Genèse de la théorie cellulaire

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Monographie

  • Année : 1987
  • Éditeur : Vrin
  • Pages : 388
  • Collection : Analytiques
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 23 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Original
  • Ville : Paris
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  • ISBN : 2-7116-9427-5
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 20-10-2015

Résumé

Français

Ouvrage publié en co-édition avec Bellarmin (Montréal, Québec). – Poursuivant l'analyse entreprise dans La Physiologie des lumières. Empirisme, modèles et théories, La Haye : Martinus Nijhoff, 1982, l’A. examine les mutations subies par la conception cellulaire pendant ses débuts, soit au cours du 19e siècle. La théorie cellulaire est considérée d'emblée comme une théorie unifiée proclamant que les cellules sont les constituants fondamentaux de tous les organismes, qu'elles ont une structure commune, et qu'elles sont la source de toutes les fonctions vitales (p. 345). L'objectif épistémologique est le suivant : « établir le profil synchronique et diachronique d'un programme de recherche dans ses phases initiales, phases que l'on peut qualifier d'« embryonnaire », si l'on tient compte de phases d'évolution à l'état « explicite », qui le mèneront jusqu'à la biologie directement contemporaine » (p. 14). – Au delà d’un intérêt historique, la trame de cet ouvrage est aussi épistémologique dans la mesure où toute étude historique d’une science nécessité des modèles épistémologiques porteurs de normes pour l’analyser, la comprendre, la reconstituer et en resaisir la cohérence.C’est le l’articulation de ces modèles que l’A. rend compte ici. - Partie I : Antivitalisme et théorie cellulaire : de Dutronchet et Raspail à Schwann ; Partie II : L’architectonique de Müller : physiologie et embryologie baerienne ; Partie III : Le programme de recherche de Schwann ; Partie IV : La théorie de Schwann réinterprétée : versions de Müller, Kölliker et Remak ; Partie V : De la pathologie à la physiologie cellulaire : le modèle de Virchow. M.-M. V.