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Principles of Scientific Sociology
Walter L. WALLACEÉditeur : Aldine Publishing Company - 1983
Generalizing Qualia Inversion
Neil CAMPBELLSous la direction de Hans ROTTDans Erkenntnis - 2004
Du parallélisme au fonctionnalisme contemporain. Autonomie et automatisme de l’activité mentale de Spinoza à Putnam
Pascale GILLOTSous la direction de Éric BRIANDans Revue de Synthèse - 2006
Mental Causation and Shoemaker-Realization
Brian P. MCLAUGHLINSous la direction de Hans ROTTDans Erkenntnis - 2007
Raisons d’agir et réduction de l’esprit
Édouard GUINETSous la direction de François ATHANÉ, Marc SILBERSTEIN, Édouard GUINETDans Matière première. Revue d’épistémologie et d’études matérialistes - 2007
Philosophie des sciences cognitives
Daniel ANDLERSous la direction de Anouk BARBEROUSSE, Denis BONNAY, Mikaël COZICDans Précis de philosophie des sciences - 2011
Neurophilosophy at Work
Paul Montgomery CHURCHLANDÉditeur : Cambridge University Press - 2007
De la cybernétique aux sciences de la cognition : Thèse de doctorat : Philosophie : Université Jean Moulin – Lyon III : 2007, sous la direction de Daniel Parrochia
Mohsen BAYATANI
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Éditeur : - 2007
Les sciences du social
Jean-Michel BERTHELOTSous la direction de Jean-Michel BERTHELOTDans Épistémologie des sciences sociales - 2012
Socialité, langage et développement chez G. H. Mead
Cristian BOTASous la direction de Janette FRIEDRICH, Rita HOFSTETTER, Bernard SCHNEUWLYDans Une science du développement humain est-elle possible ? - 2013
Trois essais sur l'émergence
Jaegwon KIMÉditeur : Éditions d’Ithaque - 2014
Trois essais sur l'émergence
Jaegwon KIMÉditeur : Éditions d’Ithaque - 2006
La silhouette de l'humain : Quelle place pour le naturalisme dans le monde d'aujourd'hui?
Daniel ANDLERÉditeur : Gallimard - 2016
Principles of Scientific Sociology represents a major attempt to redirect the course of contemporary sociological thought. It is clear, well-organized, innovative, and original in its discussion of the context and methods of sociology conceived as a natural science. Wallace delineates the subject matter of sociology, classifies its variables, presents a logic of inquiry, and advocates the use of this logic for the acceptance or rejection of hypotheses or theories and for the solving of human problems. Social scientists, including political scientists, sociologists, anthropologists, historians, economists, social psychologists, and students of social phenomena among nonhumans, will find this work indispensable reading. Principles of Scientifc Sociology emphasizes the relationship between pure and applied sociological analysis. The essential contributions of each to the other are specified. Relationships between the substantive concepts of the sociology of humans, on the one hand, and the sociology of nonhumans, on the other, are systematized. In an attempt to put sociological analysis on a firm scientific basis, the book contains a concluding chapter focusing on central premises of natural science and their applicability to sociology. Wallace identifies the simple elements and relationships that sociological analysis requires if it is to lead to an understanding of complex social phenomena. On this basis, he considers the substantive elements and relations that comprise structural functionalism, historical materialism, symbolic interactionism, and other approaches to social data. He develops groundwork for standardizing these elements so that the contexts of different analyses may become rigorously comparable. The result is a fine, one-volume synthesis of sociological theory. M.-M. V.
Philosophers who advocate the possibility of spectrum inversion often conclude that the qualitative content of experiential states pose a serious problem for functionalism. I argue that in order for the inversion hypothesis to support this conclusion one needs to show that it generalizes to all species of qualia. By examining features of touch, taste, and olfactory sensations, I show there is good reason to resist this generalization, in which case appeals to the possibility of spectral inversion are considerably less effective than they may initially appear.
Cette étude se propose de mettre en relief plusieurs analogies structurelles entre la conception spinoziste et la conception fonctionnaliste, développée par Hilary Putnam, de l’activité mentale. Ces conceptions, l’une classique, l’autre contemporaine, en marge de leurs divergences manifestes, paraissent toutes deux récuser aussi bien le dualisme substantiel qu’une lecture physicaliste de l’activité mentale, représentée en particulier par la théorie de l’identité entre états mentaux et états cérébraux. La confrontation entre la philosophie de Spinoza et celle de Putnam, dans l’ordre de la théorie de l’esprit, s’établit en trois points. Est d’abord examiné le postulat de l’autonomie explicative du mental. Le second point concerne la résolution du problème de l’union du corps et de l’esprit, par le recours aux notions d’organisation et d’isomorphisme fonctionnel, au principe de la thèse d’une identité psychophysique non substantielle. L’étude s’achève sur l’évocation du modèle mécanique de l’esprit, et de son identification à un dispositif automatique abstrait, automate spirituel selon Spinoza, machine de Turing selon Putnam.
Sydney Shoemaker has proposed a new definition of `realization’ and used it to try to explain how mental events can be causes within the framework of a non-reductive physicalism. This paper argues that it is not actually his notion of realization that is doing the work in his account of mental causation, but rather the assumption that certain physical properties entail mental properties that do not entail them. It also points out how his account relies on certain other controversial assumptions, including analytical filler-functionalism for mental properties, and the assumption that causes must be proportional to their effects. It concludes by pointing out that Shoemaker has provided no explanation of why, on his view, certain physical properties entail mental properties.
Cet article conteste l’opposition wittgensteinienne entre explication causale de l’action et explication psychologique par des raisons d’agir, ainsi que la postérité de ce distinguo, notamment chez Davidson, Putnam et Fodor. Ces derniers auteurs sont présentés à travers le paradigme qu’ils partagent (le physicalisme non réductionniste : PNR), dont on montre ici la parenté avec l’émergentisme britannique des années 1920. Je fais appel à plusieurs arguments de Kim, qui reproche au PNR de ne pas être cohérent avec son matérialisme de principe. Kim propose un modèle réductionniste d’explication de l’agir humain (la réduction fonctionnelle) qui me semble concilier identification des bases neurales et non-élimination du mental. Je signale cependant deux modalités psychologiques qui ne semblent pas devoir être traduites en termes de fonctions (caractérisées par leurs relations causales) : l’aspect qualitatif du vécu conscient, et le caractère normatif de nombreuses conduites.
L'auteur part de la problématique de Gall, qui formula pour la première fois un programme de recherche dans lequel s'inscrivent encore une grande partie des sciences cognitives contemporaines. Elle lui permet dans une première grande partie de présenter la « version » contemporaine d'une théorie des facultés de l'esprit : la conception modulariste de l'architecture fonctionnelle de l'esprit théorisée par J. Fodor, une théorie qui propose un certain nombre de réponses aux questions posées par la théorie de Gall. Dès lors, sont successivement abordés l'opposition au projet de l'intelligence artificielle (IA) et les arguments avancés par Fodor contre le modèle de la machine de Turing hérités des fondateurs de la conception moderne du développement cognitif (réflexion sur l'innéité), l'idée de « bases neurales », l'hypothèse de la modularité massive, et enfin la perspective évolutionniste en sciences cognitives. La seconde partie affronte le problème philosophique du fondement des sciences cognitives dans le contexte théorique au sein duquel elles ont pris naissance : le fonctionnalisme, « une forme de structuralisme appliqué aux entités mentales » (p. 544) qui vise à mettre au jour les lois de la pensée. Succède une présentation de la théorie computationnelle de l'esprit, puis de la diversité des modèles élaborés dans la recherche de fondements propres aux sciences cognitives (modèles classiques, connexionnistes, dynamiques).
F. F.
Churchland explores the unfolding impact of the several empirical sciences of the mind, especially cognitive neurobiology and computational neuroscience on a variety of traditional issues central to the discipline of philosophy. Representing Churchland's most recent research, they continue his research program, launched over thirty years ago which has evolved into the field of neurophilosophy. Topics such as the nature of Consciousness, the nature of cognition and intelligence, the nature of moral knowledge and moral reasoning, neurosemantics or world-representation in the brain, the nature of our subjective sensory qualia and their relation to objective science, and the future of philosophy itself are here addressed in a lively, graphical, and accessible manner. Throughout the volume, Churchland's view that science is as important as philosophy is emphasised. Several of the color figures in the volume will allow the reader to perform some novel phenomenological experiments on his/her own visual system. – Contents : – 1. Catching consciousness in a recurrent network; – 2. Functionalism at forty: a critical perspective; – 3. Toward a cognitive neurobiology of the moral virtues; – 4. Rules, know-how, and the future of moral cognition; – 5. Science, religion, and American educational policy; – 6. What happens to reliabilism when it is liberated from the propositional attitudes; – 7. On the nature of intelligence: Turing, Church, von Neumann, and the brain; – 8. Neurosemantics: on the mapping of minds and the portrayal of worlds; – 9. Chimerical colors: some phenomenological predictions from cognitive neuroscience; – 10. On the reality (and diversity) of objective colors; – 11. Into the brain: where philosophy should go from here. – Includes bibliographical references (p.239-245) and index.
Contrairement à ce qui est souvent dit, les sciences cognitives ne sont que secondairement liées à l'essor extraordinaire et récent de l'informatique. Elles trouvent leur origine dans le mouvement cybernétique, né aux Etats-Unis dans les années 1940. L'objectif initial de ce mouvement était d'édifier une science générale du cerveau et fonder une neurologie de l'esprit. En 1956, il atteint son objectif en créant les sciences cognitives qui constituent désormais les nouvelles sciences du cerveau. Dans ce travail, l'auteur insiste sur le fait que dans les systèmes vivants, la « vie de relation » est associée à la « vie affective », ce qui permet aux vivants d'identifier et de reconnaître les objets réels à travers les sentiments qu'ils produisent en lui, d'où les avantages adaptatifs que la cognition consciente apporte à l'organisme. Par conséquent, contrairement à la représentation symbolique utilisée dans les machines informatiques, la représentation consciente a une dimension affective. Autrement dit, la pensée n'est pas un simple calcul et on ne peut pas réduire l'esprit à un petit nombre d'opérations logiques. Ensuite, ce travail vise à cerner les implications philosophiques de l'analyse cybernétique du système vivant. Ici, l'être vivant est considéré comme un système de communication dans ses rapports avec le milieu et les autres organismes. Dès lors, les phénomènes vitaux, tels que la pensée et l'intelligence s'expliquent en termes cybernétiques et à travers la transmission de l'information sensorielle dans les circuits neuronaux. Ainsi, une nouvelle conception du vivant et de la vie s'installe et s'oppose à celle des philosophes traditionnels.
Ce chapitre est consacré à quatre disciplines des sciences sociales : la sociologie, l'ethnologie, la démographie et la psychologie sociale. Selon l'auteur, ces disciplines participent d'un espace épistémique commun, c'est-à-dire apte à révéler des processus de nature commune. Son objectif est de mettre en évidence le dispositif de connaissance propre à chacune. Dès lors, c'est le modèle de scientificité (empiriste, objectiviste et quantitativiste) qui leur est commun que l'auteur analyse et interroge. – Bibliographie, pp. 262-265.
F. F.
Cet article vise à mettre au jour les apports de Mead à l’analyse du développement à travers : 1° l’étude de la catégorie des objets sociaux (individus, œuvres matérielles, entités verbales, finalités des conduites) et 2° l’étude du problème de l’émergence. – Références bibliographiques, pp. 152-154.
F. F.
Ce livre est constitué de trois articles de Jaegwon Kim sur le thème de l’émergence et des propriétés censées émerger de la matière : la vie, la sensibilité, la conscience, etc. Le traducteur, Mathieu Mulcey, en donne une présentation des pages VII à XXIII, en indiquant d’abord les problèmes abordés par Kim, à savoir la nature de l’émergence (avec la distinction entre propriétés émergentes et propriétés résultantes), les pouvoirs causaux des propriétés émergentes, la présentation de la réalité en terme de niveaux hiérarchisés. Suit alors une présentation de l’émergentisme qui insiste sur son histoire, sa reconstruction conceptuelle et son évaluation critique par Kim. L’accent est alors mis sur le problème de l’efficacité causale des propriétés émergentes, diagramme à l’appui. Le premier essai, intitulé « L’émergence. Idées et problèmes fondamentaux », présente d’abord l’émergentisme d’un point de vue historique puis se focalise sur deux caractéristiques supposées des propriétés émergentes. Premièrement (I) : leur survenance, dont Kim distingue trois formes (l’émergence à valeur spécifique –forme faible –, l’émergence modérée et l’émergence radicale), pour aboutir à une définition. Deuxièmement (II) : leur irréductibilité fonctionnelle, en rapport avec leur prédictibilité et leur explicabilité au moyen des propriétés de base. Dans un troisième temps (III), Kim met en évidence les problèmes posés par ces deux caractéristiques : d’un côté, l’émergentisme exige que la relation de survenance reste inexplicable ; de l’autre, l’irréductibilité fonctionnelle reste une caractérisation négative. Dans un dernier temps (IV), le problème de la causalité descendante est brièvement abordé. Le deuxième essai, intitulé « Comprendre l’émergence », commence à nouveau par une présentation historique de l’émergentisme mais se focalise sur la question de l’explication, de la prédiction et de la réduction des propriétés émergentes. Kim clarifie sur ces points la position générale de l’émergentisme (I), puis décrit un modèle de réduction fonctionnelle (II) pour en montrer la portée mais aussi les limites possibles : les propriétés phénoménales de la conscience, ou qualia, pourraient ne pas y être soumis (III). Kim en vient alors à l’objet principal de son essai, à savoir le problème de l’efficace causale des propriétés émergentes, de leur causalité descendante réflexive au sens où elles affecteraient les propriétés de base dont elles émergent (IV et V). Après avoir distingué deux types de causalité de ce genre (VII), il met alors en évidence les difficultés de cette idée quand il s’agit de traiter des rapports entre mental et corps. Le troisième essai, intitulé « Considérations métaphysiques sur le modèle stratifié du monde », aborde la question de la présentation du monde en termes de niveaux ou strates hiérarchisés. Après avoir insisté sur l’expansion de cette idée, Kim en décrit la présence chez un des premiers émergentistes, Morgan, mais aussi chez Oppenheim et Putnam (I). Un deuxième temps approfondit la présentation du modèle de Morgan (II), notamment sur la question de l’infériorité ou de la supériorité de tel ou tel niveau, et en montre les limites. De la même manière, un troisième temps approfondit la présentation du modèle d’Oppenheim et Putnam (III) en le distinguant de celui de Morgan et en en montrant aussi les limites. Kim conclut (IV) en jetant un doute sur l’idée même d’une hiérarchie unique de niveaux à prétention ontologique. – Présentation, pp.VII-XXIII ; Bibliographie, pp.85-88 ; Index de noms, p.89 ; Index des notions, pp. 91-93. P. F.
This book is made of three papers about emergence and properties supposed to emerge from matter: life, sensibility, consciousness, etc. The translator, Mathieu Mulcey, presents these papers, focusing first on the problems Kim considers, that is to say: the nature of emergence (with a distinction between emergent properties and resultant properties), the causal power of emergent properties, the presentation of reality as a hierarchy of levels. The Kim goes on presenting emergentism stressing on its history, its conceptual reconstruction and critical evaluation by Kim: there is a problem about the causal efficacy of emergent properties. The first essay, entitled “Emergence: core Ideas and Issues”, presents emergentism in an historical point of view and then focuses on two supposed characteristics of emergent properties. Firstly (I): their supervenience, about which Kim draws a distinction between three forms (a specific value emergence, a moderate emergence and a strong emergence), in order to give a definition of it. Secondly (II): their functional irreducibility, in relation with their predictability and explicability. In a third moment (III), Kim highlights the problems of these characteristics: on one side, emergentism requires the relation of supervenience to remain inexplicable; on the other side, the functional irreducibility remains a negative characterisation. A last part (IV) is about the problem of descendant causality. The second essay, entitled “Making Sense of Emergence”, begins once again by an historical presentation of emergentism, but focuses on the question of explanation, prediction and reduction of emergent properties. Kim clarifies emergentism’s general position about it (I) and then describes a model of functional reductionism (II) in order to show its pertinence and limits: phenomenal properties of consciousness (qualia) may not be submitted to such a model (III). Kim comes to the main problem of his essay: the causal efficacy of emergent properties, their descendant and reflexive causality, in the sense that they would affect the basic properties of which they emerge (IV et V). After a distinction between two types of such causalities (VII), he highlights the difficulties of this idea when we have to consider the relation between mental and body. The third essay, entitled “The Layered Model: Metaphysical Considerations”, is about the presentation of the world as a hierarchy of levels or layers. Kim focuses first on the expansion of this idea and on its presence in one of the first emergentists, Morgan, but also in Oppenheim’s and Putnam’s theory (I). Then he deepens the presentation of Morgan’s model (II), above all concerning the question of the inferiority or superiority of such or such level, and shows its limits. In the same way, Kim deepens the presentation of Oppenheim’s and Putnam’s model (III), distinguishing it from Morgan’s model and showing its limits. Kim concludes (IV) refusing the very idea of a unique hierarchy of levels with an ontological dimension. – Presentation, VII-XXIII ; Bibliography, 85-88 ; Index nominum, 89; Index rerum, 91-93. P. F.
Textes publiés avec l’accord de Jaegwon Kim et pour «The Layered Model: Metaphysical Considerations», avec l'accord de la revue Philosophical Explorations (source : Philosophical Explorations : An International Journal of Mind and Action, Volume 5, Issue 1, 2002, pp. 2-20).
Ce livre est organisé en cinq grands chapitres. Le chapitre un à la fois dépeint le naturalisme d’un point de vue philosophique, et le défend en mettant en avant une attitude naturaliste qui se traduit dans un engagement naturaliste. Les chapitres deux, trois et quatre, sont consacrés à trois domaines scientifiques à la fois distincts et connectés, respectivement : les sciences cognitives, les neurosciences et les approches évolutionnaires. Enfin, le chapitre cinq décrit une catégorie de phénomènes qui pour l’instant échappe aux méthodes du naturalisme (l’intelligence de l’agent), et, pour terminer, revient sur ce qui est présenté comme la meilleure attitude face au naturalisme. Le premier chapitre commence par décrire le naturalisme : d’abord, de manière générale, l’attitude naturaliste ; ensuite, les formes historiques du naturalisme avec notamment le premier naturalisme américain puis le retour du naturalisme dans la philosophie analytique ; enfin, de manière plus détaillée, le naturalisme contemporain sous ses formes ontologiques et/ou épistémologiques, plus ou moins systématiques, et surtout incarné dans un certain nombre de lieu de débat (la place du surnaturel, l’extension du domaine de la physique, la nature de la philosophie, etc.). L’auteur continue en abordant le problème central de la normativité et des tentatives pour la naturaliser : cybernétique, prise en compte plus générale des motivations et émotions, approche scientifique pas à pas des faits normatifs (avec l’exemple des psychopathologies et des erreurs de raisonnement). Ce deuxième temps débouche sur une difficulté : l’impossibilité de s’en remettre aux faits pour déterminer la réussite du naturalisme. Il en tire la question du dernier temps de la première partie : que faire du naturalisme ? Après avoir décrit des formes non-scientifiques, ordinaires, ou en tout cas libérales, de naturalisme, l’auteur s’engage dans une autre voie : retrouver l’esprit du naturalisme, une attitude naturaliste qui donne lieu à un engagement à la fois théorique et pratique, à des programmes de recherche. Le deuxième chapitre est consacré aux sciences cognitives et à leur volonté de naturaliser l’esprit. Dans un premier temps, l’auteur en retrace l’histoire en partant de la première cybernétique et du fonctionnalisme, et en abordant la question de l’implémentation dans le système nerveux central et plus généralement dans un système biologique lui-même inséré dans l’évolution. Dans un deuxième temps, l’auteur traite de la question centrale de l’intelligence et la théorie censée en rendre compte : la modularité, décrite dans son projet initial et dans ses différentes versions. Un point est particulièrement développé, celui de la part de l’inné dans la cognition. Dans un troisième temps, l’auteur décrit l’exigence faite aux sciences cognitives de prendre en compte l’intentionnalité, la conscience, la causalité mentale, d’un côté, et le corps, les affects, les émotions, le contexte, de l’autre. Le constat est fait d’une multiplication des théories sans grand consensus. Le troisième chapitre est consacré aux neurosciences. Pour commencer, l’auteur insiste sur l’apparence d’évidence de l’idée selon laquelle les neurosciences sont la science de l’esprit, écartant un certain nombre d’objections et décrivant l’essor des neurosciences cognitives. La doctrine neuronale est développée de manière plus détaillée notamment quant à la question des bases neuronales des fonctions mentales, avec la question du localisationnisme et du programme correspondantiste maximal. Dans un deuxième grand mouvement, l’auteur se penche sur la question de la neuro-imagerie, à la fois d’un point de vue historique et méthodologique, en faisant place à ses critiques, mais aussi à des découvertes non fondées sur la neuro-imagerie dans le domaine de la vision, des neurones-miroirs et de ce qui apparaît comme en-deçà ou au-delà des facultés (neuro-calcul et auto-compréhension de l’individu). Le chapitre se termine par une description des mises en cause du paradigme dominant des neurosciences cognitives et une réflexion plus générale sur le rapport entre neurosciences et sciences cognitives. Le quatrième chapitre est consacré aux approches évolutionnaires de l’homme et de la société. Dans un premier temps, après avoir dessiné les grandes lignes d’un évolutionnisme minimal, l’auteur décrit de manière détaillée la psychologie évolutionnaire, notamment sa version forte dans le « programme de Santa Barbara ». Face aux différentes critiques adressées à ce programme (concernant la théorie de l’évolution, la prise en compte du cerveau, l’utilisation de la modularité, etc.), il en défend la dimension heuristique en prenant trois exemples. Dans un deuxième temps, à partir de cette psychologie évolutionnaire, l’auteur s’attaque à la socialité profonde de l’homme : le but est de considérer l’évolution culturelle comme un phénomène naturel, en soulignant le rôle du cerveau social et d’un processus de coévolution gène-culture. La cinquième et dernière partie revient de manière plus générale sur l’attitude à adopter face au naturalisme. Dans un premier temps, l’auteur décrit un phénomène échappant pour l’instant aux méthodes du naturalisme : l’intelligence de l’agent, en insistant particulièrement sur la notion de contexte et sur le caractère approprié du comportement, pour rendre compte de la normativité en jeu. De cette limite à la naturalisation de l’individu, l’auteur tire un certain nombre de conclusions concernant la possibilité de naturaliser le réel, et finit en développant l’idée centrale d’un naturalisme critique. P. F.
The book is organised in five chapters. Chapter one both depicts naturalism in a philosophical point of view, and defends it pointing out a naturalistic attitude, which has to express in a naturalistic commitment. Chapters two, three and four, are devoted to three scientific domains, both distinct and connected, respectively: cognitive sciences, neurosciences and evolutionary approaches. Finally chapter five describes a category of phenomena, which escapes for the moment to naturalism’s methods (agent’s intelligence), and comes back to what is presented as the best attitude towards naturalism. The first chapter begins describing naturalism: firstly, in a general way, the naturalistic attitude; then naturalism’s historical forms, especially the first American naturalism and naturalism’s return in analytical philosophy; finally, in a more detailed way, contemporary naturalism in all its ontological and/or epistemological forms, more or less systematic, which expresses in some debates (the place of supernatural, the extension of physics, the nature of philosophy, etc.). The author goes on broaching the central problem of normativity and some attempts to naturalise it: the cybernetic, the account of motivation and emotion, the step-by-step scientific approach of normative facts. This second moment leads to a difficulty: the impossibility to leave it up to facts in order to determine whether naturalism succeeds. Therefore the question is: what must we do with naturalism? After a description of non-scientific, or ordinary, or liberal, forms of naturalisms, the author goes in another direction: to go back to naturalism’s spirit, naturalism’s attitude, which expresses in a commitment both theoretical and practical, and in research programs. The second chapter is devoted to cognitive sciences and to their will to naturalise the mind. In a first moment the author traces their history from the first cybernetic and functionalism, and broaches the question of the implementation in the central nervous system and more generally in a biological system, inserted in evolution. In a second moment the author deals with the central question of intelligence and the theory supposed to give an account of it: the modularity, described in its initial form and in its different versions. A point is described more particularly: the innateness in cognition. In a third moment the author describes the requirement for the cognitive science to take into account intentionality, consciousness, mental causality, on one side, and affects, emotions, context, on the other. An analysis is made of the multiplication of theories without consensus. The third chapter is devoted to neurosciences. To begin the author insists on the apparent obviousness of the idea according to which neurosciences are the sciences of mind. The neuronal doctrine is developed in a more detailed way, particularly as regards to the question of the neuronal basis of mental functions, the question of localisationism and the maximal correspondentist program. In a second moment the author focuses on the question of neuroimaging, both in a historical and methodological points of view, making room for criticisms and discoveries that were not made by neuroimaging (in the domain of vision, mirror neurons, neurocalculus and self understanding of the individual). The chapter ends by a description of the criticisms against the dominant paradigm in cognitive neurosciences and a more general reflexion on the connection between neurosciences and cognitive sciences. The fourth chapter is devoted to the evolutionary approaches of man and society. In a first moment, after a general description of a minimal evolutionism, the author describes in a detailed way the evolutionary psychology, especially its strong version in the “Santa Barbara program”. In front of the different criticisms to this program, the author defends its heuristic dimension with three examples. In a second moment, from this evolutionary psychology, he focuses on man’s profound sociality: the aim is to see the cultural evolution as a natural phenomenon, highlighting the role of the social brain and of a process of coevolution gene-culture. The fifth and last chapter comes back to the attitude to adopt in front of naturalism. In a first moment the author describes a phenomena escaping for now to naturalism’s methods: agent’s intelligence, and focuses especially on the notion of context and the appropriateness of the behaviour, in order to give an account of normativity. From this limit in human’s naturalisation, he draws some conclusions about the possibility of naturalising reality, and develops the central idea of a critic naturalism. P. F.