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Monographie


Dictionnaire / Encyclopédie


Collectif


Article


Revue / Périodique


Thèse

3. Possibilités manipulatoires de la sphère

      3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens

      3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer

      3.3. Vous pouvez cliquer sur les mots-clés qu'elle présente




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    NOTICES

    Liste des références bibliographiques indexées

    Monographie

    La Théorie de la relativité d'Einstein. Éléments pour une théorie de la connaissance : Œuvres; XX

    Ernst CASSIRER
    Éditeur : Le Cerf - 2000


    Monographie

    L’Espace et le temps chez Newton et chez Kant. Essai d’explication de l’idéalisme kantien à partir de Newton

    Abdelkader BACHTA
    Éditeur : L’Harmattan - 2002


    Monographie

    La Philosophie des mathématiques de Kant

    Louis COUTURAT
    Éditeur : Manucius - 2004


    Collectif

    Constituting Objectivity. Transcendental Perspectives on Modern Physics

    Sous la direction de Michel BITBOL, Pierre KERSZBERG, Jean PETITOT
    Éditeur : Springer Science+Business Media B.V. - 2009


    Article

    Realitas : variations kantiennes sur deux thèmes de Vuillemin

    Gordon G. BRITTAN

    Sous la direction de Roshdi RASHED, Pierre PELLEGRIN
    Dans Philosophie des mathématiques et théorie de la connaissance. L’Œuvre de Jules Vuillemin - 2005


    Article

    Jean Largeault et l’idéalisme : Kant “incrédible”

    Paul CLAVIER

    Sous la direction de Miguel ESPINOZA
    Dans De la science à la philosophie. Hommage à Jean Largeault - 2001


    Article

    Le statut de l’espace dans la Critique de la raison pure de Kant

    Jean-Michel BESNIER

    Sous la direction de Marc LACHIÈZE-REY
    Dans L’Espace physique entre mathématiques et philosophie - 2006


    Article

    Schlick et le kantisme

    Christian BONNET

    Sous la direction de Jean-Jacques ROSAT, Jacques BOUVERESSE, Delphine CHAPUIS-SCHMITZ
    Dans L’Empirisme logique à la limite. Schlick, le langage et l’expérience - 2006


    Article

    Beth, Kant et l’intuition mathématique

    Jacques DUBUCS

    Sous la direction de Gerhard HEINZMANN
    Dans Philosophia Scientiae. Travaux d’histoire et de philosophie des sciences - 1999


    Article

    Kant et les mathématiques

    Jean SEIDENGART

    Sous la direction de Évelyne BARBIN, Maurice CAVEING
    Dans Les Philosophies et les mathématiques - 1996


    Article

    Introduction

    Michel BITBOL, Pierre KERSZBERG, Jean PETITOT

    Sous la direction de Michel BITBOL, Pierre KERSZBERG, Jean PETITOT
    Dans Constituting Objectivity. Transcendental Perspectives on Modern Physics - 2009


    Article

    On Kant's Transcendental Account of Newtonian Mechanics

    Pierre KERSZBERG

    Sous la direction de Michel BITBOL, Pierre KERSZBERG, Jean PETITOT
    Dans Constituting Objectivity. Transcendental Perspectives on Modern Physics - 2009


    Article

    The Constitution of Objects in Classical Physics and in Quantum Physics

    Peter MITTELSTAEDT

    Sous la direction de Michel BITBOL, Pierre KERSZBERG, Jean PETITOT
    Dans Constituting Objectivity. Transcendental Perspectives on Modern Physics - 2009


    Article

    Decoherence and the Constitution of Objectivity

    Michel BITBOL

    Sous la direction de Michel BITBOL, Pierre KERSZBERG, Jean PETITOT
    Dans Constituting Objectivity. Transcendental Perspectives on Modern Physics - 2009


    Article

    A Physicist's Approach to Kant

    Bernard d’ ESPAGNAT

    Sous la direction de Michel BITBOL, Pierre KERSZBERG, Jean PETITOT
    Dans Constituting Objectivity. Transcendental Perspectives on Modern Physics - 2009


    Monographie

    L'Espace et le temps chez Newton et chez Kant : essai d'explication de l'idéalisme kantien à partir de Newton

    Abdelkader BACHTA
    Éditeur : Université de Tunis I - 1991


    Article

    Réduction et neutralisation : de la légitimation de la réduction transcendantale aux conditions de possibilités de la raison

    Jean-françois LAVIGNE

    Sous la direction de Antoine GRANDJEAN, Laurent PERREAU
    Dans Husserl. La science des phénomènes - 2012


    Thèse

    De la logique transcendantale à la logique de l'origine : l'élaboration de l'idéalisme épistémocritique de Hermann Cohen : Thèse de doctorat : Philosophie : Université de Nantes : 2002, sous la direction d'André Stanguennec

    Baptiste GRASSET

    Notice: Undefined offset: 0 in /var/www/SipsDeploye/SIPS/abecedaire/fonctions.php on line 407

    Notice: Trying to access array offset on value of type null in /var/www/SipsDeploye/SIPS/abecedaire/fonctions.php on line 407
    Éditeur : - 2002


    Monographie

    L’idéalisme dans l’infinitésimal : Weyl et l’espace à l’époque de la relativité

    Julien BERNARD
    Éditeur : Presses Universitaires de Paris Ouest - 2013


    Monographie

    Kant’s Transcendental Deduction : An Analysis of Main Themes in His Critical Philosophy

    Robert HOWELL
    Éditeur : Springer Science+Business Media B.V. - 1992


    Monographie

    Jakob von Uexküll, explorateur des milieux vivants : Logique de la signification

    Hadrien GENS
    Éditeur : Hermann - 2014


    Monographie

    La Force du social : Enquête philosophique sur la sociologie des pratiques de Pierre Bourdieu

    Claude GAUTIER
    Éditeur : Le Cerf - 2012


    Monographie

    Cassirer. Du transcendantal au sémiotique

    Jean LASSÈGUE
    Éditeur : Vrin - 2016


    Article

    Couturat : « Poincaré mon savant collaborateur » (?) : Le débat sur le statut philosophique de l’espace géométrique

    Gerhard HEINZMANN

    Sous la direction de Sophie ROUX, Michel FICHANT
    Dans Louis Couturat (1868-1914) - 2017


    Article

    La critique de Kant par Couturat

    Élisabeth SCHWARTZ

    Sous la direction de Sophie ROUX, Michel FICHANT
    Dans Louis Couturat (1868-1914) - 2017


    Article

    On Analogy and its Philosophical Importance

    Harald HØFFDING


    Notice: Undefined offset: 0 in /var/www/SipsDeploye/SIPS/abecedaire/fonctions.php on line 398

    Notice: Trying to access array offset on value of type null in /var/www/SipsDeploye/SIPS/abecedaire/fonctions.php on line 398
    Dans - 1905


    MONOGRAPHIE

    La Théorie de la relativité d'Einstein. Éléments pour une théorie de la connaissance

    Œuvres; XX

    • Pages : 144
    • Collection : Passages
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Traduction de l'allemand
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-204-06276-6
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 17-10-2015

    Résumé :

    Français

    Après avoir lu de près et annoté le manuscrit de Cassirer sur la théorie de la relativité, Einstein se montra très intéressé et lui adressa cet éloge dans sa lettre du 5 juin 1920 : « C'est avec un très grand intérêt que j'ai étudié de manière approfondie votre ouvrage et j'ai surtout admiré l'assurance avec laquelle votre esprit maîtrise la théorie de la relativité. [...] Je crois que votre ouvrage est tout à fait propre à éclairer les pensées et les connaissances des philosophes sur le problème physique de la relativité ». – En s'inspirant directement de la «méthode» kantienne et des fondements de la philosophie critique, Cassirer s'efforce de nous livrer ici une interprétation transcendantale des acquisitions de la théorie de la relativité d'Einstein. Ainsi, la philosophie de la connaissance n'a ni à déduire «a priori» la réalité physique (certains post-kantiens l'avaient, hélas, oublié), ni à se borner à n'être que la servante des sciences : sa fonction critique consiste essentiellement à dégager de l'histoire effective des théories scientifiques la pensée qui les a produites, et à retrouver en celle-ci leur signification transcendantale déterminée. Tout se passe comme si Cassirer avait mis en mouvement la Critique de la Raison pure en n'hésitant pas à tenter de «comprendre Kant mieux qu'il ne s'est compris lui-même», de la même manière que ce dernier s'était proposé de comprendre Platon. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    L’Espace et le temps chez Newton et chez Kant. Essai d’explication de l’idéalisme kantien à partir de Newton

    • Pages : IV-418
    • Collection : Épistémologie et philosophie des sciences
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : 2e édition
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-7475-2730-1
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 21-10-2015

    Résumé :

    Français

    L’ouvrage se propose d’étudier le rapport de la philosophie de Kant avec la conception newtonienne de la mathématique du continu, cette dernière ne pouvant se comprendre que dans la relation avec une conception particulière de l’espace et du temps. L’analyse approfondie de l’hétérogénéité des méthodes propres à Kant et à Newton permet de mettre en lumière les positions coordonnées du physicien et du philosophe qui, le premier, a tenté d’introduire en philosophie certains concepts mathématiques, tels le concept de grandeur négative et le concept de l’infiniment petit. – Partie I, «Qu’est-ce que l’idéalisme transcendantal ?» : Questions de méthode; L’idéalisme transcendantal comme théorie de la connaissance des phénomènes; Phénomène et idéalité; Phénomène et synthèse entre le rationalisme et l’empirisme; L’idéalisme transcendantal et les notions d’espace et de temps; Genèse interne de l’idéalisme transcendantal; – Partie II, «L’espace, le temps et la synthèse» : L’engrenage philosophique; Synthèse critique et synthèse précritique, connaissance humaine et connaissance divine; Épicure et Hume, le réveil du sommeil dogmatique; D’autres influences, Maupertuis, Buffon et Lambert; Conclusion; – Partie III, «L’espace, le temps et l’idéalité» : Genèse externe, Berkeley et Leibniz; Genèse interne, le rôle de charnière du Premier fondement de la différence des régions dans l’espace; Le sens épistémologique; La question de fait, Kant pense Newton; La question de droit, l’en-soi de la mécanique; Kant idéalise l’espace et le temps newtoniens, la mathématique du continu; Sens de l’entreprise kantienne; Justification a-newtonienne; Justification newtonienne. – Trois textes de l’A. en Appendices : 1. «Composition, fondements et signification de l’idéalisme transcendantal (Kant et Newton)», 1ère parution dans Cahier de Tunisie, n° 124, 1996; – 2. «La critique kantienne de l’idéalisme cartésien et sa signification épistémologique», 1ère parution dans la Revue Tunisienne des Études philosophiques, n° 20/21, 1998; – 3. «Éclaircissement sur le temps kantien. La dissolution du paradoxe dans la Critique de la raison pure», 1ère parution dans la Revue Tunisienne des Études philosophiques, n° 25/26, 2001. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    La Philosophie des mathématiques de Kant

    • Pages : 157
    • Collection : Le Philosophe
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Réédition
    • Ville : Houilles
    •  
    • ISBN : 2-84578-043-5
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 27-10-2015

    Résumé :

    Français

    Ce texte a paru pour la première fois, sous forme de “mémoire”, dans la Revue de Métaphysique et de Morale, mai 1904, Centenaire de la mort de Kant (1724-1804), pp. pp. 235-308. Il a été repris comme Appendice dans Les Principes des mathématiques. Paris, Félix Alcan, 1905. Réédition : Paris, Albert Blanchard, 1980. – Kant caractérise la méthode mathématique en l’opposant à la méthode de la philosophie : la mathématique seule a des axiomes, c’est-à-dire des principe synthétiques a priori, «parce qu’elle seule peut, en construisant un concept, lier a priori et immédiatement ses prédicats dans l’intuition de son objet», alors que la philosophie ne peut avoir d’axiomes car elle ne peut pas sortir du concept pour le lier à un autre concept; la mathématique seule a des définitions car elle crée ses concepts par une synthèse arbitraire et, par suite, ses définitions sont indiscutables et ne peuvent être erronées, alors qu’en philosophie on ne peut définir stricto sensu ni les objets empiriques ni les concepts a priori, mais seulement les décrire, ce qui n’épuise pas forcément la compréhension d’un concept préalablement donné; enfin, seule la mathématique a des démonstrations proprement dites, car «on ne peut appeler démonstration qu’une preuve apodictique, en tant qu’elle est intuitive», alors que la philosophie ne peut effectuer des démonstrations sur ses concepts car il lui manque «la certitude intuitive». Cet examen consacre donc la séparation absolue de la mathématique, non seulement par rapport à la métaphysique, mais par rapport à la philosophie tout entière, et notamment la logique : en effet, cette dernière repose sur des principes analytiques, qui paraissent se réduire au principe de contradiction, et elle ne permet d’établir que des jugements analytiques. Ce sont ces différentes thèses kantiennes que L. C. examine ici d’un point de vue critique qui souligne les contradictions du système de Kant, sans «respect superstitieux» excessif. – Notes pp. 117-152; – En Annexes, Bibliogr. et Biogr. de L. C. par André Lalande, Revue de Métaphysique et de Morale, T. XXII, N° 5, 1914. M.-M. V.

     

    COLLECTIF

    Constituting Objectivity. Transcendental Perspectives on Modern Physics

    • Pages : VIII-544
    • Collection : The Western Ontario Series in Philosophy of Science
    • Nombre de volumes : 1
    •  
    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Heidelberg ; Dordrecht ; New York
    •  
    • ISBN : 978-1-4020-9509-2
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 02-11-2015

    Résumé :

    Anglais

    In recent years, many philosophers of modern physics came to the conclusion that the problem of how objectivity is constituted (rather than merely given) can no longer be avoided, and therefore that a transcendental approach in the spirit of Kant is now philosophically relevant. The usual excuse for skipping this task is that the historical form given by Kant to transcendental epistemology has been challenged by Relativity and Quantum Physics. However, the true challenge is not to force modern physics into a rigidly construed static version of Kant's philosophy, but to provide Kant's method with flexibility and generality. – In this book, the top specialists of the field pin down the methodological core of transcendental epistemology that must be used in order to throw light on the foundations of modern physics. First, the basic tools Kant used for his transcendental reading of Newtonian Mechanics are examined, and then early transcendental approaches of Relativistic and Quantum Physics are revisited. Transcendental procedures are also applied to contemporary physics, and this renewed transcendental interpretation is finally compared with structural realism and constructive empiricism. The book will be of interest to scientists, historians and philosophers who are involved in the foundational problems of modern physics. M.-M. V.

     

    Articles :

    pages 1 à 30

    Introduction

    BITBOL Michel, KERSZBERG Pierre, PETITOT Jean

    pages 35 à 50

    Newton and Kant on Absolute Space: From Theology to Transcendental Philosophy

    FRIEDMAN Michael

    pages 51 à 72

    On Kant's Transcendental Account of Newtonian Mechanics

    KERSZBERG Pierre

    pages 75 à 93

    Ernst Cassirer: Open Constitution by Functional A Priori and Symbolical Structuring

    SCHMITZ-RIGAL Christiane

    pages 95 à 115

    On the Transposition of the Substantial into the Functional: Bringing Cassirer's Philosophy of Quantum Mechanics into the Twenty-First Century

    CEI Angelo, FRENCH Steven

    pages 117 à 126

    Moritz Schlick: Between Synthetic A Priori Judgment and Conventionalism

    BONNET Christian

    pages 127 à 143

    Carnap's Relativised A Priori and Ontology

    PARRINI Paolo

    pages 149 à 158

    The Transcendental Domain of Physics

    HARRÉ Rom

    pages 159 à 168

    Determinism, Determination, and Objectivity in Modern Physics

    BRITTAN Gordon G.

    pages 169 à 181

    The Constitution of Objects in Classical Physics and in Quantum Physics

    MITTELSTAEDT Peter

    pages 183 à 201

    Laws of Nature: The Kantian Approach

    BONIOLO Giovanni

    pages 203 à 213

    The Transcendental Role of the Principle of Anticipations of Perception in Quantum Mechanics

    KAUARK-LEITE Patricia

    pages 215 à 227

    Can the Principle of Least Action Be Considered a Relativized A Priori?

    STÖLTZNER Michael

    pages 229 à 248

    A Critical Account of Physical Reality

    FALKENBURG Brigitte

    pages 253 à 267

    Einstein, Kant, and the Relativized A Priori

    FRIEDMAN Michael

    pages 269 à 278

    A Cognizable Universe: Transcendental Arguments in Physical Cosmology

    BALASHOV Yuri

    pages 279 à 298

    Hermann Weyl and “First Philosophy”: Constituting Gauge Invariance

    RYCKMAN Thomas

    pages 301 à 316

    Old Wine Enriched in New Bottles: Kantian Flavors in Bohr's Viewpoint of Complementarity

    BROCK Steen

    pages 317 à 327

    A Transcendental Account of Correspondence and Complementarity

    PRINGE Hernán

    pages 329 à 344

    The Convergence of Transcendental Philosophy and Quantum Physics: Grete Henry-Hermann's 1935 Pioneering Proposal

    SOLER Léna

    pages 347 à 357

    Decoherence and the Constitution of Objectivity

    BITBOL Michel

    pages 359 à 374

    The Entangled Roots of Objective Knowledge

    OSNAGHI Stefano

    pages 375 à 386

    Can Classical Description of Physical Reality Be Considered Complete?

    CATREN Gabriel

    pages 389 à 402

    A View of the Symbolic Structure of Modern Physics

    STAMATESCU Ion-Olimpiu

    pages 403 à 413

    Symbolic Constructions in Quantum Field Theory

    DOSCH Hans Günter, MÜLLER Volkhard F., SIEROKA Norman

    pages 415 à 455

    Noncommutative Geometry and Transcendental Physics

    PETITOT Jean

    pages 459 à 479

    Can Empiricism Leave Its Realism Behind? Toward a Dialogue with Transcendentalists

    VAN FRAASSEN Bastiaan C.

    pages 481 à 490

    A Physicist's Approach to Kant

    ESPAGNAT Bernard d’

    pages 491 à 501

    Structural Realism and Abductive-Transcendental Arguments

    LYRE Holger

    pages 503 à 514

    Provisional Knowledge

    TELLER Paul

    ARTICLE

    Realitas : variations kantiennes sur deux thèmes de Vuillemin

    • Pages : 121 à 136
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Jean Largeault et l’idéalisme : Kant “incrédible”

    • Pages : 165 à 175
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Le statut de l’espace dans la Critique de la raison pure de Kant

    • Pages : 31 à 40
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Schlick et le kantisme

    • Pages : 17 à 28
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    ARTICLE

    Beth, Kant et l’intuition mathématique

    • Pages : 93 à 134
    •  
    •  
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Beth a tenté de réhabiliter la doctrine kantienne de l’intuition mathématique de manière compatible avec les données de la logique contemporaine. Le présent article propose une évaluation critique de cette tentative. La théorie de l’intuition mathématique développée dans la Critique de la Raison Pure possède un double versant : l’intuition des “premiers principes”, telle qu’elle est analysée dans l’Esthétique, et l’intuition à l’œuvre dans les preuves, telle qu’elle est analysée dans la Méthodologie. À l’inverse de la plupart des défenseurs de Kant, qui s’attachent à montrer que l’intuition du premier type reste, en un sens, compatible avec les géométries non-euclidiennes, Beth veut défendre l’intuition du second type, en suggérant qu’elle ne désigne rien d’autre que la méthode d’ “instanciation” bien connue en calcul des prédicats. Je montre que cette stratégie de défense de Kant est intenable.

     

    ARTICLE

    Kant et les mathématiques

    • Pages : 106 à 124
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    I. Logique et mathématiques : L’irréductibilité de l’espace et du temps à de pures déterminations logiques ou aux données de l’expérienceLes mathématiques reposent sur des jugements synthétiques a priori. – II. Le fondement des mathématiques n’est ni dans le ciel ni sur la terre : La méthode critique et le dessein de la philosophie théorique; Les formes de l’intuition pure; Le schématisme et la construction des concepts mathématiques. – III. Les principes de la connaissance mathématique : La géométrie; L’arithmétique; L’algèbre.

     

    ARTICLE

    Introduction

    • Pages : 1 à 30
    •  
    •  
    • DOI : 10.1007/978-1-4020-9510-8_1
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 22-02-2015

    Résumé :

    Anglais

    An appropriate starting point for this introduction consists in providing the reader with a short definition of the adjectives “transcendent” and “transcendental”. All too often, these adjectives are mixed up (especially in the English-speaking philosophical tradition), and this leads to many misunderstandings. In a book entirely devoted to transcendental epistemology and its applications to physics, such misunderstandings could easily blur how each idea is perceived. This is why we must try to avoid them from the outset. “Transcendent” and “transcendental” somehow point towards opposite directions. True, both words share a common component of meaning, which is “exceeding experience”. But “exceeding” can be achieved in two antithetical ways. A transcendent object exceeds experience insofar as it allegedly exists beyond experience, as a remote (and intellectually reconstructed) external cause of experienced phenomena. By contrast, a transcendental structure exceeds experience because it is a background precondition of experience. Since transcendental structures concern the methods of access to experience, they have been thought of as pertaining to the subject of this experience by the classical tradition. But the latter notion of subject has nothing to do with psychology; it can rather be construed as a precursor of the cognitive notion of “access consciousness” in the sense of Ned Block. So, a transcendent object is supposed to wait for us “out there”, and is indifferent to our intervention. By contrast, transcendental preconditions prescribe rules of active definition and selection of phenomena in such a way that one may consider themas if they were appearances of an object. This is the difference between merely believing in the existence of objects, and being aware of the procedure through which we constitute them. This also accounts for the difference between an ordinary and a critical definition of objectivity: objectivity in the first sense refers to that which possesses transcendent being; whereas objectivity in the second sense refers to what can be made valid for any one of us, independently of our situation, but not independently of the fact of being situated.

     

    ARTICLE

    On Kant's Transcendental Account of Newtonian Mechanics

    • Pages : 51 à 72
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    • DOI : 10.1007/978-1-4020-9510-8_3
    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 22-02-2015

    Résumé :

    Anglais

    Kant's account of Newtonian science in terms of a priori structures of the mind has been generally interpreted as too restrictive. If Newtonian science is an instantiation of the system of categories, then, in order to retain any value, they need to be dynamized in accordance with the development of science beyond Newton. This paper suggests that the restriction in best understood as Kant attempt to provide a primary matrix of sense for any possible natural science, inasmuch as it reflects the “first idea” contained in the Copernican Revolution.

     

    ARTICLE

    The Constitution of Objects in Classical Physics and in Quantum Physics

    • Pages : 169 à 181
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    •  
    • DOI : 10.1007/978-1-4020-9510-8_10
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 22-02-2015

    Résumé :

    Anglais

    In quantum physics as well as in classical physics we are usually concerned with observable quantities and their time dependence, but not with objects as carriers of observable properties. However, for establishing objectivity of our cognition in addition to the observable properties objects must be constituted in classical mechanics as well as in quantum mechanics. This problem can be traced back to the critical philosophy of Kant. Surprisingly, it became obvious only in recent years that the way to introduce objects systematically into the physical theories mentioned is essentially an adoption and realization of Kant's transcendental way of reasoning.

     

    ARTICLE

    Decoherence and the Constitution of Objectivity

    • Pages : 347 à 357
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    • DOI : 10.1007/978-1-4020-9510-8_21
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 22-02-2015

    Mots-clés :

    Résumé :

    Anglais

    A transcendental interpretation of decoherence theories is presented, as a middle way between the realist and empiricist interpretations. From a transcendental standpoint, the latter interpretations are both biased. The realist one is biased in favor of formal constructs taken as descriptive of a reality more real than phenomena; and the empiricist one is biased in favor of phenomena, thus forgetting that they acquire their meaning from the formalism in which they are embedded. By contrast with these two positions, transcendental epistemology sees decoherence as one step in a stratified process of constitution of objectivity adapted to microphysical phenomena.

     

    ARTICLE

    A Physicist's Approach to Kant

    • Pages : 481 à 490
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    • DOI : 10.1007/978-1-4020-9510-8_28
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 22-02-2015

    Résumé :

    Anglais

    Since Kant's time considerable developments in physics greatly modified the set of the conceivable word views that are compatible with what we factually know. And this, in turn, was bound to induce substantial changes as regards the relationship between Kantism and physics and the degree of compatibility of the former with the latter. The main changes are examined. As could be expected, it is found that several significant aspects of Kantism, including both arguments in its favor and consequences derived from it, cannot be kept in their original form. On the other hand it turns out that quantum physics as well as the outcomes of recent physical experiments yield strong support to two of its most essential features, the ideality of space (or space-time as now we would preferably say) and the (correlated) fact that, far from being independently existing out there, phenomena are essentially representations in our mind.

     

    MONOGRAPHIE

    L'Espace et le temps chez Newton et chez Kant : essai d'explication de l'idéalisme kantien à partir de Newton

    Résumé :

    Français

    Th. État : Philosophie : Paris : 1983

     

    ARTICLE

    Réduction et neutralisation

    de la légitimation de la réduction transcendantale aux conditions de possibilités de la raison

    • Pages : 59 à 92
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
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    • Date de création : 11-10-2012
    • Dernière mise à jour : 02-03-2015

    Résumé :

    Français

    Cet article discute le procédé de méthode – précédent la réduction phénoménologique – au fondement de la thèse de l'idéalisme phénoménologique transcendantal de Husserl. L'ambition de cet idéalisme – en tant que radicalisation du criticisme kantien – étant de fonder, au sein de la vie intentionnelle de la conscience et par la médiation du sens, la possibilité de toute transcendance. – Références bibliographiques, p. 92.

    F. F.

     

    THÈSE

    De la logique transcendantale à la logique de l'origine : l'élaboration de l'idéalisme épistémocritique de Hermann Cohen

    Thèse de doctorat : Philosophie : Université de Nantes : 2002, sous la direction d'André Stanguennec

    • Année : 2002
    • Pages : 502
    • Nombre de volumes : 2
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    • Support : Document imprimé
    • Ville : [s.l.]
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    • Date de création : 24-10-2012
    • Dernière mise à jour : 24-10-2012

    Résumé :

    Français

    Le présent travail livre une analyse détaillée de la genèse et de la structure de la philosophie théorique personnelle de Hermann Cohen. L'auteur s'y affronte à deux préjugés : le premier voudrait que la cohérence de l'interprétation radicalement idéaliste de la méthode transcendantale de Kant que Cohen a menée durant près de cinq décennies ait eu pour contrepartie un passage inavoué à l'idéalisme absolu lors de sa Logique de la connaissance pure de 1902. Afin de mettre hors-circuit ce grief, particulièrement injuste en ce sens qu'on a en fait affaire ici à une philosophie de la finitude des plus conséquentes, l'auteur s'est donc attaché à articuler systématiquement chacune des étapes décisives de la transformation cohénienne de l'idée transcendantale entre 1870 et 1918, puis il a mis ces étapes en regard avec les grands axes de la logique de l'origine des années 1900. L'autre préjugé qui frappe le néokantisme de Cohen tient à l'accusation de positivisme. Cette opinion-là repose sur un fond de vérité : qui pourrait nier, en effet, que la définition étroitement scientifique de l'expérience qu'il s'agit de fonder constitue la constante doctrinale du parcours philosophique de Cohen ? Mais cette constante n'implique pas la réduction de la philosophie à l'état d'ancillaire des sciences, fonction qui s'avérerait incompatible avec un criticisme authentique. C'est ici que la situation historique de Cohen est d'une aide précieuse : son épistémologie prend place en pleine crise des fondements de la physique. Si vraiment la logique de la connaissance entend demeurer une critique de la science, elle se trouve donc dans une position historique idéale pour y parvenir à condition de démontrer l'adaptabilité des structures transcendantales aux évolutions des sciences exactes. Mais le tribunal de la pureté transcendantale peut-il légiférer en dehors de la juridiction de la science newtonienne ? – Bibliographie, pp. 494-502.  

     

    MONOGRAPHIE

    L’idéalisme dans l’infinitésimal

    Weyl et l’espace à l’époque de la relativité

    • Pages : 342
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
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    • Institution : Université Paris Ouest Nanterre La Défense
    • ISBN : 978-2-84016-131-8
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    • Date de création : 05-12-2013
    • Dernière mise à jour : 01-06-2021

    Résumé :

    Français

    [Texte remanié de : Thèse de doctorat, sous la direction d'Alain Michel : Philosophie : 1 vol. : Université Aix Marseille 1 : 2010 : 260 p.]. – Cet ouvrage porte sur les fondements mathématique, physique et philosophique du concept d’espace dans la pensée d’Hermann Weyl. Il s’agit pour l’auteur de contextualiser et de saisir les enjeux du travail épistémologique de Weyl sur le concept d’espace, tel qu’on peut le trouver synthétisé de façon magistrale dans Espace-Temps-Matière (4 éditions différentes du vivant de Weyl : 1918 ; 1919 ; 1921 ; 1923). Dans un premier temps, l’auteur présente le contexte philosophique et scientifique dans lequel est née la pensée de Weyl et sa conception des rapports entre science et philosophie (chapitre 1). Dans un second temps, il présente la notion mathématique d’espace, telle qu’elle est exposée dans la première partie d’Espace-Temps-Matière (chapitre 2). Dans un troisième temps, il présente la notion physique d’espace, telle que Weyl la pense à partir des travaux d’Einstein sur la théorie de la relativité générale (chapitre 3). Un dernier chapitre présente la façon dont Weyl pense les rapports entre ces deux aspects – mathématique et physique – de la spatialité (chapitre 4). – Annexe 1 : « Textes de Weyl sur ses rapports à la philosophie », pp. 93-96 ; Annexe 2 : «Comment caractériser la nature spatiale d’une grandeur ?», pp. 155-161 ; Annexe 3 : « Éléments sur le principe de Mach en relativité générale », pp. 223-226 ; Annexe 4 : « Comment répondrait-on à l’argumentation de la boule d’argile en relativité générale? », pp. 226-229 ; Annexe 5 : « Comment caractériser la nature spatiale d’une grandeur dans un espace de Weyl ? », pp. 323-324. – Cet ouvrage a reçu le Prix Paul Ricœur 2013 de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Kant’s Transcendental Deduction

    An Analysis of Main Themes in His Critical Philosophy

    • Pages : XXIV-424
    • Collection : Synthese Library
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    • Support : Print
    • Edition : Original
    • Ville : Dordrecht; Boston
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    • ISBN : 0792315715
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    • Date de création : 16-12-2013
    • Dernière mise à jour : 16-12-2013

    Résumé :

    Anglais

    The argument of the Transcendental Deduction of the Categories in the Critique of Pure Reason is the deepest and most far-reaching in philosophy. In his new book, Robert Howell interprets main themes of the Deduction using ideas from contemporary philosophy and intensional logic, thereby providing a keener grasp of Kant's many subtleties than has hitherto been available. No other work pursues Kant's argument through every twist and turn with the careful, logically detailed attention maintained here. Surprising new accounts of apperception, the concept of an object, the logical functions of thought, the role of the Metaphysical Deduction, and Kant's relations to his Aristotelian-Cartesian background are developed. Howell makes a precise contribution to the discussion of most of the disputed issues in the history of Deduction interpretation. Controversial in its conclusions, this book demands the attention of all who take seriously the task of understanding Kant's work and evaluating it dispassionately. – Table of contents: Displayed Sentences Referred to Frequently. Preface. One: Kant's Picture of Knowledge. Two: Intuitions and Their Objects. Three: Intuition, the Manifold of Intuition, and Its Synthesis. Four: The Transcendental Deduction: Its Structure, Goals, and Opening Claims. Five: Combination and Intensionality: B-Deduction §15. Six: Apperception: B-Deduction §16. Seven: Transcendental Unity of Apperception and Its Necessity. Eight: The Union of the Manifold of Intuition in the Concept of an Object: B-Deduction §17. Nine: Objective Unity of Apperception and the Logical Forms of Judgment: B-Deduction §18 and §19. Ten: Category Application to the Object of Intuition: B-Deduction §20. – Notes. Bibliography. Index.

     

    MONOGRAPHIE

    Jakob von Uexküll, explorateur des milieux vivants

    Logique de la signification

    • Pages : 188
    • Collection : Visions des sciences
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
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    • ISBN : 978-2-7056-8858-5
    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 08-01-2015
    • Dernière mise à jour : 20-04-2021

    Résumé :

    Français

    L’ouvrage d’Hadrien Gens vient combler un vide qu’il fallait absolument opérer dans la littérature secondaire en langue française : l’absence d’une étude systématique sur la pensée scientifique, épistémologique et philosophique du baron Jakob von Uexküll (1864-1944). On pourrait appliquer à von Uexküll cette réponse qu’Hemingway fit à jour à un journaliste qui lui demandait ce qu’était un classique : «C’est un écrivain dont tout le monde parle et que personne ne lit». Tel est en effet le cas de von Uexküll, dont cette étude permet de comprendre l’importance gigantesque dans la pensée vitaliste du XXe siècle : une lecture attentive de cette monographie conduit à placer son importance pour la pensée philosophico-biologique à côté de celles de Frege et Husserl pour les pensées analytique et phénoménologique. Quel est le coup de maître de von Uexküll ? C’est d’avoir introduit la notion de sujet en biologie pour fonder celle-ci sur le concept de signification. Prolongeant les recherches du Kant de la première Critique par une naturalisation du transcendantal, von Uexküll a ouvert la voie à une pensée de l’espace comme milieu d’action du sujet vivant (Wirkwelt) et à une pensée du temps comme temps perceptif spécifique de ce sujet vivant (Merkwelt) en substituant au concept physique de champ neutre (Milieu) le concept d’Umwelt (qu’on pourrait traduire par milieu polarisé). Le concept d’Umwelt permet en effet d’intégrer un centre de subjectivation qui est orienté par une polarité centrifuge. La relation du sujet au milieu étant réciproque : le milieu déterminant la distribution locale des polarités ; les polarités conditionnant la tendance centrifuge du centre de subjectivation, qui est aussi le point d’irradiation d’un faisceau de comportements organismiques, qui en retour, induisent une détermination du milieu. Bref, cette composition entre organisme et milieu est une relation d’échange, une relation allagmatique aurait dit Simondon, qui est tout autant un débat qu’une négociation, c’est-à-dire un ajustement (Einpassung). Ainsi, à la causalité linéaire de la théorie des tropismes de Loeb et de l’arc réflexe des béhavioristes, Uexküll substitue une surdétermination réciproque de l’organisme et du milieu dans un circuit fonctionnel (Funktionskreis) qui relie la perception et l’action. La structuration du milieu (au sens d’Umwelt) produisant sa découpe comme territoire, c’est-à-dire sa création comme espace vital. La pensée des ajustements, étagée sur trois niveaux, forme ainsi ce qu’il faudrait nommer une organologie biologique articulée en une triple organologie des ajustements (physiologiques, éthologiques et écologiques) et organisée par un triple ordonnancement des plans (plans de constructions, plans de performances et plans de compositions), soit des systèmes de règles constitués par des connexions de facteurs qui permettent de penser une finalité immanente aux organismes, aux milieux et aux écosystèmes. Au concept de cause explicative, von Uexküll substitue celui de motif interprétatif, au concept d’adaptation, celui d’ajustement, ce qui permet de subvertir le modèle sélectionniste d’inspiration darwinienne : en effet c’est le vivant qui sélectionne son milieu et non l’inverse. L’impulsion déclenchant la perception chez le sujet vivant n’est donc pas le signal physique ou chimique, mais la signification mélodique, occasion d’une composition contrapuntique (par exemple entre la fleur et l’abeille) et principe d’actualisation du plan de formation (de l’abeille) comme morphogenèse ajustée dans sa relation allagmatique actuelle (à la fleur). Dès lors, le fondement de la morphogenèse apparaît comme biosémiotique. Or toute la puissance du paradigme biosémiotique lui vient de sa dimension technique ou technologique (von Uexküll parle d’ailleurs de technische Biologie) qui permet d’offrir un modèle plus puissant que celui du langage. En effet, étant non dichotomique, ce paradigme permet de penser sur le même plan le calcul et la signification et donne un fondement épistémologique à une unité de nature plus profonde (unité transductive de composition) que la dualité conventionnelle du langage instituée par la culture. La culture dichotomise arbitrairement le langage en langue artificielle et langue naturelle, conduisant ainsi à l’opposition fictive entre sciences de la nature et sciences de la culture, entre calcul formel et sémiose interprétative. Or l’unité du calcul et de la signification, c’est l’unité vitale, l’unité biosémiotique du signe et du sens, comme unité de base d’une opération allagmatique qui progresse dimensionnellement d’un ordre de grandeur vers un autre, dans une synthèse ouverte qui est ajustement perpétuel et résolution de problème incessante, c’est-à-dire symphonie cosmique. Cet ouvrage nous permet ainsi d’avoir accès aux sources primitives de la pensée vitaliste du XXe siècle et de reconstruire indubitablement la préhistoire souterraine de la pensée française pré-structuraliste, structuraliste et post-structuraliste, en retrouvant les sources austro-allemandes (von Uexküll, Goldstein, Weizsäcker, Lorenz) irriguant les œuvres de ses représentants les plus éminents (Canguilhem, Merleau-Ponty, Simondon, Deleuze et Foucault). – Introduction, pp. 7-14 ; Partie I : « La doctrine du milieu comme doctrine de la vie » ; Partie 2 : « Les excursions » ; Partie 3 : « Les compositions naturelles : du corps à l’habitat » ; Conclusion, pp. 173-174 ; Biographie, pp. 175-176 ; Bibliographie, pp. 177-182 ; Index des noms, pp. 183-185 ; Table des matières, pp. 187-188.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    La Force du social

    Enquête philosophique sur la sociologie des pratiques de Pierre Bourdieu

    • Pages : 457
    • Collection : Passages
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-204-09598-3
    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 26-01-2015
    • Dernière mise à jour : 20-04-2021

    Résumé :

    Français

    La sociologie des pratiques n'est pas directement constituable. Elle suppose une entreprise critique et réflexive sur la démarche sociologique elle-même. Reprendre le projet kantien d'une critique de la raison, mais dans le cadre d'une sociologie des pratiques de connaissance, c'est donc mettre au jour les conditions sociales de possibilité de son usage critique. Une telle sociologie suppose la prise en compte du corps, dans sa dimension sociale et individuelle, comme substrat effectif de la faculté de connaissance positive. La sociologie critique se définit ainsi comme l'entreprise de réflexion qui vise à dégager la genèse empirique de l'instance qui rend possible la connaissance d'objets ainsi que les présupposés qui soutiennent la pratique d'un type social de sujet connaissant : le sujet savant. Dès lors il s'agit d'objectiver un objet bien particulier : le sujet connaissant en tant qu'il est engagé dans un ensemble de pratiques savantes qui déterminent une position sociale spécifique, la position scolastique, et une posture, la mise à distance (épochè). La sociologie première, selon Bourdieu, doit prendre ainsi la forme d'une théorie de la pratique théorique qui décrit la construction de la relation sujet/objet comme instauration d'un point de vue. Elle exhibe les conditions sociales à partir desquelles un point de vue distancié est rendu possible. Une telle entreprise, nous montre Claude Gautier, n'est pas d'abord épistémologique ni méthodologique, mais bien sociologique, car elle montre que les justifications épistémologiques et les critères méthodologiques de l'enquête procèdent de pratiques qui s'inscrivent dans des champs sociaux différenciés faits de rapports de forces et de conflits d'intérêts. Une distance est alors nécessaire non seulement à l'égard des préjugés communs, mais aussi des préjugés savants. L'objectivité de la sociologie première n'est donc possible qu'à la seule condition d'objectiver le modus operandi de la pratique théorique, c'est-à-dire d'objectiver l'objectivation savante elle-même. Dès lors le problème critique, transposé à l'échelle de la sociologie critique, devient celui de savoir quelles sont les conditions sociales qui font que des objets sont connus. Autrement dit le problème est de savoir comment l'épochè, c'est-à-dire la distance instituée comme condition d'observation, est devenue socialement possible et donc théoriquement pensable. La sociologie première, comme théorie des pratiques de connaissance, constitue ainsi le réquisit indispensable à l'élaboration d'une sociologie des pratiques, c'est-à-dire des conduites produites par la mise en relation entre des contraintes sociales (externes) et des dispositions individuelles (internes), puisque l'objectivation de l'objectivation savante qu'elle met en oeuvre rend possible la saisie réellement objective de son objet, car consciemment construit dans une véritable mise à distance. Cet objet est la pratique, lieu de rencontre de l'individuel et du social. Dès lors, saisir la force du social, c'est comprendre les mécanismes qui déterminent l'action agissante, celle-ci étant : 1° située dans l'interstice de l'individuel (dispositions structurées) et du social (dispositif structurant) ; 2° médiatisée par des schèmes d'action et de pensée (procédés opératoires mis en oeuvre par les individus) 3° automatisée dans des habitus (systèmes de dispositions durables intériorisés par les individus). L'habitus est ainsi le concept qui permet de penser la discontinuité entre l'individuel et le social, car il est le lieu de leur mise en relation, c'est-à-dire d'une histoire où se joue une dialectique qui interdit toute représentation univoque d'une liaison causale stricte. Il définit une position intermédiaire qui permet de dépasser l'illusion objectiviste (qui met toute la force de détermination du côté du social) et subjectiviste (qui met cette force entièrement du côté de l'individu). Dès lors saisir la logique de la pratique, c'est se donner pour objectif de comprendre comment des règles devenues communes (sous l'effet d'une généralisation) en viennent à être perçues et suivies comme des principes sociaux d'obligation, c'est-à-dire des normes induisant des conduites obéissantes, agissant donc comme des forces sociales contraignantes, puisqu'elles exercent un pouvoir sur la modalité et le contenu de l'action des agents sociaux. C'est donc l'étude de la relation entre les usages de la règle et les institutions qui la produisent qui doit permettre d'élucider l'exercice de ce pouvoir. La longue et riche enquête philosophique menée par Claude Gautier sur la sociologie des pratiques de Pierre Bourdieu montre que l'ontologie sociale qu'elle présuppose ne conduit pas à un commentaire métaphysique, mais permet de recouvrir de larges pans de l'expérience ordinaire de la vie sociale. Le parti pris ontologique, loin de conduire l'auteur à la divagation spéculative, nous montre la valeur heuristique et descriptive du schème conceptuel bourdieusien face à ce phénomène pourtant inquantifiable qu'est la « force du social ».

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Cassirer. Du transcendantal au sémiotique

    • Année : 2016
    • Éditeur : Vrin
    • Pages : 242
    • Collection : Mathesis
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7116-2690-8
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 12-01-2017
    • Dernière mise à jour : 26-04-2022

    Résumé :

    Français

    Ernst Cassirer (1874-1945) est traditionnellement considéré comme l’un des principaux représentants de l’École de Marbourg, qui, à partir des années 1870, entreprit une rénovation de la problématique kantienne des conditions de possibilité de la connaissance en tenant compte des bouleversements scientifiques du XIXe siècle. Pourtant, à y regarder de plus près, le parcours intellectuel de Cassirer témoigne d’une émancipation progressive à l’égard du néo-kantisme de ses maîtres (Hermann Cohen et Paul Natorp) — émancipation qui aboutira à l’édification d’une philosophie originale de la culture et du symbolique, dont l’apport fût longtemps mal cerné en France. Dans ce livre, Jean Lassègue entend remédier à une carence toujours d’actualité en montrant l’intérêt à la fois historique et contemporain de la philosophie cassirérienne à partir de l’étude de son évolution interne. La première partie (« Épistémologie ») s’intéresse au contexte philosophique et scientifique de l’émergence de cette pensée. Initialement épistémologue des sciences exactes, Cassirer est très tôt confronté à la situation inédite de leur bouleversement interne radical. La pluralisation des géométries introduite par Felix Klein et ses conséquences dans l’élaboration de la relativité einsteinienne - entre autres - forcent à reconnaître la possibilité d’une pluralité de modes d’objectivation de la réalité au sein même de la science, et ébranlent du même coup le système philosophique de la Critique de la raison pure fondé sur l’évidence univoque de l’intuition euclidienne de l’espace. Si les sciences de la nature admettent désormais l’égale validité de systèmes radicalement différents voire opposés dans leurs conclusions, il faut accepter que la raison ne puisse plus se définir par son unité. Dès lors, la connaissance scientifique ne peut plus jouer le rôle de modèle absolu de l’objectivité comme elle le faisait dans le kantisme (aussi bien dans sa version originale que dans celle, remaniée, de Marbourg) car elle se révèle inapte à constituer une théorie unitaire. Cassirer, prenant acte de cette inquiétante plurivocité, y voit la nécessité pour la philosophie transcendantale de dépasser son point de vue strictement épistémologique. Tirant les conséquences philosophiques de la révolution scientifique, il généralise donc sa problématique critique aux formes non-scientifiques d’objectivation de la réalité telles que le mythe, la religion, le langage, l’art, ou le droit. Il faut dorénavant, pour comprendre les conditions de leur possibilité et leur logique interne, étudier ces formes pour elles-mêmes, sans les rapporter à un quelconque paradigme du savoir auxquelles elles tendraient toutes en dernière instance. Cassirer opère donc un dépassement de l’épistémologie au nom de l’épistémologie, qui modifie profondément la conception de l’organisation disciplinaire du savoir, en particulier de la coupure apparue au XIXe siècle entre sciences exactes, sciences de la nature et sciences humaines et sociales. Il entreprend cette refonte (ou généralisation) de l’approche transcendantale à partir de deux concepts fondamentaux : la distinction entre substance et fonction, d’une part, et la «forme symbolique», de l’autre. La première se présente encore comme un outil proprement épistémologique permettant de caractériser en particulier l’évolution des sciences de la nature : celles-ci, dans leur origine grecque, ont d’abord considéré leurs objets comme existant réellement dans une nature externe, indépendamment de l’activité cognitive d’un sujet. Or, l’époque moderne met fin à ce réalisme « naïf » en concevant l’objectivité comme un système d’éléments idéaux dont les rapports sont sujets à interprétation (la mise en forme algébrique étant l’une des interprétations possibles). On peut donc lire la rupture scientifique de l’époque moderne comme celle qui marquerait le passage d’un point de vue substantialiste à un point de vue fonctionnel. Le concept de «forme symbolique», objet de la seconde partie de l’ouvrage (« Sémiotique »), dépasse quant à lui le cadre de l’épistémologie. C’est par son intermédiaire que Cassirer parvient à penser l’élément commun (ou plutôt la fonction commune) qui sous-tend la pluralité des manières qu’a l’homme d’objectiver le réel. En effet, toute construction de sens semble bien mettre en oeuvre une fonction symbolique que l’on peut définir comme la synthèse entre une dimension sensible et une dimension intelligible : le donné de l’expérience est toujours appréhendé par la médiation d’un symbole, lequel est un signe sensible concret auquel on adjoint un contenu de signification intelligible intrinsèquement adapté, combinant ainsi un élément empirique et une forme d’imagination créatrice. La redéfinition des pratiques signifiantes en « formes symboliques » nous fait donc parvenir à la notion de culture entendue comme déploiement dynamique de ces formes par l’intermédiaire de symboles. Ceux-ci, en tant que matériaux publics et sujets à interprétation, amènent à déplacer le cadre de l’analyse des conditions de possibilité du savoir du sujet transcendantal aux processus culturels intersubjectifs qui en sont la source, et finalement à redéfinir l’«animal rationale» en « animal symbolicum». C’est donc bien à un mouvement qui part d’une interrogation de type épistémologique sur le statut du transcendantal, s’élargissant progressivement en une réflexion sémiotique sur la culture, que l’on assiste dans l’œuvre de Cassirer. — Introduction, pp. 7-13 ; Partie I : « Épistémologie » (chapitres 1 et 2) ; Partie II : « Sémiotique » (chapitres 3 à 5) ; Conclusion, pp. 225-229 ; Bibliographie, pp. 231-234 ; Index des notions, pp. 235-237 ; Table des matières, pp. 239-242.

    F. V.

     

    ARTICLE

    Couturat : « Poincaré mon savant collaborateur » (?)

    Le débat sur le statut philosophique de l’espace géométrique

    • Pages : 87 à 108
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
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    • Date de création : 29-06-2017
    • Dernière mise à jour : 29-06-2017

    Résumé :

    Français

    Cet article examine la position de Couturat vis-à-vis de Poincaré à travers deux controverses : 1° une première qui s’étend de 1891 à 1897 à travers une série de 7 articles (qui ont pour objet la géométrie) ; 2° une seconde qui s’étend de 1897 à 1904 à travers une série de 8 articles (qui ont pour thèmes la logique, l’existence des objets mathématiques et l’arithmétique). – Introduction : thèses défendues et contexte kantien ; 1. Le Poincaré de Couturat sur l’arrière-plan du criticisme de Renouvier (1893-1897) ; 2. Le « conventionnalisme » de Poincaré ; 3. Une opposition de principe contre «l’empirisme » et le « nominalisme» : Russell et Poincaré (1897-1900) ; Bibliographie, p. 107-108.

    F. F.

     

    ARTICLE

    La critique de Kant par Couturat

    • Pages : 189 à 209
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    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
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    • Date de création : 29-06-2017
    • Dernière mise à jour : 29-06-2017

    Résumé :

    Français

    Cet article vise à éclairer les rapports de Couturat à Kant : tout d’abord dans le contexte de la philosophie des mathématiques du temps de sa thèse (1896) puis dans son rapport aux œuvres de Russell et Frege.

    F. F.

     

    ARTICLE

    On Analogy and its Philosophical Importance

    • Pages : 199 à 209
    •  
    • Edition : Originale
    • Ville : Oxford
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    • URL : Lien externe
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    • Date de création : 08-12-2020
    • Dernière mise à jour : 08-12-2020

    Résumé :

    Français

    Cet article reprend une conférence donnée en 1904 à la Jowett-Society à Oxford. Il comprend quatre sections.

    I. On ne pense plus aujourd’hui que les premiers principes de la science doivent valoir selon leur conformité à un ordre des choses absolu, mais seulement par leur capacité à établir « une connexion entre les phénomènes ». La vérité est devenue un concept « critique ou dynamique » (p. 199). La philosophie critique et la science contemporaine (Maxwell, Mach, Hertz) se rejoignent. Le concept critique ou dynamique de vérité est symbolique : entre les principes et les phénomènes, il n’y a pas de relation d’identité mais d’analogie. Trois arguments : nous ne pouvons penser sans image ; notre pensée est toujours une interprétation ; nous transférons constamment ce que nous savons d’un domaine d’expérience à un autre (p. 200-201).

    II. Plus largement, il est faux d’opposer concept et analogie : toute formation de concept procède « par transition d’exemple en exemple en vertu de l’analogie » (p. 202). Dès qu’elles utilisent des séries numériques pour ordonner les phénomènes, les sciences opèrent par analogie, par exemple entre la place des nombres dans la série numérique et la place des événements dans la série temporelle. Kant en a fait la théorie générale dans les « Analogies de l’expérience » (p. 204).

    III. La pensée spéculative ou métaphysique, puisqu’elle cherche à saisir la totalité à partir d’une partie, ne peut valoir qu’à condition de reconnaître sa dimension analogique. Ce n’est pas le cas de l’idéalisme spéculatif hégélien ; c’est le cas en revanche de l’idéalisme métaphysique d’un Leibniz ou d’un Lotze, ce qui lui donne une supériorité sur l’idéalisme absolu (p. 207).

    IV. Comme la métaphysique, la religion symbolise le tout à partir de l’une de ses parties. Mais la fonction du symbole est affective, sa valeur dépend de sa force d’entraînement dans la reconnaissance et la production des valeurs fondamentales de la vie.

    M. A.