Les propositions éthiques de Spinoza ont été lues (Lévinas) comme
une affirmation d’une conservation de soi centrée sur l’individu
(« persévérer dans son être »). L’autrice conteste une telle lecture
en repérant dans l’Éthique de
Spinoza, lue en dialogue avec les thèses psychanalytiques de Freud et les
analyses éthiques de Lévinas, une dimension d’ouverture (de
« pression ») à l’environnement humain par laquelle seul se comprend le
souci de soi (vivre et bien-vivre) spinoziste.
V. B.