Dans cet article, l’auteur tente de comprendre comment Teilhard, au travers des arbres phylogénétiques qu’il construit, greffe sur les arbres ce qui n’y figure pas : une direction, et voit à l’œuvre un principe métaphysique, d’ordre téléologique, celui de l’évolution dirigée, c’est-à-dire l’orthogenèse. De ce paradoxe surgit l’effacement du message intrinsèque des arbres dans le discours teilhardien.