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Écrits sur la médecine
Georges CANGUILHEMÉditeur : Seuil - 2002
Philosophie de la médecine
Élodie GIROUXSous la direction de Anouk BARBEROUSSE, Denis BONNAY, Mikaël COZICDans Précis de philosophie des sciences - 2011
Georges Canguilhem : Philosophe de la vie
François DAGOGNETÉditeur : Les Empêcheurs de penser en rond - 1997
L'hérédité des maladies humaines
Josué FEINGOLD, Nicole FEINGOLDSous la direction de Catherine ALLAISDans La Recherche sur la génétique et l'hérédité - 1985
Définir la maladie génétique
Catherine DEKEUWERSous la direction de Marc SILBERSTEIN, Gérard LAMBERTSous la direction de Marc SILBERSTEIN, Gérard LAMBERTDans Matière Première. Revue d'épistémologie - 2010
Philosophy of Epidemiology
Alex BROADBENTÉditeur : Palgrave Macmillan - 2013
Le risque de maladie : normal ou pathologique ?
Élodie GIROUXSous la direction de Stéphanie RUPHY, Alexandre GUAYDans Science, philosophie, société - 2017
La composition de ce volume rassemble plusieurs textes concernant la biologie et la médecine, à travers une critique de la raison médicale. Il s'agit principalement de conférences mais aussi d'écrits dont les publications étaient jusque là difficilement accessibles. - 1 : “L’idée de nature dans la théorie et la pratique médicales”, Médecine de l’homme, revue du Centre catholique des médecins français, n° 43, mars 1972, p. 6-12 ; 2 : “Les maladies”, Encyclopédie philosophique universelle, L’univers philosophique, sous la direction d’A. Jacob, vol. 1, Paris, 1989, p. 1233-1236 ; 3 : “La santé, concept vulgaire et question philosophique”, Cahiers du séminaire de philosophie, n°8 : La santé, Editions Centre de documentation en histoire de la philosophie, 1988, p. 119-133 (il s’agit d’une conférence donnée en mai 1988 à Strasbourg). Paru également en 1990, Sables éd., 36 p. ; 4 : “Une pédagogie de la guérison est-elle possible?”, Nouvelle Revue de psychanalyse, n°17, printemps 1978, p. 13-26 ; 5 : “Le problème des régulations dans l’organisme et dans la société”, Cahiers de l’Alliance israélite universelle, n°92, sept.-oct. 1955, p. 64-73. M.-M. V.
Cet article est une introduction à la philosophie de la médecine, c'est-à-dire à la discipline qui étudie « les questions épistémologique, axiologique, logique, méthodologique et métaphysique engendrées par et reliées à la médecine. » (p. 407) Dans un premier temps, l'auteur présente l'analyse des concepts de santé et de maladie, puis aborde le problème de l'analyse causale et de l'expérimentation en médecine, avant de terminer sur celui de la rationalité de la clinique.
F. F.
Cet ouvrage vise à présenter l'ensemble de la philosophie de Georges Canguilhem (1904-1995). Dans un premier temps il en analyse le coeur : l'Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique (1943) (chapitre I : « Maladie et Santé »). Dans un second temps il s'attache à mettre au jour le fil directeur des études rassemblées dans La Connaissance de la vie (1952) (chapitre 2 : « Un bouquet épistémologique »). Ensuite il porte sur la conception canguilhemienne de la philosophie : « métasavoir » selon le terme de l'auteur du présent ouvrage, c'est-à-dire effort pour savoir pourquoi et comment nous savons ce que nous savons (chapitre III : « L'objection principale. Exposé et réponse »). Dès lors, il identifie une rupture épistémologique dans l'épistémologie de Canguilhem à travers la lecture des Études d'histoire et de philosophie des sciences concernant les vivants et la vie (1968) et Idéologie et rationalité dans l'histoire des sciences de la vie (1977) ; rupture induite par l'apparition de nouvelles approches du vivant au début de la seconde moitié du XXe siècle (génétique, immunologie, biologie macromoléculaire, etc.). Dès lors F. Dagognet analyse les propositions de Canguilhem relatives à l'épistémologie générale et à la philosophie de la science moderne : celles liées aux notions de méthode, d'idéologie et d'histoire des sciences (chapitre IV : « Une science de la vie est-elle possible ? »). Enfin, l'ouvrage s'achève sur le combat mené par Canguilhem tout au long de son oeuvre face aux obstacles auxquels l'a confronté sa réflexion sur le concept central de sa philosophie : celui de normativité.
F. F.
[La Recherche, mai 1984]. – Il s'agit ici d'examiner en détail les méthodes de la génétique médicale actuelle pour préciser le degré de certitude associé à tel ou tel résultat publié. L'accent est mis sur l'importance que revêt l'affirmation publique que telle maladie ou tel comportement, comme l'« intelligence » ou plus exactement le QI, sont « héréditaires ». Les Auteurs examinent, en adoptant une attitude critique, sur quelles observations, en fonction de quels modèles, une telle affirmation peut être avancée.
Face à l’inflation permanente de prétendues découvertes de gènes pour à peu près tous les phénomènes biologiques, pathologiques ou normaux, il s’avère utile de rendre compte des réflexions menées par les biologistes ou les philosophes des sciences à propos d’une entité trop souvent considérée comme allant de soi, à savoir le gène. L’article de Catherine Dekeuwer, « Définir la maladie génétique », est donc consacré à cette question, avec celles, connexes, de la définition de la maladie – nous y revenons toujours – et des gènes comme déterminants de la maladie. En cela, cet article rejoint la problématique traitée dans le texte d’Elodie Giroux. Les maladies génétiques stricto sensu sont rares, eu égard au nombre des pathologies dans lesquels des facteurs génétiques sont impliqués. Pourtant on appelle de la même façon ces groupes hétérogènes de pathologies. Des mêmes mots étiquettent des réalités empiriques variées, des phénomènes référentiellement distincts. - Bibliographie, pp. 122-124 ; Notice biographique, p. 124.
L’épidémiologie, habituellement définie comme l’étude de la distribution et des déterminants de la maladie et d’autres états de santé dans les populations humaines – avec l’objectif d’améliorer la santé de ces populations –, a été largement négligée par les philosophes des sciences. Ce livre est la première étude philosophique approfondie des fondations conceptuelles de cette discipline. L’auteur met toutefois en garde : ce « livre ne relève pas d’une forme de territorialisme intellectuel ». Des questions centrales de la philosophie générale des sciences sont clairement abordées tout au long du livre (explication, inférence inductive, causalité, prédiction) et la façon de les traiter est précisément renouvelée par la spécificité de l’épidémiologie. Le principal argument du livre repose sur le constat que les débats philosophiques et méthodologiques, à la fois à propos et à l’intérieur de l’épidémiologie, se sont trop concentrés sur la causalité et l’inférence causale aux dépens de l’explication et de la prédiction. L’épidémiologie est alors analysée comme une discipline qui cherche à expliquer la mauvaise santé. Broadbent s’appuie sur le modèle contrastif de l’explication, modèle emprunté à un autre philosophe, Peter Lipton. On trouve un bref résumé au début de chaque chapitre, un index et un glossaire très utiles pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec le vocabulaire de l’épidémiologie. Les chapitres 1 et 2 constituent une introduction à l’ensemble du livre : y sont défendues l’importance d’une philosophie de l’épidémiologie et la signification que prennent certains problèmes philosophiques fondamentaux (induction, inférence causale) dans le contexte de l’épidémiologie. Il est montré que l’épidémiologie est concernée par le problème descriptif de l’induction, c.à.d. le fait de distinguer les bonnes et les mauvaises inférences, plutôt que par celui de sa justification. Pour aborder ce problème descriptif, la causalité est pertinente. Les chapitres 3 à 7 « fournissent un cadre théorique pour l’analyse des défis conceptuels que soulève l’épidémiologie ». Les épidémiologistes s’intéressent à la question de la causalité en raison de ce que l’auteur désigne comme le « Problème de l’Interprétation Causale (CIP) », c.à.d. le fait que, quand on utilise des mesures de force d’association comme des mesures indiquant la force causale, on ajoute quelque chose (au-delà des mathématiques). Pour résoudre ce problème, une approche explicative basée sur le modèle contrastif de l’explication apparaît plus pertinente que les approches probabilistes et contrefactuelles de la causalité. Après avoir critiqué la dangereuse métaphore que constitue la « recherche translationnelle », l’auteur défend l’idée que pour être utilisables, les inférences causales en épidémiologie doivent être stables. Il propose alors quelques normes permettant de baliser l’acceptation d’un résultat comme stable. Les chapitres 6 et 7 traitent de la manière dont les inférences causales doivent être utilisées pour autoriser de bonnes prédictions. Après avoir critiqué l’Erreur Causale, qui consiste à ne pas faire de différence entre l’inférence causale et l’inférence prédictive, l’auteur souligne qu’une bonne prédiction est toujours une activité fondamentalement contextuelle et doit plutôt être définie comme une tâche explicative. Ce dernier modèle de la prédiction est alors distingué de ceux qui reposent sur l’extrapolation, l’inférence à partir de lois de la nature et la connaissance de mécanismes sous-jacents. Les chapitres 8 à 10 se concentrent sur des questions spécifiques liées au cadre conceptuel ou méthodologique de l’épidémiologie. Le statut causal de la notion de « risque attribuable » est particulièrement confus. L’auteur propose de la distinguer de la notion de « fraction étiologique » plus engagée sur le plan de la causalité et de clarifier son statut causal en interprétant « attribuable » comme signifiant « expliqué par ». Le « relativisme du risque », c.à.d. la tendance à préférer des mesures relatives plutôt qu’absolues est aussi analysé et critiqué. Le chapitre 9 propose un modèle contrastif de maladie qui résout certaines des difficultés et limites du modèle monocausal et du modèle multifactoriel. Le dernier chapitre clarifie l’usage des données épidémiologiques dans le contexte législatif. Dès lors, en plus d’être un livre pionnier en philosophie de l’épidémiologie, il propose une analyse critique pertinente et très stimulante de certains aspects de l’épidémiologie contemporaine comme la tendance à donner plus d’importance aux mesures relatives sur les mesures absolues et ce qu’on peut appeler le « multifactorialisme ».
E. G.
Epidemiology, usually defined as the study of the distribution and determinants of disease and other health states in human populations – for the purpose of improving the health of those populations –, has largely been neglected by philosophers of science. This book is the first comprehensive philosophical treatment of the conceptual foundations of this discipline. The author alerts us to the fact that the ‘book is not an exercise in intellectual territorialism’. Core issues in the philosophy of science are clearly dealt with throughout the book (explanation, inductive inference, causation, prediction) and new ways of tackling them are brought to light thanks to the specificities of epidemiology. The main unifying theme is that in the philosophical and methodological discussion in and on epidemiology too much importance has been given to causation and causal inference over explanation and prediction. Epidemiology is described as a discipline that seeks to explain ill health. Broadbent relies on the contrastive model of explanation developed by another philosopher: Peter Lipton. At the beginning of each chapter a brief summary is offered. We also find an index and a useful glossary for those who are not familiar with the epidemiological vocabulary. Chapters 1 to 2 offer an introduction to the book as a whole, highlighting the importance of philosophy of epidemiology and the significance for epidemiology of some deep philosophical problems (induction, causal inference). It is argued that epidemiology is concerned by the descriptive problem of induction, i.e. distinguishing good from bad inferences, rather than the justificatory one, and that for dealing with the former, causation is helpful. Chapters 3 to 7 ‘supply a theoretical framework for the analysis of conceptual challenges in epidemiology’. The main reason why epidemiologists worry on causation is explained by what is called the ‘causal interpretation problem’ (CIP), i.e., the fact that there is an extra ingredient (beyond the mathematics) in using measures of strength of association as measures of causal strength. An explanatory approach based on the contrastive model of explanation is proposed as more promising in answering the CIP than the probabilistic and the counterfactual approaches of causation. Rejecting the dangerous metaphor of ‘translation research’, the author argues that stability is the property that must satisfy causal inferences in epidemiology in order to be usable. Standards for reasonably accepting a result as stable are then proposed. Chapters 6 and 7 deal with the correct manner causal inferences should be used to make predictions. After denouncing the Causal Fallacy, the ‘failure to see that prediction is an inferential exercise distinct from causal inference’, a good prediction is described as a fundamentally contextual activity and is defined as an explanatory task. This model of good prediction is contrasted with other candidates such as extrapolation, inference from laws of nature and knowledge of underlying mechanisms. Chapters 8 to 10 focus on specific issues arising in parts of the methodology or conceptual framework of epidemiology. Broadbent argues that the relation between the notion of ‘attributable risk’ and causation requires clarification. He thus proposes to distinguish attributable risk from ‘etiological fraction’, which has more causal connotations, as well as to clarify the causal significance of the attributability by interpreting ‘attributable’ as meaning ‘explained by’. The risk relativism, i.e., the tendency to prefer relative to absolute measures of risk, is also analysed and criticised. A contrastive model of disease is proposed that solves some of the difficulties and limits of the monocausal and the multifactorial models. The last chapter clarifies the proper use of epidemiological evidence in legal settings. Thus, besides being a pioneering book on philosophy of epidemiology, it delivers a stimulating and relevant critical analysis of certain aspects of contemporary epidemiology, such as the tendency to give more importance to relative over absolute measures of risk and to a kind of ‘multifactorialism’. – Contents, vii-ix ; Preface, x-xi ; Series Editor’s Foreword, xii-xiii ; Acknowledgements, xiv-xv ; List of Abbreviations, xvi ; Glossary, xvii-xxi ; List of Cases, xxii ; Notes, pp. 183-188 ; References, pp. 189-196 ; Index, pp. 197-203.
E. G.
La notion de (facteur de) risque de maladie brouille, depuis la fin des années 70, la distinction médicale traditionnelle entre normal et pathologique, et étend le champ du pathologique de manière indéfinie. Cet article défend le maintien d’une distinction entre risque de maladie et maladie. Il analyse d’abord la littérature philosophique analytique, qui a peu abordé la notion de risque de maladie, mais se polarise néanmoins autour de deux conceptions, naturaliste et normativiste, qui intègrent plutôt le facteur de risque dans la catégorie du pathologique et du normal, respectivement. Il présente ensuite une analyse historique et épistémologique de ces notions, basée sur les cas de l’hypertension et de l’hypercholestérolémie. L’identification entre facteur de risque et maladie introduit une continuité entre normal et pathologique, qui se réduit à une association statistique peu significative. Enfin, une analyse ontologique du concept de risque confirme sa différence avec la maladie. Ph. S.