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Les Dispositions en philosophie et en sciences
Sous la direction de Max KISTLER, Bruno GNASSOUNOUÉditeur : CNRS Éditions - 2006
Dispositions et contrefactuels. De Carnap aux enfants et petits-enfants de Goodman
François SCHMITZSous la direction de Max KISTLER, Bruno GNASSOUNOUDans Les Dispositions en philosophie et en sciences - 2006
En quoi une capacité est-elle une disposition ?
Nancy CARTWRIGHTSous la direction de Max KISTLER, Bruno GNASSOUNOUDans Les Dispositions en philosophie et en sciences - 2006
Monde pluriel : Penser l'unité des sciences sociales
Bernard LAHIREÉditeur : Seuil - 2012
Cellules souches cancéreuses : ontologies et thérapies : Thèse de doctorat : Philosophie : Université Paris Ouest Nanterre La Défense : 2013, sous la direction de Bernadette Bensaude-Vincent
Lucie LAPLANE
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Éditeur : - 2013
La Force du social : Enquête philosophique sur la sociologie des pratiques de Pierre Bourdieu
Claude GAUTIERÉditeur : Le Cerf - 2012
Armstrong on Dispositions and Laws of Nature
Stephen MUMFORDSous la direction de Francesco F. CALEMIDans Metaphysics and Scientific Realism - 2016
Les articles réunis dans ce volume ont pour thème la place des dispositions dans l’épistémologie contemporaine et témoignent de la vivacité du débat mené sur cette question dans la métaphysique contemporaine. Le recours aux concepts de disposition et de pouvoir causal est essentiel au discours scientifique. En philosophie des sciences, les dispositions ont été redécouvertes à l’occasion de l’analyse du rôle de l’idéalisation, indispensable à la découverte des lois de la nature. La conception moderne de l’explication scientifique cherche à éviter de postuler des causes comme pouvoirs substantiels, pour cette raison qu’elles ne sont pas accessibles à l’expérimentation. La science moderne substitue la recherche des régularités à la recherche traditionnelle des causes. Désormais, l’explication scientifique est conçue selon le modèle de l’intégration d’un phénomène dans une régularité. Mais les régularités nomologiques qui correspondent aux lois de la nature sont rarement accessibles directement à l’observation. La découverte de lois suppose par conséquent une “idéalisation”, une simplification qui se justifie par la possibilité de retourner aux situations réelles dans un second temps. Chacune de ces lois s’applique donc, non pas aux phénomènes réels, mais à des phénomènes ayant lieu dans des circonstances idéales. Une telle réflexion permet de suggérer que les lois de la nature ne s’appliquent pas aux objets réels mais aux “dispositions” de ces objets. Le concept de disposition présente également l’intérêt de justifier l’usage du concept de causalité au sens humien d’instance d’une régularité. – Partie I, «La métaphysique des dispositions et des pouvoirs causaux»; – Partie II, «Dispositions et pouvoirs causaux dans les sciences». M.-M. V.
Comment penser l’unité des sciences sociales ? Ce livre a pour ambition de répondre à cette question, par-delà l’hétérogénéité des points de vue et intérêts de connaissance que l’on trouve dans des disciplines aussi différentes que la sociologie, l’histoire, la géographie, la psychanalyse, etc. Ces disciplines sont ramenées par l’auteur à un programme général d’étude des comportements humains qui tient dans une formule, héritée de Bourdieu mais retravaillée : « Passé incorporé + Contexte d’action présent = Pratiques ». B. Lahire montre le nécessaire équilibre des éléments de cette formule (chap. 1) : pour comprendre les pratiques, on ne peut ni se passer d’une référence au passé incorporé des acteurs, ni oublier le rôle essentiel du contexte présent dans l’actualisation des dispositions, compétences, etc. Cela suppose au passage de se démarquer de la formule de Bourdieu ( [(habitus)(capital)] + champ = pratique) qui assimile le passé incorporé au seul habitus et le contexte au seul champ. L’essentiel du livre met cependant l’accent principalement sur le contexte bien plus que sur les deux autres éléments de la formule, et ce, en le rapportant tout d’abord au mouvement historique de différenciation sociale des activités, de séparation des domaines de pratiques en « religion », « politique », « économie », « droit », etc. (chap. 2). Une grande importance est accordée à la distinction entre deux sens d’autonomie des pratiques, entre la spécificité et l’indépendance les unes à l’égard des autres. La notion de contexte est ensuite distinguée de celle, bourdieusienne, de « champ » (chap. 3), l’idée étant d’une part que tout contexte d’action pertinent n’est pas un champ, et d’autre part qu’il est essentiel de s’intéresser au « hors-champ » des acteurs. Enfin, un dernier chapitre porte sur l’opération de contextualisation (chap. 4), à comprendre plus précisément grâce à une distinction entre échelle d’observation de la réalité sociale, niveau de réalité sociale sur lequel on cherche à faire progresser la connaissance, et type d’objet étudié. Dans cette perspective, la discussion et la critique de l’interactionnisme occupent une place importance. Ce qui se dessine ainsi tout au long du livre, au fil de l’étude de la notion de contexte, c’est l’ambition renouvelée d’une « science de l’homme » par-delà l’enfermement disciplinaire. – Addenda, pp. 353-363 ; Bibliographie, pp. 369-384 ; Index des noms, pp. 385-388 ; Index thématique et conceptuel, pp. 389-393. P. F.
Une nouvelle théorie du cancer s’est récemment imposée dans la communauté scientifique. Selon cette dernière, les cancers se développeraient à partir d’une sous-population bien particulière de cellules cancéreuses, appelées « cellules souches cancéreuses » (CSC). Les partisans de la théorie des CSC soutiennent que les rechutes seraient causées par ces cellules, plus aptes à échapper aux thérapies classiques. En conséquence, ils soutiennent que l’élimination de toutes les CSC, dans un cancer donné, est nécessaire et suffisante pour guérir le patient. Dans cette thèse, l’auteur propose d’examiner cette stratégie thérapeutique de ciblage des CSC et montre que sa capacité à guérir les cancers dépend de la façon dont on envisage la nature de la propriété souche. En effet, les cellules souches cancéreuses sont définies par la possession de la propriété souche, c’est-à-dire par leur capacité à s’auto-renouveler et à se différencier. Cependant, cette propriété elle-même reste obscure quant à sa nature. S’agit-il d’une propriété catégorique ou d’une disposition ? Une cellule non-souche (cancéreuse ou non) peut-elle acquérir la propriété souche et sous quelle condition ? En se basant sur une analyse de la littérature scientifique, l’auteur montre que quatre conceptions distinctes de la nature de la propriété souche sont aujourd’hui possibles et que, si la théorie des CSC est vraie, déterminer la nature exacte de la propriété souche est capital pour le traitement des cancers. – Bibliographie, pp. 429-481 ; Index des noms propres, pp. 483-488. L. L.
A new theory of cancer has recently gained importance in the scientific community. According to this theory, cancers develop from a particular sub-population of cancer cells, named “cancer stem cells” (CSCs). The proponents of the CSC theory argue that relapses are caused by CSCs because they escape classical therapies. Consequently, they claim that eliminating all the CSCs of a given cancer is a necessary and sufficient condition to cure the patient. In this dissertation, the author scrutinizes this therapeutic strategy and argues that its ability to cure cancers will depend on our understanding of the nature of stemness. Indeed, cancer stem cells are characterized by this property, that is, the capacity to self-renew and to differentiate. However, the nature of stemness is rather obscure. Is it a categorical property or a disposition? Can a non-stem cell (cancerous or not) acquire stemness, and under which conditions? On the basis of analysis survey of the scientific literature, I distinguish four possible concepts of the nature of stemness. I contend that if the CSC theory is true, determining the exact nature of stemness is essential for cancers treatments. – Bibliography, 429-481 ; Index, 483-488. L. L.
La sociologie des pratiques n'est pas directement constituable. Elle suppose une entreprise critique et réflexive sur la démarche sociologique elle-même. Reprendre le projet kantien d'une critique de la raison, mais dans le cadre d'une sociologie des pratiques de connaissance, c'est donc mettre au jour les conditions sociales de possibilité de son usage critique. Une telle sociologie suppose la prise en compte du corps, dans sa dimension sociale et individuelle, comme substrat effectif de la faculté de connaissance positive. La sociologie critique se définit ainsi comme l'entreprise de réflexion qui vise à dégager la genèse empirique de l'instance qui rend possible la connaissance d'objets ainsi que les présupposés qui soutiennent la pratique d'un type social de sujet connaissant : le sujet savant. Dès lors il s'agit d'objectiver un objet bien particulier : le sujet connaissant en tant qu'il est engagé dans un ensemble de pratiques savantes qui déterminent une position sociale spécifique, la position scolastique, et une posture, la mise à distance (épochè). La sociologie première, selon Bourdieu, doit prendre ainsi la forme d'une théorie de la pratique théorique qui décrit la construction de la relation sujet/objet comme instauration d'un point de vue. Elle exhibe les conditions sociales à partir desquelles un point de vue distancié est rendu possible. Une telle entreprise, nous montre Claude Gautier, n'est pas d'abord épistémologique ni méthodologique, mais bien sociologique, car elle montre que les justifications épistémologiques et les critères méthodologiques de l'enquête procèdent de pratiques qui s'inscrivent dans des champs sociaux différenciés faits de rapports de forces et de conflits d'intérêts. Une distance est alors nécessaire non seulement à l'égard des préjugés communs, mais aussi des préjugés savants. L'objectivité de la sociologie première n'est donc possible qu'à la seule condition d'objectiver le modus operandi de la pratique théorique, c'est-à-dire d'objectiver l'objectivation savante elle-même. Dès lors le problème critique, transposé à l'échelle de la sociologie critique, devient celui de savoir quelles sont les conditions sociales qui font que des objets sont connus. Autrement dit le problème est de savoir comment l'épochè, c'est-à-dire la distance instituée comme condition d'observation, est devenue socialement possible et donc théoriquement pensable. La sociologie première, comme théorie des pratiques de connaissance, constitue ainsi le réquisit indispensable à l'élaboration d'une sociologie des pratiques, c'est-à-dire des conduites produites par la mise en relation entre des contraintes sociales (externes) et des dispositions individuelles (internes), puisque l'objectivation de l'objectivation savante qu'elle met en oeuvre rend possible la saisie réellement objective de son objet, car consciemment construit dans une véritable mise à distance. Cet objet est la pratique, lieu de rencontre de l'individuel et du social. Dès lors, saisir la force du social, c'est comprendre les mécanismes qui déterminent l'action agissante, celle-ci étant : 1° située dans l'interstice de l'individuel (dispositions structurées) et du social (dispositif structurant) ; 2° médiatisée par des schèmes d'action et de pensée (procédés opératoires mis en oeuvre par les individus) 3° automatisée dans des habitus (systèmes de dispositions durables intériorisés par les individus). L'habitus est ainsi le concept qui permet de penser la discontinuité entre l'individuel et le social, car il est le lieu de leur mise en relation, c'est-à-dire d'une histoire où se joue une dialectique qui interdit toute représentation univoque d'une liaison causale stricte. Il définit une position intermédiaire qui permet de dépasser l'illusion objectiviste (qui met toute la force de détermination du côté du social) et subjectiviste (qui met cette force entièrement du côté de l'individu). Dès lors saisir la logique de la pratique, c'est se donner pour objectif de comprendre comment des règles devenues communes (sous l'effet d'une généralisation) en viennent à être perçues et suivies comme des principes sociaux d'obligation, c'est-à-dire des normes induisant des conduites obéissantes, agissant donc comme des forces sociales contraignantes, puisqu'elles exercent un pouvoir sur la modalité et le contenu de l'action des agents sociaux. C'est donc l'étude de la relation entre les usages de la règle et les institutions qui la produisent qui doit permettre d'élucider l'exercice de ce pouvoir. La longue et riche enquête philosophique menée par Claude Gautier sur la sociologie des pratiques de Pierre Bourdieu montre que l'ontologie sociale qu'elle présuppose ne conduit pas à un commentaire métaphysique, mais permet de recouvrir de larges pans de l'expérience ordinaire de la vie sociale. Le parti pris ontologique, loin de conduire l'auteur à la divagation spéculative, nous montre la valeur heuristique et descriptive du schème conceptuel bourdieusien face à ce phénomène pourtant inquantifiable qu'est la « force du social ».
F. F.
D'après Armstrong, les lois de la nature sont des relations de nécessitation de second-ordre entre des propriétés de premier ordre (des universaux) purement qualitatives. Stephen Mumford compare cette théorie à une ontologie de propriétés dispositionnelles (des propriétés primitives ayant des pouvoirs causaux) et défend cette dernière, soutenant que les dispositions sont bien réelles. Il argue notamment qu'il existe des potentialités non-actuelles. B.L.B.