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Monographie


Dictionnaire / Encyclopédie


Collectif


Article


Revue / Périodique


Thèse

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      3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens

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    NOTICES

    Liste des références bibliographiques indexées

    Collectif

    D’une science à l’autre : des concepts nomades

    Sous la direction de Isabelle STENGERS
    Éditeur : Seuil - 1987


    Monographie

    La Norme du vrai. Philosophie de la logique

    Pascal ENGEL
    Éditeur : Gallimard - 1989


    Monographie

    Essai sur la logique des modalités

    Jean-Louis GARDIES
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1979


    Monographie

    Le Normal et le pathologique

    Georges CANGUILHEM
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1999


    Collectif

    Les Limites de la rationalité : Tome 2 : Les figures du collectif

    Sous la direction de Bénédicte REYNAUD
    Éditeur : La Découverte - 1997


    Monographie

    La Connaissance de la vie

    Georges CANGUILHEM
    Éditeur : Vrin - 1992


    Monographie

    Introduction à l’épistémologie

    Léna SOLER
    Éditeur : Ellipses - 2002


    Monographie

    Le Vivant et l’épistémologie des concepts. Essai sur Le Normal et le pathologique de Georges Canguilhem

    Guillaume PÉNISSON
    Éditeur : L’Harmattan - 2008


    Article

    Bachelard, Canguilhem, Foucault. Le “style français” en épistémologie

    Jean-François BRAUNSTEIN

    Sous la direction de Pierre WAGNER
    Dans Les Philosophes et la science - 2002


    Article

    Eisenmann et Kelsen : éléments d’une filiation épistémologique

    Emmanuel PICAVET

    Sous la direction de Michel BITBOL, Jean GAYON
    Dans L’Épistémologie française, 1830-1970 - 2006


    Article

    La conception sémantique des théories scientifiques. II, Comment peut-elle rester “sémantique” ?

    Soazig LE BIHAN

    Sous la direction de Jean-Jacques KUPIEC, Franck VARENNE, Marc SILBERSTEIN, Guillaume LECOINTRE
    Dans Matière première. Revue d’épistémologie et d’études matérialistes - 2008


    Article

    La grande complexité juridique du monde

    Mireille DELMAS-MARTY

    Sous la direction de Paul BOURGINE, David CHAVALARIAS, Claude COHEN-BOULAKIA
    Dans Déterminismes et complexités : du physique à l’éthique. Autour d’Henri Atlan - 2008


    Article

    Concepts et normes : Wittgenstein contre Chomsky ?

    Samuel D. GUTTENPLAN

    Sous la direction de Daniel ANDLER, Pierre JACOB, Joëlle PROUST, François RÉCANATI, Dan SPERBER
    Dans Épistémologie et cognition - 1992


    Article

    Les normes comme propriétés émergentes d’un apprentissage adaptatif. Le cas des routines économiques

    Giovanni DOSI, Luigi MARENGO, Andrea BASSANINI, Marco VALENTE

    Sous la direction de Bénédicte REYNAUD
    Dans Les Limites de la rationalité - 1997


    Article

    Rationalisme, utilitarisme et anti-utilitarisme

    Alain CAILLÉ

    Sous la direction de Louis-André GÉRARD-VARET, Jean-Claude PASSERON
    Dans Le Modèle et l’enquête. Les usages du principe de rationalité dans les sciences sociales - 1995


    Article

    Ratio Negativa — The Popperian Challenge

    Zuzana PARUSNIKOVÀ

    Sous la direction de Zuzana PARUSNIKOVÀ, Robert Sonné COHEN
    Dans Rethinking Popper - 2009


    Article

    La philosophie des sciences “à la française”

    Juliette GRANGE

    Sous la direction de Abdelkader BACHTA
    Dans Épistémologie et philosophie des sciences - 2010


    Monographie

    Canguilhem et les normes

    Guillaume LE BLANC
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1998


    Monographie

    Georges Canguilhem : Philosophe de la vie

    François DAGOGNET
    Éditeur : Les Empêcheurs de penser en rond - 1997


    Monographie

    The Structure of Values and Norms

    Sven Ove HANSSON
    Éditeur : Cambridge University Press - 2001


    Article

    La querelle du déterminisme en sciences sociales

    Frédéric LORDON

    Sous la direction de Frédéric LORDON, Eva DEBRAY, Kim Sang ONG-VAN-CUNG
    Dans Spinoza et les passions du social - 2019


    Monographie

    Values in Science

    Kevin C. ELLIOTT
    Éditeur : Cambridge University Press - 2022


    COLLECTIF

    D’une science à l’autre : des concepts nomades

    • Pages : 392
    • Collection : Science ouverte
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-02-009801-6
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 13-10-2015

    Résumé :

    Français

    Le propos est d’étudier le rôle des concepts dans les opérations qui constituent le champ scientifique contemporain. Pourquoi certains concepts scientifiques connaissent-ils une vie nomade, «d’une science à l’autre» ? Que deviennent-ils lorsqu’ils passent d’une science «dure» à une science «molle», ou inverseemnt ? Conservent-ils le même sens ? Contribuent-ils à unifier le champ des sciences ou bien le compliquent-ils ? Les articles qui composent ce livre constituent un faisceau d’explorations visant non pas à réduire les pratiques scientifiques à des pratiques sociales parmi d’autres, mais à faire vivre la question de ce qu’est et de ce que peut la science, «telle qu’elle est sans cesse reprise, discutée, réinventée par les scientifiques eux-mêmes». – Les articles sont distribués en trois parties : la première (I. «Grandes manœuvres») approche des opérations de propagation d’un type singulier, qui portent sur la question de la scientificité, sur l’homogénéité du champ scientifique comme tel. Il s’agira de «durcir» un champ, d’affirmer son autonomie et sa capacité à juger et à distribuer les phénomènes, afin de rendre possible une «capture» généralisée où le spécialiste peut devenir un expert polyvalent; – la deuxième partie (II. «Les éclats de la diversité») envisage des concepts qui jouent moins sur des définitions abstraites de la scientificité que sur les rapports qui peuvent ou non s’établir entre objets distincts. La diversité phénoménale apparaît moins comme un obstacle à la propagation que comme un facteur d’éclatement des démarches. Cette non-clôture des controverses ouvre à la question du sens, celui que tente d’imposer toute organisation conceptuelle; – la dernière partie (III. «Le sujet de l’objet») interroge le double sens de la «passion», passion de la connaissance objective, mais aussi passion du sens. Elle soulève ainsi la question des rapports enchevêtrés de ce qui est censé s’opposer : l’objet et le sujet de la connaissance. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    La Norme du vrai. Philosophie de la logique

    • Pages : XXVI-492
    • Collection : NRF Essais
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-07-071567-1
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 14-10-2015

    Mots-clés :

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage se propose d’introduire et d’examiner un certain nombre de thèmes couramment rangés sous la rubrique de la «philosophie de la logique». Au-delà de leur apparente technicité, les questions philosophiques que soulève la logique sont des plus classiques. La logique, en effet, circonscrit le domaine du vrai. Quelle est la nature des vérités logiques ? En quoi se distinguent-elles des autres vérités et sont-elles «nécessaires» ou «a priori» ? Décrivent-elles les lois d’un univers immuable ou sont-elles des règles et des conventions linguistiques librement modifiables ? Les inférences dont traite la logique et que l’on dit souvent triviales peuvent-elles être fécondes, comme le soutenait Leibniz, par la seule «force de la forme» ? Et qu’est-ce qu’un forme logique ? L’auteur montre ici que faire une philosophie de la logique ne se résume pas à inventorier des formes : c’est surtout analyser leurs conditions d’application au langage, à la pensée et à la réalité. Ainsi la logique retrouve t-elle sa place, celle d’une théorie des conditions normatives de la rationalité, d’une «norme du vrai». – L’ouvrage est divisé en quatre parties. – La première (I. Structures élémentaires) suit l’ordre imposé par les notions de la logique élémentaire classique, à savoir le calcul des propositions et des prédicats usuels, qu’on peut considérer à juste titre comme la base de la logique moderne; – la deuxième partie, sans quitter le terrain de la logique élémentaire, porte sur les notions de «Vérité» et de «Signification», essentiellement à partir de la conception «sémantique» de la vérité de Tarski; – quittant le terrain de la logique élémentaire, la troisième partie examine les limites du postulat d’extensionnalité, selon lequel les conditions de vérité et de référence des phrases sont strictement déterminées par les conditions de référence de leurs parties, ainsi que les limites du principe de bivalence, selon lequel tout énoncé est vrai ou faux; – la dernière partie (IV. Le domaine de la logique) abandonne l’analyse des problèmes spécifiques posés par les constructions du logicien, pour se consacrer à ceux qui interviennent essentiellement au troisième degré d’analyse, en vue de dégager une conception d’ensemble de la logique. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Essai sur la logique des modalités

    • Pages : 239
    • Collection : Philosophie d’aujourd’hui
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-13-035952-3
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 14-10-2015

    Résumé :

    Français

    Poursuivant une analyse de la rationalité modale précédemment esquissée sur des cas restreints, tels la rationalité des normes («Modalités et normes», Archiv für Rechts-und Soziophilosophie, 1976, LXII/4, pp. 465-474), puis celle du temps (La Logique du temps. Paris : PUF, 1975), l’A. généralise ici l’étude de la modalité : il s’agit de «faire éclater le sens étroit auquel une certaine tradition attachait le terme de modalité, pour rejoindre, derrière un sujet d’une portée philosophique un peu restreinte, un des problèmes probablement les plus fondamentaux que pose l’analyse de la rationalité» (p. 6). – Consacré aux «Modalités élémentaires», le Livre I est constitué de quatre chapitres qui ont une tâche comparative : rapprocher les unes des autres les structures de ces divers ordres de modalités (ontique, temporel, déontique, épistémique), pour en marquer les similitudes et les différences manifestes, sans pour autant prétendre résumer les résultats obtenus durant le troisième quart du vingtième siècle dans les recherches inaugurées respectivement par Arthur N. Prior, Georg Henrik von Wright et Jaakko Hintikka pour chacun des trois domaines, – temporel, – déontique, – épistémique. – Le Livre II («Modalités composées») passe de la comparaison à la combinaison des modalités, telle qu’elle semble s’opérer dans bon nombre de nos raisonnements. Après deux types de composition, l’un et l’autre intérieurs à l’ordre normatif (La compatibilité des systèmes normatifs; Les normes hiérarchiques), l’A. envisage enfin la possibilité de faire jouer des ordres distincts dans l’agencement d’une procédure commune (La combinaison des différents ordres de modalités; La formalisation des propositions complétives). M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Le Normal et le pathologique

    • Pages : 224
    • Collection : Quadrige
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : 8e édition
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-13-043788-5
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 14-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage majeur est composé de la réédition de la thèse de G. C., Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique (1943) et d’une étude ultérieure, Nouvelles réflexions concernant le normal et le pathologique (1963-1966). – La thèse de 1943 de G. C. fait référence en matière de philosophie de la médecine et de la biologie, par l’introduction dans ces disciplines de son concept central, celui de normativité biologique. La capacité normative définit les normes biologiques selon la polarité dynamique de la vie, par laquelle le vivant n’est plus soumission à son milieu mais institution de ses valeurs et de son milieu propre. Ainsi, il n’y a pas une norme de vie, mais des normes de vie, l’état pathologique étant également une manière de vivre. - Cette thèse comprend deux parties, dont la première, “L’état pathologique n’est-il qu’une modification quantitative de l’état morbide?” est davantage historique (elle développe notamment une réfutation du “principe de Broussais” selon lequel le pathologique ne diffère du normal que par une différence de degrés quantitatifs) et la seconde, “Y-a-t-il des sciences du normal et du pathologique?”, est davantage philosophique par l’examen des concepts auquel elle procède (tels que ceux de normal, anomalie, maladie, norme, moyenne, guérison, santé). – Dans la seconde étude de cet ouvrage, G. C. entend, par une confrontation des normes sociales et des normes vitales, éclairer la signification spécifique de ces dernières (Chapitre. 1, “Du vital au social”) et mettre en lumière l’intrication de la nature et de la culture dans la détermination des normes organiques humaines (Chap. 2, “Sur les normes organiques chez l’homme”). Enfin, G. C. y augmente sa philosophie des progrès des sciences biochimqiues et de la théorie de l’information en développant les enjeux du concept d’erreur biochimique héréditaire, tant à l’égard de l’attitude de l’homme face à la maladie qu’à l’égard du rapport entre la connaissance et son objet (Chap. 3, “Un nouveau concept en pathologie: l’erreur”). M.-M. V

     

    COLLECTIF

    Les Limites de la rationalité

    Tome 2 : Les figures du collectif

    • Tome : N°2
    • Pages : 330
    • Collection : Recherches
    • Nombre de volumes : 2
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7071-2676-4
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 18-10-2015

    Résumé :

    Français

    Second volet des communications présentées lors du colloque intitulé : Limitation de la rationalité et constitution du collectif, tenu au Centre culturel international de Cerisy-la-Salle du 5 au 12 juin 1993 et organisé par le CREA (Centre de Recherche en Épistémologie Appliquée, École polytechnique et CNRS). – Consacré aux «Figures du collectif», ce Tome 2 s’attache à définir ce que sont ces dispositifs collectifs cognitifs qui encadrent et servent de support aux décisions individuelles. Il ouvre un nouvel axe de recherche appelé ici «la microéconomie cognitive et institutionnelle». Cette notion est définie en la situant par rapport à trois niveaux de complexité cognitifs croissants : – au premier niveau, les capacités d’ajustement et de performance existent essentiellement au plan collectif, et font peu jouer les capacités des agents. Mais les comportements collectifs obtenus sont déjà complexes si l’on fait l’hypothèse que les agents modifient leurs conduites en fonction de l’évolution du phénomène collectif lu-même, et si l’on introduit des possibilités d’apprentissage collectif; – à l’autre extrême, le troisième niveau de complexité cognitive, chaque agent est capable d’imaginer sous forme contrefactuelle les stratégies possibles des autres, et les raisonnements qui les fondent. Selon les croyances et le type de rationalité que l’individu attribue aux autres, il envisage une multitude d’interactions possibles. Le problème est ici de relier les diverses notions d’équilibres aux diverses exigences de rationalité; – mais une approche intermédiaire, à un deuxième niveau, est aussi nécessaire puisque les individus réels ne semblent ni faire usage d’anticipations contrefactuelles aussi complexes, ni simplement réagir à des faibles variations de quelques paramètres collectifs. Ce deuxième niveau correspond à la microéconomie cognitive et institutionnelle. Elle se caractérise par l’étude des phénomènes de coordination et d’interaction qui permettent la constitution de collectifs. Il s’agit donc d’analyser les processus d’interprétation et de décision qui mettent en œuvre une rationalité limitée. – Le présent ouvrage distingue cinq accès aux collectifs : – Les interactions individuelles ou les pseudo-collectifs (Première partie); – Le collectif comme réseau (Deuxième partie); – L’apprentissage collectif (Troisième partie); – Les règles et la constitution du collectif (Quatrième partie); – Les savoirs collectifs (Cinquième partie). M.-M. V.

     

    Articles :

    pages 19 à 44

    Comment émerge la coopération ? Quelques enseignements des jeux évolutionnistes

    BOYER Robert, ORLÉAN André

    pages 45 à 64

    Les normes comme propriétés émergentes d’un apprentissage adaptatif. Le cas des routines économiques

    DOSI Giovanni, MARENGO Luigi, BASSANINI Andrea, et al.

    pages 65 à 70

    Des présupposés sociaux de la rationalité. Réponse à Boyer et Orléan; Dosi, Marengo, Bassanini, Valente

    WITT Ulrich

    pages 73 à 98

    Apprentissage organisationnel et cohérence : l’importance économique de la notion de réseau

    COHENDET Patrick

    pages 99 à 118

    L’irruption des non-humains dans les sciences humaines : quelques leçons tirées de la sociologie des sciences et des techniques

    CALLON Michel, LAW John

    pages 119 à 125

    Réseaux de construction et de diffusion des connaissances. Réponse à Callon et Law; Cohendet

    LORINO Philippe

    pages 129 à 155

    Décentralisation des apprentissages, théorie de la firme et évaluation. Une analyse à partir d’une étude de cas

    LLERENA Patrick

    pages 157 à 167

    Apprentissage organisationnel et épistémologie de la pratique. Le jeu du silence vu comme une parabole de l’apprentissage organisationnel

    SCHÖN Donald A.

    pages 169 à 180

    Situations de conception et apprentissage collectif. Réponse à Schön et Llerena

    MIDLER Christophe

    pages 183 à 209

    Fondements des savoirs et légitimité des règles

    HATCHUEL Armand

    pages 211 à 218

    La rationalisation constitutive du collectif ? Un colosse aux pieds d’argile. Réponse à Hatchuel

    REYNAUD Bénédicte

    pages 219 à 233

    L’incomplétude n’est pas le problème, c’est la solution

    FAVEREAU Olivier

    pages 235 à 254

    L’indétermination de la règle et la coordination. Réflexions sur l’instauration d’une règle salariale dans un atelier de maintenance

    REYNAUD Bénédicte

    pages 255 à 261

    Dynamique des règles, incomplétude et espace d’indécidabilité. Réponse à Favereau et Reynaud

    LIVET Pierre

    pages 265 à 298

    L’organisation du développement des produits

    PIORE Michael J., LESTER Richard K., KOFMAN Fred M., et al.

    pages 299 à 321

    Le savoir au travail. Attribution et distribution des compétences selon les régimes pragmatiques

    THÉVENOT Laurent

    pages 323 à 328

    Cognition et coordination. Réponse à Piore, Lester, Kofman, Malek; Thévenot

    EYMARD-DUVERNAY François

    MONOGRAPHIE

    La Connaissance de la vie

    • Année : 1992
    • Éditeur : Vrin
    • Pages : 199
    • Collection : Bibliothèque des Textes Philosophiques
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : 2e édition revue et augmentée chez J. Vrin, repreneur du titre (1ère éd., 1965)
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7116-1132-9
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 20-10-2015

    Résumé :

    Français

    Première édition à Paris : Hachette, 1952. – Les études réunies dans cet ouvrage sont des conférences ou des articles datant des années 1945-50. Elles constituent une contribution majeure à l’histoire, l’épistémologie et la philosophie des sciences de la vie en interrogeant la particularité de la présence au monde de l’être vivant. «La vie est formation de formes, la connaissance est analyse des matières informées». Les sept études réunies par Canguilhem dans ce volume témoignent de cette inspiration commune : l’idée d’une irréductibilité de la vie à une série d’analyses ou de divisions des formes vitales. La spécificité du vivant engage au contraire une vision de l’objet biologique qui dépasse la compréhension mécaniste des phénomènes physiques. Conçue comme un approfondissement de divers enjeux conceptuels en philosophie et en histoire des sciences, La Connaissance de la vie est devenue une œuvre fondamentale dont l’influence sur l’épistémologie contemporaine reste majeure. Sont abordées les questions de la méthodologie des sciences de la vie, de l’émergence historique de la théorie cellulaire, ainsi que les problèmes philosophiques du vitalisme, des liens entre machine et organisme, des rapports singuliers et capitaux entre l’individu et son milieu, la définition conceptuelle du normal et du pathologique et de la monstruosité. - Introd. : La pensée et le vivant ; I : Méthode (L’expérimentation en biologie animale) ; II : Histoire (La théorie cellulaire) ; III : Philosophie (Aspects du vitalisme ; Machine et organisme ; Le vivant et son milieu ; Le normal et le pathologique ; La monstruosité et le monstrueux) ; Appendices (Note sur le passage de la théorie fibrillaire à la théorie cellulaire ; Note sur les rapports de la théorie cellulaire et de la philosophie de Leibniz ; Extraits du Discours sur l’anatomie du cerveau tenu par Sténon en 1665 à Messieurs de l’Assemblée de chez Monsieur Thévenot à Paris). M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Introduction à l’épistémologie

    • Pages : 240
    • Collection : Philo
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7298-0089-1
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage didactique couvre les grandes questions de l'épistémologie et se destine aux lecteurs désireux de découvrir cette discipline autant qu'à un public plus averti souhaitant recourir à un ouvrage de référence. – La préface de Bernard d'Espagnat prend quelques réserves sur des points précis, mais voit dans ce volume « une synthèse objective » comblant « un vrai vide » et trouve qu'il « éclaire spécialement bien les questions qu'il traite et [...] oblige à réfléchir ». – L'A. présente son propos comme une « réflexion philosophique sur les sciences » livrant les grandes questions et les principales réponses de l'épistémologie, visant un état des lieux et identifiant les confusions et les malentendus récurrents. Dans l'introduction, l'A. expose l'objectif de l'épistémologie, ses actions, ses axes de questionnement. – Projet, objet, statut et spécificité de l'épistémologie, sont ensuite les thèmes de la première partie du livre. – La seconde partie repère, les outils pour distinguer une science ; elle traite des questions de vérité, modèle, méthode, instrument de mesure, mathématisation, expérience, observation, explication, interprétation, prédiction... – La troisième partie applique à la physique les questions générales de l'épistémologie. Elle regarde d'abord la « valeur de la science empirique » (efficacité, vérité, non fausseté, falsification), la « mise à l'épreuve des théories » (procédures de tests) et la « démarcation science / non science ». Elle examine ensuite le « rapport entre la théorie et son objet » au travers des notions de réalisme, phénoménisme, réductionnisme, conventionnalisme. Puis elle analyse « la science en tant que processus historique » avec les problèmes d'évolution, de révolution scientifique, de progrès de la science, et de relativisme. Pour finir, elle explicite son propos par les exemples successifs des épistémologies de Gaston Bachelard et de Thomas Kuhn. – La quatrième partie pose le « problème de l'extension du paradigme de la physique à l'étude d'autres disciplines », examine le « cas des sciences humaines ». Elle s'interroge sur leur valeur, se demande pourquoi ces sciences ne suivent pas les modèles de la physique, et s'il serait bon qu'elles le fassent. – Les huit chapitres de l'ouvrage sont les suivants : chap. I : « Qu'est-ce que l'épistémologie », chap. II : « L'épistémologie, mise en rapport avec d'autres types de discours sur les sciences et avec les sciences elles-mêmes », chap. III : « Outils pour la caractérisation des sciences empiriques », chap. IV : « Valeur de la science empirique : mise à l'épreuve et démarcation », chap. V : « Penser le rapport entre une théorie scientifique et son objet », chap. VI : « Penser la science en tant que processus historique », chap. VII : « Deux exemples de positions originales complexes : Bachelard et Kuhn », chap. VIII : « La physique est-elle la norme de toute science digne de ce nom ? ». M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Le Vivant et l’épistémologie des concepts. Essai sur Le Normal et le pathologique de Georges Canguilhem

    • Pages : 125
    • Collection : Ouverture philosophique
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
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    • ISBN : 978-2-296-05017-4
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 03-11-2015

    Résumé :

    Français

    «C’est par un travail de réflexion et d’élaboration philosophique que l’épistémologie des concepts rend possible la reconsidération du rapport entre la science du vivant et le vivant lui-même» (p. 119). Les concepts se construisent en effet suivant des déterminations spécifiques en fonction des époques, des idéologies humaines et possèdent l’originalité de porter un propos sur le vivant émanant du vivant lui-même. Ce qui n’est pas sans incidence sur les différents champs d’application des sciences du vivant comme la médecine ou la thérapeutique. Cet ouvrage s’intéresse au geste philosophique auquel invite Georges Canguilhem dans Le Normal et le pathologique, qu’il s’agit ici d’aborder selon trois axes de lecture : – I. Histoire des sciences, histoire des hommes (Science présente et science passée; Continuité et discontinuité; Science du vivant et réflexivité; L’épistémologie des concepts); – II. Épistémologie et philosophie (Le normal et les normes; La normativité biologique; Normes d’évaluation des concepts; Le statut de l’individualité; Organisme et organisation; Science et technique); – III. Épistémologie et erreur (Erreur et information; Irréversibilité et création; Déterminisme et indéterminisme; Conséquences et implications du statut de l’erreur dans l’épistémologie de Georges Canguilhem). M.-M. V.

     

    ARTICLE

    Bachelard, Canguilhem, Foucault. Le “style français” en épistémologie

    • Pages : 920 à 963
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Philosophie et sciences; Contre la théorie de la connaisance; Une réflexion historique sur les sciences; Une histoire “jugée” et “récurrente”; Discontinuités et “ruptures”; “Obstacles épistémologiques” et erreurs; “Rationalismes régionaux”; Histoire et géographie des rationalités; De la vérité aux normes.

     

    ARTICLE

    Eisenmann et Kelsen : éléments d’une filiation épistémologique

    • Pages : 467 à 492
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    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    – Introduction. Profil épistémologique de Charles Eisenmann; – Épistémologie de la théorie pure du droit : La question de la justice constitutionnelle, le maître et le disciple; Nature et protection des libertés; – Science du droit et connaissance du social; – La question de la validité des normes; – Conclusion. – En Annexe : Repères sur la vie et la carrière de Charles Eisenmann (20 sept. 1903, Dijon - 4 oct. 1980, Paris).

     

    ARTICLE

    La conception sémantique des théories scientifiques. II, Comment peut-elle rester “sémantique” ?

    • Pages : 35 à 55
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 06-11-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article pose la question essentielle de savoir si une conception sémantique des théories scientifiques peut encore être soutenue, voire élargie, à une époque où les modèles se diffusent dans les sciences sans qu’on leur voie toujours clairement de rapport à une théorie syntaxiquement formulée. Y est illustrée la thèse épistémologique très forte selon laquelle l’ensemble des modèles utilisés en science est justiciable d’une conception inspirée des modèles compris au sens de la théorie mathématique des modèles. Mais le maintien d’une telle conception sémantique en philosophie des sciences suppose alors qu’on l’adopte non pas tant comme norme épistémologique mais comme une méthodologie prescrivant des outils d’analyse des modèles scientifiques. Il s’agit d’utiliser la théorie des modèles pour analyser la structure des modèles scientifiques ainsi que les relations structurelles qu’ils entretiennent entre eux. [Pour la Partie I de cet article, cf Matière première, n° 1, 2006, ISBN 2-84950-048-8].

     

    ARTICLE

    La grande complexité juridique du monde

    • Pages : 349 à 362
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

    Français

    Transcription d’une intervention à une conférence prononcée en 2004. – Pour rendre compte de la complexité des pratiques, il faut ajouter à l’ordre le concept d’espace normatif et substituer au terme de système celui plus vague de «figure d’intégration juridique». Ce changement terminologique n’est pas neutre : il permet d’admettre comme «juridiques» des ensembles dont la nature volatile et floue semble échapper au cadre d’un système ou d’un ordre, alors même qu’en facilitant l’intégration ils préparent peut-être l’avènement d’une conception à la fois ouverte et pluraliste d’un futur ordre mondial. Sans légitimer a priori ce changement épistémologique, il s’agit de poser comme hypothèse que, même dans le champ juridique, l’indéterminé et l’incertain peuvent être des moyens de s’adapter aux courbures de l’espace et du temps.

     

    ARTICLE

    Concepts et normes : Wittgenstein contre Chomsky ?

    • Pages : 221 à 238
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Sur la compatibilité entre l’approche cognitiviste du langage représentée par Chomsky et l’analyse critique de l’usage du mot «règle» que propose Wittgenstein. Samuel Guttenplan suggère une interprétation «non sceptique» du § 201 des Investigations philosophiques qui lui permet de soutenir que les deux auteurs ont des projets distincts : — Wittgenstein s’intéresse à la question constitutive : qu’est-ce que posséder un concept, et montre qu’aucune réduction à quelque chose d’autre (en termes neurophysiologiques, psychologiques, etc.) ne constitue une réponse acceptable; – Chomsky, de son côté, cherche non pas à réduire la possession de concepts à quelque chose d’autre, mais à explorer le réseau des concepts autour duquel s’organise la compétence linguistique. – [Trad. de l’anglais par Joëlle Proust].

     

    ARTICLE

    Les normes comme propriétés émergentes d’un apprentissage adaptatif. Le cas des routines économiques

    • Pages : 45 à 64
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Après avoir montré que l’émergence des normes ou «comportements socialement interactifs» ne s’effectue pas selon le modèle de la théorie classique de la décision, les auteurs étudient comment les entreprises créent des normes de fixation de prix. En s’appuyant sur les formalismes des algorithmes génétiques, ils mettent en évidence la nécessité d’un apprentissage adaptatif pour que les entreprises adoptent des «règles de comportements cohérentes» qui traduisent qu’un collectif «tient». Cet apprentissage est construit sur une coévolution entre les structures cognitives et les modèles d’actions des agents. Mais le recours aux algorithmes génétiques présente de sérieuses limites : s’ils sont certes capables d’apprendre par mutation et sélection de leurs règles (définies comme une suite de symboles) à peu près n’importe quelle fonction, et peuvent donner une approximation des prix, ils ne mettent pas pour autant en évidence le mécanisme explicatif de ces évolutions. – [Texte traduit par Richard Clément et Bénédicte Reynaud].

     

    ARTICLE

    Rationalisme, utilitarisme et anti-utilitarisme

    • Pages : 193 à 215
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    «Dans quelle mesure le destin des sciences sociales est-il lié à celui du principe de raison ? Dans quelle mesure, autrement dit, leur accès à cette scientificité qu’elles proclament si fort rechercher, implique-t-il qu’elles fassent l’hypothèse que l’action humaine et sociale obéit, du moins pour sa part la plus significative, à une causalité rationnelle ?». Le couplage d’une ambition théorique purement abstraite, fondée sur le fantasme de la calculabilité de l’action, et d’un message normatif coulé dans le même fantasme, a un nom et occupe une place éminente dans l’histoire de la pensée occidentale : l’utilitarisme. – Utilitarisme et modernité; – Les trois registres de l’utilitarisme (pratique et théorique; philosophique ou normatif; interactionniste).

     

    ARTICLE

    Ratio Negativa — The Popperian Challenge

    • Pages : 31 à 45
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    • DOI : 10.1007/978-1-4020-9338-8_3
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-02-2015

    Résumé :

    Anglais

    Popper's negative model of reason, in which reason only discards falsehoods, is highly relevant to the current debates on rationalism. Popper rejects foundationism, identifying reason with the duty and the privilege of grounding (proving or justifying) knowledge claims. His arguments against foundationism, as well as his proposed solution, can be tracked back to the dispute with Hume who, as Popper observes, drew the wrong conclusion from the fact that reason cannot justify knowledge, and proceeded to undermine the authority of reason and its normative function in epistemology. Today, Popper's criticism of Hume can be applied to the attempts of postmodernism to devalue reason. His conception of ratio negativa has the potential to uphold the value of reason while, at the same time, acknowledging that postmodernists target an important problem: the Western culture has been, for centuries, under the rule of the foundationist, authoritarian rationalism that should be abandoned.

     

    ARTICLE

    La philosophie des sciences “à la française”

    • Pages : 61 à 70
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 27-02-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article part d’un texte de Michel Foucault sur Georges Canguilhem (paru dans la Revue de Métaphysique et de Morale, janvier-mars 1985). L’auteur prend appui sur ce texte pour interroger la nature du travail philosophique en général, mais aussi, plus particulièrement, pour identifier ce que l’on pourrait appeler une «philosophie des sciences à la française». Indirectement, sont ainsi mis en perspective deux volets des travaux d’Angèle Kremer-Marietti, – sur la méthode foucaldienne, et – sur Auguste Comte. Cet ensemble de publications a pour caractéristique de pratiquer à la fois une réflexion sur les sciences et sur les normes et valeurs.

     

    MONOGRAPHIE

    Canguilhem et les normes

    • Pages : 132
    • Collection : Philosophies
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
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    • ISBN : 2-13-049124-3
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    • Date de création : 02-04-2012
    • Dernière mise à jour : 02-04-2012

    Résumé :

    Français

    L'auteur propose une "relecture" du livre de Canguilhem, Le Normal et le pathologique. Comment la critique d'une normalité unique permet-elle d'aboutir à une reformulation philosophique de l'être-en-vie, tant biologique que social, c'est l'entreprise souveraine qui commande le livre de Canguilhem. La philosophie de Canguilhem consiste en une réflexion sur la vie et la connaissance que nous pouvons en avoir. Cet effort pour penser ensemble vie et connaissance est décisif chez Canguilhem, dont la philosophie de la vie repose sur le concept de norme. Pendant longtemps, Canguilhem fut considéré non seulement comme un grand historien des sciences mais aussi à la suite de Bachelard, comme philosophe de la rationalité épistémologique. Or les questions de la maladie et de la santé, développées dès 1943, présupposent, au fondement d'une telle rationalité, une philosophie première dont dépend l'épistémologie critique. Cette philosophie réside dans la relation construite par Canguilhem entre vie et norme d'une part, vie et connaissance d'autre part. La vie et création de normes, il n'y a pas une normalité vitale ou sociale, mais des formes de vie multiples déterminées et comprises à divers titres par l'appartenance des individus à une société. – Sommaire : – Philosophie et normes; – La vie à l'épreuve de la maladie; – L'invention du sujet entre normes sociales et normes vitales; – Une certaine idée de la science : erreur et histoire.

     

    MONOGRAPHIE

    Georges Canguilhem

    Philosophe de la vie

    • Pages : 201
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
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    • Institution : Institut Synthélabo pour le progrès de la connaissance
    • ISBN : 2-908602-92-X
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    • Date de création : 16-05-2013
    • Dernière mise à jour : 01-06-2021

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage vise à présenter l'ensemble de la philosophie de Georges Canguilhem (1904-1995). Dans un premier temps il en analyse le coeur : l'Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique (1943) (chapitre I : « Maladie et Santé »). Dans un second temps il s'attache à mettre au jour le fil directeur des études rassemblées dans La Connaissance de la vie (1952) (chapitre 2 : « Un bouquet épistémologique »). Ensuite il porte sur la conception canguilhemienne de la philosophie : « métasavoir » selon le terme de l'auteur du présent ouvrage, c'est-à-dire effort pour savoir pourquoi et comment nous savons ce que nous savons (chapitre III : « L'objection principale. Exposé et réponse »). Dès lors, il identifie une rupture épistémologique dans l'épistémologie de Canguilhem à travers la lecture des Études d'histoire et de philosophie des sciences concernant les vivants et la vie (1968) et Idéologie et rationalité dans l'histoire des sciences de la vie (1977) ; rupture induite par l'apparition de nouvelles approches du vivant au début de la seconde moitié du XXe siècle (génétique, immunologie, biologie macromoléculaire, etc.). Dès lors F. Dagognet analyse les propositions de Canguilhem relatives à l'épistémologie générale et à la philosophie de la science moderne : celles liées aux notions de méthode, d'idéologie et d'histoire des sciences (chapitre IV : « Une science de la vie est-elle possible ? »). Enfin, l'ouvrage s'achève sur le combat mené par Canguilhem tout au long de son oeuvre face aux obstacles auxquels l'a confronté sa réflexion sur le concept central de sa philosophie : celui de normativité.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    The Structure of Values and Norms

    Résumé :

    Anglais

    Formal representations of values and norms are employed in several academic disciplines and specialties, such as economics, jurisprudence, decision theory, and social choice theory. Hansson has developed a unified formal representation of values and norms that reflects both their static and their dynamic properties. This formalized treatment, carried out in terms of both informal value theory and precise logical detail, will contribute to the clarification of certain issues in the basic philosophical theory of values and norms. – Table of Contents: Preface. Prolegomena:1. Formalization. – Part I. Values: 2. Exclusionary preferences; 3. Preference states; 4. Changes in exclusionary preferences; 5. Constructing combinative preferences; 6. Pairwise combinative preferences; 7. Decision-guiding combinative preferences; 8. Monadic value predicates. – Part II. Norms: 9. A starting point for deontic logic; 10. Situationist deontic logic; 11. Conflicts and counterfactuals; 12. Rules and normative systems; 13. Legal relations. Epilogue: 14. Afterthought.

     

    ARTICLE

    La querelle du déterminisme en sciences sociales

    • Pages : 103 à 126
    •  
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
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    • Date de création : 18-11-2020

    Résumé :

    Français

    L’opposition du déterminisme et de la liberté, vieux thème de la philosophie, a fait son incursion dans les sciences sociales du côté des défenseurs de la liberté du sujet contre la mécanique du social qui annulerait cette liberté. L’auteur plaide de son côté pour un dépassement de l’antinomie par la réactivation du naturalisme déterministe de Spinoza. Le cours déterministe des choses est toujours gros des trajectoires qui sont inscrites en lui, tout autant socialement déterminées, trajectoires qui comprennent les bifurcations, c’est-à-dire une complexité des affects qui traversent les agents, à la norme comme l’une de ses possibilités nécessaires.

    V. B.

     

    MONOGRAPHIE

    Values in Science

    Résumé :

    Français

    Ce court ouvrage est une revue argumentée de la littérature philosophique sur les valeurs en science. C’est une excellente synthèse d’un champ de recherche florissant et complexe, où l’auteur développe également ses propositions et suggère des pistes de recherche future. L’introduction, sur la base d’exemples comme la pandémie de Covid-19, montre comment les valeurs peuvent influencer les directions de la recherche, le design des études, la manière dont les résultats scientifiques sont décrits et interprétés, puis utilisés. La deuxième partie, descriptive, présente la manière dont les valeurs influencent la science. Les valeurs peuvent être épistémiques (c.-à-d. indicatives de la vérité ou de la connaissance) ou non-épistémiques, l’influence des secondes étant limitée par certains auteurs. Les jugements de valeur peuvent par ex. évaluer dans quelle mesure une qualité particulière est désirable dans un certain contexte, ou dans quelle mesure une valeur particulière a été réalisée. Ces catégorisations sont des prérequis qui nécessitent encore des recherches. Est proposée ensuite une typologie des relations entre valeurs et science suivant quatre étapes plus ou moins poreuses : « diriger la science » (par ex. choisir les questions de recherche) ; « faire de la science » (par ex. décider quel niveau de preuve est suffisant pour tirer des conclusions) et en parallèle « gérer la science » (par ex. gérer les données et le matériel) ; et « utiliser la science » (par exemple prendre des décisions sur la base des résultats obtenus). C’est surtout l’influence des valeurs non-épistémiques dans la phase « faire de la science » qui est controversée dans la littérature philosophique. La troisième partie, normative, demande s’il faut activement incorporer les valeurs en science, en se concentrant sur la phase « faire de la science ». Il y a d’abord trois raisons principales à une réponse négative, basées sur la peur que les valeurs non-épistémiques menacent : la recherche de la vérité constitutive de la science ; l’autonomie des décideurs (individuels et politiques) ; et la confiance du public dans la science. Inversement, il y a quatre arguments en faveur des valeurs : l’argument du gap (le « fossé » entre les données et les conclusions, sous-déterminées par ces dernières requiert, pour être comblé, des assomptions influencées par des valeurs non-épistémiques) ; l’argument de l’ « erreur » (les scientifiques ont besoin de valeurs non-épistémiques pour gérer des risques épistémiques comme la question de savoir quel est le niveau suffisant de preuve pour accepter ou rejeter une hypothèse) ; l’argument des buts (afin d’atteindre les buts non-épistémiques de la science, les scientifiques ont besoin de valeurs non-épistémiques pour évaluer la qualité des modèles et hypothèses) ; et l’argument conceptuel (les valeurs non-épistémiques sont pertinentes pour évaluer les hypothèses qui incorporent des concepts scientifiques mêlant contenu épistémique et non-épistémique). L’auteur défend une approche en faveur des valeurs non-épistémiques dans la science, sans pour autant affirmer que leur influence est toujours légitime. Pour progresser, les spécificités de chaque contexte scientifique doivent permettre de mieux évaluer la pertinence de chaque argument. La quatrième partie étudie comment gérer les valeurs de manière responsable, toujours dans la phase du raisonnement scientifique. Une première stratégie, confrontée à diverses difficultés, consiste à choisir les bonnes valeurs. Une seconde est de se concentrer sur les rôles joués par les valeurs, par ex. autoriser un rôle indirect influant sur le niveau de preuve exigé pour accepter une hypothèse, mais exclure un rôle direct où la valeur agit comme une raison pour accepter l’hypothèse. Une troisième est de déplacer l’analyse au niveau de la communauté scientifique plutôt que du scientifique individuel, et de réfléchir aux mécanismes institutionnels pouvant assurer l’objectivité scientifique. Enfin, l’auteur propose de combiner ces différentes approches, en respectant des conditions de transparence, de représentativité et d’engagement. La cinquième et dernière partie analyse les pistes de recherche future pour promouvoir un rôle responsable des valeurs en science. Face à la diversité des valeurs, de leurs influences et des contextes associés, l’auteur défend une approche basée sur des normes de bonne science (comme la reproductibilité) qui doivent être respectées par les scientifiques et leurs institutions pour que l’influence des valeurs soit acceptable. Ces normes doivent être appliquées à chaque situation grâce à des règles et directives pratiques (comme les règles de bonne pratique statistique), en interaction avec la réflexion théorique, notamment pour justifier et prioriser les différentes normes en fonction de la situation. Cette approche au cas par cas nécessite d’étudier concrètement les pratiques scientifiques et les institutions qui les entourent. Ph. S.

    Anglais

    This short book is a well-argued review of the philosophical literature on values in science. It is an excellent summary of a flourishing and complex research field, in which the author also develops his proposals and suggests future research avenues. The introduction uses examples such as the Covid-19 pandemic to show how values can influence the direction of research, the design of studies and the way scientific results are described, interpreted and then used. The second, descriptive part presents the way in which values influence science. Values can be epistemic (i.e. indicative of truth or knowledge) or non-epistemic, although some authors limit the influence of the latter. Value judgements may, for example, assess the extent to which a particular quality is desirable in a particular context, or the extent to which a particular value has been realised. These categorisations are presuppositions which require further research. A typology of the relationship between values and science is then proposed, based on four more or less permeable stages: “directing science” (e.g. choosing research questions); “doing science” (e.g. deciding which level of evidence is sufficient to draw conclusions) and parallelly “managing science” (e.g. managing data and equipment); and “using science” (e.g. making decisions based on the results obtained). It is especially the influence of non-epistemic values on the “doing science” stage which is controversial in the philosophical literature. The third, normative part asks whether values should be actively incorporated into science, by focusing on the “doing science” stage. First, there are three main reasons for a negative answer, based on the fear that non-epistemic values would threaten: the search for truth, which is constitutive of science; the autonomy of (individual and political) decision-makers; and the public’s trust in science. Conversely, there are four arguments in favour of values: the gap argument (the gap between data and conclusions, which are underdetermined by the former, requires assumptions influenced by non-epistemic values in order to be bridged); the error argument (scientists need non-epistemic values in order to manage epistemic risks, such as the question of which level of evidence is sufficient to accept or reject a hypothesis); the goals argument (in order to achieve the non-epistemic goals of science, scientists need non-epistemic values to evaluate the quality of models and hypotheses); and the conceptual argument (non-epistemic values are relevant to evaluate hypotheses which incorporate scientific concepts mixing epistemic and non-epistemic content). The author argues in favour of non-epistemic values in science, without claiming that their influence is always legitimate. In order to make some progress, the specificities of each scientific context should make it possible to better assess the relevance of each argument. The fourth part studies how to manage values responsibly, still with respect to the scientific reasoning stage. A first strategy, which faces difficulties, is to choose the right values. A second is to focus on the roles which values play, for example, to allow an indirect role which influences the level of evidence required to accept a hypothesis, but to exclude a direct role where the value acts as a reason to accept the hypothesis. A third is to shift the analysis to the level of the scientific community rather than the individual scientist, and to reflect on the institutional mechanisms which ensure scientific objectivity. Finally, the author proposes to combine these different approaches, while respecting conditions of transparency, representativeness and engagement. The fifth and final part analyses future avenues of research in order to promote a responsible role for values in science. Given the diversity of values, of their influences and of their contexts, the author defends an approach based on norms of good science (such as reproducibility) which must be respected by scientists and their institutions for the influence of values to be acceptable. These norms must be applied to each situation by means of practical rules and guidelines (such as rules of good statistical practice), in interaction with theoretical reflection, in particular to justify and prioritise the different norms according to the situation. This case-by-case approach requires to concretely study scientific practices and the institutions which frame them. Ph. S.