s position, namely a sociology of philosophy that turns out to be a negative philosophy. The first part of the book falls under historical sociology and is about disciplinary borders, first of all between sociology and philosophy around Durkheim, Mauss and Halbwachs; then between sociology and philosophy around Bergson and Bayet. The second part too falls under historical sociology: the author considers the social trajectories of contemporary figures. We have first Sartre’s trajectory and his relation to sociology; then the “triangle” Bourdieu-Foucault-Derrida located in the philosophical field of their time and analysed according to their academic success; Foucault and his relation to psychology; finally Bourdieu and his idea of practice. The third part is about different internal aspects in Bourdieu’s thought. What is at stake is firstly the inheritance of his thought, that’s to say the practical (non theoretical) way to inherit it; secondly what we can learn from sociology in the sense that it turns out what is “concealed”; thirdly the nature of the understanding that we find in sociology; fourthly the capital according to Bourdieu and the possibility to talk about new forms of capital in addition of these mentioned by him; finally the critical dimension of Bourdieu’s sociology, that has to be distinguished from the sociology of critics developed by Luc Boltanski. The fourth part is devoted more precisely to the intellectual field in an “actual observations” style. The concept of subject is considered in a philosophical way: the “I” is analysed with Wittgenstein, and the relation to oneself with Vincent Descombes. Claudine Tiercelin’s election to the Collège de France, the journalistic reactions to it, and the habituation to unclear philosophical talks, are considered in the two last chapters of this fourth part. – Introduction by Louis Pinto, pp. 5-14 ; Origin of the texts, pp. 255-256 ; Index nominum, pp. 257-259 ; Index rerum, pp. 259-260. P. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Pour une sociologie scientifique

    Épistémologie comparée de l'analyse conceptuelle

    • Année : 1976
    • Éditeur : Mouton
    • Pages : XXVIII-303
    • Collection : Interaction
    • Nombre de volumes : 1
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris; La Haye
    •  
    • ISBN : 2-7193-0803-X
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    • Date de création : 30-01-2016
    • Dernière mise à jour : 30-01-2016

    Résumé :

    Français

    Partant du « postulat selon lequel “la sociologie est ce que font les sociologues” » (p. XXXI), l’A. entend construire une épistémologie fondamentale de la science qui vaudrait pour toutes les sciences basées sur l'observation. Il s’agit de définir des critères de scientificité pour remédier aux faiblesses de la méthodologie non-quantitative en sociologie. La réflexion porte ici sur le langage scientifique et, plus particulièrement, sur le processus de constitution du sens et la structure de l’explication scientifique. La spécificité de la problématique sociologique apparaît mieux au sein d’une systématique de la conceptualisation qui s’adapte aussi bien aux sciences de la nature qu'aux autres sciences humaines (première Partie, « Structure de l’explication scientifique et analyse conceptuelle »). — La Partie II (« Le rapport entre théorie et observation dans les recherches sociologiques ») étudie le rapport entre langage théorique et langage observationnel, dans les recherches sociologiques procédant par enquête. À ce stade, seulement, intervient l’élaboration d’une épistémologie de la sociologie « adaptée aux trois composantes principales de la méthodologie post-hypothétique des enquêtes par questionnaire » (p. XXXIV), i.e. 1) l’analyse conceptuelle, 2) le traitement des données, 3) l’explication des relations déclarées statistiquement significatives, ou systématisation. C’est sur l’analyse conceptuelle, que porte la mise au point d'une épistémologie systématique de la sociologie. — L'esquisse de théorie sociologique met alors en œuvre un concept méthodologique nouveau et central, le concept de « matrice comportementale » (p. 159 sq.), destiné à faciliter le rapprochement entre la théorie sociologique et l’observation, avant de fixer une grille d’analyse conceptuelle adaptée aux enquêtes par questionnaire. Cette grille est appliquée à une enquête de H. Wilensky (sur la participation sociale) pour en faire apparaître la structure conceptuelle détaillée (p. 220 sq.), mais aussi les limitations imposées à l’imaginaire de l'auteur du questionnaire par le type particulier d’appel d’informations (l’enquête) et le degré de connaissance de la méthodologie du traitement des données en cours de conceptualisation (p. 272 sq.). M.-M. V.

     

    ARTICLE

    La nature de l’obligation

    Le moment Spinoza dans la première génération de sociologues en France

    • Pages : 189 à 228
    •  
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
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    • Date de création : 18-11-2020

    Résumé :

    Français

    Le chapitre montre en quoi la pensée sociologique naissante en France à la fin du XIXe siècle s’inscrit dans un moment spinoziste en tant qu’elle affronte le problème du dépassement du couple liberté/ déterminisme en l’inscrivant dans une ontologie de la puissance et des corps désirants. Fouillée, Guyau, Worms et plus encore Espinas cherchent et trouvent chez Spinoza les ressources pour penser l’équilibre du social à même l’articulation d’individus désirants qui sont toujours traversés et constitués par la puissance d’une totalité sociale dans laquelle ils s’inscrivent.

    V. B.

     

    ARTICLE

    Van Gennep et Marcel Mauss. Frères ennemis en ethnographie

    Résumé :

    Français

    Le chapitre 10 éclaire la trajectoire de VG, et les déboires qu’il a rencontrés quant à son insertion institutionnelle, à travers les relations (négatives la plupart du temps) entretenus avec le maître de l’ethnographie Marcel Mauss. Le chapitre suggère que les oppositions de fond (le terrain valorisé par VG versus la théorisation livresque ; l’attachement au singulier et à l’individu versus le point de vue de la synthèse et des totalisations) auront eu raison des ambitions de VG de faire de l’ethnographie une discipline à part entière armée de ses méthodes propres, ni auxiliaire de la sociologie durkheimienne, ni de l’anthropologie biologisante, ni de l’histoire.

    V. B.