Introduction à l’épistémologie

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Monographie

  • Pages : 240
  • Collection : Philo
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 24 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Original
  • Ville : Paris
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  • ISBN : 2-7298-0089-1
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 21-10-2015

Résumé

Français

Cet ouvrage didactique couvre les grandes questions de l'épistémologie et se destine aux lecteurs désireux de découvrir cette discipline autant qu'à un public plus averti souhaitant recourir à un ouvrage de référence. – La préface de Bernard d'Espagnat prend quelques réserves sur des points précis, mais voit dans ce volume « une synthèse objective » comblant « un vrai vide » et trouve qu'il « éclaire spécialement bien les questions qu'il traite et [...] oblige à réfléchir ». – L'A. présente son propos comme une « réflexion philosophique sur les sciences » livrant les grandes questions et les principales réponses de l'épistémologie, visant un état des lieux et identifiant les confusions et les malentendus récurrents. Dans l'introduction, l'A. expose l'objectif de l'épistémologie, ses actions, ses axes de questionnement. – Projet, objet, statut et spécificité de l'épistémologie, sont ensuite les thèmes de la première partie du livre. – La seconde partie repère, les outils pour distinguer une science ; elle traite des questions de vérité, modèle, méthode, instrument de mesure, mathématisation, expérience, observation, explication, interprétation, prédiction... – La troisième partie applique à la physique les questions générales de l'épistémologie. Elle regarde d'abord la « valeur de la science empirique » (efficacité, vérité, non fausseté, falsification), la « mise à l'épreuve des théories » (procédures de tests) et la « démarcation science / non science ». Elle examine ensuite le « rapport entre la théorie et son objet » au travers des notions de réalisme, phénoménisme, réductionnisme, conventionnalisme. Puis elle analyse « la science en tant que processus historique » avec les problèmes d'évolution, de révolution scientifique, de progrès de la science, et de relativisme. Pour finir, elle explicite son propos par les exemples successifs des épistémologies de Gaston Bachelard et de Thomas Kuhn. – La quatrième partie pose le « problème de l'extension du paradigme de la physique à l'étude d'autres disciplines », examine le « cas des sciences humaines ». Elle s'interroge sur leur valeur, se demande pourquoi ces sciences ne suivent pas les modèles de la physique, et s'il serait bon qu'elles le fassent. – Les huit chapitres de l'ouvrage sont les suivants : chap. I : « Qu'est-ce que l'épistémologie », chap. II : « L'épistémologie, mise en rapport avec d'autres types de discours sur les sciences et avec les sciences elles-mêmes », chap. III : « Outils pour la caractérisation des sciences empiriques », chap. IV : « Valeur de la science empirique : mise à l'épreuve et démarcation », chap. V : « Penser le rapport entre une théorie scientifique et son objet », chap. VI : « Penser la science en tant que processus historique », chap. VII : « Deux exemples de positions originales complexes : Bachelard et Kuhn », chap. VIII : « La physique est-elle la norme de toute science digne de ce nom ? ». M.-M. V.