Logo Sips
Accueil

Abécédaire

Recherche

Intranet

Contact

Système d'information en philosophie des sciences

Logo Sips

1. Comment effectuer une recherche ?

      1.1. Recherche avec la barre de recherche

            1.1.1. Votre requête est guidée par la suggestion des mots-clés déjà enregistrés dans la base de données (auto-complétion)

            1.1.2. Pour combiner des mots-clés dans une requête, plusieurs possibilités se présentent :

                    1) Opérateur ET : il doit être entré avec le symbole "&" :

                    2) Opérateur OU : il doit être entré avec le symbole "+" :

                    3) Opérateur SAUF : il doit être entré avec le symbole "-" :

      1.2. Recherche avec barre alphabétique

            1.2.1. Cliquez sur une lettre :

            1.2.2. Vous avez la possibilité de faire tourner la boule des mots-clés associés au terme choisi :

            1.2.3. Vous avez aussi la possibilité de cliquer sur un mot-clé :

            1.2.4. Une fois un mot cliqué, un widget apparaît indiquant le nombre de notices indexées par le mot-clé sélectionné :

            1.2.5. En cliquant sur le widget, vous faites apparaître la liste des références bibliographiques indexées par le mot-clé que vous avez sélectionné :

                      Vous avez la possibilité de faire défiler cette liste de références bibliographiques

            1.2.6. Après avoir cliqué sur un résultat de requête, la notice associée à la référence bibliographique sélectionnée s’affiche :

            1.2.7. Vous avez alors la possibilité de faire défiler la notice pour la consulter et lire son contenu

     

      1.3. Recherche simple

            1.3.1. Cliquez sur le bouton accueil :

            1.3.2. Vous avez la possibilité de choisir un critère parmi les critères suivants :

            1.3.3. Cliquez sur le bouton OK ou sur la touche ENTER de votre clavier pour lancer la recherche

            1.3.4. La liste des résultats s’affiche :

                     Vous avez la possibilité de faire défiler et de cliquer sur un résultat de requête

            1.3.5. Une fois que vous avez sélectionné un résultat, la notice associée à cette référence bibliographique s’affiche et vous pouvez la consulter :

            1.3.6. Pour afficher ou masquer le détail des métadonnées de la référence appuyer sur + ou sur – :

      1.4. Recherche avancée

            1.4.1. Entrez une requête dans le ou les champs souhaités

            1.4.2. Votre requête est guidée par la suggestion des termes déjà enregistrés dans la base de données (auto-complétion) :

            1.4.3. Pour sélectionner un item appuyez sur « + » ; pour retirer un item de la recherche appuyez sur « - »

            1.4.4. Pour combiner les termes, sélectionnez les opérateurs que vous souhaitez utiliser dans votre requête :

            1.4.5. Pour lancer votre recherche appuyez sur « Rechercher »

2. Signification des pictogrammes utilisés dans la base de données

      2.1. Un pictogramme par type de document

Monographie


Dictionnaire / Encyclopédie


Collectif


Article


Revue / Périodique


Thèse

3. Possibilités manipulatoires de la sphère

      3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens

      3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer

      3.3. Vous pouvez cliquer sur les mots-clés qu'elle présente




Nuage de mots-clés associé à : Psychanalyse
    ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ
    Logo SIPSPictogramme de Livres
    14
    NOTICES

    Liste des références bibliographiques indexées

    Monographie

    La Formation de l'esprit scientifique. Contribution à une psychanalyse de la connaissance objective

    Gaston BACHELARD
    Éditeur : Vrin - 1938


    Monographie

    Langage et cognition. Introduction au programme minimaliste de la grammaire générative

    Jean-Yves POLLOCK
    Éditeur : Presses Universitaires de France - 1997


    Monographie

    Les Raisons de la fiction : les philosophes et les mathématiques

    Jean-Pierre CLÉRO
    Éditeur : Armand Colin - 2004


    Monographie

    La Parallaxe

    Slavoj ZIZEK
    Éditeur : Fayard - 2008


    Article

    L’étude de cas psychologique et psychanalytique (XIXe siècle-début du XXe siècle)

    Jacqueline CARROY

    Sous la direction de Jean-Claude PASSERON, Jacques REVEL
    Dans Penser par cas - 2005


    Article

    Une quête sans fin : le statut scientifique de la psychanalyse

    Renée BOUVERESSE-QUILLIOT

    Sous la direction de Renée BOUVERESSE-QUILLIOT
    Dans Karl Popper et la science d’aujourd’hui - 1989


    Article

    La complexité en psychanalyse

    André GREEN

    Sous la direction de Paul BOURGINE, David CHAVALARIAS, Claude COHEN-BOULAKIA
    Dans Déterminismes et complexités : du physique à l’éthique. Autour d’Henri Atlan - 2008


    Article

    À propos des Étincelles de hasard vues par André Green

    Henri ATLAN

    Sous la direction de Paul BOURGINE, David CHAVALARIAS, Claude COHEN-BOULAKIA
    Dans Déterminismes et complexités : du physique à l’éthique. Autour d’Henri Atlan - 2008


    Monographie

    Introduction à l'épistémologie freudienne

    Paul-Laurent ASSOUN
    Éditeur : Payot - 1981


    Monographie

    Freud et la science : Éléments d'épistémologie

    Frédéric FOREST
    Éditeur : Economica - 2010


    Monographie

    Bachelard

    Vincent BONTEMS
    Éditeur : Les Belles Lettres - 2010


    Monographie

    Les rêves cybernétiques de Norbert Wiener

    Pierre CASSOU-NOGUÈS
    Éditeur : Seuil - 2014


    Article

    Le désir de vivre. L’Éthique de Spinoza sous pression

    Judith BUTLER

    Sous la direction de Frédéric LORDON, Eva DEBRAY, Kim Sang ONG-VAN-CUNG
    Dans Spinoza et les passions du social - 2019


    Monographie

    La psychologie est-elle une science ? : Essai d’épistémologie critique

    Patricia MERCADER
    Éditeur : Presses universitaires de Lyon - 2022


    MONOGRAPHIE

    La Formation de l'esprit scientifique. Contribution à une psychanalyse de la connaissance objective

    • Année : 1938
    • Éditeur : Vrin
    • Pages : 256
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 29-09-2015

    Résumé :

    Français

    Ce livre se propose de montrer le destin de la pensée scientifique abstraite. Pour cela, il s’agira de prouver que pensée abstraite n'est pas synonyme de mauvaise conscience scientifique, comme semble l'impliquer l'accusation banale. Il faudra prouver que l'abstraction débarrasse l'esprit, qu'elle allège l'esprit, qu'elle le dynamise. Ces preuves seront fournies en étudiant plus particulièrement les difficultés des abstractions correctes, en marquant l'insuffisance des premières ébauches, la lourdeur des premiers schémas, en soulignant aussi le caractère discursif de la cohérence abstraite et essentielle qui ne peut pas aller au but d'un seul trait. Et pour mieux montrer que la démarche de l'abstraction n'est pas uniforme, l’ouvrage emploie parfois un ton polémique en insistant sur le caractère d'obstacle présenté par l'expérience soi-disant concrète et réelle, soi-disant naturelle et immédiate. Pour bien décrire le trajet qui va de la perception réputée exacte à l'abstraction heureusement inspirée par les objections de la raison, de nombreux rameaux de l'évolution scientifique sont étudiés. En vue d'une clarté de premier aspect, trois grandes périodes sont distinguées : – la première période représentant l'état préscientifique comprendrait à la fois l'antiquité classique et les siècles de renaissance et d'efforts nouveaux avec le XVIe, le XVIIe et même le XVIIIe siècles; – la deuxième période représentant l'état scientifique, en préparation à la fin du XVIIIe siècle, s'étendrait sur tout le XIXe siècle et sur le début du XXe; – en troisième lieu, l'ère du nouvel esprit scientifique est fixée très précisément en 1905, au moment où la Relativité einsteinienne vient déformer des concepts primordiaux que l'on croyait à jamais immobiles. À partir de cette date, la raison multiplie ses objections, elle dissocie et réapparente les notions fondamentales, elle essaie les abstractions les plus audacieuses. Des pensées, dont une seule suffirait à illustrer un siècle, apparaissent en vingt-cinq ans, signes d'une maturité spirituelle étonnante. Telles sont la mécanique quantique, la mécanique ondulatoire de Louis de Broglie, la physique des matrices de Heisenberg, la mécanique de Dirac, les mécaniques abstraites et bientôt sans doute les Physiques abstraites qui ordonneront toutes les possibilités de l'expérience. Mais Bachelard ne s’astreint pas à inscrire ses remarques particulières dans ce triptyque qui ne permettrait pas de dessiner avec assez de précision les détails de l'évolution psychologique que l’on veut ici caractériser. Les forces psychiques en action dans la connaissance scientifique sont plus confuses qu'on ne l'imagine quand on les mesure du dehors, dans les livres où elles attendent le lecteur. Puisque tout savoir scientifique doit être à tout moment reconstruit, les démonstrations épistémologiques auront tout à gagner à se développer au niveau des problèmes particuliers, sans souci de garder l'ordre historique. Partant des images de la phénoménologie première, l’auteur montre comment se substituent à ces images les formes géométriques adéquates. Cette géométrisation s'offre longtemps comme une conquête définitive et constitue le solide esprit scientifique tel qu'il apparaît au XIXe siècle. Mais il faudra pourtant prouver que cette géométrisation est un stade intermédiaire. Ce développement suivi au niveau de questions particulières ne sera clair que si l'on peut parler d'une sorte de loi des trois états pour l'esprit scientifique. Dans sa formation individuelle, un esprit scientifique passerait donc nécessairement par les trois états suivants, beaucoup plus précis et particuliers que les formes comtiennes : 1º l'état concret où l'esprit s'amuse des premières images du phénomène et s'appuie sur une littérature philosophique glorifiant la Nature, l'unité du monde et sa riche diversité; 2º l'état concret-abstrait où l'esprit adjoint à l'expérience physique des schémas géométriques et s'appuie sur une philosophie de la simplicité. L'esprit est encore dans une situation paradoxale : il est d'autant plus sûr de son abstraction que cette abstraction est plus clairement représentée par une intuition sensible; 3º L'état abstrait où l'esprit entreprend des informations volontairement soustraites à l'intuition de l'espace réel, volontairement détachées de l'expérience immédiate et même en polémique ouverte avec la réalité première, toujours impure, toujours informe. – Chapitre I. La notion d'obstacle épistémologique. Plan de l'ouvrage; – Chap. II. Le premier obstacle: l'expérience première; – Chap. III. La connaissance générale comme obstacle à la connaissance scientifique; – Chap. IV. Un exemple d'obstacle verbal : l'éponge. Extension abusive des images familières; – Chap. V. La connaissance unitaire et Pragmatique comme obstacle à la connaissance scientifique; – Chap. VI. L'obstacle substantialiste; – Chap. VII. Psychanalyse du Réaliste; – Chap. VIII. L'obstacle animiste; – Chap. IX. Le mythe de la digestion; – Chap. X. Libido et connaissance objective; – Chap. XI. Les obstacles de la connaissance quantitative; – Chap. XII. Objectivité scientifique et Psychanalyse. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Langage et cognition. Introduction au programme minimaliste de la grammaire générative

    Résumé :

    Français

    Le programme minimaliste de la grammaire générative, développé sous l'impulsion de Noam Chomsky, est l'une des approches cognitivistes les plus influentes dans le monde en linguistique contemporaine. Langage et cognition met ce programme en perspective à travers l'évolution de la grammaire générative depuis les années 1950, du point de vue des propriétés linguistiques et psychologiques dégagées. Sont ainsi présentés les outils conceptuels fondamentaux d'un modèle qui vise à isoler, à travers l'étude détaillée d'un nombre de langues aussi grand que possible, les propriétés universelles d'un module particulier de l'appareil conceptuel humain, sa faculté de langage. L'ouvrage, préfacé par Noam Chomsky, dresse un tableau actualisé des résultats issus des multiples travaux de grammaire générative, en soulignant leurs apports aux sciences cognitives, notamment à la linguistique et à la psychologie cognitive. – Chapitre 1. - De l’objet de la linguistique : 1. La linguistique comme branche de la psychologie cognitive; 2. Propriétés élémentaires de la langue interne; 3. Modules de la langue interne. – Chapitre 2. - De la faculté de langage : 1. Langue interne et acquisition; 2. Langue interne et faculté de langage; 3. Savoir linguistique et performance langagière. – Chapitre 3. - Structures syntaxiques constituants : 1. Structures de constituants; 2. Nature psychologique des structures syntaxiques; 3. Constituants majeurs et têtes; Projections lexicales et projections fonctionnelles. – Chapitre 4. - Structures syntaxiques la phrase : 1. Introduction. La phrase : une catégorie exocentrique ternaire ?, 2. La phrase : structure hiérarchique; 3. Tête de la phrase. – Chapitre 5. - Lexique et représentations syntaxiques : 1. Introduction : lexique et syntaxe; 2. Le lexique mental. – Chapitre 6. - L’interface lexique-syntaxe : 1. Principe de projection et critère thématique; 2. Rôles thématiques et positions thématiques; 3. Positions thématiques. – Chapitre 7. - Représentations et computations syntaxiques : 1. Introduction. Niveaux de représentation syntaxiques; 2. De D-structure à S-structure; 3. D-structure, S-structure et catégories vides; 4. Du lexique à la D-structure. – Chapitre 8. - Structures syntaxiques et coréférence la théorie du liage : 1. Introduction : syntaxe de la coréférence; 2. Théorie du liage. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    Les Raisons de la fiction : les philosophes et les mathématiques

    • Pages : 640
    • Collection : Collection U. Philosophie
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-200-26165-9
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 17-10-2015

    Résumé :

    Français

    Cet imposant ouvrage est divisé en trois parties. «Essai de dialectique» (I) présente, après un rappel des antagonismes philosophiques sur les mathématiques, les doctrines de quelques philosophes qui ont su exprimer le jeu dialectique des mathématiciens envers ces principes : Platon (contrairement aux apparences), Aristote, Sextus Empiricus, Pascal, Bentham surtout. Il cherche à montrer de la sorte que c’est la théorie des fictions de ce dernier, rapportée à un pragmatisme fin et à un rejet de la théorie de la connaissance entendue comme reflet, qui rend le mieux compte du statut ontologique des objets mathématiques. «S’instruire philosophiquement des mathématiques» (II) développe une approche inversée de la thèse de l’auteur : l’étude de quelques événements mathématiques majeurs conduit à la nécessité d’en appeler à nouveau à la théorie des fictions de Bentham, au pragmatisme fin et à l’usage dialectique des principes philosophiques. Quant à la dernière partie, «Pour une théorie des fictions en mathématiques» (III), elle tente de montrer comment l’étude des événements mathématiques fournit à son tour des concepts, ou plutôt des schèmes, organisateurs de la pensée philosophique. Cette partie dégage enfin le thème, esquissé durant toute l’œuvre, que les mathématiques, et toute la pensée théorique, ont à voir avec le corps et les passions. Ce qui représente l’autre face de la théorie de Bentham, l’auteur s’inspirant pour sa part de la psychanalyse. – Si la première partie fournit ainsi plus particulièrement une relecture pragmatiste de l’histoire de la philosophie, avec Bentham comme point fixe, toutes permettent de côtoyer l’histoire d’événements mathématiques : naissance des probabilités (partie I), formalisation de la mesure, de l’espace, du temps, banalisation des nombres complexes (partie II), création de la machine arithmétique (partie III), par exemple. L’auteur se montre très critique envers les philosophes des sciences, historiens et épistémologues. Est-ce ce qui le conduit à passer sous silence les approches similaires, mais orientées vers le rationalisme, de ses thèses : Bachelard ou Gonseth, et surtout à ignorer totalement l’œuvre épistémologique de Piaget ?. – Bibliogr. ; Glossaire ; Index. M.-M. V.

     

    MONOGRAPHIE

    La Parallaxe

    • Année : 2008
    • Éditeur : Fayard
    • Pages : 460
    • Collection : Ouvertures
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-213-63665-8
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 03-11-2015

    Résumé :

    Français

    La parallaxe est l'apparent déplacement d'un objet causé par un changement du point d'observation et offrant une nouvelle ligne de vision. Le philosophe ajoutera que la différence observée n’est pas simplement subjective. Dans la terminologie hégélienne, on dira plutôt que le sujet et l’objet sont en fait intrinsèquement «médiatisés», si bien qu’un changement épistémologique dans le point de vue du sujet traduit toujours un changement ontologique dans l’objet lui-même. On connaît aujourd’hui toute une série de parallaxes, dans des domaines très différents : – dans la physique quantique (la dualité de l’onde et du corpuscule); – dans la neurobiologie (l’écart entre le cerveau et la pensée); – la parallaxe de la différence ontologique; – la discordance entre l’ontique et l’ontologique; – la parallaxe du Réel (le réel lacanien n’a aucune positivité substantielle, il est juste l’écart entre la multiplicité des points de vue qui le visent); – la parallaxe de l’inconscient, qui commande l’absence de mesure commune entre les deux aspects de l’édifice théorique de Freud, à savoir l’interprétation des formations de l’inconscient et la théorie des pulsions; – et enfin la parallaxe politique. À travers une relecture de Kant, Hegel, Kierkegaard, Heidegger, cet ouvrage analyse les différents modes de cette coupure, philosophique, théologique, scientifique et politique, en vue d'une refondation du matérialisme dialectique et du projet communiste. M.-M. V.

     

    ARTICLE

    L’étude de cas psychologique et psychanalytique (XIXe siècle-début du XXe siècle)

    • Pages : 201 à 228
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Original
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 06-06-2011

    Résumé :

     

    ARTICLE

    Une quête sans fin : le statut scientifique de la psychanalyse

    • Pages : 343 à 376
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Mots-clés :

    Résumé :

    Français

    I. Popper et la psychanalyse; II. Les nuances du Postscript; III. Questions soulevées par la critique poppérienne de la psychanalyse.

     

    ARTICLE

    La complexité en psychanalyse

    • Pages : 265 à 278
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Freud était-il déterministe ? L’examen de son œuvre l’infirme. Ce qui amène aujourd’hui à critiquer l’idéologie dont Freud se réclame n’est pas confirmé par le produit de son travail. Celui-ci témoigne en fait d’une pensée non déterministe de par le matériau qui est l’objet de son étude : le psychisme humain. – Deux exemples d’attitude antidéterministe; – Critique de la position déterministe classique; – L’auto-organisation d’Henri Atlan; – Remarques sur le langage; – Évolution du complexe; – Une critique radicale : Castoriadis; – Les logoï spermatikos ou Les Étincelles de hasard; – Le langage athée.

     

    ARTICLE

    À propos des Étincelles de hasard vues par André Green

    • Pages : 279 à 283
    •  
    •  
    •  
    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 04-01-2011

    Résumé :

    Français

    Court texte critique en réponse à l’interprétation «non seulement tendancieuse mais trompeuse» que le psychanalyste André Green donne de l’ouvrage d’Henri Atlan, Les Étincelles de hasard.

     

    MONOGRAPHIE

    Introduction à l'épistémologie freudienne

    • Année : 1981
    • Éditeur : Payot
    • Pages : 223
    • Collection : Science de l'homme
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 2-228-22160-0
    •  
    • Date de création : 13-12-2012
    • Dernière mise à jour : 19-06-2022

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage se propose de rendre compte de la spécificité épistémologique du savoir psychanalytique et dégage les modèles scientifiques qui ont permis à Freud de constituer sa métapsychologie. Dans une première partie l'auteur étudie le contexte historique de formation du savoir psychanalytique au XIXe siècle : la querelle des méthodes entre sciences de la nature et sciences de l'esprit (Partie 1, chapitre 1), la prégnance du modèle physico-chimique (Partie 1, chap. 2) ; enfin l'influence de l'agnosticisme d'Emil du Bois-Reymond, dont l'insuffisance a poussé Freud à développer une métapsychologie dont la logique de recherche scientifique prend pour modèle méthodologique la démarche d'Ernst Mach, alliant ouverture aux autres disciplines scientifiques et à la réflexion philosophique (Partie 1, chap. 3). Dès lors, l'auteur analyse les trois dimensions (topique, dynamique et économique) du processus psychique, objet de la métapsychologie. L'auteur montre alors que la constitution de la métapsychologie se fonde sur l'articulation de trois modèles scientifiques : le modèle anatomique hérité d'Ernst Brücke (Partie 2, chap. 1), le modèle psychologique hérité d'Herbart (Partie 2, chap. 2), le modèle énergétique hérité de Fechner et Helmholtz (Partie 2, chap. 3). – Index des noms, pp. 217-219 ; Table des matières, pp. 221-223.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Freud et la science

    Éléments d'épistémologie

    • Pages : VIII-261
    • Collection : Psychanalyse
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-7178-5803-7
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 24-04-2013
    • Dernière mise à jour : 01-06-2021

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage propose une relecture du corpus freudien pour dégager les éléments d'une épistémologie freudienne de la psychanalyse. Le coeur de cette épistémologie est lié selon l'auteur à un problème, celui du déterminisme psychique, et à un concept central : celui de réseau. En effet le réseau, compris comme structure psychique, permet de penser un déterminisme complexe et non réductionniste des phénomènes psychiques. Le paradigme du réseau permet selon l'auteur de dépasser un modèle trop simpliste pour expliquer l'ordre et la dynamique psychique : celui de la causalité linéaire. Dans une perspective diachronique, l'ouvrage s'attache à évaluer la part d'héritage venue de la tradition médicale dans la pensée freudienne. Dans une perspective synchronique, il analyse le rapport de la théorie freudienne aux imaginaires techniques de son époque. – I. À la recherche d'une psychologie scientifique ; II. Des imaginaires techniques aux techniques thérapeutiques ; III. L'épistémè freudienne entre neurones et représentations ; IV. Le tissage méta-psychologique ; V. Métaphores de la circulation et de la communication. Circulation des métaphores ; Conclusion : Du marteau réflexe à la bobine analytique ; Bibliographie, pp. 237-249 ; Table des schémas et illustrations, pp. 251-252 ; Index des noms propres, pp. 253-257 ; Table des matières, pp. 259-261.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Bachelard

    • Pages : 244
    • Collection : Figures du savoir
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-2-251-76068-1
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 25-04-2013
    • Dernière mise à jour : 01-06-2021

    Résumé :

    Français

    La thèse de cet ouvrage est que l'unité de l'oeuvre de Gaston Bachelard (1884-1962) réside dans une conception dynamique de l'esprit. L'esprit est en effet soumis à une double tendance, suivant deux axes contraires mais cependant complémentaires : ceux du progrès de la connaissance (dynamique rationnelle) et de la divagation poétique (dynamique imaginative). La raison scientifique et l'imagination poétique conduisent ainsi à opérer des inductions au sens bachelardien, c'est-à-dire à inférer « une force à partir du mouvement d'un concept ou d'une image, et d'en mesurer les effets induits dans notre esprit. » (p. 23) Cette conception dynamique de l'esprit est inséparable d'une pensée de la transmission, c'est-à-dire de l'apprentissage (dynamique de l'esprit enseigné) et de l'enseignement (dynamique de l'esprit enseignant). Dans un premier temps, l'auteur étudie la conception bachelardienne du progrès de la science (I. Une épistémologie transhistorique) puis sa conception des rapports entre science et philosophie (II. La relativité philosophique). Le troisième chapitre porte sur les études bachelardiennes de l'imagination littéraire (III. Au rythme des nuits). L'ouvrage se termine par l'esquisse d'une généalogie du bachelardisme (IV. Le Bachelardisme). Par la richesse de l'appareil critique qu'il contient, cet ouvrage constitue un excellent instrument d'orientation et un remarquable outil de navigation dans le corpus bachelardien et la philosophie des sciences de la première moitié du 20e siècle. – Repères chronologiques sur la vie et l'oeuvre de Gaston Bachelard, pp. 9-20 ; Index des noms propres, pp. 215-216 ; Index des notions, pp. 217-218 ; Glossaire, pp. 219-224 ; Notices biographiques d'auteurs philosophes et savants, pp. 225-230 ; Bibliographie, pp. 231-242 ; Table des matières, pp. 243-244.

    F. F.

     

    MONOGRAPHIE

    Les rêves cybernétiques de Norbert Wiener

    • Année : 2014
    • Éditeur : Seuil
    • Pages : 285
    • Collection : Science ouverte
    •  
    • Support : Document imprimé
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    • ISBN : 978-0-02-109028-4
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 29-10-2014
    • Dernière mise à jour : 30-04-2021

    Résumé :

    Français

    Cet ouvrage s’inscrit dans le sillage des Démons de Gödel. Logique et folie (Paris, Seuil, «Science ouverte», 2007 ; «Points Sciences», 2012) et Mon zombie et moi. La philosophie comme fiction (Paris, Seuil, « L’Ordre philosophique », 2010) : il vise à mettre au jour les liens entre discours littéraires, discours philosophiques et discours scientifiques à partir de l’unité d’un fonds imaginaire commun dans lequel ils s’enracinent. Pierre Cassou-Noguès voit ainsi en Norbert Wiener un savant dont les travaux mettent en évidence le lien entre les concepts de la science et les images peuplant un imaginaire collectif : plus exactement celles qui se rapportent aux relations entre l’humain et la machine. De 1945 à 1964, Wiener écrit en effet plusieurs milliers de pages (entre deux et trois mille) au statut ambigu (une autobiographie, un roman, des nouvelles, etc.) dans lesquelles il pose le problème de la place de la machine dans la science et la société qui lui sont contemporaines. La machine conduit-elle à la fin de l’humain ou alors à sa libération ? À partir d’une nouvelle écrite par Wiener (sous le pseudonyme de W. Norbert) intitulée A Scientist Reappears – conservée aux Archives Wiener à Boston à la bibliothèque du MIT et traduite par l’auteur à la fin de l’ouvrage – Pierre Cassou-Noguès cherche à dégager le contexte imaginaire d’un personnage à la fois littéraire, scientifique et philosophique : la machine cybernétique (chapitres 1 à 3). En mobilisant les analyses de Freud, il vise d’abord à montrer comment le sens d’un concept philosophique ou d’un objet scientifique comme celui de « machine » peut être surdéterminé par l’imaginaire collectif ou l’inconscient individuel (chapitres 4 à 6). L’objectif de ces analyses est de mettre en évidence la figure d’un premier personnage : le savant, agent du couplage entre l’humain et la machine. L’évolution de ce couplage donne naissance à des avatars de la machine cybernétique, qui font l’objet d’une analyse progressive : l’usine automatique et le robot (chapitre 7), le cyborg (chapitre 8) et le posthumain (chapitre 9) ; autant de personnages peuplant la science et la fiction. C’est pourquoi à chacune de ces figures de l’imaginaire cybernétique et post-cybernétique (l’automate, l’usine automatique, le robot, le cyborg et le posthumain) l’auteur analyse les personnages littéraires qui les incarnent (dans les écrits d’E. A. Poe pour l’automate, Kurt Vonnegut pour l’usine automatique, Karel Čapek pour le robot, Brian Stableford pour le posthumain). Au terme de son enquête, Cassou-Noguès parvient à formaliser de façon très convaincante les principes directeurs de sa méthode de recherche. Les changements de mondes dans lesquels évoluent ces personnages à la fois littéraires, technologiques et scientifiques s’opèrent par irruption d’événements dans l’histoire réelle (par exemple l’explosion de la bombe atomique) : certains personnages s’incarnent comme les acteurs d’une histoire réelle (Norbert Wiener, John Von Neumann). L’actualisation de certains personnages imaginaires comme acteurs réels (comme l’usine automatique à la sortie de la guerre) induisant une redistribution de leurs rôles (objets) dans un nouveau monde (catégorie) et un changement des rapports de détermination qui les relient entre eux (morphismes) : tout changement de monde définit le passage d’une catégorie (au sens mathématique du terme) à une autre. En passant d’une catégorie à une autre, les personnages changent ainsi de visages (Victor Frankenstein devient Leo Wiener, le père de Norbert) dans la mesure où les déterminations qui les affectent changent de nature : ils sont alors pris dans d’autres devenirs et d’autres aventures, voire d’autres drames. Ainsi, les personnages d’un monde ont des ancêtres dans d’autres mondes : tout ancêtre pouvant se virtualiser comme spectre dans un nouveau monde. Au sein des mondes, les relations entre les personnages peuvent donc être formalisées par une structure catégorielle (objets et morphismes) que l’auteur représente au moyen de diagrammes. Cassou-Noguès met donc en évidence toute une « méthode de dramatisation » animant à la fois des personnages imaginaires (figures littéraires), des personnages conceptuels (concepts philosophiques) et des personnages scientifiques (idées savantes). L’auteur distingue ainsi trois catégories : la catégorie cybernétique, la catégorie du détective et la catégorie cartésienne. D’une part, elles forment des mondes où coexistent au sein des discours des figures littéraires, des concepts philosophiques et des idées savantes. D’autre part elles définissent des époques de l’imaginaire collectif où se mêlent la fiction, la science et la science-fiction. Un monde s’enracine donc toujours dans un fonds discursif à la fois littéraire, philosophique et scientifique. L’auteur en fait la démonstration pour le thème de la machine. Dès lors il nous semble opportun de mettre en regard la formalisation des résultats de l’enquête de Pierre Cassou-Noguès avec celle mise en œuvre par Gilles Deleuze et Félix Guattari dans Qu’est-ce que la philosophie ? (Paris, Minuit, 1991). En effet, comme l’a bien remarqué Franck Jedrzejewski (Cf. Diagrammes et catégories, Université Paris Diderot-Paris 7, 2007, p. 57) la tripartition produite par Deleuze et Guattari entre philosophie, sciences et arts obéit à une structure de catégorie. « Plan d’immanence » de la philosophie, « plan de référence » de la science et « plan de composition » de l’art forment en effet les catégories dont les objets sont respectivement les « concepts », les « fonctions » et les « percepts » et dont les morphismes sont les «personnages conceptuels», les « observateurs partiels » et les « figures esthétiques ». – « Un savant réapparaît », nouvelle de W. Norbert traduite en français par Pierre Cassou-Noguès, pp. 243-263 (source : Archives Wiener, boîte 31A, dossier 758) ; Remerciements, p. 265 ; Notes, pp. 267-282 ; Table des matières, pp. 283-285.

    F. F.

     

    ARTICLE

    Le désir de vivre. L’Éthique de Spinoza sous pression

    • Pages : 45 à 73
    •  
    • Edition : Originale
    • Ville : Paris
    •  
    •  
    • Date de création : 18-11-2020
    • Dernière mise à jour : 18-11-2020

    Résumé :

    Français

    Les propositions éthiques de Spinoza ont été lues (Lévinas) comme une affirmation d’une conservation de soi centrée sur l’individu (« persévérer dans son être »). L’autrice conteste une telle lecture en repérant dans l’Éthique de Spinoza, lue en dialogue avec les thèses psychanalytiques de Freud et les analyses éthiques de Lévinas, une dimension d’ouverture (de « pression ») à l’environnement humain par laquelle seul se comprend le souci de soi (vivre et bien-vivre) spinoziste.

    V. B.

     

    MONOGRAPHIE

    La psychologie est-elle une science ?

    Essai d’épistémologie critique

    • Pages : 253
    •  
    • Edition : Originale
    • Ville : Lyon
    •  
    • ISBN : 978-2-7297-1268-6
    • URL : Lien externe
    •  
    • Date de création : 29-04-2022
    • Dernière mise à jour : 29-04-2022

    Résumé :

    Français

    À quelles conditions et selon quel régimes de scientificité la psychologie peut-elle être considérée comme une science ? Inversement, quelle contribution spécifique la psychologie peut-elle apporter à l’épistémologie ? C’est à ces deux questions que P. Mercader entend répondre dans cet ouvrage issu de son expérience d’enseignante-chercheuse. L’essai intègre à cet égard un exposé pédagogique des principaux courants de l’épistémologie comme de l’histoire et de la sociologie des sciences, en même temps qu’il permet à son auteure de développer des thèses issues d’un travail réflexif sur sa propre discipline. C’est le cas, en particulier, de la thèse directrice de l’ouvrage, selon laquelle la clinique et la psychanalyse doivent être pensées selon un régime de scientificité distinct des modèles de l’épistémologie normative. Elles sont en effet fondées sur une reconnaissance de la subjectivité à l’œuvre dans toute activité théorique et impliquent à cet égard l’élaboration d’une « épistémologie critique » soucieuse de penser rigoureusement l’investissement subjectif qui anime toute entreprise de théorisation. Elles permettent en outre de concevoir la construction de l’objet étudié par les chercheurs dans les termes d’une « co-pensée » (p. 226) en partie inconsciente et caractérisée par des effets de transfert et de contre-transfert. Pour établir cette thèse, l’auteure commence par exposer la démarche de l’épistémologie normative afin de dégager des critères de scientificité à l’aune desquels évaluer la psychologie. La première partie s’intéresse négativement à « Ce que la science n’est pas » (p. 35-63), à savoir : ni un mythe (p. 39-47), ni une croyance (p. 49-55), ni une idéologie (p. 57-63) : ces entreprises théoriques se distinguent en effet de la démarche scientifique car elles en excluent les prémisses essentielles (rationalité des arguments, administration de preuves empiriques, tendance à l’objectivité du propos), bien qu’elles puissent s’avérer extrêmement fécondes au point de vue heuristique. La deuxième partie (« La science comme artisanat : le paradigme scientifique », p. 65-103), vise à examiner différents modèles épistémologiques, qu’ils soient exclusifs de la psychologie ou soucieux au contraire de définir un espace propre aux sciences humaines et sociales. Sont présentés successivement le critère popperien de réfutabilité (p. 69-78), la notion bachelardienne d’obstacle épistémologique (p. 79-81) et la contribution de J-C Passeron à la définition d’un espace non-popperien pour les sciences humaines et sociales (p. 83-94). À la fin de cette deuxième partie (p. 95-103), P. Mercader interroge la conformité de la psychologie aux critères ainsi dégagés, ce qui la mène à distinguer au sein de celle-ci des sous-disciplines dans lesquelles le paradigme scientifique s’applique (approches comportementalistes et expérimentales) et d’autres dans lesquelles il ne s’applique pas (psychologie clinique et psychanalyse). La suite de l’ouvrage emprunte alors la voie d’une épistémologie descriptive plus à même de donner droit à la scientificité de ces dernières approches. La troisième partie (« La théorisation comme art », p. 105-130) vise à mettre au jour, à partir d’une analogie avec la création artistique (p. 109-113), l’investissement subjectif qui caractérise toute entreprise théorique, y compris la recherche scientifique (p. 115-123). Cette analogie peut dès lors se révéler féconde pour envisager un régime de scientificité propre à la clinique, qui mobilise dans sa pratique et dans sa recherche une attention particulière à la subjectivité du patient comme à celle du praticien (p. 125-130). La quatrième partie (« la pensée comme passion », p. 131-159) étudie, à partir des outils conceptuels dispensés par la clinique psychanalytique, l’investissement libidinal de la pensée (p. 135-141) qui permet de comprendre dans sa genèse la formation d’un besoin de penser (p. 143-147). Cette perspective permet de thématiser la passion du chercheur et de l’artiste comme un surinvestissement de l’énigme ainsi construite (p. 149-152), et de reconnaître la subjectivité comme un instrument de recherche précieux, dès lors que celle-ci fait l’objet d’une élaboration réflexive visant à en restreindre les effets indésirables (p. 153-159). La cinquième partie (« La recherche comme pratique sociale », p. 161-223) adopte enfin le point de vue de l’histoire et de la sociologie des sciences pour insister sur le caractère social et politique de l’activité scientifique. Envisageant l’histoire des sciences dans une interaction constante entre internalisme et externalisme (p. 167-170), P. Mercader présente successivement le discontinuisme de Kuhn (p. 171-183), le constructionnisme de Foucault (p. 185-194) et la sociologie des sciences de Bruno Latour et d’Isabelle Stengers (p. 195-209). Elle revient alors une nouvelle fois sur la concurrence entre les approches comportementalistes et cliniques en psychologie, pour les envisager cette fois-ci au point de vue de la construction sociale de la discipline (p. 211-223). Les acquis précédents lui permettent à cet endroit de définir, pour la psychanalyse et la psychologie clinique, un « autre régime de scientificité » (p. 218) dont la principale caractéristique est d’être une « science du sujet », comme l’explicite la conclusion (p. 225-227). – Bibliographie, p. 129-247 ; Index des noms, p. 249-253.


    M. F.