L'auteur discute dans ce chapitre la question de la traduction du langage des plantes. Le problème méthodologique pointé ici est le biais anthropocentrique par lequel nous pensons le monde végétal. Qu'il s'agisse de l'intelligence, de la conscience ou encore du langage, l'homme se compare à chaque fois aux autres vivants en prenant pour référence ses propres dimensions. Ce chapitre propose quatre traductions possibles au langage des plantes, comme autant de façon de penser une communication spécifiquement végétale : le « langage des fleurs », et non le « langage des plantes » ; la figure des « arbres parlant », notamment dans la littérature ; la communication biochimique entre plantes ; la participation des plantes au langage des choses. Il faut laisser la place à l’indicible pour saisir le langage des plantes. Or, ces quatre approches laissent la place au silence, entendu qu'elles n'imposent aucun point de vue anthropocentrée sur les plantes.

G. H.

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To Hear Plants Speak

  • Pages : 103 à 125
  •  
  • Ville : Minneapolis
  •  
  •  
  • Date de création : 27-02-2020
  • Dernière mise à jour : 27-02-2020

Résumé :

Français

L'auteur discute dans ce chapitre la question de la traduction du langage des plantes. Le problème méthodologique pointé ici est le biais anthropocentrique par lequel nous pensons le monde végétal. Qu'il s'agisse de l'intelligence, de la conscience ou encore du langage, l'homme se compare à chaque fois aux autres vivants en prenant pour référence ses propres dimensions. Ce chapitre propose quatre traductions possibles au langage des plantes, comme autant de façon de penser une communication spécifiquement végétale : le « langage des fleurs », et non le « langage des plantes » ; la figure des « arbres parlant », notamment dans la littérature ; la communication biochimique entre plantes ; la participation des plantes au langage des choses. Il faut laisser la place à l’indicible pour saisir le langage des plantes. Or, ces quatre approches laissent la place au silence, entendu qu'elles n'imposent aucun point de vue anthropocentrée sur les plantes.

G. H.

 

Résumé :

Français

L'auteur discute dans ce chapitre la question de la traduction du langage des plantes. Le problème méthodologique pointé ici est le biais anthropocentrique par lequel nous pensons le monde végétal. Qu'il s'agisse de l'intelligence, de la conscience ou encore du langage, l'homme se compare à chaque fois aux autres vivants en prenant pour référence ses propres dimensions. Ce chapitre propose quatre traductions possibles au langage des plantes, comme autant de façon de penser une communication spécifiquement végétale : le « langage des fleurs », et non le « langage des plantes » ; la figure des « arbres parlant », notamment dans la littérature ; la communication biochimique entre plantes ; la participation des plantes au langage des choses. Il faut laisser la place à l’indicible pour saisir le langage des plantes. Or, ces quatre approches laissent la place au silence, entendu qu'elles n'imposent aucun point de vue anthropocentrée sur les plantes.

G. H.

 
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