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Monographie


Dictionnaire / Encyclopédie


Collectif


Article


Revue / Périodique


Thèse

3. Possibilités manipulatoires de la sphère

      3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens

      3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer

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Nuage de mots-clés associé à : Explication
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    34
    NOTICES

    Liste des références bibliographiques indexées

    Monographie

    Principes de philosophie réaliste

    Jean LARGEAULT
    Éditeur : Klincksieck - 1985


    Monographie

    Filosofia della scienza

    Giovanni BONIOLO, Paolo VIDALI
    Éditeur : Bruno Mondadori - 1999


    Monographie

    Karl Popper

    Dario ANTISERI
    Éditeur : Rubbettino Editore - 1999


    Monographie

    Trattato di metodologia delle scienze sociali

    Dario ANTISERI
    Éditeur : UTET - 1996


    Collectif

    L’Unité des sciences. Nouvelles perspectives

    Sous la direction de Thierry MARTIN
    Éditeur : Vuibert - 2009


    Article

    Evidence, Explanation, and the Empirical Status of Scientific Realism

    Igor DOUVEN

    Sous la direction de Hans ROTT
    Dans Erkenntnis - 2005


    Article

    Against Probabilistic Measures of Coherence

    Mark SIEBEL

    Sous la direction de Hans ROTT
    Dans Erkenntnis - 2005


    Article

    Causes and Explanations: A Structural-Model Approach. Part I: Causes

    Judea PEARL, Joseph Y. HALPERN

    Sous la direction de Alexander BIRD, James LADYMAN
    Dans The British Journal for the Philosophy of Science - 2005


    Article

    Causes and Explanations: A Structural-Model Approach. Part II: Explanations

    Judea PEARL, Joseph Y. HALPERN

    Sous la direction de Alexander BIRD, James LADYMAN
    Dans The British Journal for the Philosophy of Science - 2005


    Article

    L’indéterminisme remet la science en question

    Tom SETTLE

    Sous la direction de Renée BOUVERESSE-QUILLIOT
    Dans Karl Popper et la science d’aujourd’hui - 1989


    Article

    Evolutionary Explanations of Indicatives and Imperatives

    Simon M. HUTTEGGER

    Sous la direction de Hans ROTT
    Dans Erkenntnis - 2007


    Article

    Puissance et limites de la réduction

    Mario Augusto BUNGE

    Sous la direction de François ATHANÉ, Marc SILBERSTEIN, Édouard GUINET
    Dans Matière première. Revue d’épistémologie et d’études matérialistes - 2007


    Article

    Sciences différentes, explications similaires, régularités transversales

    Cyrille IMBERT

    Sous la direction de Thierry MARTIN
    Dans L’Unité des sciences. Nouvelles perspectives - 2009


    Article

    Explication mécaniste et causalité descendante

    Max KISTLER

    Sous la direction de Thierry MARTIN
    Dans L’Unité des sciences. Nouvelles perspectives - 2009


    Article

    La construction du problème en Sciences : un outil méthodologique didactique

    Youssef BOUGHANMI

    Sous la direction de Gérard CHAZAL
    Dans Valeur des sciences - 2008


    Article

    The Enhanced Indispensability Argument: Representational versus Explanatory Role of Mathematics in Science

    Juha SAATSI

    Sous la direction de Alexander BIRD, James LADYMAN
    Dans The British Journal for the Philosophy of Science - 2011


    Monographie

    De l'explication dans les sciences : Tome II

    Émile MEYERSON
    Éditeur : Payot - 1921


    Article

    L'explication historique dans les sciences de l'homme

    Gérard LENCLUD

    Sous la direction de Thierry MARTIN
    Dans Les sciences humaines sont-elles des sciences? - 2011


    Collectif

    Précis de philosophie des sciences

    Sous la direction de Anouk BARBEROUSSE, Denis BONNAY, Mikaël COZIC
    Éditeur : Vuibert - 2011


    Article

    Philosophie des sciences sociales

    Jon ELSTER, Hélène LANDEMORE

    Sous la direction de Anouk BARBEROUSSE, Denis BONNAY, Mikaël COZIC
    Dans Précis de philosophie des sciences - 2011


    Article

    The Enhanced Indispensability Argument: Representational versus Explanatory Role of Mathematics in Science

    Juha SAATSI

    Sous la direction de Alexander BIRD, James LADYMAN
    Dans The British Journal for the Philosophy of Science - 2011


    Monographie

    Expliquer la vie : De l'âme à la molécule

    André PICHOT
    Éditeur : Éditions Quae - 2011


    Monographie

    Philosophie de la biologie : Enjeux et perspectives

    Christian SACHSE
    Éditeur : Presses polytechniques et universitaires romandes - 2011


    Monographie

    Science and Necessity

    John BIGELOW, Robert PARGETTER
    Éditeur : Cambridge University Press - 1990


    Monographie

    Causal Asymmetries

    Daniel Murray HAUSMAN
    Éditeur : Cambridge University Press - 1998


    Article

    Causal explanation beyond the gene: manipulation and causality in epigenetics

    Jan BAEDKE

    Sous la direction de Andoni IBARRA
    Dans THEORIA. An International Journal for Theory, History and Foundations of Science - 2012


    Revue-Périodique

    THEORIA. An International Journal for Theory, History and Foundations of Science : Causality and Explanation in the Sciences

    Sous la direction de Andoni IBARRA
    Éditeur : University of the Basque Country - 2012


    Article

    La Théorie de la relativité de Whitehead

    Dean R. FOWLER

    Sous la direction de Michel WEBER, Guillaume DURAND
    Dans Les principes de la connaissance naturelle d’Alfred North Whitehead - 2007


    Collectif

    Épistémologie des sciences sociales

    Sous la direction de Jean-Michel BERTHELOT
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 2012


    Monographie

    Philosophy of Epidemiology

    Alex BROADBENT
    Éditeur : Palgrave Macmillan - 2013


    Article

    On the Explanatory Role of Mathematics in Empirical Science

    Robert W. BATTERMAN

    Sous la direction de Steven FRENCH, Michela MASSIMI
    Dans The British Journal for the Philosophy of Science - 2010


    Article

    L’explication en biologie

    Marie I. KAISER

    Sous la direction de Thierry HOQUET, Francesca MERLIN
    Dans Précis de philosophie de la biologie - 2014


    Article

    Réalisme, pluralisme et naturalisme en biologie

    John DUPRÉ

    Sous la direction de Thierry HOQUET, Francesca MERLIN
    Dans Précis de philosophie de la biologie - 2014


    Article

    In Defense of Transcendant Universals

    Peter VAN INWAGEN

    Sous la direction de Francesco F. CALEMI
    Dans Metaphysics and Scientific Realism - 2016


    MONOGRAPHIE

    Principes de philosophie réaliste

    • Pages : 271
    • Collection : Philosophia
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-86563-112-5
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 27-10-2015

    Résumé :

    Français

    Ce volume se veut une discussion critique des doctrines idéalistes qui ont pour axiome que la réalité est coextensive à l’expérience; en d’autres termes, nous n’avons pas besoin de ce que nous ignorons, ce que nous ne comprenons pas est inimportant. Les philosophes idéalistes n’attribuent aux lois qu’une existence dans l’esprit et identifient la réalité avec sa représentation. Cette position idéaliste heurte le sentiment réaliste qu’un objet, qui vient représentativement dans la connaissance, n’est pas épuisé par cette connaissance. L’homme n’est pas le fondement de l’ordre qu’il découvre dans la nature. Si les théories se rapportent à une intelligence, c’est d’abord à celle qui est immanente aux choses. – Chap. I, Sur l’explication; – II, Sur l’induction; – III, De l’analyse des causes; – IV, La forme et le mouvement; – V, Les limites de l’épistémologie néo-positiviste (analyse polémique de quelques compositions empiristes contemporaines, avec «Quine philosophe de l’ambiguïté», «Popper dissonant»); – VI, Conclusion : Une idées de la philosophie de la nature. Ce dernier chapitre montre comment a évolué la philosophie, du principe de substance des classiques (ce qui n’est pas substance demande un substrat pour exister), au principe des relations internes des structuralistes. Les sciences ne semblent pas se suffire du positivisme d’après quoi les rapports se réduisent à des liaisons entre des pensées. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Filosofia della scienza

    • Pages : XX-824
    • Collection : Sintesi
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Milano
    •  
    • ISBN : 88-424-9359-7
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 31-10-2015

    Résumé :

    Italien

    Premessa (XX p.). – 1. Metodi logici per la filosofia della scienza. – 2. Teorie del significato. – 3. La teoreticità dell’osservazione. – 4. Alla ricerca delle teorie, tra induzione e abduzione. – 5. Aspetti e problemi delle relazioni fra teorie e mondo empirico. – 6. La spiegazione scientifica. – 7. Il problema delle leggi di natura. – 8. Il realismo scientifico, gli osservabili e la sottodeterminazione teorica. – 9. Scienza, filosofia e argomentazione. – Appendici : – 1. Operazioni, strutture, relazioni e funzioni. – 2. Metodi probabilistici per la filosofia della scienza ed elementi di teoria degli errori. – 3. Una rassegna delle fallacie argomentative. – 4. Regole per stendere un saggio filosofico e per sostenere una disputa filosofica. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Karl Popper

    • Pages : 371
    • Collection : Biblioteca austriaca
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Soveria Mannelli
    •  
    • ISBN : 88-7284-729-X
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 14-12-2015

    Résumé :

    Allemand

    Questo volume è consacrato al pensiero del filosofo della scienza del XX secolo Sir Karl Raimund Popper. Inserito nella collana “Biblioteca Austriaca” delle edizioni Rubbettino, è articolato in quattordici capitoli, preceduti dalla Prefazione dell’Autore. Dario Antiseri, Autore del volume, in esso affronta e discute le più importanti tematiche della filosofia di Popper: il problema dell’induzione e della demarcazione tra scienza e non scienza, il metodo scientifico, la difesa dell’indeterminismo, la concezione della fisica quantistica e l’interpretazione propensionale della stessa, i limiti dello storicismo, la logica delle scienze sociali e la teoria dei tre Mondi, le ragioni della società aperta, i critici di Popper. La definizione del metodo scientifico, nel capitolo terzo, costituisce il cuore e anche il tema trasversale di questo volume. Dopo i primi due capitoli dedicati alle difficoltà del principio di induzione e al criterio di falsificabilità come criterio di demarcazione della scienza dalla metafisica, in esso sono discussi i pilastri della logica della ricerca di Popper: la tesi dell’unità del metodo, il criterio della verosimiglianza, la critica dell’essenzialismo e dello strumentalismo, il modello nomologico-deduttivo. Di contro ad alcune tendenze antirealiste dell’epistemologia del XX secolo, Popper è persuaso - scrive l’Autore - « che la scienza può fare scoperte reali; e, diversamente dall’essenzialista, il quale crede sia possibile conoscere realtà essenziali e fornire spiegazioni ultime, Popper ritiene che la ricerca non ha fine e che ogni teoria può venir spiegata da una ulteriore teoria ». L’Autore distingue la filosofia della scienza di Popper da tali tendenze essenzialiste e, per quanto riguarda il problema della demarcazione tra scienza e non scienza, dalla critica dei neopositivisti. Popper, pur elaborando le proprie tesi epistemologiche contemporaneamente alla formazione del movimento del neopositivismo, dalle idee di tale movimento prende le distanze. L’ampia trattazione delinea, con puntuali riferimenti ai testi, il percorso delle argomentazioni popperiane in difesa del razionalismo critico, in difesa di idee filosofiche tra le quali spiccano il fallibilismo, il realismo, l’indeterminismo che è filosoficamente sostenuto dall’«argomento dell’asimmetria tra il passato e il futuro». Insomma, « Popper ha cercato di rendere il suo razionalismo più critico possibile ». L’Autore perciò dedica alcune pagine di questo volume alle tesi dei primi critici di Popper (H. Reichenbach, R. Carnap, O. Neurath, C. G. Hempel, L. Geymonat) nonché alle tesi – tra quelle discusse – di Thomas S. Kuhn, Imre Lakatos e Paul K. Feyerabend. Antiseri delinea l’ampio spettro delle tematiche popperiane e perciò quel legame tra epistemologia e scienze sociali che caratterizza l’impegno intellettuale del filosofo di Vienna. Infatti «focalizzando il suo interesse sulla fallibilità della conoscenza umana, Popper ha elaborato una concezione della scienza alla quale ha legato una antropologia filosofica dai tratti molto ‘umani’ (fallibilità, libertà, responsabilità, tolleranza, egualitarismo) e la teoria politica della ‘società aperta’». La società aperta che è oggetto dell’attenzione di Popper è la «società aperta dalla fallibilità della conoscenza umana e dalla consapevolezza che, per quel che riguarda i valori ultimi viviamo e vivremo in un mondo politeista». « Infatti i valori supremi – scrive Antiseri richiamandosi alla legge di Hume della inderivabilità logica delle norme dai fatti – sono oggetto di scelte di coscienza: non sono né teoremi ‘dimostrati’ né assiomi ‘autoevidenti’ e ‘autofondantisi’». In questo contesto di discorso l’Autore rievoca le argomentazioni critiche di Popper a riguardo della concezione politica di Platone, dello storicismo hegeliano e del materialismo storico di Marx. Un’ampia bibliografia e la cronologia della vita e delle opere di Popper corredano il volume. – Prefazione. – I. Il problema dell’induzione. – II. La demarcazione tra scienza e non-scienza. – III. Il metodo scientifico. – IV. Quando e perché le teorie filosofiche sono razionali. – V. La scelta irrazionale della «ragione»: natura e genesi del razionalismo critico. – VI. Difesa dell’indeterminismo. – VII. L’interpretazione propensionale della fisica quantistica. – VIII. Miseria, errori e danni dello «storicismo». – IX. La logica delle scienze sociali. – X. L’autonomia del Mondo 3 e il problema del rapporto mente-cervello. – XI. Le ragioni della società aperta. – XII. Platone totalitario. – XIII. Hegel e Marx falsi profeti. – XIV. I critici di Popper. M. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Trattato di metodologia delle scienze sociali

    • Année : 1996
    • Éditeur : UTET
    • Pages : XIV-571
    • Collection : Scienze politiche e sociali
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Torino
    •  
    • ISBN : 88-7750-498-6
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 01-11-2015

    Résumé :

    Allemand

    L’opera è un’ampia e attenta disamina dei fondamentali problemi dell’epistemologia, esplorati in termini teorici e in termini storici. Particolare importanza riveste la riflessione otto-novecentesca nella quale assumono rilievo le questioni di metodo sia nell’epistemologia delle scienze fisico-naturalistiche, sia nell’epistemologia delle scienze storico-sociali. Ciò che nei trenta capitoli (articolati in paragrafi) dell’opera è oggetto di un’ampia trattazione è il problema della razionalità scientifica. Perciò sono centrali le nozioni di oggettività, induzione, falsificazione, metodo, spiegazione. È importante sottolineare che secondo la prospettiva critica dell’Autore non esiste, da un punto di vista logico, alcuna contrapposizione fra l’epistemologia delle scienze umane e l’epistemologia delle scienze naturalistiche. – Parte prima : Teoria generale della conoscenza. Capitolo I. La ricerca scientifica non parte dall’osservazione e l’induzione non esiste. Capitolo II. Non si può aggirare l’osservatore. Capitolo III. L’immaginazione nella scienza. Capitolo IV. Il criterio di falsificabilità, l’asimmetria logica tra conferma e smentita di una teoria e il modus tollens come organo della critica. Capitolo V. Elogio dell’errore. Capitolo VI. L’invenzione “dell’America” e la scoperta della causa della febris puerperalis: Cristoforo Colombo ed Ignaz Philipp Semmelweis tra congetture e confutazioni. Capitolo VII. Quando i controlli confermano una teoria. Capitolo VIII. Quando i controlli falsificano una teoria. Capitolo IX. Falsificazione logica e falsificazione metodologica. La funzione delle ipotesi ausiliarie. Capitolo X. Perché le ipotesi ad hoc sono una sgrammaticatura metodologica. Capitolo XI. Controlli olistici ed experimenta crucis. Capitolo XII. Il progresso nella scienza: problemi logici ed ostacoli epistemologici. Capitolo XIII. Interconnessioni logiche, storiche e metodologiche tra idee metafisiche e teorie scientifiche. Capitolo XIV. La fortuna e la sfortuna nella ricerca scientifica. Capitolo XV. Il dibattito epistemologico dopo Popper: Thomas Kuhn, Imre Lakatos. Paul K. Feyerabend e Larry Laudan. – Parte seconda : Metodologia delle scienze sociali. Capitolo XVI. La spiegazione nelle scienze fisiche, in storiografia e nelle scienze sociali. Capitolo XVII. La storiografia è scienza “oggettiva” come la fisica? Obiezioni e repliche. Capitolo XVIII. Logica della situazione, lineamenti di teoria della storiografia e la battaglia contro l’indottrinamento. Capitolo XIX. In fisica e in storiografia, i fatti sono fatti perché “sono stati fatti” e vengono continuamente “ri-fatti”. Capitolo XX. Epistemologia ed ermeneutica: le scienze umane sono davvero diverse dalle scienze fisiche? Capitolo XXI. Miseria dello storicismo e illusioni olistiche. Capitolo XXII - Critiche epistemologiche al marxismo. Capitolo XXIII. La psicoanalisi è scientifica? Capitolo XXIV. L’individualismo metodologico: i suoi problemi e i suoi teorici. Capitolo XXV. Il compito delle scienze sociali teoriche: l’analisi delle conseguenze inintenzionali delle azioni umane intenzionali. Capitolo XXVI. I fondamenti epistemologici della società aperta. Capitolo XXVII. Perché “proprietà privata” ed “ignoranza” fondano la “grande società”: la democrazia nel pensiero di Ludwig von Mises e di Friedrich A. von Hayeck. Capitolo XXVIII. Ingegneria sociale utopica e ingegneria sociale gradualistica. Capitolo XXIX. Economia di mercato ed etica della solidarietà. Capitolo XXX - Valori scientifici e valori extra-scientifici. M. F.

     

    COLLECTIF

    L’Unité des sciences. Nouvelles perspectives

    • Pages : VII-152
    • Collection : Philosophie des sciences
    • Nombre de volumes : 1
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7117-2075-0
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-11-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage propose une sélection des contributions prononcées lors du 2e congrès de la Société de philosophie des sciences, qui s’est tenu à l’université de Genève du 29 au 31 mars 2007. – Le développement contemporain des sciences a engendré une diversification des concepts, des objets et des méthodes qui invite à interroger l’unité des sciences aujourd’hui. Les nouvelles conditions théoriques, techniques et sociales de la recherche ont entraîné une recomposition du paysage scientifique. Le recours général à l’informatique et à la modélisation tout comme le développement des biotechnologies et l’industrialisation de la recherche modifient par exemple en profondeur l’organisation interne du savoir. – Les domaines concernés sont la philosophie des sciences, les mathématiques, la chimie et la physique, la biologie et la théorie de l’évolution, l’économie, la démographie et la sociologie des sciences. Devant l’impossibilité de s’en tenir au constat d’une dispersion des différents champs du savoir, la question se pose de savoir comment on peut aujourd’hui penser l’unité des sciences. Quels principes, quelles exigences doivent en diriger la construction ? Doit-elle prendre la forme d’une organisation systématique hiérarchisée ou plutôt celle d’une inter-connexion de disciplines distinctes ? Par-delà la question de son unité, c’est la représentation du savoir scientifique qui est en cause. M.-M. V.

     

    ARTICLE

    Evidence, Explanation, and the Empirical Status of Scientific Realism

    • Pages : 253 à 291
    •  
    •  
    • DOI : 10.1007/s10670-005-3228-5
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Anglais

    There is good reason to believe that, if it can be decided at all, the realism debate must be decided on a posteriori grounds. But at least prima facie the prospects for an a posteriori resolution of the debate seem bleak, given that realists and antirealists disagree over two of the most fundamental questions pertaining to any kind of empirical research, to wit, what the range of accessible evidence is and what the methodological status of explanatory considerations is. The present paper aims to show that, while the difficulties that face an empirical approach to the realism debate are not to be discounted, they are not insurmountable either. Specifically, it presents a broadly Bayesian strategy for resolving the debate that is capable of solving those difficulties. The strategy crucially involves answers to the aforementioned questions that diverge from both the standard realist and the standard antirealist answers, but that should appear more natural and plausible than those to realists and antirealists alike.

     

    ARTICLE

    Against Probabilistic Measures of Coherence

    • Pages : 335 à 360
    •  
    •  
    • DOI : 10.1007/s10670-005-4002-4
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    It is shown that the probabilistic theories of coherence proposed up to now produce a number of counter-intuitive results. The last section provides some reasons for believing that no probabilistic measure will ever be able to adequately capture coherence. First, there can be no function whose arguments are nothing but tuples of probabilities, and which assigns different values to pairs of propositions {A, B} and {A, C} if A implies both B and C, or their negations, and if P(B)=P(C). But such sets may indeed differ in their degree of coherence. Second, coherence is sensitive to explanatory relations between the propositions in question. Explanation, however, can hardly be captured solely in terms of probability.

     

    ARTICLE

    Causes and Explanations: A Structural-Model Approach. Part I: Causes

    • Pages : 843 à 887
    •  
    •  
    • DOI : 10.1093/bjps/axi147
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    We propose a new definition of actual causes, using structural equations to model counterfactuals. We show that the definition yields a plausible and elegant account of causation that handles well examples which have caused problems for other definitions and resolves major difficulties in the traditional account.

     

    ARTICLE

    Causes and Explanations: A Structural-Model Approach. Part II: Explanations

    • Pages : 889 à 911
    •  
    •  
    • DOI : 10.1093/bjps/axi148
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    We propose new definitions of (causal) explanation, using structural equations to model counterfactuals. The definition is based on the notion of actual cause, as defined and motivated in a companion article. Essentially, an explanation is a fact that is not known for certain but, if found to be true, would constitute an actual cause of the fact to be explained, regardless of the agent's initial uncertainty. We show that the definition handles well a number of problematic examples from the literature.

     

    ARTICLE

    L’indéterminisme remet la science en question

    • Pages : 305 à 320
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    I. Le mythe du déterminisme; II. Le mythe du matérialisme; III. Le mythe de l’exclusivité de l’explication; IV. La mise à mort du monstre. [Texte traduit de l’anglais par Renée Bouveresse].

     

    ARTICLE

    Evolutionary Explanations of Indicatives and Imperatives

    • Pages : 409 à 436
    •  
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    • DOI : 10.1007/s10670-006-9022-1
    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

    Français

    Recently there has been some interest in studying the explanation of meaning by using signaling games. I shall argue that the meaning of signals in signaling games remains sufficiently unclear to motivate further investigation. In particular, the possibility of distinguishing imperatives and indicatives at a fundamental level will be explored. Thereby I am trying to preserve the generality of the signaling games framework while bringing it closer to human languages. A number of convergence results for the evolutionary dynamics of our models will be proved.

     

    ARTICLE

    Puissance et limites de la réduction

    • Pages : 99 à 116
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 06-12-2011

    Résumé :

    Français

    Le réductionnisme, en tant que programme de recherche, s’est donné pour objectif d’expliquer toute chose à partir de ses microcomposants. À ce titre, bien que le réductionnisme ait remporté de nombreux succès, et possède une valeur heuristique très forte, il lui est continuellement opposé l’accusation d’une simplification à outrance de la réalité. Cette objection, aussi forte soit-elle, ne valide pas pour autant la position de l’antiréductionnisme. Dans cet article, l’auteur propose une version modérée du réductionnisme. Après avoir défendu la thèse ontologique que certains phénomènes sont émergents (ce sont des touts cohésifs, dotés de qualités nouvelles par rapport à leurs parties), l’auteur montre que toutes les sciences, même la physique fondamentale, font appel, dans leurs explications, à des entités macroscopiques. Cette dernière considération milite en faveur d’une épistémologie qui fasse alternativement appel, selon les processus, à des explications du macro par le micro, et du micro par le macro, combinant ainsi la puissance explicative du réductionnisme et du holisme. — Article traduit de l’anglais par Édouard Guinet.

     

    ARTICLE

    Sciences différentes, explications similaires, régularités transversales

    • Pages : 27 à 44
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 24-02-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article s’attache à montrer comment il peut exister des explications fortement similaires, voire identiques, dans des sciences et des domaines de phénomènes complètement différents. L’étude porte d’abord sur un exemple type d’explications similaires et indique comment les scientifiques rendent compte de cet état de fait, puis expose quelques questions que pose ce type de situations. Un début de réponse à ces questions réside dans un trait que doivent posséder les bonnes explications, à savoir ne comporter que des phénomènes pertinents. L’auteur montre en quoi l’application de l’analyse dimensionnelle permet selon ce critère de produire de meilleures explications et de faire le rapprochement entre des situations similaires, avant d’analyser les conséquences des résultats obtenus pour la question initialement posée.

     

    ARTICLE

    Explication mécaniste et causalité descendante

    • Pages : 69 à 89
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    •  
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 24-02-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article se concentre sur la question de savoir s’il existe des processus causaux «descendants», ou s’il s’agit là d’une apparence trompeuse, comme le soutiennent Craver et Bechtel. Leur thèse s’accorde avec la conclusion d’un argument important de Kim, selon lequel la causalité descendante soulève des difficultés conceptuelles insurmontables.

     

    ARTICLE

    La construction du problème en Sciences : un outil méthodologique didactique

    • Pages : 129 à 136
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    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Les didacticiens, dans leur grande majorité, se penchent aujourd’hui dans leurs travaux sur les notions de problématisation (construction du problème), problémation (recherche d’une solution), problème, et situation-problème, du fait de leur intérêt dans l’acquisition du savoir scientifique. Les appronfondissements théoriques menés ici s’inscrivent dans un objectif de comprendre comment se construit l’explication scientifique dans la recherche.

     

    ARTICLE

    The Enhanced Indispensability Argument: Representational versus Explanatory Role of Mathematics in Science

    • Pages : 143 à 154
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    • Support : Electronic document
    • Edition : Original
    •  
    • DOI : 10.1093/bjps/axq029
    •  
    • Date de création : 20-05-2011
    • Dernière mise à jour : 20-05-2011

    Résumé :

    Anglais

    The Enhanced Indispensability Argument (Baker [2009]) exemplifies the new wave of the indispensability argument for mathematical Platonism. The new wave capitalizes on mathematics' role in scientific explanations. This paper will criticize some analyses of mathematics' explanatory function. In turn, it will emphasize the representational role of mathematics, and argue that the debate would significantly benefit from acknowledging this alternative viewpoint to mathematics' contribution to scientific explanations and knowledge.

     

    MONOGRAPHIE

    De l'explication dans les sciences

    Tome II

    • Année : 1921
    • Éditeur : Payot
    • Tome : N°2
    • Pages : 470
    • Nombre de volumes : 2
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 30-05-2011
    • Dernière mise à jour : 30-05-2011

    Résumé :

    Français

    Cette étude se déploie sur deux tomes. Le Tome Ier contient les Livres I et II. Le Livre Ier («Les deux constatations fondamentales») cherche à établir que la conception courante de la science, qui est la conception positiviste, néglige deux constatations fondamentales, à savoir d’une part que la science est essentiellement ontologique, qu’elle ne peut se passer d’une réalité posée en dehors du moi (chap. Ier) et, d’autre part, sa tendance à dépasser la recherche de la loi par celle de l’explication (chap. II). Le Livre II («La marche de l’explication») considère les deux tendances sous leur aspect antagoniste, en montrant comment l’explication scientifique aboutit en réalité à la dissolution du monde extérieur dans l’espace indifférencié. Ce que l’explication vise en premier lieu, c’est la déduction du phénomène en partant de ses antécédents, dont il devra constituer la conséquence logique (chap. III). Ce processus repose évidemment sur un postulat, qui n’est autre que la croyance à la rationalité de la nature (chap. IV), rationalité que l’on ne saurait réaliser que par l’application, à la déduction scientifique, du schéma ou processus d’identification (chap. V). Cette application est limitée par l’existence de l’irrationnel, aussi bien dans les sciences physiques (chap. VI) que dans les sciences biologiques (chap. VII). Dans le champ qui reste dévolu à son action, l’explication scientifique est essentiellement spatiale, et l’ouvrage en étudie les modalités (chap. VIII) et les possibilités futures (chap. IX), en montrant ensuite comment la science s’y prend pour créer, par «l’état de puissance», un semblant d’explication là où l’identité fait défaut (chap. X). – Le Tome II contient les Livres III et IV. Le Livre III («L’explication globale») étudie la tentative d’explication globale de la nature due à Hegel (chap. XI). Les objections de Schelling contre cette tentative révèlent l’obstacle auquel se heurte toute interprétation purement idéaliste de la réalité scientifique (chap. XII). Un aperçu des rapports entre la doctrine de Hegel et celle d’Auguste Comte conduit à reconnaître que les deux conceptions ont peut-être plus de points de contact qu’on ne semble généralement l’admettre (chap. XIII), alors qu’une comparaison entre l’édifice érigé par Hegel et les constructions analogues de Descartes et de Kant permet de déterminer le trait commun de ces théories : la continuité de la déduction qu’elles mettent en œuvre (chap. XIV). Le Livre IV («Raison scientifique et raison philosophique») porte sur le fonctionnement de la raison scientifique, en la comparant à la raison philosophique. Après avoir recherché quelle est la véritable attitude de la science à l’égard des systèmes philosophiques (chap. XV), l’auteur revient à la question primordiale de l’accord entre la raison et la réalité (chap. XVI). Ayant montré ensuite comment le caractère en apparence paradoxal de sa théorie en fait comprendre l’apparition tardive et l’historique discontinu (chap. XVII), Meyerson tente d’établir que la raison humaine, bien qu’antinomique par essence, est cependant une, la même dans tous les domaines et à toutes les époques (chap. XVIII).

     

    ARTICLE

    L'explication historique dans les sciences de l'homme

    • Pages : 93 à 111
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    •  
    •  
    • Date de création : 30-10-2011
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Si l'explication historique n'est pas l'apanage des historiens, c'est parce que ce modèle d'explication est partagé par toutes les sciences de l'homme, dans la mesure où les phénomènes respectifs qu'elles étudient possèdent une structure historique. C'est pourquoi l'auteur commence par rappeler la distinction entre expliquer au premier sens de subsumer des relations phénoménales sous des lois et expliquer au second sens de rendre compte des causes productrices d'événements dans le temps. La prédominance de l'explication historique dans les sciences de l'homme tient-elle au mode d'être des choses à connaître (c'est-à-dire à l'ontologie) ou au mode de connaître de ces choses (c'est-à-dire à la gnoséologie) ? Après avoir explicité la structure de l'explication historique (c'est-à-dire les relations entre les fins poursuivies par les agents historiques, les moyens dont ils disposent et le contexte historique dans lequel ils mettent en oeuvre ces moyens pour parvenir à réaliser ces fins), l'auteur revient sur l'opposition entre le modèle Hempel (nomologique-déductif, centré sur le concept de loi) et le modèle Dray (modèle rationnel qui sépare les notions d'explication et de loi). Afin d'illustrer les difficultés suscitées par la question de savoir si « l'explication historique constitue un mode de connaissance spécifique, propre aux sciences du récit » ou « une attitude gnoséologique, en droit révisable » (p. 11), il s'appuie sur la réflexion épistémologique de l'historien Paul Veyne, telle qu'elle est développée dans Comment on écrit l'histoire (1971).

    F. F.

     

    COLLECTIF

    Précis de philosophie des sciences

    • Pages : IX-709
    • Collection : Philosophie des sciences
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7117-2070-5
    •  
    • Date de création : 24-11-2011
    • Dernière mise à jour : 19-06-2022

    Résumé :

    Français

    Ce précis, aussi bien destiné aux étudiants qu'aux doctorants et chercheurs confirmés, aborde de façon pédagogique à des niveaux de complexité variables les grands domaines et les grands problèmes de la philosophie des sciences. Il se divise en deux grandes parties : une première consacrée à la philosophie générale des sciences (chapitres 1 à 7), une seconde consacrée à la philosophie des sciences spéciales (chapitres 8 à 16). – Notes ; Bibliographie, pp. 643-696 ; Index, pp. 697-709.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Philosophie des sciences sociales

    • Pages : 442 à 472
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    •  
    •  
    • Date de création : 24-11-2011
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Dans un premier temps, les auteurs opèrent la délimitation conceptuelle des sciences sociales, puis leur division (suivant qu'elles ont une approche qualitative ou quantitative). Dans un deuxième temps, il s'agit de présenter les deux grands types de lois auxquels ont affaire les sciences sociales : d'une part les lois causales, d'autre part les lois conséquences. Dans un troisième moment, les auteurs soutiennent la validité de l'individualisme méthodologique et les conséquences qu'il implique (en particulier le réductionnisme) avant de terminer sur la prégnance du thème des hypothèses de rationalité et de motivations intéressées dans les explications en sciences sociales.

    F. F.

     

    ARTICLE

    The Enhanced Indispensability Argument: Representational versus Explanatory Role of Mathematics in Science

    • Pages : 143 à 154
    •  
    • Support : Electronic document
    • Edition : Original
    •  
    • DOI : 10.1093/bjps/axq029
    •  
    • Date de création : 28-11-2011
    • Dernière mise à jour : 30-11-2011

    Résumé :

    Anglais

    The Enhanced Indispensability Argument (Baker [2009]) exemplifies the new wave of the indispensability argument for mathematical Platonism. The new wave capitalizes on mathematics' role in scientific explanations. This paper will criticize some analyses of mathematics' explanatory function. In turn, it will emphasize the representational role of mathematics, and argue that the debate would significantly benefit from acknowledging this alternative viewpoint to mathematics' contribution to scientific explanations and knowledge.

     

    MONOGRAPHIE

    Expliquer la vie

    De l'âme à la molécule

    • Pages : 1213
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Versailles
    •  
    • ISBN : 978-2-7592-1662-8
    •  
    • Date de création : 30-11-2011
    • Dernière mise à jour : 08-05-2021

    Résumé :

    Français

    Suite à l’Histoire de la notion de vie, qui avait pour objectif de présenter les grandes théories qui ont traversé l’histoire de la biologie, l’ouvrage suivant se donne pour objet l’évolution de leurs principes explicatifs, c’est-à-dire la dynamique qui permet de les relier les unes aux autres. Quelle est la nature des lois qui régissent les êtres vivants ? Quelles relations entretiennent-elles avec les lois de la physique ? L’ouvrage est articulé en quatre parties thématiques structurées par quatre grands problèmes interdépendants dont l’auteur montre qu’ils coexistent ensemble d’une façon plus ou moins prégnante tout au long de l’histoire de la biologie : 1° celui de la spécificité des lois biologiques ; 2° celui des principes d’organisation de l’être vivant ; 3° celui de leur temporalité ; enfin 4° le problème de l’unité élémentaire à partir de laquelle se construit l’explication biologique. Dans un premier temps, l’auteur s’attache à décrire la construction progressive des principes explicatifs de la science en général, d’Aristote à Descartes: il expose donc la préhistoire de la biologie en tant que telle, c’est-à-dire l’évolution de la théorie du vivant d’une pseudo biologie d’inspiration animiste à une protobiologie dont les principes d’explication sont ceux de la physique naissante, mécanique galiléo-cartésienne puis physique newtonienne (Chap.1 : « Animisme et mécanisme »). L’émergence de la chimie au XVIIIe siècle infléchit dès lors la réflexion en direction du problème de l’organisation interne des êtres vivants : l’être vivant est-il une machine mécanique ou une machine chimique ? (Chap. 2 : « Mécanisme et chimie ») Il faut attendre le XIXe siècle, c’est-à-dire la pensée d’une évolution des espèces et l’idée d’hérédité, pour que le phénomène du temps soit pris en considération dans l’étude des êtres vivants (Chap. 3 : « Forme et temps »). Dès lors le lent développement de la théorie cellulaire - depuis ses premiers balbutiements dans la Micrographia de Hooke jusqu’aux critiques de Haeckel et la découverte des molécules - va progressivement déplacer l’application des principes d’explication d’une échelle macroscopique à une échelle microscopique, et transformer la chimie biologique en biologie moléculaire (Chap. 4 : « Cellules et molécules »). – Notes ; Bibliographie, pp. 1147-1208 ; Sommaire, pp. 1209-1213.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Philosophie de la biologie

    Enjeux et perspectives

    • Pages : VIII-225
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Lausanne
    •  
    • ISBN : 978-2-88074-926-2
    •  
    • Date de création : 02-12-2011
    • Dernière mise à jour : 19-06-2022

    Résumé :

    Français

    L'objectif de cet ouvrage est de présenter les problèmes que soulève la théorie de l'évolution et les concepts qu'elle mobilise dans la mesure où comme l'écrit l'auteur « le caractère historique et théorique de la biologie évolutionnaire la rapproche davantage de la philosophie que d'autres disciplines biologiques » (p. 1). Après un premier chapitre historique proprement introductif rappelant les antécédents théoriques et le contexte de formation de la théorie de l'évolution (chap.1: « Darwin et la théorie de l'évolution »), l'auteur expose la notion d'évolution biologique (chap. 2 : « L'évolution biologique ») puis les concepts, mécanismes et facteurs qui permettent de l'expliquer : en particulier 1° le concept de fitness, qui désigne la capacité de survie et de reproduction d'un organisme vivant (chap. 3 : « Le concept de fitness (valeur sélective) ») ; 2° les mécanismes de la sélection naturelle et de la dérive génétique (chap. 4 : « La dérive génétique et l'adaptationnisme ») ; enfin 3° les facteurs environnementaux pertinents à l'origine de la détermination des degrés de fitness des organismes (chap. 5 : « L'environnement, la niche et les ressources »). Dès lors l'auteur est conduit à aborder la question des unités et des niveaux sur lesquels la sélection naturelle opère. La réponse à cette question (chap. 6 : « L'unité de sélection ») est formulée à travers l'analyse du phénomène biologique dit de l'altruisme - « comportement d'un individu consistant à augmenter le niveau de fitness d'autrui au dépend de son propre niveau de fitness » (p. 59) -, et l'examen des deux perspectives adoptées face au paradoxe qu'il implique : d'une part la perspective géno-centrée selon laquelle « seuls les gènes sont de véritables unités capables de se répliquer » (p. 60), d'autre part la perspective du groupe. Suit une tentative de définition du vivant à partir de trois critères qui participent de la théorie explicative de l'évolution : la réplication, la variance et l'héritabilité (chap. 7 : « La définition du vivant »). Dès lors l'auteur présente l'arbre de la vie, dans la mesure où il permet de se faire une représentation des liens unissant tous les êtres vivants au cours du temps, et donc une image globale de la théorie de l'évolution (chap. 8 : « L'arbre de la vie et les espèces biologiques »). L'objet du neuvième chapitre est de discuter deux conceptions de la fonction biologique : les conceptions étiologique et systémique (chap. 9 : « La fonction biologique »). Le chapitre 10 porte sur les modèles d'explication scientifique (nomologique-déductif, unificationniste, statistique, causal et mécaniste) et étudie leur application à plusieurs phénomènes biologiques. Ce qui conduit l'auteur au chapitre 11 à s'interroger sur les relations entre les propriétés biologiques et les propriétés physiques : les premières sont-elles réductibles aux secondes ? En effet « y a-t-il une différence ontologique entre un gène (décrit et expliqué par la génétique) et la configuration d'atomes de la séquence d'ADN qui lui correspond (décrite et expliquée par la physique)? » (p. 129) Le chapitre 12 « porte sur la réalisation multiple des types de propriétés biologiques » (p. 5). Le chapitre 13 présente la théorie neutraliste de l'évolution, selon laquelle les changements évolutionnaires au niveau moléculaire résultent de la dérive génétique, et non de la sélection naturelle. À ce moment de l'ouvrage (chap. 14 : « La réduction fonctionnelle de la biologie par des sous-concepts ») l'auteur défend une position qui lui permet d'échapper au dilemme auquel l'a conduit sa réflexion au chapitre 12 concernant la relation entre physique et biologie. Les chapitres 15 (« La génétique classique : étude de cas de réduction ontologique ») et 16 (« La génétique classique : étude de cas de réduction épistémologique ») ont pour fonction d'illustrer la position théorique défendue par l'auteur, à travers l'exemple de la réductibilité de la génétique classique à la génétique moléculaire. – Notes ; Bibliographie, pp. 197-225.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Science and Necessity

    Résumé :

    Anglais

    This book espouses a theory of scientific realism in which due weight is given to mathematics and logic. The authors argue that mathematics can be understood realistically if it is seen to be the study of universals, of properties and relations, of patterns and structures, the kinds of things which can be in several places at once. Taking this kind of scientific platonism as their point of departure, they show how the theory of universals can account for probability, laws of nature, causation and explanation, and explore the consequences in all these fields. This will be an important book for all philosophers of science, logicians and metaphysicians, and their graduate students. The readership will also include those outside philosophy interested in the interrelationship of philosophy and science. – Contents : – Preface. – 1. Realism and truth; – 2. Quantities; – 3. Modal language and reality; – 4. Modal ontology; – 5. Laws of nature; 6. – Causation; – 7. Explanation; – 8. Mathematics in science. – Coda: Scientific Platonism. – Includes bibliographical references (p. 389-398) and indexes.

     

    MONOGRAPHIE

    Causal Asymmetries

    Résumé :

    Anglais

    This book, by one of the pre-eminent philosophers of science writing today, offers the most comprehensive account available of causal asymmetries. Causation is asymmetrical in many different ways. Causes precede effects; explanations cite causes not effects. Agents use causes to manipulate their effects; they don't use effects to manipulate their causes. Effects of a common cause are correlated; causes of a common effect are not. This book explains why a relationship that is asymmetrical in one of these regards is asymmetrical in the others. Hausman discovers surprising hidden connections between theories of causation and traces them all to an asymmetry of independence. This is a major book for philosophers of science that will also prove insightful to economists and statisticians. – Contents : List of figures; Acknowledgements; Introduction: Causation and its asymmetries; – 1. Metaphysical pictures and wishes; – 1*. Transfer theories; – 2. Is causation a relation among events?; – 3. Causation, regularities and time: Hume's theory; – 4. Causation and independence; – 4*. Causation, independence and causal connection; – 5. Agency theory; – 5*. Causal generalizations and agency; – 6. The counterfactual theory; – 6*. Independence and counterfactual dependence; – 7. Counterfactuals, agency and independence; – 7*. Agency, counterfactuals and independence; – 8. Causation, explanation and laws; – 8*. Causation, explanation and independent alterability; – 9. Probabilistic causation; – 10. Causation and conditional probabilities; – 10*. Causal graphs and conditional probabilistic dependencies; – 11. Intervention, robustness and probabilistic dependence; – 11*. Interventions and conditional probabilities; – 12. Operationalizing and revising the independence theory; – 12*. Probability distributions and causation; – 13. Complications and conclusions. – Appendix A: Alphabetical list of propositions; – Appendix B: List of theorems. – Includes bibliographical references (p. 285-294) and index.

     

    ARTICLE

    Causal explanation beyond the gene: manipulation and causality in epigenetics

    • Pages : 153 à 174
    •  
    • Support : Electronic document
    •  
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 12-06-2012
    • Dernière mise à jour : 13-09-2012

    Résumé :

    Anglais

    This paper deals with the interrelationship between causal explanation and methodology in a relatively young discipline in biology: epigenetics. Based on cases from molecular and ecological epigenetics, I show that James Woodward’s interventionist account of causation captures essential features about how epigeneticists using highly diverse methods, i.e. laboratory experiments and purely observational studies, think about causal explanation. I argue that interventionism thus qualifies as a useful unifying explanatory approach when it comes to cross-methodological research efforts. It can act as a guiding rationale (i) to link causal models in molecular biology with statistical models derived from observational data analysis and (ii) to identify test-criteria for reciprocal transparent studies in different fields of research, which is a shared issue across the sciences.

    Espagnol

    Este artículo trata de la relación entre explicaciones causales y metodología en una disciplina biológica relativamente joven, la epigenética. Basándome en casos de la epigenética molecular y ecológica, muestro que la concepción intervencionista de la causalidad desarrollada por James Woodward capta algunos rasgos esenciales del modo en que los epigenetistas conciben la explicación causal usando métodos sumamente diversos: e.g., experimentos de laboratorio o estudios observacionales. Defiendo que el intervencionismo es útil como aproximación unificadora a la explicación cuando se trata de empresas investigadoras transdisciplinares. Puede servir como guía para (i) conectar los modelos causales en biología molecular con los modelos estadísticos derivados del análisis de datos observacionales y (ii) para identificar criterios de prueba para estudios recíprocos en diferentes ámbitos de investigación, un problema de interés común en diferentes ciencias.

     

    REVUE-PÉRIODIQUE

    THEORIA. An International Journal for Theory, History and Foundations of Science

    Causality and Explanation in the Sciences

    • Année : 2012
    • Fascicule : N°2
    • Éditeurs scientifiques : Andoni IBARRA
    • Volume : 27
    • Pages : 131
    • Éditeur : University of the Basque Country
    •  
    • Support : Electronic document
    • Ville : Bilbao
    •  
    • ISSN : 2171-679X (Online)
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 13-09-2012
    • Dernière mise à jour : 13-09-2012

    Résumé :

     

    ARTICLE

    La Théorie de la relativité de Whitehead

    • Pages : 105 à 128
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    •  
    •  
    • Date de création : 18-10-2012
    • Dernière mise à jour : 03-03-2015

    Résumé :

    Français

    Une théorie scientifique doit être non seulement jugée sur son contenu prédictif, mais aussi sur son contenu explicatif. Or il est possible que deux théories scientifiques fassent les mêmes prévisions empiriques à partir de fondements explicatifs radicalement différents. Un tel conflit oppose par exemple les théories de la relativité d'Einstein et Whitehead. L'objectif de cet article est d'examiner d'une part le contenu explicatif de la théorie de Whitehead comme représentant une alternative possible à celui de la théorie d'Einstein, d'autre part de déterminer les conséquences qu'un tel examen peut avoir sur la pensée whiteheadienne du procès. – Références bibliographiques, p. 124 ; Notes, pp. 125-128. F. F.

     

    COLLECTIF

    Épistémologie des sciences sociales

    • Pages : XII-593
    • Collection : Quadrige Manuels
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : 2e édititon
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-13-060724-3
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 23-01-2013
    • Dernière mise à jour : 19-06-2022

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage vise à cerner ce que sont les sciences sociales et la réflexivité qu'elles mettent chacune en oeuvre pour saisir leur statut épistémologique. Il est divisé en trois parties. La première (chap. 1 à 5) présente les diverses disciplines regroupées sous le genre science sociale : l'histoire, la géographie, l'économie, les sciences du langage et de la communication, la sociologie, l'ethnologie, la démographie et la psychologie sociale. La seconde (chap. 6 à 9) étudie les problématiques communes qui rendent possible leur enrichissement réciproque par le biais de la réflexion interdisciplinaire : les relations entre action et cognition, le rapport de leurs objets à l'histoire, l'opposition méthodologique entre individualisme et holisme, les types de modèles qu'elles élaborent. Enfin la troisième partie (chap. 10 et 11) tente de poser deux problèmes, le premier méthodologique (celui de leur construction au cours de programmes de recherche), le second épistémologique (celui de l'autonomie d'une philosophie des sciences sociales).

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Philosophy of Epidemiology

    Résumé :

    Français

    L’épidémiologie, habituellement définie comme l’étude de la distribution et des déterminants de la maladie et d’autres états de santé dans les populations humaines – avec l’objectif d’améliorer la santé de ces populations –, a été largement négligée par les philosophes des sciences. Ce livre est la première étude philosophique approfondie des fondations conceptuelles de cette discipline. L’auteur met toutefois en garde : ce « livre ne relève pas d’une forme de territorialisme intellectuel ». Des questions centrales de la philosophie générale des sciences sont clairement abordées tout au long du livre (explication, inférence inductive, causalité, prédiction) et la façon de les traiter est précisément renouvelée par la spécificité de l’épidémiologie. Le principal argument du livre repose sur le constat que les débats philosophiques et méthodologiques, à la fois à propos et à l’intérieur de l’épidémiologie, se sont trop concentrés sur la causalité et l’inférence causale aux dépens de l’explication et de la prédiction. L’épidémiologie est alors analysée comme une discipline qui cherche à expliquer la mauvaise santé. Broadbent s’appuie sur le modèle contrastif de l’explication, modèle emprunté à un autre philosophe, Peter Lipton. On trouve un bref résumé au début de chaque chapitre, un index et un glossaire très utiles pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec le vocabulaire de l’épidémiologie. Les chapitres 1 et 2 constituent une introduction à l’ensemble du livre : y sont défendues l’importance d’une philosophie de l’épidémiologie et la signification que prennent certains problèmes philosophiques fondamentaux (induction, inférence causale) dans le contexte de l’épidémiologie. Il est montré que l’épidémiologie est concernée par le problème descriptif de l’induction, c.à.d. le fait de distinguer les bonnes et les mauvaises inférences, plutôt que par celui de sa justification. Pour aborder ce problème descriptif, la causalité est pertinente. Les chapitres 3 à 7 « fournissent un cadre théorique pour l’analyse des défis conceptuels que soulève l’épidémiologie ». Les épidémiologistes s’intéressent à la question de la causalité en raison de ce que l’auteur désigne comme le « Problème de l’Interprétation Causale (CIP) », c.à.d. le fait que, quand on utilise des mesures de force d’association comme des mesures indiquant la force causale, on ajoute quelque chose (au-delà des mathématiques). Pour résoudre ce problème, une approche explicative basée sur le modèle contrastif de l’explication apparaît plus pertinente que les approches probabilistes et contrefactuelles de la causalité. Après avoir critiqué la dangereuse métaphore que constitue la « recherche translationnelle », l’auteur défend l’idée que pour être utilisables, les inférences causales en épidémiologie doivent être stables. Il propose alors quelques normes permettant de baliser l’acceptation d’un résultat comme stable. Les chapitres 6 et 7 traitent de la manière dont les inférences causales doivent être utilisées pour autoriser de bonnes prédictions. Après avoir critiqué l’Erreur Causale, qui consiste à ne pas faire de différence entre l’inférence causale et l’inférence prédictive, l’auteur souligne qu’une bonne prédiction est toujours une activité fondamentalement contextuelle et doit plutôt être définie comme une tâche explicative. Ce dernier modèle de la prédiction est alors distingué de ceux qui reposent sur l’extrapolation, l’inférence à partir de lois de la nature et la connaissance de mécanismes sous-jacents. Les chapitres 8 à 10 se concentrent sur des questions spécifiques liées au cadre conceptuel ou méthodologique de l’épidémiologie. Le statut causal de la notion de « risque attribuable » est particulièrement confus. L’auteur propose de la distinguer de la notion de « fraction étiologique » plus engagée sur le plan de la causalité et de clarifier son statut causal en interprétant « attribuable » comme signifiant « expliqué par ». Le « relativisme du risque », c.à.d. la tendance à préférer des mesures relatives plutôt qu’absolues est aussi analysé et critiqué. Le chapitre 9 propose un modèle contrastif de maladie qui résout certaines des difficultés et limites du modèle monocausal et du modèle multifactoriel. Le dernier chapitre clarifie l’usage des données épidémiologiques dans le contexte législatif. Dès lors, en plus d’être un livre pionnier en philosophie de l’épidémiologie, il propose une analyse critique pertinente et très stimulante de certains aspects de l’épidémiologie contemporaine comme la tendance à donner plus d’importance aux mesures relatives sur les mesures absolues et ce qu’on peut appeler le « multifactorialisme ».

    E. G.

    Anglais

    Epidemiology, usually defined as the study of the distribution and determinants of disease and other health states in human populations – for the purpose of improving the health of those populations –, has largely been neglected by philosophers of science. This book is the first comprehensive philosophical treatment of the conceptual foundations of this discipline. The author alerts us to the fact that the ‘book is not an exercise in intellectual territorialism’. Core issues in the philosophy of science are clearly dealt with throughout the book (explanation, inductive inference, causation, prediction) and new ways of tackling them are brought to light thanks to the specificities of epidemiology. The main unifying theme is that in the philosophical and methodological discussion in and on epidemiology too much importance has been given to causation and causal inference over explanation and prediction. Epidemiology is described as a discipline that seeks to explain ill health. Broadbent relies on the contrastive model of explanation developed by another philosopher: Peter Lipton. At the beginning of each chapter a brief summary is offered. We also find an index and a useful glossary for those who are not familiar with the epidemiological vocabulary. Chapters 1 to 2 offer an introduction to the book as a whole, highlighting the importance of philosophy of epidemiology and the significance for epidemiology of some deep philosophical problems (induction, causal inference). It is argued that epidemiology is concerned by the descriptive problem of induction, i.e. distinguishing good from bad inferences, rather than the justificatory one, and that for dealing with the former, causation is helpful. Chapters 3 to 7 ‘supply a theoretical framework for the analysis of conceptual challenges in epidemiology’. The main reason why epidemiologists worry on causation is explained by what is called the ‘causal interpretation problem’ (CIP), i.e., the fact that there is an extra ingredient (beyond the mathematics) in using measures of strength of association as measures of causal strength. An explanatory approach based on the contrastive model of explanation is proposed as more promising in answering the CIP than the probabilistic and the counterfactual approaches of causation. Rejecting the dangerous metaphor of ‘translation research’, the author argues that stability is the property that must satisfy causal inferences in epidemiology in order to be usable. Standards for reasonably accepting a result as stable are then proposed. Chapters 6 and 7 deal with the correct manner causal inferences should be used to make predictions. After denouncing the Causal Fallacy, the ‘failure to see that prediction is an inferential exercise distinct from causal inference’, a good prediction is described as a fundamentally contextual activity and is defined as an explanatory task. This model of good prediction is contrasted with other candidates such as extrapolation, inference from laws of nature and knowledge of underlying mechanisms. Chapters 8 to 10 focus on specific issues arising in parts of the methodology or conceptual framework of epidemiology. Broadbent argues that the relation between the notion of ‘attributable risk’ and causation requires clarification. He thus proposes to distinguish attributable risk from ‘etiological fraction’, which has more causal connotations, as well as to clarify the causal significance of the attributability by interpreting ‘attributable’ as meaning ‘explained by’. The risk relativism, i.e., the tendency to prefer relative to absolute measures of risk, is also analysed and criticised. A contrastive model of disease is proposed that solves some of the difficulties and limits of the monocausal and the multifactorial models. The last chapter clarifies the proper use of epidemiological evidence in legal settings. Thus, besides being a pioneering book on philosophy of epidemiology, it delivers a stimulating and relevant critical analysis of certain aspects of contemporary epidemiology, such as the tendency to give more importance to relative over absolute measures of risk and to a kind of ‘multifactorialism’. – Contents, vii-ix ; Preface, x-xi ; Series Editor’s Foreword, xii-xiii ; Acknowledgements, xiv-xv ; List of Abbreviations, xvi ; Glossary, xvii-xxi ; List of Cases, xxii ; Notes, pp. 183-188 ; References, pp. 189-196 ; Index, pp. 197-203.

    E. G.

     

    ARTICLE

    On the Explanatory Role of Mathematics in Empirical Science

    • Pages : 1 à 25
    •  
    • Support : Electronic document
    • Edition : Original
    •  
    • DOI : 10.1093/bjps/axp018
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    • Date de création : 14-01-2015
    • Dernière mise à jour : 23-09-2015

    Résumé :

    Anglais

    This paper examines contemporary attempts to explicate the explanatory role of mathematics in the physical sciences. Most such approaches involve developing so-called mapping accounts of the relationships between the physical world and mathematical structures. The paper argues that the use of idealizations in physical theorizing poses serious difficulties for such mapping accounts. A new approach to the applicability of mathematics is proposed. – 1. Introduction; – 2. Mathematical Explanations I: Entities; – 3. Mathematical Explanations II: Operations; – 4. Mapping Accounts: Strengths; – 5. Mapping Accounts: Idealizations; 5.1 Pincock and matching models; 5.2 Bueno, Colyvan, and the inferential conception; – 6. Mapping Accounts: Limitations; – 7. Suggestions for a New Approach. – 8. Conclusion. M.-M. V.

     

    ARTICLE

    L’explication en biologie

    • Pages : 143 à 155
    •  
    • Support : Document imprimé
    •  
    •  
    • Date de création : 18-12-2015
    • Dernière mise à jour : 18-12-2015

    Résumé :

    Français

    Après avoir présenté les grandes théories philosophiques de l’explication (modèle déductif-nomologique, causal-mécanique, etc.), cet article se focalise sur une approche originale, l’approche pragmatiste (la théorie de Bas van Fraassen), afin de montrer en quoi cette perspective a conduit de nombreux philosophes de la biologie à développer des approches pluralistes de l’explication (statistiques, mécanistiques, étiologiques, fonctionnelles, topologiques, historiques). – Ce texte, d’abord rédigé en anglais par son auteur pour le Précis de philosophie de la biologie, a été traduit en français par Thierry Hoquet.

    F. F.


     

    ARTICLE

    Réalisme, pluralisme et naturalisme en biologie

    • Pages : 169 à 181
    •  
    • Support : Document imprimé
    •  
    •  
    • Date de création : 18-12-2015
    • Dernière mise à jour : 18-12-2015

    Résumé :

    Français

    Adoptant une position réaliste et critique, l’auteur de cet article, conscient du caractère incomplet des modèles en général, mais en particulier en biologie, défend une approche pluraliste dans la modélisation des phénomènes biologiques. – Ce texte, d’abord rédigé en anglais par son auteur pour le Précis de philosophie de la biologie, a été traduit en français par Thierry Hoquet.

    F. F.

     

    ARTICLE

    In Defense of Transcendant Universals

    • Pages : 51 à 70
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
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    •  
    • Date de création : 10-01-2017
    • Dernière mise à jour : 11-01-2017

    Résumé :

    Français

    Selon van Inwagen, le problème de la multi-localisation est un faux problème. Lorsqu'on demande en vertu de quoi deux choses distinctes sont blanches, on peut proposer une réponse en termes de causes efficientes ou de causes formelles. Une troisième possibilité est de proposer une réponse en terme d'analyse ontologique, comme le fait Armstrong. Selon van Inwagen, ceci est absurde. Van Inwagen critique l'utilisation faite par Armstrong de la méthode de l'inférence à la meilleure explication (méthode qui vise à sélectionner une explication parmi plusieurs explications possibles à l'aide de critères tels que l'économie théorique ou le pouvoir explicatif) et avance une forme de réalisme platonicien modéré. B.L.B.