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Monographie
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Revue / Périodique
Thèse
3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens
3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer
3.3. Vous pouvez cliquer sur les mots-clés qu'elle présente
L’humanité est-elle insignifiante ?
François LURÇATSous la direction de Pierre KERSZBERGDans Kairos - 2005
La dialectique de l’objectivité et du sens
Jacques HARTHONGSous la direction de Miguel ESPINOZADans De la science à la philosophie. Hommage à Jean Largeault - 2001
Les analogies mathématiques au sens de Poincaré et leur fonction en physique
Michel PATYSous la direction de Marie-José DURAND-RICHARDDans L’Analogie dans la démarche scientifique. Perspective historique - 2008
La double théorie du noème : sur le perspectivisme husserlien
Étienne BIMBENETSous la direction de Antoine GRANDJEAN, Laurent PERREAUDans Husserl. La science des phénomènes - 2012
Appliquer
Jocelyn BENOISTSous la direction de Jocelyn BENOIST, Thierry PAULDans Le formalisme en action - 2013
Cavaillès
Hourya SINACEURÉditeur : Les Belles Lettres - 2013
La destruction du cosmos opérée par la science moderne à sa naissance était trop globale pour être justifiée. Elle a abouti à une cosmologie qui élimine l’être humain. La négation de l’unicité de l’homme n’est pas une conséquence logique de la science. À la lumière de la physique du XXe siècle, les principes métaphysiques qui ont fondé la physique moderne à sa naissance sont devenus intenables, mais cela n’a pas été reconnu. Par exemple, la physique quantique a retrouvé les “qualités” de l’ancienne philosophie. Et sa notion de base, le vecteur d’état, n’est pas un objet mais représente une information. La Terre n’est pas une planète banale, même d’un point de vue astronomique. La Terre, oasis dans un univers hostile.
Cet article se propose d’examiner le sens de l’analogie telle que Poincaré l’invoque à propos de la physique, tant en ce qui concerne le travail d’invention scientifique que relativement aux significations explicitées des connaissances acquises. – Le premier stade de l’analogie en physique : les analogies mécaniques; – Le deuxième stade : les analogies mathématiques; – Analogies de l’expérience; – Analogie, harmonie et réalité.
Le noème est-il une instance médiatrice purement conceptuelle relayant le trajet intentionnel de la conscience vers l'objet de sa visée ou désigne-t-il l'objet en tant que tel visé par la conscience, « la chose même » ? Cet article examine ce problème, dont l'enjeu porte sur la définition du noème. – Références bibliographiques, pp. 210-211.
F. F.
Cet article vise à montrer la double fécondité de la notion d’application en mathématiques : 1° d’un point de vue intrinsèque (i.e. au sein des mathématiques) et 2° d’un point de vue extrinsèque (i.e. dans d’autres disciplines). Une première partie interroge la signification en mathématique, plus particulièrement celle du nombre en arithmétique, ce qui permet à l’auteur – en s’appuyant sur Russell – de poser le problème de l’application des systèmes numéraux à la réalité (pour la nombrer et la quantifier). D’une interrogation sur le sens des termes mathématiques, l’auteur passe à la question du sens des énoncés mathématiques. Il déplace ainsi la question du sens des mathématiques de la détermination de la référence des objets (perspective essentialiste, structurale et statique) à la détermination de la méthode de production des preuves des énoncés (perspective « opérationnaliste » qui ne sépare pas l’objet mathématique de sa méthode de construction, i.e. le sens mathématique de l’effectivité calculatoire). Enfin dans une troisième et dernière partie, à partir des travaux du second Wittgenstein (i.e. celui des Recherches philosophiques) l’auteur examine cette question du sens de l’énoncé mathématique relativement à son contexte d’application. – I. Le problème de la signification mathématique ; II. La détermination du sens : preuve / calcul et application ; III. L’extériorité intrinsèque de l’application.
F. F.
Comment, en général, la connaissance procède-t-elle ? Comment progresse-t-elle ? Plus particulièrement, quelles sont les conditions effectives de la pratique et du devenir des mathématiques ? Comment peut-on penser l’unité 1° de la nécessité interne de l’engendrement des objets mathématiques et 2° des ruptures qui scandent l’histoire des mathématiques ? Quel est dès lors le statut de la nécessité mathématique ? Quels sont ses rapports à la nécessité naturelle et à la contingence historique ? Tels sont les problèmes au cœur de la philosophie du concept de Jean Cavaillès, dont cet ouvrage dessine les linéaments et dont il dresse les sources mathématiques (Dedekind, Cantor, Hilbert, Brouwer), logiques (Frege, Russell, Carnap, Gödel, Tarski) et philosophiques (Spinoza, Kant, Hegel, Bolzano, Husserl, Brunschvicg). Après un premier chapitre biographique d’introduction, l’auteure montre l’unité profonde de l’éthique, de la mathématique et de la philosophie dans la vie et l’œuvre de Cavaillès (chapitre II), puis expose sa conception de la philosophie (chapitre III). En effet, qu’est-ce que la philosophie selon Cavaillès ? C’est une activité de compréhension effectuée par la raison (équivalente au begreifen allemand). Cette compréhension ne s’exprime ni par des descriptions (rejet de la phénoménologie) ni par des récits (rejet de l’herméneutique), mais par des constructions de connaissances rationnelles (compréhension théorique) et des opérations actives (compréhension effective). Comprendre au sens de Cavaillès, c’est comme l’écrit l’auteur « hasarder certainement », c’est-à-dire penser (dégager l’ordre des raisons) et agir (c’est-à-dire faire un pari raisonné et raisonnable dont on ne peut pas prévoir les conséquences ultimes) au sein d’un même continuum. Dès lors, H. Sinaceur expose la théorie de la raison de Cavaillès (chapitre IV), qui se révèle être un opérationnalisme (pas au sens de P. W. Bridgman ; cf. Hasok Chang, ‘Operationalism’, in Stanford Encyclopedia of Philosophy, July 2009). Car le rationnel n’est pas entièrement réductible au logique : il implique aussi une dimension active et procédurale. Dans l’activité mathématique, le rationnel est en effet une mise en œuvre de relations, de fonctions, d’opérations, de combinaisons, au sein d’une dialectique objective, qui est celle du concept. La thèse sous-jacente à la théorie de Cavaillès peut alors se formuler ainsi : la connaissance mathématique est une expérience, et l’expérience véritable est une connaissance. Autrement dit, la connaissance mathématique est un type d’individuation. Cette individuation est conditionnée par une exigence, qui est l’expression d’une nécessité inhérente à une situation (problème) qui appelle une action (résolution). L’action effectuée est ce qui transforme l’exigence en nécessité par la production d’une démonstration, qui permet – dans le cas des mathématiques – l’adjonction d’un résultat nouveau (théorème) à des résultats anciens (savoirs théoriques sédimentés et historiquement stabilisés). Cette individuation opère dans des signes, qui constituent la matière mathématique. Cette matière faite de signes, à la fois abstraite et effective, est la réalité objective au fondement de l’intuition symbolique donatrice de l’expérience mathématique en tant que telle. Cela conduit Cavaillès à formuler une critique radicale : 1° des logiques transcendantales kantienne et husserlienne, plus particulièrement du statut constituant de la conscience dans la phénoménologie de Husserl (chapitre V) ; 2° de l’idéalisme historique de Hegel et Brunschvicg (chapitre VI). À l’histoire-récit (Historie), il substitue ainsi ce que Lucien Febvre appellera une « histoire-problème » (voir Lucien Febvre, « Sur une forme d’histoire qui n’est pas la nôtre », Annales. Histoire, Sciences Sociales, 3e année, n° 1, janvier-mars 1948, pp. 21-24 ; repris dans Combats pour l’Histoire, Paris, Armand Colin, 1952-1953). Le chapitre VII expose la philosophie des mathématiques de Cavaillès en tant que telle, soit sa conception des objets mathématiques : objets de pensée (concepts) corrélatifs à des opérations qui ne dépendent pas de l’initiative d’un sujet, mais de l’objectivité de situations problématiques. Cela conduit l’auteure à exposer la philosophie du concept de Cavaillès, soit la pensée du versant objectif de l’activité mathématique concrète (chapitre VIII). Un dernier chapitre étudie l’impact de cette philosophie dans la philosophie française du XXe siècle. – Abréviations, pp. 15-16 ; Conclusion, pp. 215-221 ; Bibliographie, pp. 223-234 ; Glossaire, pp. 235-252 ; Index nominum, pp. 253-256 ; Index rerum, pp. 257-268 ; Table des matières, pp. 269-270.
F. F.