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Les Limites de la rationalité : Tome 1 : Rationalité, éthique et cognition
Sous la direction de Jean-Pierre DUPUY, Pierre LIVETÉditeur : La Découverte - 1997
Les Limites de la rationalité : Tome 2 : Les figures du collectif
Sous la direction de Bénédicte REYNAUDÉditeur : La Découverte - 1997
Celui-autre-qu’individu. Le voyage de l’angoisse ou l’art de la lisière
Emilia MARTYSous la direction de Jacques ROUXDans Gilbert Simondon. Une pensée opérative - 2002
Apprentissage organisationnel et cohérence : l’importance économique de la notion de réseau
Patrick COHENDETSous la direction de Bénédicte REYNAUDDans Les Limites de la rationalité - 1997
L’irruption des non-humains dans les sciences humaines : quelques leçons tirées de la sociologie des sciences et des techniques
Michel CALLON, John LAWSous la direction de Bénédicte REYNAUDDans Les Limites de la rationalité - 1997
Situations de conception et apprentissage collectif. Réponse à Schön et Llerena
Christophe MIDLERSous la direction de Bénédicte REYNAUDDans Les Limites de la rationalité - 1997
Fondements des savoirs et légitimité des règles
Armand HATCHUELSous la direction de Bénédicte REYNAUDDans Les Limites de la rationalité - 1997
La rationalisation constitutive du collectif ? Un colosse aux pieds d’argile. Réponse à Hatchuel
Bénédicte REYNAUDSous la direction de Bénédicte REYNAUDDans Les Limites de la rationalité - 1997
L’incomplétude n’est pas le problème, c’est la solution
Olivier FAVEREAUSous la direction de Bénédicte REYNAUDDans Les Limites de la rationalité - 1997
L’indétermination de la règle et la coordination. Réflexions sur l’instauration d’une règle salariale dans un atelier de maintenance
Bénédicte REYNAUDSous la direction de Bénédicte REYNAUDDans Les Limites de la rationalité - 1997
Couturat et Lalande : quelles réformes du langage ?
Sophie ROUXSous la direction de Sophie ROUX, Michel FICHANTDans Louis Couturat (1868-1914) - 2017
L’unité du collectif. L’ontologie historique et critique de Spinoza et de Sartre
Kim Sang ONG-VAN-CUNGSous la direction de Frédéric LORDON, Eva DEBRAY, Kim Sang ONG-VAN-CUNGDans Spinoza et les passions du social - 2019
Ce volume réunit les textes d’un premier ensemble de communications présentées lors du colloque intitulé : Limitation de la rationalité et constitution du collectif, tenu au Centre culturel international de Cerisy-la-Salle du 5 au 12 juin 1993 et organisé par le CREA (Centre de Recherche en Épistémologie Appliquée, École polytechnique et CNRS). – Les recherches poursuivies ici s'attachent à définir ce que sont les dispositifs cognitifs qui encadrent et servent de support aux décisions individuelles. Les fondements de la théorie du choix rationnel, dans ses multiples déclinaisons (économie théorique, théorie de la décision, théorie des jeux, théorie de l’action) ne sont plus aussi assurés aujourd’hui qu’ils semblaient l’être après la Seconde Guerre mondiale, lorsque John von Neumann ou Leonard Savage en posaient les prolégomènes. Les difficultés présentes trouvent leur source dans l’ambition croissante de la théorie du choix rationnel d’expliquer et de fonder des phénomènes très éloignés du champ à l’intérieur duquel elle s’était d’abord confinée. Rendre compte de la possibilité du jugement moral dans un monde d’individus isolés, autonomes et intéressés reste le plus grand défi que le choix rationnel s’est fixé à lui-même. C’est en tentant de relever ces défis que les théoriciens se sont confrontés à des paradoxes redoutables. Ce livre présente les recherches les plus récentes dans le domaine : il s’en dégage la thèse que le paradigme de la rationalité est radicalement incomplet. L’idéal de transparence qui est au cœur de la théorie du choix rationnel est incapable de venir à bout de l’extériorité et de l’opacité du collectif. Il s’agira donc ici de définir ce que sont ces dispositifs collectifs cognitifs qui encadrent et servent de support aux décisions individuelles. M.-M. V.
Second volet des communications présentées lors du colloque intitulé : Limitation de la rationalité et constitution du collectif, tenu au Centre culturel international de Cerisy-la-Salle du 5 au 12 juin 1993 et organisé par le CREA (Centre de Recherche en Épistémologie Appliquée, École polytechnique et CNRS). – Consacré aux «Figures du collectif», ce Tome 2 s’attache à définir ce que sont ces dispositifs collectifs cognitifs qui encadrent et servent de support aux décisions individuelles. Il ouvre un nouvel axe de recherche appelé ici «la microéconomie cognitive et institutionnelle». Cette notion est définie en la situant par rapport à trois niveaux de complexité cognitifs croissants : – au premier niveau, les capacités d’ajustement et de performance existent essentiellement au plan collectif, et font peu jouer les capacités des agents. Mais les comportements collectifs obtenus sont déjà complexes si l’on fait l’hypothèse que les agents modifient leurs conduites en fonction de l’évolution du phénomène collectif lu-même, et si l’on introduit des possibilités d’apprentissage collectif; – à l’autre extrême, le troisième niveau de complexité cognitive, chaque agent est capable d’imaginer sous forme contrefactuelle les stratégies possibles des autres, et les raisonnements qui les fondent. Selon les croyances et le type de rationalité que l’individu attribue aux autres, il envisage une multitude d’interactions possibles. Le problème est ici de relier les diverses notions d’équilibres aux diverses exigences de rationalité; – mais une approche intermédiaire, à un deuxième niveau, est aussi nécessaire puisque les individus réels ne semblent ni faire usage d’anticipations contrefactuelles aussi complexes, ni simplement réagir à des faibles variations de quelques paramètres collectifs. Ce deuxième niveau correspond à la microéconomie cognitive et institutionnelle. Elle se caractérise par l’étude des phénomènes de coordination et d’interaction qui permettent la constitution de collectifs. Il s’agit donc d’analyser les processus d’interprétation et de décision qui mettent en œuvre une rationalité limitée. – Le présent ouvrage distingue cinq accès aux collectifs : – Les interactions individuelles ou les pseudo-collectifs (Première partie); – Le collectif comme réseau (Deuxième partie); – L’apprentissage collectif (Troisième partie); – Les règles et la constitution du collectif (Quatrième partie); – Les savoirs collectifs (Cinquième partie). M.-M. V.
Cette contribution s’efforce de caractériser les phénomènes propres à l’utilisation du concept de réseau, en situant leurs conditions précises d’émergence. Ensemble de relations entre des entités, le réseau a une puissance opératoire, en ce qu’il permet de rendre compte de phénomènes collectifs : diffusion par percolation dans le collectif (le seuil de percolation est celui à partir duquel «un élément quelconque du système peut être atteint par n’importe quel autre élément»); lock in dû aux externalités de réseau; valeur du ticket d’entrée dans le réseau; apprentissage de la firme.
Cet article insiste sur le caractère hybride du réseau associant des entités qui sont des éléments humains et non humains (règles, conventions, connaissances communes). L’identité de l’entité se définit dans l’interaction. «Le collectif est constamment “réparé” et localement reconstruit dans l’interaction». Cette vision du collectif conduit à supprimer la question de la constitution des collectifs : «L’action n’a pas de source et ne rencontre aucun point d’arrêt définitif». Au lieu de chercher les sources de l’action, les auteurs invitent plutôt à analyser sa distribution.
Ces commentaires sur les deux précédents articles s’organisent autour de sept points : – la définition de l’apprentissage collectif, – la nature des coopérations étudiées, – les choix de modélisation, – les mécanismes et les ressources de l’intercompréhension, – la performance des coopérations de conception, – l’inscription des savoirs produits dans la conception, – le système d’incitation.
Cet article propose une hypothèse sur la constitution des collectifs comme l’entreprise. Il s’appuie, pour ce faire, sur les concepts de savoir, de règle et de rationalisation. Il déduit de l’analyse de trois schémas de rationalisation qu’à chacun d’eux correspond un type de savoir et un type de règles, pour conclure que c’est bien ainsi que se constitue et se transforme le collectif. La version dynamique de la conjecture serait la suivante : les crises rendent toujours nécessaire la mise en place d’un schéma de rationalisation qui, via l’apprentissage, prend la forme de modes de coordination; ces derniers activent différents savoirs, ce qui permet à un collectif comme l’entreprise de se constituer.
Bénédicte Reynaud présente d’abord son interprétation de la contribution d’Armand Hatchuel, sous forme d’une conjecture : la rationalisation serait constitutive du collectif. Elle souligne ensuite certains points de fragilité qu’il faudrait solidifier si l’on voulait élaborer une théorie de la constitution des collectifs.
En mobilisant la théorie de la communication de l’École de Palo Alto et la théorie de la signification de Grice, Olivier Favereau reprend ici l’idée que la règle, comme le contrat, est incomplète. et montre pourquoi l’incomplétude du contrat n’est pas un problème pour la théorie économique non standard. C’est même une condition de la coopération.
Cet article étudie l’effet de l’instauration d’une règle de salaire sur les dynamiques collectives et la nature de la coopération dans un atelier. La règle guide les comportements futurs, mais ne les dicte pas. Elle est un cadre pour l’action, ce qui exige une interprétation. Le domaine de l’interprétation s’étend entre deux extrêmes définis par les deux types de règles que sont la «règle prête à l’emploi» et la «règle interprétative». Le point central est le suivant : l’existence des règles crée une indétermination de l’intention de coopérer qui met en jeu des comportements d’interprétation différents selon le type de règles.
Cet article vise à comprendre les conceptions respectives du travail intellectuel d’André Lalande et Louis Couturat, car tous les deux ont œuvré à mettre en place des instruments de travail collectif devant permettre de favoriser la collaboration et la communication entre les hommes, en particulier dans le monde savant : le premier en rédigeant un Vocabulaire technique et critique de la philosophie ; le second en défendant le principe d’une langue internationale.
F. F.
Dans ce chapitre Kim
Sang Ong-Van-Cung rappelle l’approche sartrienne de l’histoire comme praxis
individuelle et praxis de groupes entremêlées. L’agir du groupe transcende et
révèle à elles-mêmes les individualités par un dépassement de leur tendance à
s’enfermer dans des agencements collectifs pris dans la sérialité. L’autrice
éclaire cette reprise hétérodoxe du marxisme de Sartre par un rapprochement de
sa philosophie avec celle de Spinoza. L’unité du corps politique, à partir d’un
universel singulier à la jonction de l’individu et de la communauté chez
Spinoza, sert ainsi à éclairer la philosophie sartrienne du nous. Cela permet
de comprendre que la philosophie de la conservation (Spinoza) et celle du
mouvement ou de la révolution (Sartre) ont en commun un même regard sur la
liberté collective comme constitutive de l’individu spinoziste ou sujet
sartrien. Prendre soin des institutions qui nous agissent c’est en définitive
concilier l’une et l’autre philosophie.
V. B.