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Les normes comme propriétés émergentes d’un apprentissage adaptatif. Le cas des routines économiques
Giovanni DOSI, Luigi MARENGO, Andrea BASSANINI, Marco VALENTESous la direction de Bénédicte REYNAUDDans Les Limites de la rationalité - 1997
Des présupposés sociaux de la rationalité. Réponse à Boyer et Orléan; Dosi, Marengo, Bassanini, Valente
Ulrich WITTSous la direction de Bénédicte REYNAUDDans Les Limites de la rationalité - 1997
Apprentissage organisationnel et cohérence : l’importance économique de la notion de réseau
Patrick COHENDETSous la direction de Bénédicte REYNAUDDans Les Limites de la rationalité - 1997
Décentralisation des apprentissages, théorie de la firme et évaluation. Une analyse à partir d’une étude de cas
Patrick LLERENASous la direction de Bénédicte REYNAUDDans Les Limites de la rationalité - 1997
Situations de conception et apprentissage collectif. Réponse à Schön et Llerena
Christophe MIDLERSous la direction de Bénédicte REYNAUDDans Les Limites de la rationalité - 1997
Fondements des savoirs et légitimité des règles
Armand HATCHUELSous la direction de Bénédicte REYNAUDDans Les Limites de la rationalité - 1997
Impact de l’organisation du marché. Comparaison de la négociation de gré à gré et des enchères descendantes
Alan KIRMAN, Sonia MOULETSous la direction de Gérard WEISBUCH, Hervé P. ZWIRNDans Qu’appelle-t-on aujourd’hui les sciences de la complexité ? Langages, réseaux, marchés, territoires - 2010
Lev Vygotski : médiation, apprentissage et développement : Une lecture philosophique et épistémologique
Janette FRIEDRICHÉditeur : Université de Genève - 2012
La Vicariance : Le cerveau créateur de mondes
Alain BERTHOZÉditeur : Odile Jacob - 2013
Après avoir montré que l’émergence des normes ou «comportements socialement interactifs» ne s’effectue pas selon le modèle de la théorie classique de la décision, les auteurs étudient comment les entreprises créent des normes de fixation de prix. En s’appuyant sur les formalismes des algorithmes génétiques, ils mettent en évidence la nécessité d’un apprentissage adaptatif pour que les entreprises adoptent des «règles de comportements cohérentes» qui traduisent qu’un collectif «tient». Cet apprentissage est construit sur une coévolution entre les structures cognitives et les modèles d’actions des agents. Mais le recours aux algorithmes génétiques présente de sérieuses limites : s’ils sont certes capables d’apprendre par mutation et sélection de leurs règles (définies comme une suite de symboles) à peu près n’importe quelle fonction, et peuvent donner une approximation des prix, ils ne mettent pas pour autant en évidence le mécanisme explicatif de ces évolutions. – [Texte traduit par Richard Clément et Bénédicte Reynaud].
Dans cette discussion menée par Witt sur les deux précédents articles, la question posée est la suivante : en quel sens les concepts et les hypothèses suggérés par les six auteurs contribuent-ils à une meilleure compréhension de la rationalité ? L’article développe successivement – Les fondements cognitifs de l’apprentissage individuel; – Les fondements sociaux de la rationalité individuelle. – [Texte traduit par Richard Clément et Bénédicte Reynaud].
Cette contribution s’efforce de caractériser les phénomènes propres à l’utilisation du concept de réseau, en situant leurs conditions précises d’émergence. Ensemble de relations entre des entités, le réseau a une puissance opératoire, en ce qu’il permet de rendre compte de phénomènes collectifs : diffusion par percolation dans le collectif (le seuil de percolation est celui à partir duquel «un élément quelconque du système peut être atteint par n’importe quel autre élément»); lock in dû aux externalités de réseau; valeur du ticket d’entrée dans le réseau; apprentissage de la firme.
L’objet de cette contribution est d’utiliser une étude de cas, pour tenter une réflexion critique sur la théorie de la firme, notamment par rapport à sa capacité à représenter certains phénomènes de changements organisationnels tels que la décentralisation de processus d’apprentissage. Cette approche est construite à partir d’une réflexion sur les outils de gestion, et plus particulièrement sur les outils d’évaluation. La méthodologie d’évaluation qui découle de cette approche présente notamment l’avantage de permettre une réflexion sur les arbitrages émergeant lors de choix organisationnels.
Ces commentaires sur les deux précédents articles s’organisent autour de sept points : – la définition de l’apprentissage collectif, – la nature des coopérations étudiées, – les choix de modélisation, – les mécanismes et les ressources de l’intercompréhension, – la performance des coopérations de conception, – l’inscription des savoirs produits dans la conception, – le système d’incitation.
Cet article propose une hypothèse sur la constitution des collectifs comme l’entreprise. Il s’appuie, pour ce faire, sur les concepts de savoir, de règle et de rationalisation. Il déduit de l’analyse de trois schémas de rationalisation qu’à chacun d’eux correspond un type de savoir et un type de règles, pour conclure que c’est bien ainsi que se constitue et se transforme le collectif. La version dynamique de la conjecture serait la suivante : les crises rendent toujours nécessaire la mise en place d’un schéma de rationalisation qui, via l’apprentissage, prend la forme de modes de coordination; ces derniers activent différents savoirs, ce qui permet à un collectif comme l’entreprise de se constituer.
Cet article compare deux modes institutionnels classiques de confrontation dynamique entre l’offre et la demande d’un bien : les enchères descendantes et les négociations bilatérales. Il s’appuie sur la simulation sur longue période des prix par des systèmes multi-agents avec classificateurs, et examine diverses variantes, – agents plus ou moins homogènes, – concurrence plus ou moins forte. Une optimisation des échanges par la méthode du «recuit simulé» complète l’ensemble.
Cet opuscule présente l’œuvre de Lev Sémionovitch Vygotski (1896-1934) à travers une lecture philosophique et épistémologique de ses principaux textes : La signification historique de la crise en psychologie (1927), « La méthode instrumentale en psychologie » (1930), L’histoire du développement des fonctions psychiques supérieures (1931) et enfin Pensée et langage (1934), chef-d’œuvre du psychologue russe. Les deux premiers chapitres proposent une lecture de La signification historique de la crise en psychologie, prolégomènes à une psychologie scientifique dans lesquels Vygotski dresse d’une part un diagnostic de la crise de la psychologie dans les années 1920 et un tableau des tensions entre les trois courants qui la divisent (psychologie introspective, psychologie comportementale, psychologie de l’inconscient) ; d’autre part sa conception épistémologique des conditions de production d’une connaissance psychologique scientifique à travers le projet 1° d’une psychologie générale (qui nécessite selon lui un travail sur le contenu réel des concepts mobilisés en psychologie) et 2° d'une nouvelle méthodologie (à savoir l’élaboration de méthodes indirectes d’investigations). Le concept fondamental de la psychologie est en effet pour Vygotski celui de psychisme. Le psychisme est un instrument de sélection, dont les critères ne peuvent être mis au jour que par l’usage de méthodes indirectes, seules aptes à déterminer ce qui a été négligé ou volontairement rejeté par ce crible. La tâche d’une véritable psychologie scientifique apparaît ainsi clairement: «connaître ce qui n’apparaît ni dans l’action réalisée ni dans la perception de la réalité par le sujet mais qui fait justement qu’elles existent sous la forme attestée.» (p. 52) L’idée de médiation devient centrale : elle est développée à travers le concept d’instrument psychologique, artefact (symbole, schéma, diagramme, carte, plan, etc.) permettant de constituer des phénomènes psychiques médiatisés, eux-mêmes permettant le développement des fonctions psychiques supérieures (attention volontaire, mémoire logique, etc.) et l’apprentissage ; autrement dit des individuations psychiques par l’intermédiaire de psychotechniques. Le propre de l’instrument psychologique, c’est qu’il transforme le sujet qui l’utilise, car en l’utilisant, le sujet devient l’objet qu’il façonne par la médiation de l’instrument lui-même : il devient le sujet (actif) et l’objet (passif) d’une activité médiatisante (chapitre 3). Si les fonctions psychiques supérieures sont médiatisées par les instruments psychologiques, alors il est possible – sur cette base méthodologique – de mettre à l’épreuve des hypothèses relatives à l’apprentissage et au développement (psychogenèse). Dans un premier temps, l’auteur présente l’expérience de Sakharov et Vygotski pour étudier la formation des concepts chez l’enfant (chapitre 4), puis la psychopédagogie qui doit naturellement en découler : celle mise en œuvre par l’école, dont la fonction est de produire un enseignement et une transmission progressive des concepts scientifiques, et dont l’objectif est de conduire les individus psychiques au développement de la pensée autonome, c’est-à-dire à penser par eux-mêmes (chapitre 5). – Table des matières, pp. 3-4 ; chap. 1 : « La psychologie est-elle possible comme science ? » ; chap. 2 : « Le thermomètre de la psychologie » ; chap.3: «L’idée d’instrument psychologique» ; chap. 4 : « La formation des concepts chez l’enfant » ; chap.5 : « L’apport spécifique de l’école » ; Références bibliographiques, pp. 133-137. 1re édition : 2010.
F. F.
Alain Berthoz poursuit les recherches entreprises dans son précédant ouvrage paru en 2009 intitulé La Simplexité. La vicariance, comme la simplexité, est liée à des situations problématiques d’origine vitale. Elle désigne en effet un concept de résolution de problèmes, qui permet de penser tantôt la tension entre la singularité incidente d’une solution nouvelle face à un problème déjà connu ; tantôt celle entre la position d’un problème original face à une batterie de solutions dont on dispose déjà. Or un problème se pose dès qu’une conduite finalisée rencontre un obstacle à sa réalisation. Dès lors, un comportement vicariant consiste à créer une solution nouvelle (plus élégante et plus efficace) pour la résolution d’un problème déjà connu ; ou à faire usage de la solution d’un problème pour en résoudre un autre. Mais les acceptions de ce concept sont multiples : on le trouve utilisé en biologie (vicariance alvéolaire), en paléontologie (vicariance biogéographique), en psychologie (vicariance fonctionnelle), en linguistique (conjonction de coordination dite «vicariante») ou encore en éthologie (vicariance liée à la notion d’Umwelt). En empruntant de nombreux exemples tirés des expériences menées au sein des neurosciences modernes (en particulier en neurophysiologie) et de la recherche interdisciplinaire (psychologie, ingénierie, informatique et robotique) la première partie de l’ouvrage (chapitres 1 à 4) présente un certain nombre de formes de vicariance fonctionnelle (gestuelle, prothétique, perceptive, etc.) et montre en quoi la vicariance renvoie fondamentalement à un jeu de substitutions entre des stratégies liées à l’accomplissement de certains actes. Dans cette mesure, la vicariance est créatrice de scénarios dans des mondes possibles et constitue ainsi un trait d’union entre le passé remémoré et l’avenir simulé. Dès lors, en questionnant la notion d’avatar (i.e. celle de personnage virtuel) dans le cadre du couplage homme-machine, l’auteur est conduit à présenter une nouvelle forme de vicariance (la vicariance que l’on peut qualifier de « robotique ») fondée sur la relation entre les géométries de deux espaces (l’espace moteur et l’espace de l’action). Ce qui l’amène à exposer les bases neurales de cette forme de vicariance fondée sur le changement de référentiel spatial. La seconde partie de l’ouvrage (chapitres 5 et 6) présente les facteurs périphériques (motivation, intérêt, attention, plaisir et expérience) paramétrant la plasticité cérébrale, et donc conditionnant la vicariance fonctionnelle dans le cerveau. Elle permet ainsi de faire la transition entre les processus vicariants à l’œuvre dans la vie individuelle (première partie) et ceux à l’œuvre dans la vie sociale (troisième partie). L’hypothèse de l’auteur dans la troisième partie étant que l’émotion est un puissant agent de vicariance, il examine deux formes subjectives de la connaissance : la sympathie et l’empathie (chapitres 7 et 8). Enfin, dans une quatrième et dernière partie il présente les théories – celles de Maurice Reuchlin, Lev Vygotski, Albert Bandura et Antoine de La Garanderie – qui explorent les rapports entre apprentissage et vicariance. – Prologue, pp. 7-9 ; Introduction : « Les enjeux », pp. 11-19 ; Première partie : « L’acte vicariant » ; Deuxième partie : « Ontogenèse et plasticité » ; Troisième partie: «Vicariance et partage des émotions»; Quatrième partie : « Les apprentissages vicariants » ; Épilogue : « Le cerveau créateur de mondes », pp. 181-203 ; Notes, pp. 205-227 ; Index, pp. 229-232 ; Remerciements, p. 233 ; Table des matières, pp. 235-238.
F. F.