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Les Étapes de l'astronomie
Paul COUDERCÉditeur : Presses Universitaires de France - 1945
Copernic et le mouvement de la Terre
Jean-Jacques SZCZECINIARZÉditeur : Flammarion - 1998
Rapports sur la science et la technologie : Les Mathématiques dans le monde scientifique contemporain
Sous la direction de Jean-Christophe YOCCOZÉditeur : Lavoisier - 2005
De Zénon d’Élée à Poincaré : recueil d’études en hommage à Roshdi Rashed
Sous la direction de Régis MORELON, Ahmad HASNAWIÉditeur : Peeters Publishers - 2004
Un Globe-trotter de la physique céleste. L’astronome Jules Janssen
Françoise LAUNAYÉditeur : Vuibert - 2008
Astronomie et géographie grecques, un vocabulaire toujours actuel
Germaine AUJACSous la direction de Henri VÉRINEDans Les Sciences et leurs langages - 2000
Cicéron, traducteur du vocabulaire astronomique grec
André LE BŒUFFLESous la direction de Henri VÉRINEDans Les Sciences et leurs langages - 2000
Des nébuleuses à la nébuleuse du Crabe
Monique GROSSous la direction de Henri VÉRINEDans Les Sciences et leurs langages - 2000
Gianfrancesco Pico della Mirandola tra astrologia e stregoneria
Graziella FEDERICI VESCOVINISous la direction de Régis MORELON, Ahmad HASNAWIDans De Zénon d’Élée à Poincaré : recueil d’études en hommage à Roshdi Rashed - 2004
Astronomie, mathématiques, chimie et musique dans le Timée de Platon
Dominique PROUSTSous la direction de Michel CAZENAVEDans De la science à la philosophie : y a-t-il une unité de la connaissance ? - 2005
Astronomie et mathématiques : des relations toujours aussi fertiles
Albert BIJAOUISous la direction de Jean-Christophe YOCCOZDans Rapports sur la science et la technologie - 2005
Reckoning the Shape of Everything: Underdetermination and Cosmotopology
P. D. MAGNUSSous la direction de Alexander BIRD, James LADYMANDans The British Journal for the Philosophy of Science - 2005
Les hypothèses dans l’astronomie de Kepler
Henri HUGONNARD-ROCHESous la direction de Pierre JACOBDans L’Âge de la science. Lectures philosophiques - 1989
Contribution à l’histoire des tests laplaciens
Michel ARMATTESous la direction de Danièle HERVIEU-LÉGERDans Mathématiques et Sciences Humaines = Mathematics and Social Science [Revue éditée par le Centre d’analyse et de mathématique sociales] - 2007
Platon et la cosmologie
Luc BRISSONSous la direction de Bruno CANYDans Cahiers critiques de la philosophie - 2007
The Copernican Revolution : Planetary Astronomy in the development of Western Thought
Thomas Samuel KUHNÉditeur : Harvard University Press - 1957
La Révolution copernicienne
Thomas Samuel KUHNÉditeur : Le Livre de Poche - 1992
La stabilité du système solaire
Jacques LASKARSous la direction de Karine CHEMLA, Amy DAHAN-DALMEDICO, Jean-Luc CHABERTDans Chaos et déterminisme - 1992
Analyse rétrospective et approche événementielle en histoire des sciences
Gérard SIMONDans Méthode et histoire - 2013
Variations scientifiques : Recherches sur l'histoire et la philosophie des sciences en Europe et en Chine
Agnès CHALIERÉditeur : Hermann - 2015
Le Mathématicien renaissant et son savoir : Le statut des mathématiques selon Oronce Fine
Angela AXWORTHYÉditeur : Classiques Garnier - 2016
La Science de l'univers à l’âge du positivisme : Étude sur les origines de la cosmologie contemporaine
Jacques MERLEAU-PONTYÉditeur : Vrin - 1983
Les débuts de l'astronomie, de la géographie et de la trigonométrie chez les Grecs
Árpád SZABÓ, Erkka MAULAÉditeur : Vrin - 1986
Cet ouvrage se propose de mettre en relief les grandes conquêtes de la science du ciel et de montrer qu’elles ont été le point de départ des étapes majeures de la civilisation. – La démarche, historique, se déploie selon quatre chapitres : I. Avant l’Histoire (1); À l’aube de l’Histoire (2); – II. Le miracle grec; – III. Les fondateurs de l’Astronomie moderne; – IV. L’Astronomie stellaire (1); L’Astrophysique (2). M.-M. V.
Titre de couverture : "Copernic et la révolution copernicienne". – Le titre de couverture est celui de la thèse de cet auteur. – Il est peu de découvertes scientifiques qui aient suscité autant de fascination et de commentaires que celle de Copernic : la Terre n'est pas située au centre de l'univers et elle est en mouvement autour du Soleil. S'interrogeant sur les raisons de cette postérité exceptionnelle qui vit Copernic devenir un paradigme philosophique, Jean-Jacques Szczeciniarz analyse les relations entre ce que l'on appelle la révolution copernicienne et la réalité des résultats acquis par Copernic, et propose un parcours détaillé des textes de l'astronome. On y voit se dessiner un itinéraire jalonné d'hésitations et de contradictions. Hétérogène, l'oeuvre de Copernic hésite entre l'archaïque et le nouveau : au prix d'un gigantesque effort, Copernic a tenté d'adapter ses hypothèses à l'astronomie médiévale et renaissante. Il n'en a pas moins produit une nouvelle conception, véritablement philosophique, de l'apparence. Parce que Copernic invente l'idée d'un observateur en mouvement, pris dans l'objet même qu'il étudie, la philosophie se voit dès lors contrainte de penser sur de nouvelles bases ce qu'il en est de la connaissance. Mieux encore, la révolution copernicienne nous montre que nos grandes conquêtes scientifiques passent par le renoncement aux situations privilégiées que nous croyons légitimement occuper. M.-M. V.
Ce volume a pour objet d’étudier les interactions entre les mathématiques et l’ensemble des autres disciplines, en cherchant à déterminer comment cette approche et ce langage communs conduisent toutes les sciences à collaborer entre elles, et en même temps comment les questions soulevées par les autres sciences ouvrent des champs de recherche aux mathématiciens eux-mêmes. Le présent rapport n’examine donc pas les mathématiques pour elles-mêmes, mais la manière dont elles participent au monde scientifique contemporain. Sans viser l’exhaustivité, la démarche choisie met l’accent sur certains secteurs représentatifs, afin de donner une image fidèle d’un ensemble riche et varié : sont ainsi décrites les interactions des mathématiques avec la physique (Partie I), la chimie (Partie II), les sciences de la vie (Partie III), l’informatique (Partie IV), l’économie (Partie V). Au terme de ce panorama, il apparait, au niveau de la société (Partie VI), qu’un nouveau schéma d’organisation de la recherche est possible, qui passerait par un autre regard sur le rôle des mathématiques. L’ouvrage se termine sur un ensemble de “Recommandations”, qui soulignent notamment la nécessité de faciliter la pratique des mathématiques dans des disciplines qui n’y avaient pas naturellement recours. M.-M. V.
Volume de Mélanges offerts à Roshdi Rashed, philosophe, linguiste et mathématicien égyptien, dont l’œuvre s’est développée depuis trente-cinq ans entre Le Caire, Paris et Berlin, où il a enseigné la logique à la Humboldt Universität. – L’ouvrage s’ouvre sur un “Entretien de Roshdi Rashed” avec Ahmad Hasnawi, Christian Houzel et Régis Morelon, complété d’une bibliographie exhaustive de l’A. (pp. XXIX-XL). Les nombreuses communications – en français, anglais, allemand, italien – qui composent ce recueil illustrent cette pensée multiforme, comme en témoigne la structuration de l’ouvrage en six sections, chacune se voulant représentative d’une discipline : – I. «Mathématiques» : Jules Vuillemin, “Les témoignages aristotéliciens sur les arguments de Zénon d’Élée : une version double” ; Marouane Ben Miled, “Les quantités irrationnelles dans l’œuvre d’al-Karaji” ; Bijan Vahabzadeh, “ ‘Umar al-Khayyam and the Concept of Irrational Number” ; Hélène Bellosta, “L’émergence du négatif” ; Philippe Abgrall, “Al-Quhi, archimédien” ; Pascal Crozet, “Al-Sigzi et la tradition des problèmes de division des figures” ; Eberhard Knobloch, “La configuration (mécanique, géométrie, calcul) et ses bouleversements à la fin du XVIIe siècle. L’exemple de Leibniz” ; Karine Chemla, “Algorithmes et histoire de la démonstration mathématique” ; Pierre Kaplan, “L’équation de Pell-Fermat, de Fermat à nos jours et un problème de Gauss” ; Christian Houzel, “Poincaré et l’analyse diophantienne”. – II. «Astronomie» : Régis Morelon, “Une proposition de lecture de l’histoire de l’astronomie arabe” ; George Saliba, “Aristotelian Cosmology and Arabic Astronomy” ; Barbara Obrist, “L’astronomie gréco-romaine lors du passage de l’Antiquité au Moyen Âge : textes et figures” ; Graziella Federici Vescovini, “Gianfrancesco Pico della Mirandola tra astrologia e stregoneria”. – III. «Physique» : Faïza Bancel , “Le traité sur la théorie du levier d’al-Muzaffar al-Isfizari : une réécriture du Kitab fi al-qarastun de Thabit ibn Qurra ?” ; Gérard Simon, “L’expérimentation sur la réflexion et la réfraction chez Ptolémée et Ibn al-Haytham” ; Mehrnaz Katouzian-Safadi, “La cornue et l’alambic, instrument d’analyse et de preuve dans Les Doutes sur Galien de Razi” ; Michel Paty, “L’élément différentiel de temps et la causalité physique dans la dynamique de d’Alembert”. – IV. «Philologie» : Micheline Decorps-Foulquier, “Sur les rencontres entre sections dans les Coniques d’Apollonius de Perge : remarques sur le texte grec de la préface du Livre I” ; Alain Galonnier, “Boèce et les Éléments d’Euclide : quel maillon dans la chaîne des savoirs ?” ; Gad Freudenthal et Tony Lévy, “De Gérase à Bagdad : Ibn Bahriz, al-Kindi, et leur recension arabe de l’Introduction arithmétique de Nicomaque, d’après la version hébraïque de Qalonymos ben Qalonymos d’Arles” ; Abdelali Elamrani-Jamal, “Fragment d’un traité de minéralogie d’al-Kindi. Présentation, texte et traduction”. – V. «Philosophie» : Bernard Besnier, “Aristote : le lieu , le quelque part et l’être-dans” ; Ahmad Hasnawi, “Le statut catégorial du mouvement chez Avicenne : contexte grec et postérité médiévale latine” ; Shinichiro Higashi, “Entre épistémologie et métaphysique. La philosophie aristotélicienne des mathématiques au XVIe siècle” ; Pierre Pellegrin, “Scepticisme et sémiologie médicale” ; Jean Jolivet, “L’Épître sur la quantité des livres d’Aristote, par al-Kindi (une lecture)” : Hatem Zghal, “La connaissance des singuliers chez Avicenne” ; Herbert A. Davidson, “Maimonides, Aristotle, and Avicenna” ; Joël Biard, “Zabarella et le mouvement des corps simples (De l’usage d’Averroès au XVIe siècle)” ; Richard M. Frank, “Al-Ahkam in Classical As’arite Teaching” ; Anca Vasiliu, “Eikôn præter imaginem. Notes sur le vocabulaire de l’image à la fin de l’Antiquité”. – VI. «Science et société» : Sayaka Oki, “Les problèmes ‘économiques‘ et l’Académie royale des sciences de Paris (1771-1790)” ; Chikara Sasaki, “How Was the Terminology of Modern Western Mathematics Translated in Japanese ?” ; Lewis Pyenson, “Cosmopolitans Go South : Two Northern Professors in Dallas and New Orleans” ; Gilles Gaston Granger, “L’histoire des sciences est-elle une histoire ?”. – Postface par Jean Jolivet : “Roshdi Rashed philosophe”. – Notes bas de page ; – Index nomimum pp. 887-904 ; – Auteurs pp. 905-906. M.-M. V.
Jules Janssen (1824-1907) est l’un des pionniers de l’astrophysique en France. Dans le cadre de la célébration du centenaire de sa mort, le présent ouvrage livre le portrait de ce savant à qui l’on doit notamment la fondation de l’Observatoire de Meudon (qui ne sera rattaché à celui de Paris qu’en 1927). – S’appuyant sur deux techniques en plein développement, la spectroscopie et la photographie, les recherches de Jules Janssen s’articulent autour de deux grands axes qui incitent au voyage : l’atmosphère terrestre et le Soleil. À la poursuite des éclipses totales, il parcourt ainsi le monde, des Indes au Japon, en passant par l’Afrique, le Siam, le Pacifique. Les progrès accomplis par Janssen dans la connaissance du Soleil, les découvertes successives dues à une exceptionnelle combinaison entre son inventivité instrumentale et son obstination d’observateur le mettent au premier rang de l’astrophysique mondiale. M.-M. V.
This paper offers a general characterization of underdetermination and gives a prima facie case for the underdetermination of the topology of the universe. A survey of several philosophical approaches to the problem fails to resolve the issue: the case involves the possibility of massive reduplication, but Strawson on massive reduplication provides no help here; it is not obvious that any of the rival theories are to be preferred on grounds of simplicity; and the usual talk of empirically equivalent theories misses the point entirely. (If the choice is underdetermined, then the theories are not empirically equivalent!) Yet the thought experiment is analogous to a live scientific possibility, and actual astronomy faces underdetermination of this kind. This paper concludes by suggesting how the matter can be resolved, either by localizing the underdetermination or by defeating it entirely.
Au croisement des recherches historiques de Bernard Bru sur la statistique laplacienne, et des interrogations récurrentes depuis les années 1960 sur les usages peu satisfaisants des tests statistiques dans les sciences d’observation, nous revisitons la mise en place des tests statistiques dans l’œuvre de Laplace. On trouve déjà dans celle-ci un mélange entre plusieurs approches, et des audaces interprétatives, dignes de la version aujourd’hui pratiquée, hybride entre les apports de Bayes-Laplace, Fisher et Neyman. M.A.
Pour Platon, une cosmologie doit être en mesure de répondre à deux questions : – 1, à quelles conditions le monde sensible peut-il devenir connaissable ?; – 2, comment arrive-t-on à le décrire ? Pour devenir objet de connaissance et objet de discours, le monde sensible doit présenter, dans son changement même, quelque chose qui ne change pas, qui présente une permanence véritable et donc se retrouve identique dans tous les cas. À cette exigence, Platon répond en faisant cette hypothèse bifrons : il existe un monde de formes intelligibles, réalités immuables et universelles faisant l’objet d’une connaissance et d’un discours vrais, et auxquelles participent les réalités sensibles qui n’en sont que les copies. – Astronomie; – Physique et chimie : Les éléments; Le nombre des éléments; La constitution des éléments; La transformation mutuelle de trois de ces éléments; Les mathématiques et leurs limites; Le problème du changement; – La vérification expérimentale : Les limites techniques; Préjugé théorique.
Quel est le rapport de Copernic à la tradition astronomique ancienne dans laquelle il a été formé ? Comment ses innovations astronomiques et cosmologiques ont-elles pu s'insérer dans un contexte essentiellement classique ? En affirmant sur la base de nouvelles théories astronomiques : 1° que la Terre ne se situe pas au centre de l'univers ; 2° qu'elle se déplace dans l'espace des corps célestes, Copernic a provoqué une révolution scientifique, dont cet ouvrage retrace l'histoire et dont il met en évidence le caractère multiple en combinant l'exposé scientifique (d'ordre astronomique) et l'histoire intellectuelle (d'ordre contextuel) par la mise au jour des liaisons de l'astronomie aux autres disciplines scientifiques ainsi que ses liens aux systèmes philosophiques et religieux de l'époque. Dans un premier temps, l'auteur traite du rôle des observations dans l'élaboration des cosmologies scientifiques de la Grèce antique (chapitres 1 et 2). Cet intérêt pour l'astronomie et les astronautes de l'Antiquité permet de révéler la prégnance d'un cadre structurel (l'univers des sphères terrestre et céleste) dans l'élaboration des systèmes astronomiques et cosmologiques entre le IVe siècle avant Jésus-Christ et le XVIe siècle. Car ce schème conceptuel a donné naissance à l'univers copernicien. Ainsi, l'auteur montre pour quelles raisons la cosmologie d'Aristote s'est imposée comme un paradigme dominant pendant plusieurs siècles (chapitre 3), enfin dans quelle mesure Copernic représente l'héritier direct de la tradition scientifique de l'Antiquité, c'est-à-dire des recherches cosmologiques et astronomiques d'Aristote et Ptolémée (chapitre 4). Dès lors, il présente l'innovation copernicienne à travers un exposé simplifié du De Revolutionibus Orbium Caelestum (chapitre 5), traité astronomique ayant ouvert la voie à la révolution scientifique du XVIe siècle. Dans un dernier temps, il étudie respectivement la réception de l'oeuvre de Copernic, ses effets sur le développement de l'astronomie (chapitre 6) et le rôle joué par la révolution copernicienne dans le développement de la science en général, c'est-à-dire bien au-delà de l'astronomie elle-même (chapitre 7). Un appendice technique développe quatre problèmes astronomiques classiques : la correction du temps solaire, la précession des équinoxes, l'explication des phases de la Lune, les méthodes de mesure indirectes de l'univers par les Anciens. – Références bibliographiques, pp. 375-377 ; Avertissement du traducteur, pp. 379-380 ; Table des matières, p. 381. Cet ouvrage est la traduction publiée pour la première fois en France du livre de langue anglaise : The Copernican Revolution, New York, Vintage Books, 1959.
F. F.
Deux domaines de la physique, ma mécanique céleste et la turbulence, ont historiquement entretenu des rapports privilégiés avec l'émergence d'une théorie des systèmes dynamiques. En décrivant l'histoire du problème de la stabilité du système solaire, de Laplace à nos jours, Jacques Laskar souligne la modification progressive dans la manière de le poser, jusqu'à l'établissement de son caractère chaotique.
À travers l’étude de l’astronomie de Kepler, l’auteur montre comment deux attitudes épistémologiques en histoire des sciences (l’analyse rétrospective de la science d’une part et son étude événementielle d’autre part) peuvent aboutir à des résultats différents sur un même objet (l’établissement des lois de Kepler dans le cas étudié). Alors que la première attitude remonte du présent actuel de la science vers son passé, la seconde décrit le passé de la science sans préjuger de son avenir.
F. F.
Partant de la thèse selon laquelle la Chine n'a pas connu de révolution scientifique analogue à celle que l'Occident a traversée depuis la Renaissance et le XVIIe siècle, l'auteur cherche à en dégager les raisons en dégageant les différences épistémologiques entre la Chine et l'Occident. Dans le premier chapitre, « Des croyances et des jugements », l'auteur montre que la Chine n'a pas seulement connu l'approche téléologique et magique des phénomènes naturels — pluie, sécheresse, éclipses — comme celle du Chunqiu Fanlu de Donc Zhongshu, qui s'inscrit dans la continuité de la cosmologie traditionnelle. Il y eut également une interprétation mécanique s'appuyant sur des observations, comme celle du Lunheng de Wang Chong, qui critique les superstitions attachées aux phénomènes naturels. Cette dernière conception est proche de celle qui permit à l'Occident d'entrer dans sa modernité. Le deuxième chapitre, « Une structure héliocentrique », compare les débats astronomiques apparus en Occident et en Chine. L'Occident a connu la rupture héliocentrique lorsque Copernic rompit avec Aristote et Ptolémée. La Chine a également développé de longue date un savoir astronomique fondé sur les observations, sans connaître de rupture comparable à la révolution copernicienne. Le troisième chapitre, « Une démarche cognitive », montre certaines formes d'étude de la perception apparues en Chine. En Chine comme en Occident, la perception a fait l'objet d'une interrogation dans son lien avec l'illusion d'une part, avec les mathématiques d'autre part. La perception a notamment été assistée par des instruments de mesure. Dans le quatrième chapitre, « Des raisonnements mathématiques », l'auteur montre comment sont apparus en Chine des problèmes analogues à celui de la quadrature du cercle. La Chine a proposé des méthodes de calcul de la circonférence du cercle ; celle de Lui Hui est analogue à la méthode d'exhaustion d'Archimède. L'auteur entend montrer ainsi que la Chine a posé les mêmes questions que l'Occident, tout en y apportant parfois des réponses différentes. Dans le cinquième chapitre, « La diversité du répertoire », l'auteur montre les raisons sociologiques qui ont pu faire obstacle en Chine aux révolutions scientifiques ; en particulier, le système des examens favorise le retour à un corpus imposé de classiques plutôt que leur critique. Le corpus scientifique a été soumis au même traitement, ce qui a fait obstacle à toute révolution scientifique. L'arrivée des Jésuites en Chine a ainsi provoqué une rupture avec les particularités de la science chinoise. L'ouvrage s'appuie sur la lecture de plusieurs classiques chinois (le Gnomon des Zhou, Dong Zhongshu, Wang Chong, les Neuf chapitres…), comparés avec des textes scientifiques occidentaux (Aristote, Archimède, Ptolémée, Copernic, Descartes, Galilée, Leibniz…). Il cite également les travaux de plusieurs sinologues (Granet, Needham, Maspero, Gernet, Martzloff, K. Chemla…) ainsi que de philosophes (Kant, Husserl, Merleau-Ponty), d'historiens, sociologues et philosophes des sciences (Latour, Foucault, Koyré, Kuhn…). L'ouvrage est introduit par une préface de Jean Dhombres et trois illustrations. Il se termine par un index de noms et de notions en pinyin et en sinogrammes. B. M.
[Texte remanié de : Thèse de doctorat, sous la direction de Joël Biard : Philosophie : Université François-Rabelais : Tours: 2011]. – Cet ouvrage porte sur la représentation du savoir mathématique telle qu’elle se dégage de l’œuvre d’Oronce Fine (1494-1555), premier lecteur de la chaire royale de mathématiques créée par François Ier vers 1530. Dans la première partie, l’auteure vise à déterminer le statut ontologique et épistémologique de la discipline dans son œuvre : si les mathématiques occupent en effet une place intermédiaire entre la théologie et la philosophie naturelle (i.e. la physique), elles sont en revanche placées au sommet de la hiérarchie des savoirs scientifiques, le paradigme de la rigueur étant incarné aux yeux de Fine par la géométrie. Angela Axworthy examine alors sa définition de l’utilité des mathématiques afin d’appréhender la manière dont il conçoit les rapports entre les disciplines du quadrivium (arithmétique, musique, géométrie, astronomie) tout autant que les arguments qu’il avance quant aux bienfaits qu’elles apportent à l’apprentissage et à la maîtrise des autres arts selon lui. La seconde partie s’attache à déterminer le statut de l’astronomie selon Fine, la nature et la finalité qu’il attribue à l’arithmétique et à la géométrie pratiques, les diverses manières dont il définit la différence entre mathématique théorique et mathématique pratique, la fonction qu’il assigne aux mathématiques pratiques dans son programme d’enseignement ; enfin le statut épistémologique qu’il accorde à deux disciplines qu’il considère comme subalternes : la perspective et la géographie. La présente étude permet ainsi de comprendre la fonction stratégique du discours épistémologique de Fine, dans la mesure où la philosophie des mathématiques qui le sous-tend a permis de soutenir l’évolution de leur statut institutionnel. – Annexe 1 : « Transcription de l’Epistre exhortative touchant la perfection & commodite des ars liberaulx mathematiques», p. 365-380 ; Annexe 2 : « Préface de la Protomathesis », p. 381-385 ; Annexe 3 : « Transcription du manuscrit inachevé du commentaire des livres VII à IX des Éléments d’Euclide », p. 387-405 ; Annexe 4 : « Liste des œuvres de Fine », p. 407-422 ; Bibliographie, p. 423-457 ; Index nominum, p. 459-465 ; Index rerum, p. 467-473 ; Table des matières, p. 475-479.
F. F.
L’A. d’une Cosmologie du XXe siècle : étude épistémologique et historique des théories de la cosmologie contemporaine (Paris : Gallimard, 1965. « Bibliothèque des idées») remonte ici à ses origines, c’est-à-dire jusqu’au dernier quart du XVIIIe siècle, qui ouvre l'ère moderne de la Cosmologie, sous l'impulsion presque simultanée des recherches de Pierre-Simon Laplace et de William Herschel. Les deux volumes s’articulent désormais pour constituer une sorte d'histoire continue qui se développe selon cinq chapitres : — 1. Laplace : Le « vrai système du monde » (mais aussi d’Alembert) ; — 2. William Herschel et la « constitution des cieux » ; — 3. La docte ignorance des astronomes et la nostalgie du « Cosmos » (Bessel, Bode, Olbers, F. G. W. Struve, John Herschel, Lord Rosse, William Huggins, Spencer, Arago, Nichol, Babinet, A. Comte, J. Plateau, Daniel Kirkwood Alexandre Humboldt : chapitre complexe qui montre l’ambiguité des attitudes scientifiques sur le sujet) ; — 4. Esquisse d’une énergétique cosmique (Joseph Fourier, Lazare Camot, William Thomson, Joule, Mayer, Clausius) ; — 5. La Cosmologie des philosophes entre l'Épistémologie, l'Éthique et la Théologie : Kant, Auguste Comte, William Whewell, Coumot. — L'ouvrage se clôt sur 2 appendices : 1. Sur la « loi » de Titius-Bode ; 2. Sur le mémoire de W. Olbers intitulé « Sur la transparence de l’espace cosmique ». – Bibliographie p. [355]-359 ; – Index. M.-M. V.
Titre original : Enklima, Untersuchungen zur Frühgeschichte der griechischen Astronomie, Geographie, und der Sehnentafeln. Athen : Akademie Athen, Forschungsinstitut für Griechische Philosophie, 1982. – Cet ouvrage est la suite des Anfänge der griechischen Mathematik. Mit 27 Abbildungen. München, Wien: Oldenbourg, 1969. – Rédigé à l'Université d'Oulu en Finlande, ce nouveau volume comporte en fait trois études distinctes : 1. Le cadran solaire ; — 2. Le jour le plus long ; — 3. Angles, arcs et tables de cordes. – Mais ces études s'insèrent dans un ensemble commun qui comporte un Préambule avec une Chronologie et un Épilogue, ainsi que des Tables (sources antiques, auteurs et ouvrages modernes etc.). – Bibliogr. p. [223]-227; Notes bibliographiques; Index. M.-M. V.