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L’Esprit et la matière : Précédé de : L’Élision, essai sur la philosophie d'E. Schrödinger par Michel Bitbol
Erwin SCHRÖDINGERÉditeur : Seuil - 1990
Le Mot et la chose
Willard Van Orman QUINEÉditeur : Flammarion - 1999
La Nature de l’esprit : sciences cognitives et cerveau
Marc JEANNERODÉditeur : Odile Jacob - 2002
Matière première. Revue d’épistémologie et d’études matérialistes : Nature et naturalisations
Sous la direction de François ATHANÉ, Édouard MACHERY, Marc SILBERSTEINÉditeur : Syllepse - 2006
De l’intérieur du monde. Pour une philosophie et une science des relations
Michel BITBOLÉditeur : Flammarion - 2010
Les naturalisations : matérialisme des matériaux et cohérence des sciences
François ATHANÉ, Édouard MACHERY, Marc SILBERSTEINSous la direction de François ATHANÉ, Édouard MACHERY, Marc SILBERSTEINDans Matière première. Revue d’épistémologie et d’études matérialistes - 2006
La naturalisation de l’intentionnalité : approche et critique de la théorie de Fred Dretske
Marie-Claude LORNESous la direction de François ATHANÉ, Édouard MACHERY, Marc SILBERSTEINDans Matière première. Revue d’épistémologie et d’études matérialistes - 2006
La philosophie de la nature est-elle morte ?
Pascal ENGELSous la direction de Pierre JACOBDans L’Âge de la science. Lectures philosophiques - 1989
La silhouette de l'humain : Quelle place pour le naturalisme dans le monde d'aujourd'hui?
Daniel ANDLERÉditeur : Gallimard - 2016
Publié en 1958 par Cambridge University Press sous le titre Mind and Matter, ce texte est issu des «Tarner lectures» que Schrödinger donna à Cambridge en 1956. – Le livre associe (a) des réflexions néo-darwiniennes sur l'émergence de l'intelligence au cours de la préhistoire de l'humanité, et (b) une échappée métaphysique consistant à affirmer une double identité: celle des consciences individuelles entre elles et celle de la conscience Une avec le monde. – Dans les deux premiers chapitres de l’ouvrage, consacrés à l'évolution de l'intelligence, Schrödinger adopte et développe une conception originale de la «sélection naturelle» dérivée de la notion de «sélection organique» de Baldwin, Lloyd Morgan et J. Huxley. Selon cette conception, réactualisée par la suite par J. Piaget, le comportement des organismes vivants joue un rôle décisif dans leur évolution, en les dirigeant vers des milieux concentrant la pression de sélection sur des domaines phénotypiques de plus en plus étroits. Elle permet d'expliquer l'apparente directionnalité du processus évolutif, sur un mode Lamarckien, tout en s'en tenant à la thèse darwinienne de la sélection naturelle, et en admettant des mécanismes strictement aléatoires de variation génétique. – Dans les chapitres suivants, Schrödinger développe quelques conséquences de ce qu'il avait appelé le «principe d'objectivation» dans La Nature et les grecs. L'objectivation est l'acte fondateur de la science qui consiste à exclure le sujet connaissant du champ naturel, ou encore à reculer dans le rôle d'un spectateur n'appartenant pas au monde, ce dernier étant ainsi constitué en monde objectif. Parmi les conséquences d'un tel acte, on relèvera particulièrement l'incapacité constitutive dans laquelle se trouvent les sciences objectivantes de rendre intégralement compte de leur propre arrière-plan d'expérience. Schrödinger esquisse à partir de cette remarque une critique précoce du réductionnisme physicaliste dans les sciences de l'esprit. Tentant de remonter en deçà de la prescription d'objectivité, Schrödinger invoque l'expérience fondamentale à laquelle chaque homme serait confronté, et que la pratique et le discours mystiques n'auraient fait que stabiliser et évoquer dans un langage fait de circonlocutions. Cette expérience, c'est celle de l'unicité de «mon monde», du co-surgissement du moi et du monde dans un «ici et maintenant» préalable à la coordination spatio-temporelle. Au regard de cette immédiateté, la théorie dualiste de la connaissance apparaît comme une simple métaphore : celle d'une polarité conçue sur le mode de la relation d'extériorité spatiale qui lui est pourtant logiquement subordonnée. – À partir de là, on comprend que selon Schrödinger, ce qui se joue en physique quantique, ce n'est pas la mise en difficulté d'un dualisme épistémologique et d'une objectivité donnés d'avance (car ils ne sont justement pas donnés d'avance), mais plutôt la possibilité de ré-accomplir à nouveaux frais une œuvre d'objectivation relevant d'une décision d'ordre éthique : celle de «suivre ce qui est commun à tous» (Héraclite). – Dans son essai-préface, M. Bitbol se propose d'évaluer la portée de la proclamation de Schrödinger selon laquelle sa métaphysique est complètement indépendante de sa philosophie de la physique. Il s'agit aussi de mettre en évidence les circulations souterraines entre les deux secteurs de la pensée philosophique de Schrödinger. La raison pour laquelle Schrödinger tenait tant à dissocier sa réflexion métaphysique de sa réflexion sur la théorie physique qu'il a contribué à créer, est qu'il redoutait l'illusion scientiste, autrement dit la croyance que les savoirs objectifs sont capables de remplir complètement le champ de la connaissance. Être affranchi de cette illusion, cela veut dire admettre l'inaccessibilité de la fondation des savoirs objectifs à leur propre méthode. Et cela implique par conséquent de séparer soigneusement le discours scientifique de l'analyse de ses présuppositions. Un équivalent philosophique contemporain de la thèse de Schrödinger est la critique par H. Putnam du programme de "naturalisation de l'épistémologie". Pour autant, la réflexion délibérément extra-scientifique conduite par Schrödinger sur les présuppositions de la démarche scientifique n'est pas restée sans conséquences sur sa façon de pratiquer sa science. Sa critique aigüe du concept de corpuscule matériel, la facilité étonnante avec laquelle il assigne aux nouvelles entités théoriques objectivées de la mécanique quantique que sont les fonctions d'onde un statut de «réalités», et surtout son holisme ontologique, ne sont compréhensibles qu'en tenant compte de ses réflexions métaphysiques. Au total, on s'aperçoit que la philosophie de Schrödinger constitue un réseau plus intégré qu'il ne l'admet, dans lequel les choix métaphysiques et éthiques ne sont pas sans conséquences sur la manière de concevoir les sciences. M.-M. V.
Reproduction au format de poche de la première traduction française (Paris : Flammarion, 1977, Coll. «Nouvelle bibliothèque scientifique»). – Ouvrage central de la philosophie analytique au XXe siècle, ce texte expose des thèses qui ont transformé l'héritage du positivisme logique et révolutionné la philosophie des sciences, de la logique, et du langage. Ces thèses portent respectivement sur : – 1. la sous-détermination des théories : les données de l'expérience ne déterminent pas une théorie unique de la réalité. La vérité est immanente au schème conceptuel, à notre langage et aux entités qu'il “pose”. Quine soulève ainsi la question du réalisme; – 2. l'indétermination de la traduction : il y a plusieurs traductions, empiriquement équivalentes et contradictoires, d'une autre langue dans la nôtre. La signification est un mythe. Quine introduit l'anthropologie dans la philosophie du langage et suscite un débat crucial dans la philosophie analytique (chez Kuhn, Davidson, Putnam, Rorty); – 3. la naturalisation : la recherche d'une notation logique est inséparable de la structuration du réel par notre schème conceptuel. La logique est “sur le même bateau” que les autres sciences. Après Quine, il n'y a plus de point de vue angélique, ni de philosophie première : la voie est ouverte pour le naturalisme contemporain et les sciences cognitives. – Chap. I, Langage et vérité; – Chap. II, Traduction et signification; – Chap. III, L'ontogénèse de la référence; – Chap. IV, Les caprices de la référence; – Chap. V, L'embrigadement; – Chap. VI, La fuite loin des intentions; – Chap. VII, Décision ontique. M.-M. V.
Présentation du programme des sciences cognitives en termes de «naturalisation de l’esprit» : il s’agit de donner à l’esprit le statut d’un véritable objet de science et de connaissance, «c’est-à-dire d’en faire un objet naturel possédant une structure définie, fonctionnant selon des règles identifiables, en continuité explicative avec les autres phénomènes naturels». Le postulat est donc que notre cerveau nous connaît et qu’il peut, à ce titre, réguler notre fonctionnement mental et affectif. – L’analyse obéit à une triple exigence : – affirmer d’abord «L’ancrage biologique de la cognition» (Partie I), illustré par deux exemples, celui de l’expression des émotions, et celui de l’apprentissage du langage; – rendre compte du fondement cognitif de la subjectivité en termes d’action et de «Représentation des actions» (Partie II) : les mêmes réseaux neuronaux sont sollicités dans les deux cas, comme le montre l’imagerie cérébrale; – aborder, enfin, la question de «La cognition sociale» (Partie III), à travers les mécanismes de la communication entre les individus, la connaissance d’autrui en termes d’empathie qui oblige à concevoir le cerveau comme un simulateur, exposant ainsi des implications cliniques majeures, notamment pour la compréhension de maladies telles que la schizophrénie et l’autisme. M.-M. V.
Mal compris en France, le matérialisme contemporain et ses diverses implications philosophiques et scientifiques induisent des enjeux de connaissance cruciaux, qu’il s’agisse de la physique, des sciences de la vie, des neurosciences, ou des sciences humaines. Il s’agit donc de redonner à cette pensée une identité théorique forte et affirmée. Le présent volume a pour thématique la question de la “naturalisation”. Encore peu connu, ce terme désigne l’opération par laquelle la philosophie, en rapport avec les avancées des sciences de la nature, se donne les moyens d’expliquer, par des processus naturels, différents phénomènes tels que, notamment, les fonctions dites supérieures du cerveau : la conscience, l’intentionnalité, etc. Rendre compte de quelques-uns des débats au cœur de ce chantier conceptuel constitue déjà un engagement dans la lutte contre les impostures intellectuelles. M.-M. V.
Repenser la théorie de la connaissance pour l’adapter aux découvertes de la science du XXe siècle est une démarche rendue nécessaire par la physique contemporaine. La mécanique quantique affronte en effet une énigme sans précédent : celle de relations qui préexistent aux objets et aux propriétés qu’elles unissent. Seule une radicalisation de la philosophie relationnelle permet de résoudre les problèmes des relations. Les paradoxes se dissipent si, et seulement si, l’on admet que le sujet de la connaissance et ce qui lui est connu se déterminent réciproquement dans l’acte de connaître, au lieu d’être indépendants l’un de l’autre. – Remontant aux sources dont pourrait s’inspirer cette conception, depuis Platon et Aristote jusqu’à Russell, l’enquête met au jour une difficulté récurrente au cours de l’histoire de la philosophie, une obstination de la pensée substantialiste, un refus d’aller au bout de la pensée des relations. Une réponse à cette résistance culturelle est alors cherchée dans la philosophie d’un penseur indien du IIe siècle avant J.-C., Nâgârjuna, auteur de référence de l’école bouddhique du Madhyamika, la «voie moyenne». – Partie I, «La relation transversale : sur les rapports du connaissant et du connu» : résorber les apories de la relativité de la connaissance dans une version de relativisme si bien assumée qu’elle en devient une manière d’être et de chercher, plutôt qu’une thèse; – Partie II, «La relation latérale : critique du modèle monadique de la connaissance» : montrer que si la connaissance est relative à ses moyens d’accès, sa méthode ne peut consister qu’à mettre en place des réseaux de relations entre phénomènes observables. Et en déduire que la physique quantique est un archétype universel déployant pleinement les conséquences d’une configuration épistémologique inévitable, plutôt qu’une exception dans l’histoire des sciences; – Partie III, «Le cercle des relations : naturalisation et autoconsistance» : coupler la clause critique de relativité des connaissances avec la représentation scientifique des réseaux de relations entre phénomènes observables. Et trouver à partir de là un mode inédit de coopération pour les deux approches à première vue antinomiques que sont la réflexivité transcendantale et la démarche de naturalisation. M.-M. V.
Ce livre est organisé en cinq grands chapitres. Le chapitre un à la fois dépeint le naturalisme d’un point de vue philosophique, et le défend en mettant en avant une attitude naturaliste qui se traduit dans un engagement naturaliste. Les chapitres deux, trois et quatre, sont consacrés à trois domaines scientifiques à la fois distincts et connectés, respectivement : les sciences cognitives, les neurosciences et les approches évolutionnaires. Enfin, le chapitre cinq décrit une catégorie de phénomènes qui pour l’instant échappe aux méthodes du naturalisme (l’intelligence de l’agent), et, pour terminer, revient sur ce qui est présenté comme la meilleure attitude face au naturalisme. Le premier chapitre commence par décrire le naturalisme : d’abord, de manière générale, l’attitude naturaliste ; ensuite, les formes historiques du naturalisme avec notamment le premier naturalisme américain puis le retour du naturalisme dans la philosophie analytique ; enfin, de manière plus détaillée, le naturalisme contemporain sous ses formes ontologiques et/ou épistémologiques, plus ou moins systématiques, et surtout incarné dans un certain nombre de lieu de débat (la place du surnaturel, l’extension du domaine de la physique, la nature de la philosophie, etc.). L’auteur continue en abordant le problème central de la normativité et des tentatives pour la naturaliser : cybernétique, prise en compte plus générale des motivations et émotions, approche scientifique pas à pas des faits normatifs (avec l’exemple des psychopathologies et des erreurs de raisonnement). Ce deuxième temps débouche sur une difficulté : l’impossibilité de s’en remettre aux faits pour déterminer la réussite du naturalisme. Il en tire la question du dernier temps de la première partie : que faire du naturalisme ? Après avoir décrit des formes non-scientifiques, ordinaires, ou en tout cas libérales, de naturalisme, l’auteur s’engage dans une autre voie : retrouver l’esprit du naturalisme, une attitude naturaliste qui donne lieu à un engagement à la fois théorique et pratique, à des programmes de recherche. Le deuxième chapitre est consacré aux sciences cognitives et à leur volonté de naturaliser l’esprit. Dans un premier temps, l’auteur en retrace l’histoire en partant de la première cybernétique et du fonctionnalisme, et en abordant la question de l’implémentation dans le système nerveux central et plus généralement dans un système biologique lui-même inséré dans l’évolution. Dans un deuxième temps, l’auteur traite de la question centrale de l’intelligence et la théorie censée en rendre compte : la modularité, décrite dans son projet initial et dans ses différentes versions. Un point est particulièrement développé, celui de la part de l’inné dans la cognition. Dans un troisième temps, l’auteur décrit l’exigence faite aux sciences cognitives de prendre en compte l’intentionnalité, la conscience, la causalité mentale, d’un côté, et le corps, les affects, les émotions, le contexte, de l’autre. Le constat est fait d’une multiplication des théories sans grand consensus. Le troisième chapitre est consacré aux neurosciences. Pour commencer, l’auteur insiste sur l’apparence d’évidence de l’idée selon laquelle les neurosciences sont la science de l’esprit, écartant un certain nombre d’objections et décrivant l’essor des neurosciences cognitives. La doctrine neuronale est développée de manière plus détaillée notamment quant à la question des bases neuronales des fonctions mentales, avec la question du localisationnisme et du programme correspondantiste maximal. Dans un deuxième grand mouvement, l’auteur se penche sur la question de la neuro-imagerie, à la fois d’un point de vue historique et méthodologique, en faisant place à ses critiques, mais aussi à des découvertes non fondées sur la neuro-imagerie dans le domaine de la vision, des neurones-miroirs et de ce qui apparaît comme en-deçà ou au-delà des facultés (neuro-calcul et auto-compréhension de l’individu). Le chapitre se termine par une description des mises en cause du paradigme dominant des neurosciences cognitives et une réflexion plus générale sur le rapport entre neurosciences et sciences cognitives. Le quatrième chapitre est consacré aux approches évolutionnaires de l’homme et de la société. Dans un premier temps, après avoir dessiné les grandes lignes d’un évolutionnisme minimal, l’auteur décrit de manière détaillée la psychologie évolutionnaire, notamment sa version forte dans le « programme de Santa Barbara ». Face aux différentes critiques adressées à ce programme (concernant la théorie de l’évolution, la prise en compte du cerveau, l’utilisation de la modularité, etc.), il en défend la dimension heuristique en prenant trois exemples. Dans un deuxième temps, à partir de cette psychologie évolutionnaire, l’auteur s’attaque à la socialité profonde de l’homme : le but est de considérer l’évolution culturelle comme un phénomène naturel, en soulignant le rôle du cerveau social et d’un processus de coévolution gène-culture. La cinquième et dernière partie revient de manière plus générale sur l’attitude à adopter face au naturalisme. Dans un premier temps, l’auteur décrit un phénomène échappant pour l’instant aux méthodes du naturalisme : l’intelligence de l’agent, en insistant particulièrement sur la notion de contexte et sur le caractère approprié du comportement, pour rendre compte de la normativité en jeu. De cette limite à la naturalisation de l’individu, l’auteur tire un certain nombre de conclusions concernant la possibilité de naturaliser le réel, et finit en développant l’idée centrale d’un naturalisme critique. P. F.
The book is organised in five chapters. Chapter one both depicts naturalism in a philosophical point of view, and defends it pointing out a naturalistic attitude, which has to express in a naturalistic commitment. Chapters two, three and four, are devoted to three scientific domains, both distinct and connected, respectively: cognitive sciences, neurosciences and evolutionary approaches. Finally chapter five describes a category of phenomena, which escapes for the moment to naturalism’s methods (agent’s intelligence), and comes back to what is presented as the best attitude towards naturalism. The first chapter begins describing naturalism: firstly, in a general way, the naturalistic attitude; then naturalism’s historical forms, especially the first American naturalism and naturalism’s return in analytical philosophy; finally, in a more detailed way, contemporary naturalism in all its ontological and/or epistemological forms, more or less systematic, which expresses in some debates (the place of supernatural, the extension of physics, the nature of philosophy, etc.). The author goes on broaching the central problem of normativity and some attempts to naturalise it: the cybernetic, the account of motivation and emotion, the step-by-step scientific approach of normative facts. This second moment leads to a difficulty: the impossibility to leave it up to facts in order to determine whether naturalism succeeds. Therefore the question is: what must we do with naturalism? After a description of non-scientific, or ordinary, or liberal, forms of naturalisms, the author goes in another direction: to go back to naturalism’s spirit, naturalism’s attitude, which expresses in a commitment both theoretical and practical, and in research programs. The second chapter is devoted to cognitive sciences and to their will to naturalise the mind. In a first moment the author traces their history from the first cybernetic and functionalism, and broaches the question of the implementation in the central nervous system and more generally in a biological system, inserted in evolution. In a second moment the author deals with the central question of intelligence and the theory supposed to give an account of it: the modularity, described in its initial form and in its different versions. A point is described more particularly: the innateness in cognition. In a third moment the author describes the requirement for the cognitive science to take into account intentionality, consciousness, mental causality, on one side, and affects, emotions, context, on the other. An analysis is made of the multiplication of theories without consensus. The third chapter is devoted to neurosciences. To begin the author insists on the apparent obviousness of the idea according to which neurosciences are the sciences of mind. The neuronal doctrine is developed in a more detailed way, particularly as regards to the question of the neuronal basis of mental functions, the question of localisationism and the maximal correspondentist program. In a second moment the author focuses on the question of neuroimaging, both in a historical and methodological points of view, making room for criticisms and discoveries that were not made by neuroimaging (in the domain of vision, mirror neurons, neurocalculus and self understanding of the individual). The chapter ends by a description of the criticisms against the dominant paradigm in cognitive neurosciences and a more general reflexion on the connection between neurosciences and cognitive sciences. The fourth chapter is devoted to the evolutionary approaches of man and society. In a first moment, after a general description of a minimal evolutionism, the author describes in a detailed way the evolutionary psychology, especially its strong version in the “Santa Barbara program”. In front of the different criticisms to this program, the author defends its heuristic dimension with three examples. In a second moment, from this evolutionary psychology, he focuses on man’s profound sociality: the aim is to see the cultural evolution as a natural phenomenon, highlighting the role of the social brain and of a process of coevolution gene-culture. The fifth and last chapter comes back to the attitude to adopt in front of naturalism. In a first moment the author describes a phenomena escaping for now to naturalism’s methods: agent’s intelligence, and focuses especially on the notion of context and the appropriateness of the behaviour, in order to give an account of normativity. From this limit in human’s naturalisation, he draws some conclusions about the possibility of naturalising reality, and develops the central idea of a critic naturalism. P. F.