1.1.1. Votre requête est guidée par la suggestion des mots-clés déjà enregistrés dans la base de données (auto-complétion)
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Monographie
Dictionnaire / Encyclopédie
Collectif
Article
Revue / Périodique
Thèse
3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens
3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer
3.3. Vous pouvez cliquer sur les mots-clés qu'elle présente
Historique. Logique des classes et des propositions. Logique des prédicats. Logiques modales
Jean-Blaise GRIZESous la direction de Jean PIAGETDans Logique et connaissance scientifique - 1967
On Some Paradoxes
Joseph Fraser THOMSONSous la direction de Ronald Joseph BUTLERDans Analytical Philosophy - 1962
Darwin et les taxinomies d'aujourd'hui
Claude Henri DUPUISSous la direction de Pascal TASSYDans L'Ordre et la diversité du vivant. Quel statut scientifique pour les classifications biologiques ? - 1986
Les Outils de la réflexion : Épistémologie
François DAGOGNETÉditeur : Les Empêcheurs de penser en rond - 1999
Les Universaux. Une introduction partisane : Suivi de : « Quatre disputes sur les propriétés » et « Les particuliers ont leurs propriétés par nécessité »
David Malet ARMSTRONGÉditeur : Éditions d’Ithaque - 2010
Quoique Darwin ait accordé plus d'attention aux processus de l'évolution qu'à ses produits, sa réflexion sur la taxinomie est plus complète qu'on ne le croit en général. Une relecture de The Origin of Species démontre qu'il concevait parfaitement les deux façades de l'édifice taxinomique : la réalité de l'arrangement généalogique et l'artifice du ranking catégoriel. L'absence de pedigrees écrits l'a toutefois conduit à un compromis unissant une subordination phénétique des taxa et leur coordination analogique. Néanmoins, en considérant les allomorphes des lignées courtes prouvées et les «fossiles vivants», il avait compris que la complétude des lignées longues (monophylie) est plus importante que la similarité phénétique globale ou l'apparente chronologie de leurs membres. Une prise en compte critique de ce constat a conduit W. Hennig à reconnaître les caractères dérivés communs (synapomorphies) comme l'outil d'un accomplissement moderne de la révolution darwinienne en taxinomie.
Although Darwin devoted more attention to the processes of evolution than to its products, his reflection on taxonomy is more complete than is generally assumed. A fresh reading of The Origin of Species convinces one that he was perfectly aware of the two sides of the taxonomic edifice : the reality of the genealogical arrangement and the contrivance of the categorical ranking. Yet the lack of «written pedigrees» lead him to a compromise enbodying a phenetical subordination of the taxa and their analogical coordination. Nevertheless, in considering the allomorphs of short proved lineage and the «living fossils», he realized that the completeness of long lineages (monophyly) is more important that the overall phenetical similarity or the apparent chronology of their members. A critical appraisal of this statement has led W. Hennig to acknowledge the shared derived characters (synapomorphies) as the tool for a modern improvement of the Darwinian revolution in taxonomy.
Cet ouvrage constitue – après Savoir et pouvoir en médecine (Paris, Les Empêcheurs de penser en rond, 1998) – le second volume des écrits de François Dagognet. Véritable boîte à outils, l'ouvrage se divise en quatre compartiments. Qu'est-ce que l'épistémologie ? Telle est la question au centre de la première section de l'ouvrage, dans laquelle l'auteur traite successivement de ses trois figures (1° l'épistémologie comme recherche des conditions de possibilité du savoir, 2° l'épistémologie comme effort de mise au jour des obstacles épistémologiques, 3° l'épistémologie comme travail de dégagement a posteriori d'une méthode de découverte), de deux de ses problèmes majeurs (ceux de la preuve et de la mesure), de la transposition analogique de ses méthodes (l'interdépendance entre les disciplines du savoir) et enfin d'un exemple paradigmatique – l'épistémologie de la biomédecine – dans la mesure où cette dernière a servi à l'auteur de modèle pour dégager ce qu'il appelle « la triade épistémologique », soit les conditions techno-logiques de possibilité du savoir, objet de la seconde section de l'ouvrage. Ces dispositifs techno-logiques intellectuels sont : le graphe, le mot et la classe. La troisième section étudie les rapports entre épistémologie et ontologie, i.e. entre nos catégories de pensée et les architectures matérielles. C'est pourquoi elle rassemble des articles sur la question du corps et des corps, sur l'ontologie matérielle (i.e. la vraie compréhension d'un corps ou d'un être), l'ontologie formelle (i.e. la systématique qui relie ces corps), le schème arborescent (i.e. la forme de cette systématique selon l'auteur), la positivité des supports et des matériaux dans la constitution et la transformation des ontologies. La quatrième et dernière section propose un examen critique de l'image de la science telle qu'elle est vue dans nos sociétés ainsi que les éléments d'une pédagogie pour un partage démocratique de ses découvertes et de ses résultats, la didactique constituant selon l'auteur « l'un des rameaux les plus prometteurs d'une épistémologie soucieuse de transmettre la scientificité ». – Sommaire, pp. 7-8 ; I. Le champ épistémologique ; II. La triade épistémologique ; III. Une épistémologie ontologisante ; IV. Une épistémologie sociologisante.
F. F.
Faisant suite à Universals and Scientific Realism (Cambridge; New York : Cambridge University Press, 1978), le présent ouvrage entend nuancer et compléter certaines des positions antérieurement défendues. Cette introduction aux débats contemporains sur le problème des universaux prend désormais en compte la possibilité de développer un type particulier de nominalisme modéré « comme un rival important et tout à fait plausible du réalisme modéré à l'égard des universaux : ce serait un nominalisme modéré parce qu'il admet des propriétés et des relations, mais un nominalisme quand même parce qu'il tient les propriétés et les relations pour des particuliers plutôt que pour des universaux » (Préface, p. 11). – Le texte est structuré en sept chapitres. Le premier (intitulé « Le problème ») propose une brève introduction au problème des universaux dans laquelle Armstrong critique les formes dites « extrêmes » du nominalisme : celles qui n’admettent pas de division objective entre des classes naturelles de particuliers et des classes de particuliers qui ne sont pas naturelles. Ce chapitre introductif est suivi de deux chapitres critiques portant chacun sur une version du nominalisme austère « modéré » : le nominalisme des classes naturelles primitives (chapitre 2) et le nominalisme de la ressemblance (chapitre 3). Les deux chapitres suivants sont consacrés à des variétés du réalisme des universaux : le chapitre 4 (« Les particuliers comme faisceaux d'universaux ») discute et critique la conception des particuliers comme faisceaux d’universaux, conception attribuée à Bertrand Russell ; dans le chapitre 5 (« Les universaux comme attributs »), Armstrong expose, après avoir critiqué une conception platonicienne du réalisme des universaux, sa propre conception des universaux comme manières d’être des particuliers. Le chapitre 6 (« Les tropes »), qui précède un Récapitulatif final (Chapitre 7), est consacré à la théorie des tropes, forme libérale du nominalisme, qu’Armstrong rejette. – En Annexes, sont proposés deux articles récents de l’auteur qui fournissent une réelle valeur ajoutée à l’édition en français par rapport à l’édition originale en anglais. Le premier de ces articles, « Quatre disputes sur les propriétés » (« Four Disputes about Properties ») a été prononcé en 2004 lors des Pufendorf Lectures (et a paru in Synthèse, 144, Springer, 2005, pp. 309-320). Il prend une perspective plus générale sur la métaphysique des propriétés et met l'accent sur le débat entre les conceptions catégoriques des propriétés et les conceptions des propriétés comme pouvoirs ou dispositions. – Le second article en annexe : « Les particuliers ont leurs propriétés par nécessité » («Particulars have their Properties by necessity») ; originellement intitulé « Predication and Necessity », a été prononcé en 2004 lors des Pufendorf Lectures (et a paru in A. Chakrabarti et P.F. Strawson (dir.), Universals, Concepts and Qualities: New Essays on the Meaning of Predicates, Ashgate, 2006). Il montre en quoi le réalisme d’Armstrong a évolué ces dernières années et présente une conception novatrice de l’instanciation des universaux par les particuliers comme identité partielle entre un universel et un particulier. M.-M. V.