1.1.1. Votre requête est guidée par la suggestion des mots-clés déjà enregistrés dans la base de données (auto-complétion)
1.1.2. Pour combiner des mots-clés dans une requête, plusieurs possibilités se présentent :
1) Opérateur ET : il doit être entré avec le symbole "&" :
2) Opérateur OU : il doit être entré avec le symbole "+" :
3) Opérateur SAUF : il doit être entré avec le symbole "-" :
1.2.1. Cliquez sur une lettre :
1.2.2. Vous avez la possibilité de faire tourner la boule des mots-clés associés au terme choisi :
1.2.3. Vous avez aussi la possibilité de cliquer sur un mot-clé :
1.2.4. Une fois un mot cliqué, un widget apparaît indiquant le nombre de notices indexées par le mot-clé sélectionné :
1.2.5. En cliquant sur le widget, vous faites apparaître la liste des références bibliographiques indexées par le mot-clé que vous avez sélectionné :
Vous avez la possibilité de faire défiler cette liste de références bibliographiques
1.2.6. Après avoir cliqué sur un résultat de requête, la notice associée à la référence bibliographique sélectionnée s’affiche :
1.2.7. Vous avez alors la possibilité de faire défiler la notice pour la consulter et lire son contenu
1.3.1. Cliquez sur le bouton accueil :
1.3.2. Vous avez la possibilité de choisir un critère parmi les critères suivants :
1.3.3. Cliquez sur le bouton OK ou sur la touche ENTER de votre clavier pour lancer la recherche
1.3.4. La liste des résultats s’affiche :
Vous avez la possibilité de faire défiler et de cliquer sur un résultat de requête
1.3.5. Une fois que vous avez sélectionné un résultat, la notice associée à cette référence bibliographique s’affiche et vous pouvez la consulter :
1.3.6. Pour afficher ou masquer le détail des métadonnées de la référence appuyer sur + ou sur – :
1.4.1. Entrez une requête dans le ou les champs souhaités
1.4.2. Votre requête est guidée par la suggestion des termes déjà enregistrés dans la base de données (auto-complétion) :
1.4.3. Pour sélectionner un item appuyez sur « + » ; pour retirer un item de la recherche appuyez sur « - »
1.4.4. Pour combiner les termes, sélectionnez les opérateurs que vous souhaitez utiliser dans votre requête :
1.4.5. Pour lancer votre recherche appuyez sur « Rechercher »
Monographie
Dictionnaire / Encyclopédie
Collectif
Article
Revue / Périodique
Thèse
3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens
3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer
3.3. Vous pouvez cliquer sur les mots-clés qu'elle présente
L'Empirisme logique. De Bertrand Russell à Nelson Goodman
Louis VAXÉditeur : Presses Universitaires de France - 1970
Explanation and Two Conceptions of the Physical
Jakob HOHWYSous la direction de Hans ROTTDans Erkenntnis - 2005
Causal Compatibilism – What Chance?
Jack RITCHIESous la direction de Hans ROTTDans Erkenntnis - 2005
Le monisme neutre et le physicalisme
Andrew WOODFIELDSous la direction de Dominique WOLTONDans Hermès - 1990
L’épistémologie française et le Cercle de Vienne : Louis Rougier
Jacques LAMBERTSous la direction de Michel BITBOL, Jean GAYONDans L’Épistémologie française, 1830-1970 - 2006
Colors without circles ?
Kathrin GLÜERSous la direction de Hans ROTTDans Erkenntnis - 2007
The reality of qualia
Gary HATFIELDSous la direction de Hans ROTTDans Erkenntnis - 2007
The Consequences Of Intentionalism
Daniel STOLJARSous la direction de Hans ROTTDans Erkenntnis - 2007
Non-Cartesian Substance Dualism and the Problem of Mental Causation
E. Jonathan LOWESous la direction de Hans ROTTDans Erkenntnis - 2006
On the Metaphysics of Linguistics
Wolfram HINZEN, Juan URIAGEREKASous la direction de Hans ROTTDans Erkenntnis - 2006
La réduction, l’émergence, l’unité de la science et les niveaux de réalité
Max KISTLERSous la direction de François ATHANÉ, Marc SILBERSTEIN, Édouard GUINETDans Matière première. Revue d’épistémologie et d’études matérialistes - 2007
La théorie de l’identité “token-token” et l’anti-individualisme
Michel SEYMOURSous la direction de Daniel ANDLER, Pierre JACOB, Joëlle PROUST, François RÉCANATI, Dan SPERBERDans Épistémologie et cognition - 1992
Le naturalisme est-il l'horizon scientifique des sciences sociales?
Daniel ANDLERSous la direction de Thierry MARTINDans Les sciences humaines sont-elles des sciences? - 2011
Réduction et émergence
Pascal LUDWIGSous la direction de Anouk BARBEROUSSE, Denis BONNAY, Mikaël COZICDans Précis de philosophie des sciences - 2011
Introduction à l'épistémologie freudienne
Paul-Laurent ASSOUNÉditeur : Payot - 1981
La sociologie dans le physicalisme
Otto NEURATHSous la direction de Pierre WAGNER, Christian BONNETDans L'Âge d'or de l'empirisme logique - 2006
La langue de la physique comme langue universelle de la science
Rudolf CARNAPSous la direction de Pierre WAGNER, Christian BONNETDans L'Âge d'or de l'empirisme logique - 2006
Analyse logique de la psychologie
Carl Gustav HEMPELSous la direction de Pierre WAGNER, Christian BONNETDans L'Âge d'or de l'empirisme logique - 2006
L’Aufklärung del XX secolo : Origini storiche ed epistemologia del Circolo di Vienna
Mirella FORTINOÉditeur : Aracne - 2012
The Realistic Empiricism of Mach, James, and Russell : Neutral Monism Reconceived
Erik C. BANKSÉditeur : Cambridge University Press - 2014
Trois essais sur l'émergence
Jaegwon KIMÉditeur : Éditions d’Ithaque - 2014
Trois essais sur l'émergence
Jaegwon KIMÉditeur : Éditions d’Ithaque - 2006
Otto Neurath et le Cercle de Vienne de gauche
Başak ARAYÉditeur : Éditions de la Sorbonne - 2022
Le présent ouvrage se propose d’éclairer la dimension «logique» du positivisme, de Bertrand Russell à Nelson Goodman. – La principale nouveauté du Cercle de Vienne consiste dans son usage de la logique développée par Frege et Russell pour l'étude des problèmes scientifiques. La conception de la philosophie est ainsi radicalement modifiée, pour se concentrer sur l'épistémologie et la philosophie des sciences : tout le reste ne serait que des faux problèmes pour lesquels on ne peut attendre aucune solution scientifique. La philosophie doit être la « logique de la science », c'est-à-dire examiner les théories scientifiques, et en dégager les relations logiques. Elle doit montrer comment le langage d'observation constitué par les « propositions protocolaires », ou « énoncés observationnels », fournit les prémisses sur lesquelles on peut déduire les propositions scientifiques, ou théoriques, proprement dites. M.-M. V.
Any position that promises genuine progress on the mind-body problem deserves attention. Recently, Daniel Stoljar has identified a physicalist version of Russell’s notion of neutral monism; he elegantly argues that with this type of physicalism it is possible to disambiguate on the notion of physicalism in such a way that the problem is resolved. The further issue then arises of whether we have reason to believe that this type of physicalism is in fact true. Ultimately, one needs to argue for this position by inference to the best explanation, and I show that this new type of physicalism does not hold promise of more explanatory prowess than its relevant rivals, and that, whether it is better than its rivals or not, it is doubtful whether it would furnish us with genuine explanations of the phenomenal at all.
Orthodox physicalism has a problem with mental causation. If physics is complete and mental events are not identical to physical events (as multiple-realisation arguments imply) it seems as though there is no causal work for the mental to do. This paper examines some recent attempts to overcome this problem by analysing causation in terms of counterfactuals or conditional probabilities. It is argued that these solutions cannot simultaneously capture the force of the completeness of physics and make room for mental causation.
Il s’agit ici de repérer, au-delà des divergences évidentes, certains caractères d’une tradition épistémologique française dans l’accueil des thèses viennoises, surtout de la part de leurs partisans, en particulier Louis Rougier, présenté comme «le principal philosophe français qui a été en contact avec les thèses néopositivistes» (Francesco Barone). – Les grandes thèses sur les systèmes formels; – Les grandes thèses sur les vérités empiriques : Le critère vérificationniste de la signification empirique; Critique du physicalisme et de la conception unitaire de la science; Aspect conventionnel d’une séparation trop nettement établie entre les énoncés analytiques et les énoncés synthétiques; Limitation de l’exigence de vérification directe; La métaphysique et les problèmes; – Conclusion.
Realists about color, be they dispositionalists or physicalists, agree on the truth of the following claim: (R) x is red iff x is disposed to look red under standard conditions. The disagreement is only about whether to identify the colors with the relevant dispositions, or with their categorical bases. This is a question about the representational content of color experience: What kind of properties do color experiences ascribe to objects? It has been argued (for instance by Boghossian and Velleman, 1991) that truths like (R) cannot be used in an account of the colors as they would result in ‚circular’, and therefore empty, contents. It has also been argued (for instance by Harman, 1996) that switching to an account of color in terms of a functional account of color sensations would result in a circular, and therefore empty, account. In this paper, I defend a realist account of color in terms of a (non-reductive) functional account of color sensations. Such an account of sensations has been suggested by Pagin (2000), and it can be applied to color sensations without the resulting account of the colors themselves being circular or empty. I argue that the so-called transparency of experience does not provide any argument against such an account. I also argue that on such an account, the issue of physicalism vs. dispositionalism boils down to the question of the modal profile of the color concepts.
This paper argues for the reality of qualia as aspects of phenomenal experience. The argument focuses on color vision and develops a dispositionalist, subjectivist account of what it is for an object to be colored. I consider objections to dispositionalism on epistemological, metaphysical, and ‚ordinary’ grounds. I distinguish my representative realism from sense-data theories and from recent ,representational’ or ,intentional’ theories, and I argue that there is no good reason to adopt a physicalist stance that denies the reality of qualia as phenomenally available intentional contents in Brentano’s original sense of ‚intentionality’.
This article explores two consequences of intentionalism. My first line of argument focuses on the impact of intentionalism on the ‚hard problem’ of phenomenal character. If intentionalism is true, the phenomenal supervenes on the intentional. Furthermore, if physicalism about the intentional is also true, the intentional supervenes on the physical. Therefore, if intentionalism and physicalism are both true, then, by transitivity of supervenience, physicalism about the phenomenal is true. I argue that this transitivity argument is not persuasive, because on any interpretation of its central terms, at least one of its premises is as controversial as its conclusion already is. My second line of argument is about the consequences of intentionalism for the error theory of color perception. I suggest that if intentionalism is true, projectivism must be true also, because under this condition there is no single concept of color that can be used for the qualification of objects as well as for the characterization of experiences.
Non-Cartesian substance dualism (NCSD) maintains that persons or selves are distinct from their organic physical bodies and any parts of those bodies. It regards persons as ‘substances’ in their own right, but does not maintain that persons are necessarily separable from their bodies, in the sense of being capable of disembodied existence. In this paper, it is urged that NCSD is better equipped than either Cartesian dualism or standard forms of physicalism to explain the possibility of mental causation. A model of mental causation adopting the NCSD perspective is proposed which, it is argued, is consistent with all that is currently known about the operations of the human central nervous system, including the brain. Physicalism, by contrast, seems ill-equipped to explain the distinctively intentional or teleological character of mental causation, because it effectively reduces all such causation to ‘blind’ physical causation at a neurological level.
Mind–body dualism has rarely been an issue in the generative study of mind; Chomsky himself has long claimed it to be incoherent and unformulable. We first present and defend this negative argument but then suggest that the generative enterprise may license a rather novel and internalist view of the mind and its place in nature, different from all of, (i) the commonly assumed functionalist metaphysics of generative linguistics, (ii) physicalism, and (iii) Chomsky’s negative stance. Our argument departs from the empirical observation that the linguistic mind gives rise to hierarchies of semantic complexity that we argue (only) follow from constraints of an essentially mathematical kind. We assume that the faculty of language tightly correlates with the mathematical capacity both formally and in evolution, the latter plausibly arising as an abstraction from the former, as a kind of specialized output. On this basis, and since the semantic hierarchies in question are mirrored in the syntactic complexity of the expression involved, we posit the existence of a higher-dimensional syntax structured on the model of the hierarchy of numbers, in order to explain the semantic facts in question. If so, syntax does not have a physicalist interpretation any more than the hierarchy of number-theoretic spaces does.
Le concept de réduction permet de poser la question de l’unité des sciences. Nous admettons ici la doctrine du physicalisme selon laquelle tous les phénomènes réels sont déterminés par les états de choses physiques. Il s’agit de savoir si cette détermination ontologique s’accompagne de la possibilité en principe de connaître l’ensemble des phénomènes, en déduisant par exemple les états de choses et lois biologiques ou psychologiques, à partir des états de choses et lois physiques. Le réductionnisme affirme – et l’émergentisme nie – cette possibilité. L’article retrace les étapes essentielles du débat sur la réduction entre théories scientifiques, de la conception classique de l’empirisme logique formulée par Nagel jusqu’au modèle de la réduction fonctionnelle de Kim. Il est suggéré que ces modèles se focalisent sur des aspects différents mais complémentaires de la réduction : le modèle de Nagel vise le rapport entre états de choses macroscopiques et microscopiques, alors que la réduction fonctionnelle vise l’articulation entre la caractérisation fonctionnelle d’un état de choses, en termes de ses causes et effets, et sa conception structurale. Dans un modèle complet de la réduction, la réduction macro-micro apparaît comme une étape qui fait suite à la réduction fonctionnelle. J’introduis un concept d’émergence ontologique qui rend compte de l’intuition que certains phénomènes macroscopiques sont qualitativement différents des phénomènes microscopiques qui les déterminent.
Dans cet article, l’auteur nomme «externalisme» la thèse de la pénétration du contenu des états mentaux par l’environnement physique, et «anti-individualisme» la thèse de la pénétration du contenu des états mentaux d’un individu par la communauté à laquelle il appartient. Il fait valoir que la version du physicalisme des particuliers défendue par Davidson est compatible avec l’externalisme mais qu’elle est incompatible avec l’anti-individualisme préconisé par Burge.
L'objectif de cet article est d'esquisser la perspective méthodologique grâce à laquelle les sciences sociales peuvent légitimement accéder au statut de sciences authentiques. Ce qui suppose une remise en question de la conception traditionnelle de l'unité de la science véhiculée par les sciences de la nature, dont le modèle est réductionniste. En effet quelle perspective permet à la fois de défendre l'unité et la pluralité des sciences, sans que cette pluralité ne soit subsumée sous un modèle réductionniste essentiellement physicaliste ? Pour l'auteur, cette perspective est nécessairement celle d'un naturalisme pluraliste. Par naturalisme, il faut entendre « la thèse philosophique selon laquelle les sciences doivent et peuvent viser à traiter leurs objets respectifs à la manière des sciences de la nature, car ces objets appartiennent nécessairement à l'ordre de la nature. » (p. 16) Le corollaire central de cette thèse étant l'affirmation de l'unité de la science, par-delà la diversité de ses méthodes et de ses objets dans ses différents champs d'investigation. Mais le pluralisme exige que la diversité des sciences ne soit pas réduite à la physique. Dans une filiation neurathienne, l'auteur soutient donc une thèse naturaliste et pluraliste, c'est-à-dire non réductionniste et non physicaliste, où unité et diversité des sciences coexistent, les sciences sociales pouvant légitimement accéder au statut de sciences authentiques, dans la mesure où l'unité de la science est un idéal régulateur.
F. F.
Le débat sur le réductionnisme est essentiellement lié au débat sur le physicalisme, c'est-à-dire à celui qui discute « la thèse selon laquelle toutes les entités qui existent dans le monde sont de nature physique » (p. 232). Or ces débats sont liés à une question plus fondamentale : celle de l'unité de la science. Il y a émergence lorsque des phénomènes complexes sont systématiquement fondés sur des phénomènes plus simples sans pouvoir pourtant s'y réduire. L'émergentisme n'étant pas identifiable au réductionnisme ou au dualisme, l'auteur clarifie les distinctions entre ces différentes positions de sorte à montrer que l'émergentisme est « une forme minimale de physicalisme, excluant le dualisme des substances » (p. 238), qui n'implique pas le réductionnisme.
F. F.
Cet ouvrage se propose de rendre compte de la spécificité épistémologique du savoir psychanalytique et dégage les modèles scientifiques qui ont permis à Freud de constituer sa métapsychologie. Dans une première partie l'auteur étudie le contexte historique de formation du savoir psychanalytique au XIXe siècle : la querelle des méthodes entre sciences de la nature et sciences de l'esprit (Partie 1, chapitre 1), la prégnance du modèle physico-chimique (Partie 1, chap. 2) ; enfin l'influence de l'agnosticisme d'Emil du Bois-Reymond, dont l'insuffisance a poussé Freud à développer une métapsychologie dont la logique de recherche scientifique prend pour modèle méthodologique la démarche d'Ernst Mach, alliant ouverture aux autres disciplines scientifiques et à la réflexion philosophique (Partie 1, chap. 3). Dès lors, l'auteur analyse les trois dimensions (topique, dynamique et économique) du processus psychique, objet de la métapsychologie. L'auteur montre alors que la constitution de la métapsychologie se fonde sur l'articulation de trois modèles scientifiques : le modèle anatomique hérité d'Ernst Brücke (Partie 2, chap. 1), le modèle psychologique hérité d'Herbart (Partie 2, chap. 2), le modèle énergétique hérité de Fechner et Helmholtz (Partie 2, chap. 3). – Index des noms, pp. 217-219 ; Table des matières, pp. 221-223.
F. F.
[Otto Neurath : « Soziologie im Physikalismus », Erkenntnis, 2, 1932, pp. 393-43. Le volume 2 d'Erkenntnis, qui regroupe 6 fascicules, est daté de 1931, bien que le double fascicule dans lequel figure l'article de Neurath soit paru en 1932. Ce double fascicule porte les numéros 5 et 6 et n'est pas daté]. – Cet article, présenté et traduit de l'allemand par Ronan de Calan, publié avec l'autorisation de la Fondation du Cercle de Vienne, s'inscrit dans la perspective d'une sociologie critique méfiante à l'égard des constructions philosophiques du monde social, grâce au maniement du physicalisme, outil de réduction scientifique. La cible de Neurath est donc le programme de construction des sciences de l'esprit dans la mesure où il évacue l'explication causale au profit de la compréhension. C'est donc d'une sociologie physicaliste ouvertement matérialiste dont il est question dans cet article.
F. F.
[Rudolf Carnap : « Die physikalische Sprache als Universalsprache der Wissenschaft », Erkenntnis, 2, 1932, pp. 432-465]. – Ce texte présenté et traduit de l'allemand par Delphine Chapuis-Schmitz, publié avec l'autorisation de Carus Publishing, défend la thèse de l'unité de la science et de l'unicité de son langage : celui de la physique. Dès lors, la théorie de la connaissance doit faire place à l'analyse logique du langage de la science, dont la syntaxe (règles de formation et de transformation des propositions scientifiques) constitue l'objet d'investigation philosophique privilégié. La solution proposée par Carnap au problème de l'unité de la science est donc physicaliste, la physique constituant selon lui une langue universelle.
F. F.
[Carl Gustav Hempel : « Analyse logique de la psychologie », Revue de synthèse, traduction de J. Haendler reproduite dans la présente anthologie avec l'autorisation de la Revue de synthèse, Paris, tome X, n° 1, avril 1935, pp. 27-42. L'original allemand n'a jamais été publié]. – Ce texte de Carl Gustav Hempel présenté par Christian Bonnet développe la thèse d'une réduction physicaliste de la psychologie : toute proposition de la psychologie pouvant selon lui être formulée dans la langue de la physique. Il s'agit d'un corollaire de la thèse développée par Carnap dans « La langue de la physique comme langue universelle de la science » (cf. chapitre 6). Cette conception physicaliste de la psychologie doit être considérée selon l'auteur comme un « béhaviorisme logique » dont l'objet est l'analyse logique des énoncés de la psychologie. Ce texte, à l'égard duquel Hempel prendra ses distances (cf. C. G. Hempel, « Logical Analysis of Psychology », in Ned Block (ed.), Readings in Philosophy of Psychology, Cambridge, Harvard University Press, 1980) représente néanmoins une étape importante du chemin menant de l'empirisme logique au programme cognitiviste et aux philosophies de l'esprit contemporaines.
F. F.
In questo volume l’intento dell’Autrice è mettere a fuoco alcuni temi teorici della Wissenschaftliche Weltauffassung (concezione scientifica del mondo) che un gruppo di filosofi e scienziati, fortemente indebitati nei confronti di Bertand Russell e Ludwig Wittgenstein, definiscono a Vienna, negli anni Venti e Trenta del XX secolo. La battaglia positivista contro l’apriorismo e contro ogni presupposto di ordine metafisico, il criterio di verificazione concepito come criterio di significanza empirica, la svolta eversiva rispetto all’ortodossia empirista di Moritz Schlick, il ruolo quindi del sociologo ed economista Otto Neurath, le cui posizioni oliste saranno molto apprezzate da Willard Orman Quine, e l’empirismo di un insigne rappresentante della scuola di Berlino, Hans Reichenbach, sono al centro del volume. La trattazione dell’Autrice ha cura di porre anche in risalto significative convergenze nonché le innegabili divergenze tra il neoempirismo viennese, che vuole coniugare il fondamento empirico della conoscenza e il rigore logico, e la tradizione convenzionalista francese. In appendice infine si possono leggere, nella traduzione italiana dell’Autrice, le pagine dello scritto Fisicalismo, in cui Neurath elabora la critica della nozione di “proposizione protocollare” con la quale, in sintonia con altri saggi critici, la Wissenschaftliche Weltauffassung del Circolo di Vienna liberalizza il criterio della significanza empirica, riconoscendo il ruolo fondazionale del linguaggio nella costruzione del sapere scientifico. Content : Indice ; Introduzione. – Capitolo I : « L’origine del neoempirismo nel milieu franco-austriaco all’alba del XX secolo » – I.1. La nascita della concezione scientifica del mondo in un antico Caffè di Vienna – I.2. L’epistemologia machiana – I.3. La critica convenzionalista di Poincaré e il fenomenismo di Duhem – I. 4. La filosofia di Abel Rey « verso un positivismo assoluto » – I.5. Il pensiero di Abel Rey precursore della “concezione scientifica del mondo”. – I.6. Perché Vienna? – I.6. I Vienna tra la fine del secolo XIX e la nascita della Repubblica austriaca nel 1919 – I. 6.2 La filosofia di Vienna – I. 7. Perché Parigi senza Wissenschaftliche Weltauffassung o concezione scientifica del mondo? – I. 8. Nota sull’espressione “positivismo logico”. Capitolo II : « Empirismo e a priori senza apoditticità » – 2.1 Possiamo fare a meno, nella conoscenza, e nella scienza quindi, dell’a priori ? 2. 2. L’a priori sintetico come condizione trascendentale della conoscenza dei fenomeni – 2.3. Convenzionalismo versus criticismo? – 2.4. La negazione dell’apriorismo kantiano in Moritz Schlick – 2.5 L’a priori secondo la critica degli storici della scienza. Capitolo III : « Significato, verificabilità e interpretazione » – 3.1. La prospettiva positivista. « Empirismo critico » e problema del significato – 3.2. L’esigenza verificazionista in Positivismus und Realismus – 3.3. Le constatazioni in funzione dell’esigenza verificazionista – 3.4. Potenziali insidie antipositiviste ? – 3.5. Quanta verità può vantare la teoria della corrispondenza di Schlick? – 3.6. Il principio della “verificabilità aperta” di Friedrich Waismann – 3.7. Oltre il neopositivismo. La deontologizzazione della teoria: un empirismo senza dogmi, non un’epistemologia senza prova. Capitolo IV : « Leggi di natura e convenzioni nell’epistemologia di Schlick » – 4.1. Scienza, legge e previsione – 4.2. Le leggi di natura secondo il credo empirista di Schlick non sono convenzioni – 4.3. Significato e verificazione – 4.4. Invariantismo delle leggi di natura – 4.5. Epistemologia e linguaggio – 4.6. Fraintendimenti. Capitolo V : « Come marinai in mare aperto … La svolta eversiva del Kreis: la tesi Neurath-Quine » – 5.1. Fisicalismo e controversie sui protocolli – 5.2. La negazione schlickiana della “coherence theory of truth” – 5.3. La tesi olista e il pragmatismo di Neurath – 5.4. La critica del modus tollens e l’ideale dell’enciclopedia-modello in funzione anti-sistema – 5.5. Dal fiscalismo verso l’empirismo senza dogmi : Tesi D-Q o Tesi D-N ? Capitolo VI : « La critica convenzionalista, il neocriticismo e l’empirismo di Reichenbach » – 6.1. Convenzioni vs apriorismo ed empirismo. 6.2. I riconoscimenti di Cassirer nei confronti di Poincaré – 6.3. Hans Reichenbach e l’irriducibile arbitrarietà delle scelte teoriche – 6.4. Convenzionalismo e oggettività. Appendice : Otto Neurath, Fiscalismo. M. F.
In the early twentieth century, Ernst Mach, William James, and Bertrand Russell founded a philosophical and scientific movement known as 'neutral monism', based on the view that minds and physical objects are constructed out of elements or events which are neither mental nor physical, but neutral between the two. This movement offers a unified scientific outlook which includes sensations in human experience and events in the world of physics under one roof. In this book Erik C. Banks discusses this important movement as a whole for the first time. He explores the ways in which the three philosophers can be connected, and applies their ideas to contemporary problems in the philosophy of mind and the philosophy of science - in particular the relation of sensations to brain processes, and the problem of constructing extended bodies in space and time from particular events and causal relations. – Table of contents : Introduction. An overview of realistic empiricism. – 1. Mach: physical elements; – 2. Mach: philosophy of psychology; – 3. William James' direct realism: a reconstruction; – 4. Russell's neutral monism: 1919–1927; – 5. Enhanced physicalism; – 6. The problem of extension: a constructivist program. – Appendix: An outline of realistic empiricism. – Includes bibliographical references and Index.
Ce livre est constitué de trois articles de Jaegwon Kim sur le thème de l’émergence et des propriétés censées émerger de la matière : la vie, la sensibilité, la conscience, etc. Le traducteur, Mathieu Mulcey, en donne une présentation des pages VII à XXIII, en indiquant d’abord les problèmes abordés par Kim, à savoir la nature de l’émergence (avec la distinction entre propriétés émergentes et propriétés résultantes), les pouvoirs causaux des propriétés émergentes, la présentation de la réalité en terme de niveaux hiérarchisés. Suit alors une présentation de l’émergentisme qui insiste sur son histoire, sa reconstruction conceptuelle et son évaluation critique par Kim. L’accent est alors mis sur le problème de l’efficacité causale des propriétés émergentes, diagramme à l’appui. Le premier essai, intitulé « L’émergence. Idées et problèmes fondamentaux », présente d’abord l’émergentisme d’un point de vue historique puis se focalise sur deux caractéristiques supposées des propriétés émergentes. Premièrement (I) : leur survenance, dont Kim distingue trois formes (l’émergence à valeur spécifique –forme faible –, l’émergence modérée et l’émergence radicale), pour aboutir à une définition. Deuxièmement (II) : leur irréductibilité fonctionnelle, en rapport avec leur prédictibilité et leur explicabilité au moyen des propriétés de base. Dans un troisième temps (III), Kim met en évidence les problèmes posés par ces deux caractéristiques : d’un côté, l’émergentisme exige que la relation de survenance reste inexplicable ; de l’autre, l’irréductibilité fonctionnelle reste une caractérisation négative. Dans un dernier temps (IV), le problème de la causalité descendante est brièvement abordé. Le deuxième essai, intitulé « Comprendre l’émergence », commence à nouveau par une présentation historique de l’émergentisme mais se focalise sur la question de l’explication, de la prédiction et de la réduction des propriétés émergentes. Kim clarifie sur ces points la position générale de l’émergentisme (I), puis décrit un modèle de réduction fonctionnelle (II) pour en montrer la portée mais aussi les limites possibles : les propriétés phénoménales de la conscience, ou qualia, pourraient ne pas y être soumis (III). Kim en vient alors à l’objet principal de son essai, à savoir le problème de l’efficace causale des propriétés émergentes, de leur causalité descendante réflexive au sens où elles affecteraient les propriétés de base dont elles émergent (IV et V). Après avoir distingué deux types de causalité de ce genre (VII), il met alors en évidence les difficultés de cette idée quand il s’agit de traiter des rapports entre mental et corps. Le troisième essai, intitulé « Considérations métaphysiques sur le modèle stratifié du monde », aborde la question de la présentation du monde en termes de niveaux ou strates hiérarchisés. Après avoir insisté sur l’expansion de cette idée, Kim en décrit la présence chez un des premiers émergentistes, Morgan, mais aussi chez Oppenheim et Putnam (I). Un deuxième temps approfondit la présentation du modèle de Morgan (II), notamment sur la question de l’infériorité ou de la supériorité de tel ou tel niveau, et en montre les limites. De la même manière, un troisième temps approfondit la présentation du modèle d’Oppenheim et Putnam (III) en le distinguant de celui de Morgan et en en montrant aussi les limites. Kim conclut (IV) en jetant un doute sur l’idée même d’une hiérarchie unique de niveaux à prétention ontologique. – Présentation, pp.VII-XXIII ; Bibliographie, pp.85-88 ; Index de noms, p.89 ; Index des notions, pp. 91-93. P. F.
This book is made of three papers about emergence and properties supposed to emerge from matter: life, sensibility, consciousness, etc. The translator, Mathieu Mulcey, presents these papers, focusing first on the problems Kim considers, that is to say: the nature of emergence (with a distinction between emergent properties and resultant properties), the causal power of emergent properties, the presentation of reality as a hierarchy of levels. The Kim goes on presenting emergentism stressing on its history, its conceptual reconstruction and critical evaluation by Kim: there is a problem about the causal efficacy of emergent properties. The first essay, entitled “Emergence: core Ideas and Issues”, presents emergentism in an historical point of view and then focuses on two supposed characteristics of emergent properties. Firstly (I): their supervenience, about which Kim draws a distinction between three forms (a specific value emergence, a moderate emergence and a strong emergence), in order to give a definition of it. Secondly (II): their functional irreducibility, in relation with their predictability and explicability. In a third moment (III), Kim highlights the problems of these characteristics: on one side, emergentism requires the relation of supervenience to remain inexplicable; on the other side, the functional irreducibility remains a negative characterisation. A last part (IV) is about the problem of descendant causality. The second essay, entitled “Making Sense of Emergence”, begins once again by an historical presentation of emergentism, but focuses on the question of explanation, prediction and reduction of emergent properties. Kim clarifies emergentism’s general position about it (I) and then describes a model of functional reductionism (II) in order to show its pertinence and limits: phenomenal properties of consciousness (qualia) may not be submitted to such a model (III). Kim comes to the main problem of his essay: the causal efficacy of emergent properties, their descendant and reflexive causality, in the sense that they would affect the basic properties of which they emerge (IV et V). After a distinction between two types of such causalities (VII), he highlights the difficulties of this idea when we have to consider the relation between mental and body. The third essay, entitled “The Layered Model: Metaphysical Considerations”, is about the presentation of the world as a hierarchy of levels or layers. Kim focuses first on the expansion of this idea and on its presence in one of the first emergentists, Morgan, but also in Oppenheim’s and Putnam’s theory (I). Then he deepens the presentation of Morgan’s model (II), above all concerning the question of the inferiority or superiority of such or such level, and shows its limits. In the same way, Kim deepens the presentation of Oppenheim’s and Putnam’s model (III), distinguishing it from Morgan’s model and showing its limits. Kim concludes (IV) refusing the very idea of a unique hierarchy of levels with an ontological dimension. – Presentation, VII-XXIII ; Bibliography, 85-88 ; Index nominum, 89; Index rerum, 91-93. P. F.
Textes publiés avec l’accord de Jaegwon Kim et pour «The Layered Model: Metaphysical Considerations», avec l'accord de la revue Philosophical Explorations (source : Philosophical Explorations : An International Journal of Mind and Action, Volume 5, Issue 1, 2002, pp. 2-20).
Cet ouvrage est issu d’une thèse de doctorat en philosophie soutenue
en 2015 à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de
Christiane Chauviré. Il vise à fournir une histoire enrichie de l’empirisme
logique en apportant un certain nombre d’éclaircissements sur ses rapports à la
politique socialiste de son temps. Le premier chapitre porte sur le projet
réformiste du Cercle de Vienne (l’austromarxisme), son contexte historique de
formation (la montée du nazisme) et les raisons de son devenir apolitique aux
États-Unis dans le contexte de la guerre froide. Le deuxième chapitre présente
la version neurathienne de l’empirisme logique (le physicalisme) et le modèle
participatif de la connaissance qui lui est associé (l’encyclopédisme). Le chapitre
3 porte sur la philosophie du langage d’Otto Neurath et développe la thèse centrale
de l’ouvrage selon laquelle la valeur politique de son empirisme logique s’est
incarnée à travers deux efforts conjoints. Le premier effort, associé au
physicalisme, a consisté à démocratiser la connaissance en fondant la
transmission des contenus sur la clarté du langage utilisé et la quantification
des informations véhiculées. Le second effort, à visée socialiste, a consisté à
développer une ingénierie sociale techniquement fondée sur la construction d’un
système de communication visuel, la méthode Isotype. Les chapitres 4 et 5
permettent dès lors de comprendre comment Neurath a cherché à appliquer de
façon pragmatique les principes de l’empirisme logique à la démocratisation de
l’éducation et de l’économie. Son projet d’économie socialiste consiste à
utiliser les statistiques pour améliorer la productivité et ainsi prouver la
supériorité productive et l’efficacité technique d’une économie centrale
planifiée, dont la grande vertu est de neutraliser le gaspillage d’une partie
des forces productives entretenu par le fonctionnement d’un système économique
libéral (en particulier dans des phénomènes comme la publicité, l’obsolescence
programmée ou encore la mode). Le modèle socialiste prôné par Neurath se
caractérise ainsi d’une part par une économie en nature fondée sur la
valeur d’usage « qui substitue l’utilité au profit comme critère de
décision économique » (p. 120), d’autre part par une organisation
tayloriste du travail orientée vers « une production rationnelle
optimisée » (p. 127). Caractérisée enfin par « la créativité et la souplesse »
(p. 130), l’économie socialiste est adossée à une ingénierie sociale qui
intègre la pensée utopique aux sciences humaines afin d’accorder aux utopies le
statut de « constructions d’ingénieurs sociaux » (p. 132). –
Bibliographie, p. 141-157 ; Index des personnes, p. 159-160 ; Table
des matières, p. 161-162 ; Figures extraites de Otto Neurath, International
Picture Language, Londres, Kegan Paul, 1936, p. 163-174.
F. F.