Ce chapitre a pour objet l'étude de la communication chimique des plantes. Ces dernières utilisent ce que l'on appelle des composés organiques volatils (COV) pour échanger avec d’autres vivants, qu'ils soient amis ou ennemis. Filant une analogie linguistique, les auteurs proposent de parler de « lexique » pour certaines interactions entre les plantes et leurs partenaires. Ces interactions donneraient jour à des sortes de néologismes ayant pour but de sécuriser les informations échangées. Le postulat général de ce chapitre consiste à penser une véritable agentivité chez les plantes. De ces interactions constantes et nécessaires nouées entre le végétal et son environnement, les auteurs cherchent à penser l'existence d'un langage primitif déjà présent chez les bactéries ou les champignons, et qui se retrouverait aussi chez les animaux, ce qui permet d’expliquer ce partage d'informations entre espèces de règnes parfois différents.

G. H.

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ARTICLE

Speaking in Chemical Tongues

Decoding the Language of Plant Volatiles

  • Pages : 27 à 61
  •  
  • Edition : Originale
  • Ville : Minneapolis
  •  
  •  
  • Date de création : 12-07-2019

Résumé :

Français

Ce chapitre a pour objet l'étude de la communication chimique des plantes. Ces dernières utilisent ce que l'on appelle des composés organiques volatils (COV) pour échanger avec d’autres vivants, qu'ils soient amis ou ennemis. Filant une analogie linguistique, les auteurs proposent de parler de « lexique » pour certaines interactions entre les plantes et leurs partenaires. Ces interactions donneraient jour à des sortes de néologismes ayant pour but de sécuriser les informations échangées. Le postulat général de ce chapitre consiste à penser une véritable agentivité chez les plantes. De ces interactions constantes et nécessaires nouées entre le végétal et son environnement, les auteurs cherchent à penser l'existence d'un langage primitif déjà présent chez les bactéries ou les champignons, et qui se retrouverait aussi chez les animaux, ce qui permet d’expliquer ce partage d'informations entre espèces de règnes parfois différents.

G. H.

 

Résumé :

Français

Ce chapitre a pour objet l'étude de la communication chimique des plantes. Ces dernières utilisent ce que l'on appelle des composés organiques volatils (COV) pour échanger avec d’autres vivants, qu'ils soient amis ou ennemis. Filant une analogie linguistique, les auteurs proposent de parler de « lexique » pour certaines interactions entre les plantes et leurs partenaires. Ces interactions donneraient jour à des sortes de néologismes ayant pour but de sécuriser les informations échangées. Le postulat général de ce chapitre consiste à penser une véritable agentivité chez les plantes. De ces interactions constantes et nécessaires nouées entre le végétal et son environnement, les auteurs cherchent à penser l'existence d'un langage primitif déjà présent chez les bactéries ou les champignons, et qui se retrouverait aussi chez les animaux, ce qui permet d’expliquer ce partage d'informations entre espèces de règnes parfois différents.

G. H.

 
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