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Monographie


Dictionnaire / Encyclopédie


Collectif


Article


Revue / Périodique


Thèse

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    NOTICES

    Liste des références bibliographiques indexées

    Monographie

    La Construction logique du monde

    Rudolf CARNAP
    Éditeur : Vrin - 2002


    Monographie

    De l’intérieur du monde. Pour une philosophie et une science des relations

    Michel BITBOL
    Éditeur : Flammarion - 2010


    Article

    Les conditions d’une pensée de la relation selon Simondon

    Didier DEBAISE

    Sous la direction de Pascal CHABOT
    Dans Simondon - 2002


    Article

    Le concept d’individualité dans la philosophie biologique de Georges Canguilhem

    Jean GAYON

    Sous la direction de Michel BITBOL, Jean GAYON
    Dans L’Épistémologie française, 1830-1970 - 2006


    Article

    Apprentissage organisationnel et cohérence : l’importance économique de la notion de réseau

    Patrick COHENDET

    Sous la direction de Bénédicte REYNAUD
    Dans Les Limites de la rationalité - 1997


    Thèse

    Essai sur le progrès de la pensée épistémologique au siècle de la relativité (1905-2005) : l'analogie dans la construction des objets scientifiques contemporains

    Vincent BONTEMS

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    Notice: Trying to access array offset on value of type null in /var/www/SipsDeploye/SIPS/abecedaire/fonctions.php on line 407
    Éditeur : - 2005


    Monographie

    La Valeur inductive de la Relativité

    Gaston BACHELARD
    Éditeur : Vrin - 1929


    Article

    Anthropologie et relations internes : Peter Winch, la compréhension et l'altérité culturelle

    Michel LE DU
    Sous la direction de Christiane CHAUVIRÉ, Bruno AMBROISE

    Sous la direction de Christiane CHAUVIRÉ, Bruno AMBROISE
    Dans Le mental et le social - 2013


    Monographie

    La Valeur inductive de la Relativité

    Gaston BACHELARD
    Éditeur : Vrin - 2014


    Monographie

    Identité & Survie

    David Kellogg LEWIS, Richard SWINBURNE, Derek PARFIT
    Sous la direction de Mathieu MULCEY, Stéphane DUNAND, Rémi CLOT-GOUDARD, Vanessa DI MARINO
    Éditeur : Éditions d’Ithaque - 2015


    MONOGRAPHIE

    La Construction logique du monde

    • Année : 2002
    • Éditeur : Vrin
    • Pages : 370
    • Collection : Mathesis
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Traduction de l’allemand
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7116-1584-7
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 20-10-2015

    Résumé :

    Français

    Première édition à Berlin, Weltkreis, 1928. La 2e édition (Hambourg, Felix Meiner, 1961) comportait en plus le texte «Pseudo problèmes en philosophie. Le psychisme d’autrui et la querelle du réalisme», déjà publié à Berlin en 1928. Celui-ci n’a pas été repris dans la 3e édition de 1966. – Une traduction anglaise (par Rolf George) est parue simultanément aux États-Unis (Berkeley, University of California Press, 1967, et en Angleterre (Londres, Routledge and Kegan Paul, 1967), sous le titre : The Logical Structure of the World. La présente traduction française est réalisée d’après l’édition Ullstein de 1979 (Frankfort, Berlin, Vienne), qui reprend sans changement le texte intégral de la 4e édition de 1974 (Felix Meiner). Elle comporte une note suivie des préfaces des deuxième et première éditions. L’ordre des préfaces du texte de référence est ici respecté. On trouve deux bibliographies : la première, de 1966 (3e édition), est située après la préface de la 2e édition et rassemble seulement les travaux auxquels Carnap se réfère dans cette préface; la seconde, en fin d’ouvrage, fait en même temps fonction d’index nominum; elle comprend les références bibliographiques auxquelles renvoient les «revues de la littérature» insérées dans le corps du texte. – Ce premier Hauptwerk dévoile l’originalité du «premier Carnap» qui, loin de se confondre avec le style supposé unifié du Cercle de Vienne, s’engage dans un programme de «constitution» de l’intégralité de la connaissance du monde sensible qui forme un pendant, moins connu en France, de celui qui caractérisait à la même époque la phénoménologie husserlienne. – I. Introduction : Tâche et plan de recherches; – II. Discussions préliminaires : A. De la forme des énoncés scientifiques; B. Aperçu sur les catégories d’objets et leurs relations; – III. Les problèmes formels du système de constitution : A. Les formes des niveaux de constitution; B. La forme du système; C. La base; D. Les formes d’objets; E. Les formes de représentation d’un système de constitution; – IV. L’ébauche d’un système de constitution : A. Les niveaux inférieurs : les objets du psychisme propre; B. Les niveaux intermédiaires ; les objets physiques; C. Les niveaux supérieurs : le psychisme d’autrui et les objets spirituels; – V. Élucidation de quelques problèmes philosophiques sur la base de la théorie de la constitution : A. Quelques problèmes d’essence; B. Le problème psycho-physique; C. Le problème constitutionnel ou empirique de la réalité; D. Le problème métaphysique de la réalité; E. La tâche et les limites de la science. – Résumé des cinq chapitres. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    De l’intérieur du monde. Pour une philosophie et une science des relations

    • Pages : 719
    • Collection : Bibliothèque des savoirs
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-08-211240-6
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 02-11-2015

    Résumé :

    Français

    Repenser la théorie de la connaissance pour l’adapter aux découvertes de la science du XXe siècle est une démarche rendue nécessaire par la physique contemporaine. La mécanique quantique affronte en effet une énigme sans précédent : celle de relations qui préexistent aux objets et aux propriétés qu’elles unissent. Seule une radicalisation de la philosophie relationnelle permet de résoudre les problèmes des relations. Les paradoxes se dissipent si, et seulement si, l’on admet que le sujet de la connaissance et ce qui lui est connu se déterminent réciproquement dans l’acte de connaître, au lieu d’être indépendants l’un de l’autre. – Remontant aux sources dont pourrait s’inspirer cette conception, depuis Platon et Aristote jusqu’à Russell, l’enquête met au jour une difficulté récurrente au cours de l’histoire de la philosophie, une obstination de la pensée substantialiste, un refus d’aller au bout de la pensée des relations. Une réponse à cette résistance culturelle est alors cherchée dans la philosophie d’un penseur indien du IIe siècle avant J.-C., Nâgârjuna, auteur de référence de l’école bouddhique du Madhyamika, la «voie moyenne». – Partie I, «La relation transversale : sur les rapports du connaissant et du connu» : résorber les apories de la relativité de la connaissance dans une version de relativisme si bien assumée qu’elle en devient une manière d’être et de chercher, plutôt qu’une thèse; – Partie II, «La relation latérale : critique du modèle monadique de la connaissance» : montrer que si la connaissance est relative à ses moyens d’accès, sa méthode ne peut consister qu’à mettre en place des réseaux de relations entre phénomènes observables. Et en déduire que la physique quantique est un archétype universel déployant pleinement les conséquences d’une configuration épistémologique inévitable, plutôt qu’une exception dans l’histoire des sciences; – Partie III, «Le cercle des relations : naturalisation et autoconsistance» : coupler la clause critique de relativité des connaissances avec la représentation scientifique des réseaux de relations entre phénomènes observables. Et trouver à partir de là un mode inédit de coopération pour les deux approches à première vue antinomiques que sont la réflexivité transcendantale et la démarche de naturalisation. M.-M. V.

     

    ARTICLE

    Les conditions d’une pensée de la relation selon Simondon

    • Pages : 53 à 69
    •  
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    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    L’A. s’intéresse ici aux notions d’individuation et de relation chez G. Simondon et montre que l’originalité de ce dernier est d’avoir placé les relations au centre de l’individuation. Inversant alors le schéma traditionnel, G. S. confère aux relations un statut prééminent : elles ne sont plus des modalités de l’existence comme la qualité et la quantité, mais élevées au rang de principe.

     

    ARTICLE

    Le concept d’individualité dans la philosophie biologique de Georges Canguilhem

    • Pages : 431 à 463
    •  
    •  
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Ce texte est une version remaniée d’un article paru dans Journal of the History of Biology (31, 3, sept. 1998, 305-325), sous le titre «The Concept of Individuality in Canguilhem's Philosophy of Biology». – Le thème de l’individualité a profondément motivé la philosophie médicale et la philosophie biologique de Georges Canguilhem, en l’aidant à formuler trois idées majeures qui entretiennent un rapport manifeste avec son “vitalisme” : – 1. La perspective axiologique est fondamentale et incontournable dans les sciences de la vie, – 2. l’individualité biologique doit être interprétée à la lumière de la catégorie de relation, – 3. la biologie moderne réhabilite de manière inattendue la vieille idée d’une proximité entre vie et connaissance.

     

    ARTICLE

    Apprentissage organisationnel et cohérence : l’importance économique de la notion de réseau

    • Pages : 73 à 98
    •  
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    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Cette contribution s’efforce de caractériser les phénomènes propres à l’utilisation du concept de réseau, en situant leurs conditions précises d’émergence. Ensemble de relations entre des entités, le réseau a une puissance opératoire, en ce qu’il permet de rendre compte de phénomènes collectifs : diffusion par percolation dans le collectif (le seuil de percolation est celui à partir duquel «un élément quelconque du système peut être atteint par n’importe quel autre élément»); lock in dû aux externalités de réseau; valeur du ticket d’entrée dans le réseau; apprentissage de la firme.

     

    THÈSE

    Essai sur le progrès de la pensée épistémologique au siècle de la relativité (1905-2005)

    l'analogie dans la construction des objets scientifiques contemporains

    • Année : 2005
    • Pages : LXX-625
    • Nombre de volumes : 1
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Ville : [s.l.]
    •  
    •  
    • Date de création : 02-04-2013
    • Dernière mise à jour : 02-04-2013

    Résumé :

    Français

    Le "progrès épistémologique" repose sur l'hypothèse d'une évolution récurrente des concepts philosophiques, induite par le dynamisme des sciences et de la lignée relativiste en particulier. À partir des travaux de Gaston Bachelard, ces opérations récurrentes sont identifiées comme des "relativisations" qui refondent la métaphysique en la libérant du substantialisme. La théorie de la relativité d'échelle de Laurent Nottale et la philosophie de l'individuation de Gilbert Simondon marquent l'aboutissement de cette convergence de l'ontologie et des modèles physiques vers une nouvelle méthode, fondée sur le principe de relativité et le postulat du réalisme des relations, l'hypothèse de la fractalité ou de la préindividualité quantique, et l'objectivation des relations d'échelle. L'examen de la contemporanéité épistémologique entre science et philosophie peut être étendu rétrospectivement aux stades historiques antérieurs à travers la notion d'analogie, et mesure le progrès épistémologique. Dans cette perspective, l'auteur examine les transformations du concept d'analogie depuis Platon jusqu'à Simondon (1. La construction des analogies), les modalités de la mise en relation analogique des travaux de Nottale et Simondon (2. Un objet scientifique contemporain) et les progrès de la lignée relativiste depuis Einstein jusqu'à Nottale (3. La relativité à l'échelle du siècle), avant de dégager l'approfondissement théorique des disciplines historiques issues de la nouvelle contemporanéité épistémologique, en tâchant de le distinguer de l'exploitation fictionnelle des schèmes scientifiques (4. Référentiels historiques et fictionnels). La perspective historique d'un nouvel encyclopédisme, établi au moyen d'une construction "ana-chronique", surmonte ainsi l'obstacle épistémologique de l'actualité. Ce travail développe, en outre, une méthode originale d'élaboration "spectrale" des concepts à partir d'engagement et de distanciation au sein des différents horizons scientifiques.

    Anglais

    The notion of "epistemological progress" relies on the hypothesis of a recurrent evolution of philosophical concepts, which is induced by scientific dynamism, and especially by relativistic physics. From the works of Gaston Bachelard, these evolutions can be identified as metaphysical "relativisations" of spontaneous substantialism. Nowadays, the theory of scale relativity (Laurent Nottale) and the philosophy of transduction (Gilbert Simondon) point to the same method based on the postulate of relational realism, the hypothesis of preindividuality or fractal schematization. This kind of epistemological contemporariness relation can be retrospectively extended to the different historical stages by the means of the concept of analogy, and therefore used as criterion for epistemological progress. First, this study goes through the transformations of the concept of analogy from Plato to Simondon (1. The construction of analogies), then it investigates the epistemological contemporariness between the works of Nottale and Simondon (2. A contemporaneous scientific object), and the progress of the relativistic method from Einstein to Nottale (3. Relativity on the scale of a centruy), and finally, the author bring out theoretical improvements in historical studies induced by the new epistemological contemporariness, and try to distinguish these improvements from the fictional adaptation of scientific schema (4. Historical and fictional frames of references). The conclusion emphasizes the need for a new quest of all-round knowledge, and the epistemological obstacles that stand in the way of this analogical research. This work also develops an original method of "spectral" elaboration of concepts by means of insertion and extraction operations accross the different scientific horizons.

     

    MONOGRAPHIE

    La Valeur inductive de la Relativité

    • Année : 1929
    • Éditeur : Vrin
    • Pages : 257
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 23-07-2013
    • Dernière mise à jour : 01-06-2021

    Résumé :

    Français

    Que doit-on entendre par caractère inductif d'une théorie scientifique ? En quoi la relativité einsteinienne possède-t-elle une valeur inductive, à la différence de la gravitation newtonienne ? Selon Bachelard, une théorie scientifique possède une valeur inductive non pas lorsqu'elle part d'une réalité donnée pour arriver à une théorie générale qui la subsume comme un cas particulier, mais lorsque la réalité, objet d'une conquête théorique, actualise sous la forme d'une preuve positive la généralité qui la mathématise. Le réel n'instruit que parce qu'une construction théorique le précède, le prédit et le prévoit : « ce qui peut être généralisé, c'est ce qui doit être généralisé, c'est cela même qui achèvera notre connaissance de la Réalité. » (p. 52) La Relativité possède une valeur inductive car elle fournit une méthode de généralisation (procédant par adjonctions formelles, algébrisation et découverte d'invariance) et un instrument mathématique (le calcul tensoriel) qui permettent d'inclure la théorie newtonienne comme un cas particulier d'une théorie plus générale qui l'encadre : « dans les doctrines de la Relativité plus que dans toute autre, l'affirmation d'une possibilité apparaît comme antécédente à l'affirmation d'une réalité ; le possible est alors le cadre a priori du réel. Et c'est le calcul qui place le réel dans sa véritable perspective, au sein d'une possibilité coordonnée. L'esprit accepte alors une réalité qui est devenue une pièce de son propre jeu. » (p. 81) Ou comme l'écrit Bachelard « le réel se démontre, il ne se montre pas. » (p. 125) Ainsi, c'est en postulant la réalité des relations mathématiques et le caractère nominal des termes physiques que ces relations organisent, c'est en postulant « des liaisons plus que des objets » et en ne donnant « une signification aux membres d'une équation qu'en vertu de cette équation, prenant ainsi les objets comme d'étranges fonctions de la fonction qui les met en rapport », que la Relativité s'est constituée comme « un franc système de la relation » (p. 98). Matière, espace et temps sont d'abord des fonctions interdépendantes, qui forment un corps de relations. D'où cette affirmation de Bachelard aussi brillante qu'audacieuse à la fin de l'ouvrage, dont on peut alors comprendre le sens profond : « c'est au point que nous croyons pouvoir dire (…) que l'essence est une fonction de la relation. » (p. 208). – Chapitre I : Les doctrines de la relativité et l'approximation newtonienne ; chap. II : L'induction mathématique dans les doctrines de la Relativité ; chap. III : Le progrès de la relativation ; chap. IV : Le caractère formel des principes relativistes ; chap. V : Les garanties d'unité de la doctrine ; chap. VI : Simplicité et Raison suffisante ; chap. VII : Relativité et Réalité ; chap. VIII : La conquête de l'objectif ; Index des auteurs cités, pp. 255-256 ; Table des matières, p. 257.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Anthropologie et relations internes

    Peter Winch, la compréhension et l'altérité culturelle

    • Pages : 275 à 310
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : originale
    •  
    • Institution : Université de Strasbourg
    •  
    • Date de création : 08-11-2013
    • Dernière mise à jour : 22-04-2015

    Résumé :

    Français

    Le point de départ de cet article réside dans la volonté de distinguer deux thèmes: l'explication des actions humaines dans les termes possibles des agents et l'explication des faits sociaux comme produits d'un concours d'actions individuelles (l'individualisme méthodologique). Il est tout à fait possible, selon l'auteur suivant Peter Winch, de combiner la démarche compréhensive à un schème de pensée anti-individualiste. Pour ce faire, il faut rompre avec le modèle positiviste de la compréhension de l'action et développer une explication intentionnelle et contextuelle de celle-ci. L'auteur met notamment l'accent sur le rôle essentiel du contexte qui non seulement permet de comprendre l'action mais aussi de donner une identité à l'agent et aux concepts qui sont les siens. A partir de là, est décrite la manière dont nous comprenons les sociétés primitives, mais aussi les actions que l'on qualifierait de "barbares". P. F.

     

    MONOGRAPHIE

    La Valeur inductive de la Relativité

    • Année : 2014
    • Éditeur : Vrin

    Résumé :

    Français

    [Réédition du livre de 1929 accompagnée d’une préface de Daniel Parrochia]. – Dans cet ouvrage, Bachelard propose une analyse de la théorie de la relativité quatorze ans après les travaux d’Einstein sur la relativité générale. En réponse à La déduction relativiste d’Émile Meyerson parue quelques années plus tôt, l’auteur aborde cette théorie du point de vue de sa construction, en insistant sur le cheminement de la pensée relativiste. L’ouvrage de Bachelard est divisé en trois livres. Dans le premier livre, l’auteur commence par examiner la théorie de la relativité à travers la notion d’approximation. Il montre ensuite que la construction de la théorie de la relativité repose sur une forme d’induction, non pas au sens d’une induction empirique, mais au sens d’une généralisation mathématique et conceptuelle. En effet, la théorie de la relativité utilise le formalisme du calcul tensoriel qui généralise le calcul vectoriel de la mécanique de Newton. De plus, des concepts physiques sont unifiés au sein de cette théorie. Par exemple, les concepts de masse et d’énergie sont unifiés dans un « complexe masse-énergie » (p. 153) lui-même généralisé avec l’adjonction du concept d’impulsion. Dans le deuxième livre, l’auteur aborde la question du rapport entre la théorie de la relativité et le réel. Selon lui, les principes de cette théorie ne sont pas tirés de « l’examen de la réalité mais d’une réflexion sur les conditions de la réalité » (p. 167). Ils forment en ce sens des conditions générales d’objectivité. Bachelard examine ensuite l’unité de la théorie de la relativité avant d’analyser le principe de simplicité qui serait sous-jacent à l’élaboration de cette théorie. Dans le troisième et dernier livre, l’auteur avance la thèse selon laquelle la relativité décrit la réalité en terme de relations et va jusqu’à supposer que la réalité s’épuise dans la relation. Cette position s’ancre dans le caractère éminemment mathématique de cette théorie. Selon Bachelard, « les conditions mathématiques indiquent l’être parce qu’elles sont elles-mêmes une partie de l’être, ou mieux encore on peut dire que l’être n’est fait que de leur coordination et de leur richesse » (p. 225). Il conclut son ouvrage avec une réflexion sur le rapport entre vérité et réalité en soulignant que « la doctrine relativiste apparaît comme vraie avant d’apparaître comme réelle » (p. 252). Cette réédition est précédée d’une préface dans laquelle l’ouvrage de Bachelard est introduit et commenté chapitre après chapitre. – Préface par Daniel Parrochia, pp. 7-60 ; Introduction de Gaston Bachelard : « La nouveauté des doctrines relativistes » ; chapitre I : « Les doctrines de la Relativité et l'approximation newtonienne » ; chap. II : « L'induction mathématique dans les doctrines de la Relativité » ; chap. III : « Le progrès de la relativation » ; chap. IV : « Le caractère formel des principes relativistes » ; chap. V : « Les garanties d'unité de la doctrine » ; chap. VI : « Simplicité et Raison suffisante » ; chap. VII : « Relativité et Réalité » ; chap. VIII : « La conquête de l'objectif » ; Index des auteurs cités, pp. 259-261 ; Table des matières, pp. 263-264. V. A.

     

    MONOGRAPHIE

    Identité & Survie

    • Pages : XIX-140
    • Collection : Philosophie : concepts & problèmes
    • Nombre de volumes : 1
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : 1ère édition française
    • Ville : Montreuil-sous-Bois
    •  
    • ISBN : 978-2-916120-577
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 23-07-2015
    • Dernière mise à jour : 30-07-2015

    Résumé :

    Français

    Ce livre rassemble quatre articles : deux de Derek Parfit, un de David Lewis et un de Richard Swinburne, sur le thème de l’identité. Plus précisément, ces articles répondent moins à la question ontologique de l’identité (qu’est-ce qu’une personne ? quels sont les critères qui permettent de distinguer les personnes ? à quelles conditions en est-on une ?), qu’à une autre question : qu’est-ce qu’être la même personne à travers le temps ? Les traducteurs (R. Clot-Goudard, V. Di Marino, S. Dunand et M. Mulcey) donnent une présentation de ces articles de la page V à la page XIX, en précisant tout d’abord la question posée grâce à la distinction entre identité synchronique et identité diachronique : seule la deuxième, la persistance de la personne dans le temps, est abordée dans les articles. Ils rappellent ensuite l’origine de ces questions : l’opposition classique de Locke à la saisie anthropologique, juridique et morale de la notion de personne, et sa mise en avant du critère de la conscience indépendamment de tout engagement ontologique. Enfin, après avoir indiqué deux problèmes majeurs concernant le critère mémoriel (celui de la discontinuité mémorielle et celui de la circularité entre mémoire et identité), les traducteurs présentent les positions respectives de Parfit, Lewis et Swinburne, ainsi que leurs relations entre elles : le réductionnisme des deux premiers et l’attachement à l’identité des deux derniers. Le premier article de Parfit est intitulé « L’identité personnelle » et se focalise sur deux questions : la nature de l’identité personnelle et son importance. Le but est de relativiser l’importance de l’identité en insistant sur des cas tout à fait particuliers, par exemple le cas d’un homme qui se diviserait. Il apparaît que l’important est la relation de la personne à chacune des personnes résultantes : elle peut être décrite sans faire référence à l’identité ; c’est une relation qui connaît des degrés. Le deuxième article de Parfit est intitulé « L’insignifiance de l’identité » et commence par décrire les grandes positions en cours : le réductionnisme identiste, le réductionnisme constitutif et le réductionnisme éliminatif. Le but est de montrer qu’à la question de l’identité (« cette personne future sera-t-elle moi ? ») il n’y a pas toujours de réponse, voire que ce genre de question est trivial et ne concerne en réalité que notre langage. La deuxième partie de l’article défend un « réductionnisme de l’importance » : ce qui importe n’est pas l’identité personnelle mais certaines autres relations. Le troisième article, intitulé « Survie et identité », est de David Lewis et discute directement les articles précédents de Parfit. Le but est de montrer que l’identité importe tout autant que les relations décrites par Parfit, notamment la relation de connectivité entre mon état mental présent et les états mentaux qui lui succéderont, autrement dit : qu’il n’y a pas à faire jouer ces relations contre l’identité. Pour montrer l’importance d’un concept d'identité remanié, Lewis examine précisément les cas de fission d’une personne, de fusion de personnes, de longévité extrême. Le quatrième article, intitulé « L’identité personnelle : la théorie dualiste », est celui de Swinburne. Il commence par une longue description des théories habituelles : le critère corporel de l’identité personnel (Aristote), le critère mémoriel (Locke), les difficultés de ce dernier, ainsi que l’alternative entre conception simple et conception complexe de l’identité. Swinburne défend alors sa conception simple de l’identité qui est une théorie dualiste. P. F.

    Anglais

    This book gathers four papers about identity, the two first written by Derek Parfit, the others by David Lewis and Richard Swinburne. More precisely they answer less to the ontological question of identity (What is a person? What are the criteria enabling to distinguish persons? What are the conditions to be a person?) than to another question: what is to be the same person through time? The translators (R. Clot-Goudard, V. Di Marino, S. Dunand et M. Mulcey) present the papers from page V to page XIX, precising first the question raised by means of a distinction between synchronic identity and diachronic identity: only the second, the persistence in time, is considered in the papers. They remind then the origin of these questions: Locke’s classical opposition to the anthropological, juridical and moral understanding of the concept of person, and his highlighting of the criteria of consciousness, independently of any ontological commitment. Finally, after having point out two majors problems as regards to the criteria of memory (memory’s discontinuity and circularity between memory and identity), the translators present Parfit’s, Lewis’ and Swinburne’s positions, and their relations: the reductionism of the two first and the conservation of identity in the two last. Parfit’s first papers is untitled “Personal Identity” and focus on two questions: the nature of personal identity and its importance. The aim is to put the importance of identity into perspective, concentrating on quite particular cases, for instance the case of a man who would divide himself. It appears that what is important is the relation of the person to each resulting person of the division. This relation can be described without reference to identity and is a degree-relation. Parfit’s second paper is untitled “The Unimportance of Identity” and begins with a description of the most important views about identity: the “identist” reductionism, the constitutive reductionism and the eliminativist reductionism. The aim is to show that to the identity question (“Will this future person be me?”) there is not always an answer, an even that this kind of question is trivial and is related only with our language, with our way to describe things. The second part of the paper defends a “reductionism of importance”: what matters is not personal identity but another relations. The third paper, untitled “Survival and Identity”, has been written by Lewis and discusses directly Parfit’s papers. The aim is to show that identity matters as well as the relations described by Parfit, particularly the relation of connectivity between my present mental state and mental states that will succeed to it. In order to show it Lewis considers precisely the cases of fission, fusion and extreme longevity. The third paper, untitled “Personal Identity: The Dualist Theory”, has been written by Richard Swinburne. It begins with a long description of current theories: the bodily criteria of personal identity (Aristotle), the memory criteria (Locke), the difficulties of this last theory, the difference between simple view and complex view of identity. Swinburne defends then his simple view of identity, which is a dualist theory. P. F.