Cours sur la perception (1964-1965)

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Monographie

  • Pages : XVI-416
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 22 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Original
  • Ville : Châtou
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  • ISBN : 2-35051-012-3
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 17-10-2015

Résumé

Français

Cet ouvrage restitue le cours prononcé en Sorbonne durant l’année universitaire 1964-1965 par G. S.. Plus qu’une histoire de la perception, ce cours élabore une véritable philosophie de la perception, voire même une “ histoire perceptive de la philosophie” (Préf. R. B. p. XIV). La thèse défendue par l’A. affirme que la perception ne relève pas de la connaissance mais de la vie et qu’elle exprime le mode original d’exploration et d’élaboration du monde : la perception est la modalité fondatrice du rapport vivant et actif de l’homme ( et de l’animal) à son milieu. Ainsi, une histoire de la perception renvoie en dernière instance à l’histoire des sujets humains dans leur rapport vital à leur milieu. - La première partie de cet ouvrage est consacré à l’étude de la perception dans la pensée occidentale (de l’Antiquité aux théories modernes de la perception comme activité) et constitue une histoire de la perception et plus largement de la philosophie de la perception. La seconde partie (”rôle et sens biologique de la fonction perceptive”) rend compte de la signification du noyau vital de la perception depuis les cinèses et les taxies jusqu’aux véritables perceptions d’objets et l’appréhension des formes. La troisième partie (”Perception et information : les effets psychologiques”) s’attache à une description de la figure du monde perçu à la lumière des résultats de la psychologie scientifique et accorde une assez grande place à la Théorie de la Forme et aux illusions géométriques. Mais ces lois psychologiques n’étant pas isolables, G. S. examine dans la quatrième partie (”Perception et affectivité - effets de contexte ; motivation”) la notion d’effet de contexte. Enfin, la cinquième partie (”Perception et activité - conséquences pratiques pour la technologie humaine”) se concentre autour de la question de la technique en tant que mode de relation entre l’homme et son milieu. Il s’agit bien pour G. S. d’élaborer une philosophie de la perception, c’est-à-dire “une philosophie pour laquelle l’objet perçu délivre le sens d’être de tout être” (Préf. R. B. p. XVI), une philosophie où la perception est l’origine normative des autres modalités de rapport au monde. M.-M. V.