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La nomenclature des objets de la botanique et des sciences associées ; approche structurale
Bruno de FOUCAULTSous la direction de Henri VÉRINEDans Les Sciences et leurs langages - 2000
Les noms populaires des plantes : diversité d’inspiration selon les langues
Pierre GARNIERSous la direction de Henri VÉRINEDans Les Sciences et leurs langages - 2000
L’analogie dans les sciences du végétal : à propos des positions de F. Fontana et d’A.-P. de Candolle sur les maladies des plantes
Gilles DENISSous la direction de Marie-José DURAND-RICHARDDans L’Analogie dans la démarche scientifique. Perspective historique - 2008
Les Classifications botaniques
Patrick JOLYSous la direction de Pascal TASSYDans L'Ordre et la diversité du vivant. Quel statut scientifique pour les classifications biologiques ? - 1986
Controverses sur la méthode dans les sciences du vivant : physiologie, zoologie, botanique (1865-1931)
Laurent LOISONSous la direction de Jean-Jacques KUPIEC, François DUCHESNEAU, Michel MORANGEDans Claude Bernard. La méthode de la physiologie - 2013
Faire feu de tout bois : Ou l’historien de la biologie au travail
Pascal DURISDans Méthode et histoire - 2013
Classifications populaires des plantes et modes de connaissance
Claudine FRIEDBERGSous la direction de Pascal TASSYDans L'Ordre et la diversité du vivant. Quel statut scientifique pour les classifications biologiques ? - 1986
The Language of Plant Communication : (and How It Compares to Animal Communication)
Richard KARBANDans The Language of Plants - 2017
Speaking in Chemical Tongues : Decoding the Language of Plant Volatiles
Robert A. RAGUSO, Andre KESSLERDans The Language of Plants - 2017
Unraveling the « Radiometric Signals » from Green Leaves
Christian NANSENDans The Language of Plants - 2017
Breaking the Silence : Green Mudras and the Faculty of Language in Plants
Monica GAGLIANODans The Language of Plants - 2017
To Hear Plants Speak
Michael MARDERDans The Language of Plants - 2017
What the Vegetal World Says to Us ?
Luce IRIGARAYDans The Language of Plants - 2017
Confrontation des points de vue de deux auteurs, Fontana et de Candolle, au tournant du 19e siècle, sur l’intervention de l’analogie dans les sciences du végétal. Leur questionnement, qui porte sur l’identification des causes des maladies des plantes, est contemporain des travaux où Lamarck modifie radicalement la classification en règnes (minéral, végétal, animal) et instaure la biologie comme science du vivant.
L'évolution historique du concept classificatoire des botanistes (méthodes, systèmes, classifications naturelles) reste fondamentalement homologique puisqu'il implique des comparaisons de caractères considérés comme homologues malgré une diversité des expressions qui traduisent chacune une signification particulière accordée aux homologies (classifications typologiques, évolutionnistes, phénétiques, cladistiques). C'est donc au-delà de ces expressions, qui ne sont que des langages, et au-delà de l'axiome homologique qu'il faut porter la question vive : pour que les classifications aient un statut scientifique, il faut les édifier avec des matériaux (les «espèces» botaniques) et un ciment (le ou les cursus évolutifs qui les relient) fondés sur des relations objectives vérifiables, et non sur des principes préalablement établis.
The historical evolution of the classifying concept used by botanists (methods, systems, natural classifications) remains basically homological since it involves comparisons of characters deemed homologous, in spite of a great variety of expressions, each reflecting a particular significance assigned to homologies (typological, evolutionary, phenetic, cladistic classifications). Therefore the point must be placed at stake beyond the scope of these expressions, which are only languages, and also beyond the homologic axiom : in order to have a scientific status, our classifications must be built with materials (the botanic «species») and cement (the evolutionary cursus(es) which connect them) founded on verifiable objective relations, and not on previously established principles.
Cet article analyse les controverses suscitées par l'épistémologie et la méthodologie de l'action expérimentale élaborées par Claude Bernard. Dans un premier temps il examine les distinctions conceptuelles proposées par Claude Bernard qui fondaient selon lui la restriction de l'extension du concept d'expérimentation dans les sciences du vivant. Dans un second temps, il présente le débat dans lequel s'enracina la pratique du raisonnement expérimental en zoologie pendant toute la seconde moitié du XIXe siècle. Dans un troisième temps, il examine la façon dont la botanique revendiqua le statut de science expérimentale à la fin du XIXe siècle (1880-1900). Enfin, il propose de dégager la polysémie du terme « expérimental » à un moment où les biologistes français voulurent construire un transformisme expérimental (1880-1920). F. F.
Plaidoyer pour une pratique érudite de l’histoire des sciences comme retour aux sources originales de la production scientifique (manuscrits, fonds anciens des bibliothèques, etc.), ce texte revendique une histoire « sentimentale » des sciences. Défenseur d’une approche « historienne » en histoire des sciences, il revient sur un affrontement célèbre dans l’histoire de l’histoire naturelle : celui entre les partisans de la classification botanique de Carl von Linné (1707-1778) et ceux de la classification d’Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836).
F. F.
Les classifications des objets naturels que l'on peut mettre en évidence dans toutes les sociétés sont dues à des processus complexes associant identification, dénomination et système de référence. En s'appuyant sur la façon dont les Bunaq de Timor (Indonésie) ordonnent le monde végétal, cet article montre comment la classification des plantes est à la fois un reflet du savoir et un moyen d'en organiser la mémorisation et la transmission. Contrairement aux universalistes, l'option est ici de retenir tous les types de catégories englobant des plantes portant des termes de base différents, qu'ils soient fondés sur des critères biologiques ou qu'ils prennent en compte les utilisations. Ces catégories se chevauchent plus ou moins. Leur valeur opératoire apparait comme une constante des classifications populaires aussi bien que des classifications scientifiques.
The classification of natural objects as evidenced in all societies is the outcome of complex processes involving identification, denomination and a reference system. With special support from the way in which the Bunaq of Timor (Indonesia) arrange the plant-world, the author attempts to show that plant classification not only reflects knowledge but can also be used to memorize and transmit it. Unlike the universalists, this paper choses all types of categories made up of plants having different terms which rely either on biological criteria (morphology, ecology, ...) or on actual utilisations. Since these categories tend to overlap, one and the same plant might be common to several of them. Their operative value, made obvious, appears constant in popular as well as in scientific classifications.
Dans ce chapitre, Richard Karban s'intéresse à la capacité des plantes à se percevoir elles-mêmes et leur environnement, ainsi qu'à leur façon de réagir à ces informations. L'ensemble de ces signaux émis et reçus peuvent constituer ce que l'auteur, à l'appui de la linguistique, nomme un « langage ». Ce chapitre distingue deux sortes de communication, l'une pour la lumière et l'autre pour se défendre contre les risques d'attaques d'herbivores ou d'agents pathogènes. Cependant, l'existence singulière de la plante, qui, contrairement à l'animal, ne possède pas de système nerveux central, conduit à penser un style de communication différent de celui de l'animal.
G. H.
Ce chapitre a pour objet l'étude de la communication chimique des plantes. Ces dernières utilisent ce que l'on appelle des composés organiques volatils (COV) pour échanger avec d’autres vivants, qu'ils soient amis ou ennemis. Filant une analogie linguistique, les auteurs proposent de parler de « lexique » pour certaines interactions entre les plantes et leurs partenaires. Ces interactions donneraient jour à des sortes de néologismes ayant pour but de sécuriser les informations échangées. Le postulat général de ce chapitre consiste à penser une véritable agentivité chez les plantes. De ces interactions constantes et nécessaires nouées entre le végétal et son environnement, les auteurs cherchent à penser l'existence d'un langage primitif déjà présent chez les bactéries ou les champignons, et qui se retrouverait aussi chez les animaux, ce qui permet d’expliquer ce partage d'informations entre espèces de règnes parfois différents.
G. H.
Souhaitant nous montrer ce que « perçoit » une feuille et ce que les autres vivants, animaux ou plantes, «perçoivent» d'elles, ce chapitre étudie la gamme de signaux visuels et volatiles spécifiques que les plantes parviennent à véhiculer à partir de leurs feuilles. Bien que nous soyons insensibles à ces signaux en tant qu'être humain, les plantes peuvent faire varier l'intensité du vert de leurs feuilles, ce qui leur permet d'indiquer aux autres vivants leurs niveaux de stress. On note ainsi que les plantes stressées ont tendance à refléter davantage de lumière que les plantes apaisées, en raison du fait que leur capacité à synthétiser l'énergie radiométrique est compromise.
G. H.
Dans ce chapitre, Monica Gagliano étudie les fondements biologiques du langage, afin de vérifier s'il est légitime de parler de langage pour l'animal et pour les plantes. Pour cela, l'auteure engage une réflexion interdisciplinaire à la croisée des sciences naturelles et des sciences humaines, dans le but de rapprocher le monde humain et le monde non-humain. Toutefois, elle refuse d'étudier la question du langage d'après une perspective linguistique ou psychologique, car le spectre de l'anthropocentrisme compromettrait cette étude. Elle souhaite au contraire partir du champ de l'écologie comportementale pour ensuite sentir les fondements existentiels du langage chez le vivant, qu'il soit végétal ou animal. L'argumentation de ce chapitre procède en deux temps. En premier lieu, l'auteure rapproche l'homme de la nature en soulignant que le langage possède une part d'instinct et de « matérialité ». Puis, elle montre la complexité des communications non-humaines afin d'élever ces communications au niveau des échanges humains.
G. H.
L'auteur discute dans ce chapitre la question de la traduction du langage des plantes. Le problème méthodologique pointé ici est le biais anthropocentrique par lequel nous pensons le monde végétal. Qu'il s'agisse de l'intelligence, de la conscience ou encore du langage, l'homme se compare à chaque fois aux autres vivants en prenant pour référence ses propres dimensions. Ce chapitre propose quatre traductions possibles au langage des plantes, comme autant de façon de penser une communication spécifiquement végétale : le « langage des fleurs », et non le « langage des plantes » ; la figure des « arbres parlant », notamment dans la littérature ; la communication biochimique entre plantes ; la participation des plantes au langage des choses. Il faut laisser la place à l’indicible pour saisir le langage des plantes. Or, ces quatre approches laissent la place au silence, entendu qu'elles n'imposent aucun point de vue anthropocentrée sur les plantes.
G. H.
Cherchant à préciser la définition à donner au langage des plantes, Luce Irigaray attire notre attention sur le mode d'existence du végétal et sur sa présence dans notre monde humain. Comme elle l'écrit, le monde des plantes est un « monde sans paroles ». La vie végétale s'adapte continuellement à son environnement sans qu'il lui soit nécessaire de prononcer des mots pour représenter les objets avec lesquels elle est en relation. Aucune séparation entre signifié et signifiant n'a lieu dans le monde végétal, si bien que la plante est toute entière ouverte à son milieu, car il n'y a aucune distance entre elle et les objets environnants. L'auteur conclut en rappelant la signification initiale du langage, à savoir manifester notre individualité aux autres, chose que notre sortie du monde végétal nous a fait oublier.
G. H.