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Eikôn præter imaginem. Notes sur le vocabulaire de l’image à la fin de l’Antiquité
Anca VASILIUSous la direction de Régis MORELON, Ahmad HASNAWIDans De Zénon d’Élée à Poincaré : recueil d’études en hommage à Roshdi Rashed - 2004
Images de la nature, images des mathématiciens au 16e siècle
Frédéric MÉTINSous la direction de Gérard CHAZALDans Culture scientifique. Histoire et Philosophie des sciences - 2005
Les énoncés de Minds and Machines comme image de l’objet technique
Gérard GUIÈZESous la direction de Alan Ross ANDERSONDans Pensée et machine - 1983
Bachelard
Vincent BONTEMSÉditeur : Les Belles Lettres - 2010
Imagination et invention (1965-1966)
Gilbert SIMONDONSous la direction de Nathalie SIMONDONÉditeur : Presses Universitaires de France - 2014
Le Monde en images : Voir, représenter, savoir, de Descartes à Leibniz
Stephen GAUKROGER, Frédérique AÏT-TOUATIÉditeur : Classiques Garnier - 2015
Le rôle des diagrammes et des schémas dans l’activité théorique en biologie
Marion VORMSSous la direction de Thierry HOQUET, Francesca MERLINDans Précis de philosophie de la biologie - 2014
Les Formes du visible
Philippe DESCOLAÉditeur : Seuil - 2021
Questions de méthode; – «Les machines qui pensent» : une parole malheureuse; – Qu’appelle-t-on penser ?; – Le mécanisme : objections et réponses. A. La «machine» de Turing; B. L’automate; – Conclusion.
La thèse de cet ouvrage est que l'unité de l'oeuvre de Gaston Bachelard (1884-1962) réside dans une conception dynamique de l'esprit. L'esprit est en effet soumis à une double tendance, suivant deux axes contraires mais cependant complémentaires : ceux du progrès de la connaissance (dynamique rationnelle) et de la divagation poétique (dynamique imaginative). La raison scientifique et l'imagination poétique conduisent ainsi à opérer des inductions au sens bachelardien, c'est-à-dire à inférer « une force à partir du mouvement d'un concept ou d'une image, et d'en mesurer les effets induits dans notre esprit. » (p. 23) Cette conception dynamique de l'esprit est inséparable d'une pensée de la transmission, c'est-à-dire de l'apprentissage (dynamique de l'esprit enseigné) et de l'enseignement (dynamique de l'esprit enseignant). Dans un premier temps, l'auteur étudie la conception bachelardienne du progrès de la science (I. Une épistémologie transhistorique) puis sa conception des rapports entre science et philosophie (II. La relativité philosophique). Le troisième chapitre porte sur les études bachelardiennes de l'imagination littéraire (III. Au rythme des nuits). L'ouvrage se termine par l'esquisse d'une généalogie du bachelardisme (IV. Le Bachelardisme). Par la richesse de l'appareil critique qu'il contient, cet ouvrage constitue un excellent instrument d'orientation et un remarquable outil de navigation dans le corpus bachelardien et la philosophie des sciences de la première moitié du 20e siècle. – Repères chronologiques sur la vie et l'oeuvre de Gaston Bachelard, pp. 9-20 ; Index des noms propres, pp. 215-216 ; Index des notions, pp. 217-218 ; Glossaire, pp. 219-224 ; Notices biographiques d'auteurs philosophes et savants, pp. 225-230 ; Bibliographie, pp. 231-242 ; Table des matières, pp. 243-244.
F. F.
Ce cours de Gilbert Simondon – professé en 1965-1966 à la Sorbonne, et publié pour la première fois dans le Bulletin de Psychologie entre novembre 1965 et mai 1966 –, expose une puissante théorie génétique du cycle des images, de leur primitivité motrice à leur existence concrète incarnée sous forme d’objets inventés recelant une puissance symbolique. Cette théorie originale (et absolument non fantaisiste) est fondée sur de vastes connaissances digérées, à la fois précises et détaillées, de la psychologie scientifique (psychanalyse, psychologie génétique, psychologie animale), de la biologie, de la zoologie et de l’éthologie du temps de l’auteur. Elle est en outre illustrée et mise en perspective à travers une vaste culture littéraire, esthétique, sociologique, technique, philosophique et même populaire, toujours mobilisée avec la plus grande pertinence. Ce cours de Gilbert Simondon est important et même décisif, dans la mesure où il donne un fondement épistémologique, et donc une robustesse, à une théorie philosophique de l’imagination créatrice, point qui faisait alors cruellement défaut aux grandes conceptions de l’imagination de trois de ses illustres prédécesseurs : Bergson, Bachelard et Sartre. – Présentation de Jean-Yves Chateau : « Une théorie de l’image à la lumière de la notion d’invention et de l’invention à la lumière de la notion d’image », pp. vii-xxxiii ; Préambule de Gilbert Simondon, pp. 3-6 ; Introduction de Gilbert Simondon, pp. 7-28 ; Première partie : « Contenu moteur des images. L’image avant l’expérience de l’objet » ; Deuxième partie : « Contenu cognitif des images. Image et perception » ; Troisième partie : « Contenu affectivo-émotif des images. Image a posteriori, ou symbole » ; Conclusion, pp. 185-191 ; Bibliographie, pp. 193-195 ; Index des noms propres, pp. 197-199 ; Index des principaux concept, pp. 199-202 ; Table des matières, pp. 203-206.
F. F.
En partant du constat que la représentation devient un problème épistémologique général au XVIIe siècle, cet ouvrage remonte aux sources de cette confluence pour identifier les différents courants qui l’ont précipitée. Les auteurs, dans un propos dense et concis, dénombrent ainsi quatre sources de ce contexte épistémologique historique : 1° la tradition rhétorique (d’Aristote à Quintilien en passant par Cicéron) ; 2° la tradition de la théorie de la vision issue des conceptions d’Aristote (tradition remise en question au début du XVIIe siècle avec l’élaboration d’une optique géométrique initiée par les travaux de Kepler) ; 3° la psychologie scolastique (de Thomas d’Aquin à Francisco Suarez et ses disciples en passant par Duns Scot) ; enfin 4° la philosophie naturelle d’inspiration mécaniste (Hobbes, Beeckman, Descartes), dans laquelle l’idée de transparence des procédures géométriques à travers des processus mécaniques servira selon Descartes de pierre de touche à une théorie générale de la représentation. En effet, le problème qui se pose et que les auteurs traitent dans le second chapitre (à travers une relecture des Règles pour la direction de l’esprit et de la Géométrie de Descartes) est le suivant : cette transparence procède-t-elle d’une vision évidente ou alors d’une opération effective ? Autrement dit : comment les mathématiques peuvent-elles s’appliquer à la réalité ? Par le recours à la géométrie ou grâce à l’algèbre ? Comme le montrent très bien les auteurs, tout le génie de Descartes a consisté à substituer aux chiffres particuliers de l’arithmétique les lettres générales du langage formulaire de l’algèbre afin que ces signes renvoient à des grandeurs inconnues, de nature géométrique, mais sans avoir recours à la figuration (et tout en conservant l’algorithme opératoire à l’œuvre dans le calcul arithmétique). L’algorithme est ce qui doit en effet permettre de calculer des grandeurs indéterminées (au sens où elles sont inconnues), c’est-à-dire de les déterminer, à travers la mise en équation des problèmes géométriques (équations dont la fonction est de résoudre ces problèmes) : la résolution se parachevant dans la mesure des quantités inconnues. L’algèbre se présente ainsi comme une technique de résolution qui court-circuite la visualisation au profit de l’opération effective. L’effectivité invisible des opérations algébriques devient alors le critère probant et objectif de certitude qui se substitue aux critères intuitifs et subjectifs de clarté et de distinction. En outre, les auteurs montrent aussi comment Descartes instrumentera en retour la géométrie au service de l’algèbre en transformant les opérations de l’algèbre en constructions géométriques, afin de résoudre des problèmes algébriques grâce à des théorèmes de géométrie (problèmes de mesure grâce au théorème de Pythagore et problèmes d’ordre grâce au théorème de Thalès). Existe-t-il d’autres disciplines du savoir dans lesquelles le rapport entre visualisation géométrique et démonstration apodictique a trouvé un échange fécond au XVIIe siècle ? C’est ce que montrent les auteurs dans un troisième chapitre consacré à la philosophie naturelle de Robert Hooke (1635-1703), qui, grâce à l’usage d’instruments optiques comme le microscope et le télescope, a permis de subvertir le statut émotionnel, poétique et métaphorique de l’image (véhiculé à travers la tradition rhétorique) grâce à l’usage épistémique de l’image dessinée (produite sous le contrôle attentif de la réalité examinée par l’observation instrumentale minutieuse). Enfin, dans le dernier chapitre, ils étudient le rôle de la visualisation dans la compréhension de la démonstration mathématique, et analysent le désaccord entre Newton et Leibniz concernant l’usage des techniques du calcul différentiel (usage synthétique chez le premier et analytique chez le second). – Bibliographie, pp. 115-120 ; Index, pp. 121-123 ; Table des illustrations, p. 125 ; Table des matières, pp. 127-128.
F. F.
Cet article défend une thèse : certaines représentations non linguistiques jouent un rôle constitutif dans le raisonnement scientifique, et ont donc une valeur épistémique. Il propose ainsi une typologie, structurée par une grande dichotomie entre deux types de représentations non linguistiques (les schémas et les diagrammes), afin de montrer leurs vertus épistémiques dans le raisonnement en biologie (le cas étudié est celui de la génétique classique).
F. F.
Cet ouvrage synthétise plusieurs des recherches entreprises par Philippe Descola en tant que titulaire de la chaire d’Anthropologie de la Nature au Collège de France – lesquelles portèrent notamment sur la notion de paysage, les modes de figuration et l’ontologie des images. Ambitieux et doté d’une riche iconographie, l’ouvrage se propose en fait de jeter les bases théoriques d’une anthropologie comparée de la figuration. L’intuition fondamentale du livre – qui s’inscrit en fait dans une longue tradition d’orientation culturaliste et à laquelle il faudrait rattacher des auteurs tels qu’Erwin Panofsky, Ernst Gombrich ou encore Kenneth Clark – repose sur l’idée que ce que nous percevons du monde est déterminé par notre éducation et nos habitudes culturelles. L’originalité de l’ouvrage consiste à intégrer cette histoire de l’œil et des pratiques figuratives à ses propres travaux d’anthropologie. Les modes de figuration repérés dans l’essai sont en effet mis en perspective avec certaines formes de mondiation dont Descola s’était par le passé employé à montrer qu’elles structurent le rapport des hommes à la nature.
Dans Par-delà Nature et Culture(2005), Descola avait identifié quatre ontologies distinctes, c’est-à-dire quatre façons de concevoir les rapports entre soi et les autres existants, quatre façons de tenir compte de l’identité et de la différence. Ces quatre ontologies (animisme, naturalisme, totémisme et analogisme) entretiennent entre elles des rapports de complémentarité et d’inversion qui se traduisent également dans les régimes de figuration qui leur sont associés. C’est bien là l’hypothèse centrale de l’essai : si ces ontologies impliquent que nous percevions le monde selon des schémas différents, si ces ontologies impliquent que nous « percevions certaines choses et en ignorions d’autres » en fonction des catégories conceptuelles et imaginatives auxquelles nous avons été habitués et dont nous sommes familiers et «si l’on ne figure que ce que l’on perçoit ou imagine» (p.15), ces différences doivent nécessairement se traduire dans les images que nous produisons du monde. Sur la base de cette argumentation, l’identification de ces modes contrastés de figuration peuvent servir à attester de la pertinence des formes de mondiation découvertes dans Par-delà Nature et Culture. D’une manière à peine dissimulée, Les Formes du visible se donnent donc comme une preuve a posteriori des hypothèses anthropologiques formulées vingt ans plus tôt. La structure du livre en découle tout naturellement : c’est une explicitation des régimes de figuration propres à chaque ontologie, c’est-à-dire une description de la façon dont les propriétés du monde sont à chaque fois rendues visibles dans des images.
Dans une première partie intitulée « Présences » et qui comporte les chapitres 2 à 4, Descola rapporte toute une série de productions figuratives (lesquelles, on le comprend bien vite, englobent autres choses que des images pensées sous la seule modalité de l’imitation) à une ontologie animiste (déterminée par la communauté des âmes, la différenciation des corps et la multiplication des points de vue). La représentation du mouvement suspendu de l’animal dans des activités de prédation (manière efficace de rendre visible dans les figurines d’ivoire des peuples du Nord, une intentionnalité du sujet animal) et la description du fonctionnement des masques yup’ik à double figuration (traduction convaincante du principe métaphysique de la commutation et de la métamorphose) jouent un rôle central dans cette démonstration.
Dans une seconde partie intitulée « Indices » et qui comporte les chapitres 5 à 7, Descola associe les pratiques figuratives des Aborigènes d’Australie (notamment les célèbres peintures aux rayons X ou les figures de totem) aux ontologies totémiques (lesquelles supposent l’appariement des êtres selon des liens de causalité et des généalogies qui ne se donnent pas nécessairement à voir dans des ressemblances formelles ou morphologiques).
Dans une troisième partie intitulée « Correspondances » et qui comporte les chapitres 8 à 10, la traduction en images de l’analogisme (lequel tisse des réseaux de correspondances variés entre les êtres selon un modèle cosmologique) est exposée à partir de nombreux exemples piochés dans des traditions iconographiques et des civilisations très hétérogènes – preuve sans doute que les modes de perception analogiques sont très répandus et partagés. L’une des solutions figuratives la plus efficace, dans chacune des aires géographiques ayant adopté ce principe de mondiation afin de surmonter la panique du divers, reste la chimère.
Enfin dans une quatrième et
dernière partie intitulée « Simulacres » et qui comporte les chapitres
11 à 13, Descola s’emploie à montrer comment l’ontologie naturaliste qui fut
celle de l’Occident moderne avant qu’elle ne finisse par s’imposer et imposer
ses propres partages et différences (nature/culture) dans toutes les régions du
monde s’est traduite par le double avènement dans l’histoire de la peinture
occidentale du genre du portrait et du paysage (et ce jusque dans leurs
évolutions les plus tardives). Descola rejoint ici les célèbres thèses
culturalistes défendues par Gombrich ou Clark relatives à l’invention picturale
du concept de paysage.
La longueur de la conclusion (pp. 587-627) s’explique par l’ampleur spéculative de l’essai - définir quelque chose comme une syntaxe du visible sur des bases anthropologiques. Cette syntaxe du visible serait à l’étude de l’imagination visuelle, ce que la grammaire comparée est à l’étude des signes linguistiques. Prenant à rebours et la fameuse thèse de Lessing dans le Laocoon et les théories contemporaines de la naturalité de l’image, Descola ambitionne dans cet essai de montrer que les règles de l’imagination visuelle sont en fait tout aussi contraignantes que celles qui régissent la grammaire de nos langues parlées.
La conclusion restitue par ailleurs la logique sous-jacente à chacune des parties. Il s’agissait en effet pour chaque mode d’identification (animisme, totémisme, analogisme, naturalisme) de montrer comment les images qui les accompagnent (et qui contribuent d’ailleurs à les constituer) rendent visible une certaine ontologie (les types d’objet et de relation dont le mobilier des mondes est constitué) par des moyens formels (voir le tableau 6 p. 606 représentant les types de géométrie représentationnelle utilisée par chacun des modes de figuration) et selon une certaine pragmatique - définie à travers les moyens employés pour que ces images exhibent une puissance d’agir (une agence) dans certaines circonstances (voir notamment p. 612).
L’essai contient encore un post-scriptum (pp. 627-645) qui milite pour un élargissement du concept d’image au-delà de la sphère étroite de l’image figurative et illusionniste ; des remerciements (pp. 657-661) ; un long appareil critique composé de notes (pp. 661-695), d’une bibliographie générale (pp. 695-725), d’un index des noms et notions (pp. 725-741) et d’une liste des illustrations et tableaux (pp. 741-755).
A. A.-B.