Les Limites de la philosophie naturelle de la biologie moderne

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Monographie

  • Pages : 194
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 18 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Original
  • Ville : Paris
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  • Date de création : 31-01-2016
  • Dernière mise à jour : 31-01-2016

Résumé

Français

Le mouvement par lequel, au début du siècle, la science a rompu ses attaches avec la spéculation métaphysique, a engendré la mentalité exclusive du scientisme où toute entreprise est réduite aux procédés des sciences positives. Dans le présent ouvrage, l'A. s’attache à défendre les droits de la réflexion philosophique contre un certain scientisme biologique : en effet, si la science « dit le fait et le moyen », seule la spéculation « dit la valeur et la fin » (p. 19). La réflexion enferme et déborde les sciences de la vie puisque, sans y contredire, elle doit leur fournir leur statut épistémologique et méthodologique (chap. I). Pour illustrer cette démonstration, l'A. prend pour objet de sa critique l’ouvrage de Jacques Monod sur Le Hasard et la nécessité, lequel se propose justement de fixer « La philosophie naturelle de la biologie moderne ». C’est à cette philosophie-là qu’il convient de marquer les limites dans le domaine de la connaissance (chap. II). L’A. étudie ensuite L’Homme imaginant. Essai de biologie politique où Henri Laborit entend prolonger les inductions biologiques dans le domaine de l’action : là encore, il conviendra d'examiner les prétentions de la science de la vie à expliquer le phénomène social et à en tirer des règles de conduite (chap. III. Les inductions morales). En conclusion, l'A. dégage les idées directrices de cette philosophie naturelle de la biologie moderne et ses relations avec d’autres types de connaissances. M.-M. V.