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Sélection naturelle et bases neurobiologiques de l’épistémologie
Claude KORDONSous la direction de Claude GRIGNON, Claude KORDONDans Sciences de l’homme et sciences de la nature. Essais d’épistémologie comparée - 2009
Connaître les sciences cognitives. Tendances et perspectives
Francisco J. VARELAÉditeur : Seuil - 1989
Avant demain : Épigenèse et rationalité
Catherine MALABOUÉditeur : Presses Universitaires de France - 2014
L’œil, la main et la voix : Une théorie communicative de l’expérience humaine
Alberto GUALANDIÉditeur : Hermann - 2014
Unraveling the « Radiometric Signals » from Green Leaves
Christian NANSENDans The Language of Plants - 2017
Ce chapitre envisage les fondements neurobiologiques sur lesquels repose l’épistémologie : le développement du cerveau au cours de l’évolution, puis celui du cerveau humain au cours du processus d’hominisation, ont obéi aux lois de la sélection naturelle qui a favorisé l’émergence d’architectures et de modes de fonctionnement cérébraux particuliers. Ces architectures présentent un caractère d’invariance pour toute l’espèce humaine. Peuvent-elles rendre compte des aspects universels des modes d’acquisition de la connaissance, et donc d’éventuelles propriétés universelles de l’épistémologie ? À l’inverse, les influences externes qui s’exercent sur la construction du cerveau (qu’on appelle facteurs épigénétiques) peuvent-elles expliquer l’existence d’un polymorphisme disciplinaire des mécanismes d’acquisition des connaissances, qui correspondrait aux servitudes spécifiques de chaque science ?
Titre original : Cognitive Science. A Cartography of Current Ideas, 1988. Ce manuscrit n'a jamais été publié comme tel. Des fragments de ce texte ont paru sous les titres suivants : – «The Science and Technology of Cognition : Emergent Directions», in J.L. Roos, dir., Economics and Artificial Intelligence, premier symposium international du IFAC (International Federation of Automatic Control), New York : Pergamon Press, p. 1-9; – «Perception and the Origin of Cognition : A Cartography of Current Ideas», in F.J. Varela and J.-P. Dupuy, dir., Understanding Origin : Ideas on the Origins of Life, Mind and Society, Stanford International Symposium (à paraître). Certaines parties des chapitres 3, 4 et 5 ont été adaptées d'un ouvrage en cours : Varela F.J. and Thompson E., Worlds without Grounds : Cognitive Science and Human Experience (à paraître). – Un nouveau continent du savoir émerge aujourd'hui, celui des sciences cognitives. Au carrefour de l'informatique, de la neurobiologie et de la psychologie, se construit une approche unifiée des phénomènes de perception, de (re)connaissance et de compréhension. Le fonctionnement de l'esprit humain, le comportement animal et les performances de l'ordinateur se retrouvent ainsi analysés dans une visée commune. L'intérêt conceptuel de ces recherches, comme l'importance technologique de leurs applications, en font sans doute le développement scientifique majeur de cette fin de siècle. Francisco Varela dresse ici un panorama des sciences cognitives. A partir de leur jeune mais complexe histoire, il analyse leurs perspectives actuelles et discute les grands courants orthodoxes-cognitivistes, connexionnistes ou autre qui parcourent ce domaine. Introduction aux sciences cognitives, ce livre est aussi une prise de position sur leur évolution. En parfaite cohérence avec la position enactive de l'auteur, informer et transformer ici vont de pair. – 1. Pourquoi cet essai ?; – 2. Première étape. Les jeunes années; – 3. Deuxième étape. Les symboles : l'hypothèse cognitiviste; – 4. Troisième étape. L'émergence : une alternative à l'orientation symbolique; – 5. Quatrième étape. L'enaction : une alternative à la représentation. – Conclusions.
À quoi renvoie le modèle de l’épigenèse dans l’œuvre de Kant ? À l’engendrement progressif de l’accord entre les catégories de l’entendement et les objets de l’expérience ou à la façon dont le sujet critique s’explique cet accord progressivement ? Au-delà de l’exégèse du corpus kantien, ce modèle peut-il constituer un paradigme consistant de la rationalité au regard des avancées de la neurobiologie et de l’épigénétique contemporaines ? Telle est la thèse défendue au cœur de cet ouvrage d’une grande densité: pour l’étayer, l’auteure procède de façon extrêmement méthodique. Tout d’abord, elle montre que la «genèse» du transcendantal est pensée par Kant suivant le modèle de l’épigenèse : la formation du transcendantal se développe comme un individu vivant et se révèle pour le sujet critique dans une épigenèse. Dans un second temps, elle montre que la genèse du transcendantal, dans la formation du système kantien (i.e. entre la Critique de la raison pure et la Critique de la faculté de juger) procède elle-même par épigenèse. Autrement dit, l’auteur montre que l’épigenèse de la raison se révèle dans le développement de l’entreprise critique comme épigenèse du système kantien lui-même. Pour savoir ce qu’il en est aujourd’hui du statut du transcendantal tel que Kant l’a inauguré et pensé, l’auteure procède alors elle-même épigénétiquement : partant du §27 de la première Critique dans lequel apparaît le thème de l’épigenèse de la raison (chapitres 1 à 3), elle confronte sa lecture à celles d’autres commentateurs (chapitres 4 à 6) pour examiner le statut de l’usage de l’épigenèse dans le corpus kantien (s’agit-il ou non d’un préformationnisme ?). Cela conduit l’auteure à la réactualisation du débat entre préformationnisme et épigenèse dans la biologie contemporaine, c’est-à-dire entre génétique et épigénétique (chapitre 7). Dès lors à la question de savoir comment le modèle de l’épigenèse sert à décrire la production a priori de l’accord entre les catégories de l’entendement et les objets de l’expérience, succède celle consistant à savoir comment ce modèle peut permettre au sujet de se figurer sa propre transformation, c’est-à-dire devenir le modèle d’une herméneutique du sujet (chapitres 8 à 9). La caractérisation du transcendantal comme temporalité originaire (Heidegger) permet-elle d’unifier les diverses lectures exposées précédemment en proposant une compréhension acceptable de l’épigenèse a priori ? Pour l’auteure, ce n’est pas le cas. Elle examine alors les deux grandes tentatives contemporaines d’abandon du transcendantal (celles opérées par Martin Heidegger dans Temps et Être et par Quentin Meillassoux dans Après la finitude), montre les impasses auxquelles elles conduisent, puis les rejette (chapitres 10 à 12). En proposant un paradigme épigénétique de la rationalité, elle esquisse les premiers traits d’une critique de la raison neurobiologique (chapitres 13 à 14) en maintenant la validité du transcendantal au prix d’un certain nombre de transformations (différenciation de la causalité, complexification de la finalité, modification de la nécessité, etc.). – Avertissement, pp. ix-xi ; Conclusion, pp. 321-322 ; Bibliographie, pp. 323-332 ; Table, pp. 333-338 ; Œuvres de l’auteur, pp. 339-340.
F. F.
En réactualisant une méthodologie interdisciplinaire de circulation encyclopédique au sein des corpus philosophique et scientifique (philosophie transcendantale, esthésiologie et psychiatrie phénoménologiques, biologie évolutive du développement, paléoanthropologie, neurobiologie, audiophonologie, psychologie écologique de la perception, neurolinguistique, théorie cognitive de la métaphore, etc.), cet ouvrage, foisonnant de ressources documentaires, de concepts philosophiques et de théories scientifiques, mais parfois tortueux dans sa progression (peut-être en raison du fait que les chapitres qui le constituent sont des articles refondus en un seul ouvrage), met au jour la profondeur et la justesse de certaines intuitions de l’un des grands représentants de l’anthropologie philosophique, Arnold Gehlen (1904-1976), figure intellectuelle peu connue en France, ou plutôt, comme le notait Stanislas Deprez dans sa recension des Essais d’anthropologie philosophique (voir Revue Philosophique de la France et de l’Étranger, tome 137, n° 2, 2012, p. 251), maintenue dans le silence. Chaque chapitre est le développement d’une ou plusieurs thèses, qui s’enchaînent les unes aux autres au fil de l’argumentation de l’auteur. Le chapitre I montre qu’un principe, celui d’exonération (Entlastung), et un concept, celui de néoténie (désignant le retardement du développement humain par le maintien de caractères juvéniles à l’âge adulte), tous deux présents dans l’anthropobiologie d’A. Gehlen, trouvent un contenu positif affiné et nettement précisé grâce aux réinterprétations récentes d’observations effectuées à partir de la théorie du développement et de l’évolution proposée par Stephen Jay Gould (avec le concept d’hétérochronie néoténique) et aux résultats obtenus par l’évo-dévo (avec le concept d’exaptation). En somme, il s’agit de montrer en quoi la néoténie est une source d’exaptations indéfinies (i.e. d’activités de bricolage du vivant qui re-fonctionnalise des structures morphologiques ou cognitives originellement non pré-adaptées aux buts qui sont réassignés à ces structures). Le chapitre II développe la thèse du caractère communicatif de l’expérience humaine, son lien avec la néoténie et le mécanisme de l’exaptation, pour exhiber les éléments d’explication que cette thèse apporte à la compréhension de syndromes neuropsychologiques tels que l’autisme et la schizophrénie. Le chapitre III soutient quant à lui que les structures sensorimotrices du corps constituent l’a priori matériel de notre rapport au milieu naturel (il s’agit de la thèse centrale définitoire de l’esthésiologie). Le chapitre IV soutient que le circuit phono-auditif est la matrice du langage et le fondement esthésiologique de l’expérience humaine, et l’action phonique, le modèle de toute action. Le chapitre V cherche à montrer comment la théorie des pré-représentations de Jean-Pierre Changeux (cf. L’homme de vérité, Paris, Odile Jacob, 2002) s’applique au problème de la communication langagière, puis comment l’imagination constitue le lieu où s’élaborent des métaphores et où se formalisent petit à petit des analogies jouant le rôle de schèmes transcendantaux entre les structures corporelles de la sensibilité et les contenus expérientiels du vécu et du sentir, schèmes qui se sédimentent et se stabilisent à terme, à un niveau ultime, dans la pensée mathématique, sous forme d’invariants inférentiels. Enfin, le chapitre VI vise à mettre en évidence le lien entre la philosophie de l’histoire et des institutions de Gehlen et sa doctrine anthropobiologique à partir d’une lecture de Urmensch und Spätkultur (1956). Ainsi, l’objectif de l’ouvrage d’Alberto Gualandi est de montrer quelles sont les retombées paléoanthropologiques de la conception néoténique de l’anthropogenèse à travers une relecture de l’œuvre anthropobiologique d’Arnold Gehlen à la lumière des avancées de la science contemporaine, à l’ère de la post-histoire, sous régime technoscientifique. – Avertissement, p. 4 ; Illustrations, pp. 5-6 ; Introduction, pp. 7-20 ; Conclusions, pp. 377-384 ; Bibliographie, pp. 385-401 ; Table des matières, pp. 403-405 ; Remerciements, p. 407.
F. F.
Souhaitant nous montrer ce que « perçoit » une feuille et ce que les autres vivants, animaux ou plantes, «perçoivent» d'elles, ce chapitre étudie la gamme de signaux visuels et volatiles spécifiques que les plantes parviennent à véhiculer à partir de leurs feuilles. Bien que nous soyons insensibles à ces signaux en tant qu'être humain, les plantes peuvent faire varier l'intensité du vert de leurs feuilles, ce qui leur permet d'indiquer aux autres vivants leurs niveaux de stress. On note ainsi que les plantes stressées ont tendance à refléter davantage de lumière que les plantes apaisées, en raison du fait que leur capacité à synthétiser l'énergie radiométrique est compromise.
G. H.