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Conjectures et réfutations. La croissance du savoir scientifique
Karl Raimund POPPERÉditeur : Payot - 2006
L'Invention des sciences modernes
Isabelle STENGERSÉditeur : La Découverte - 1993
La Leçon de ce siècle. Entretien avec Giancarlo Bosetti : Suivi de deux essais de Karl Popper sur la liberté et l’État démocratique
Karl Raimund POPPERSous la direction de Giancarlo BOSETTIÉditeur : Anatolia - 1993
La fin et les moyens : la philosophie politique de Bertrand Russell
Adam STEPHENSONSous la direction de Dominique WOLTONDans Hermès - 1990
Essais de cosmopolitique
Frédéric FRUTEAU DE LACLOSSous la direction de Françoise BALIBAR, Élie DURINGDans Critique. Revue générale des publications françaises et étrangères - 2002
Nature, mouvement et politique chez Hobbes
Jean MATHIOTSous la direction de Franck TINLANDDans Nouvelles sciences. Modèles techniques et pensée politique de Bacon à Condorcet - 1998
Logic and The Open Society : Revising the Place of Tarski's Theory of Truth Within Popper's Political Philosophy
Alexander J. NARANIECKISous la direction de Zuzana PARUSNIKOVÀ, Robert Sonné COHENDans Rethinking Popper - 2009
La science doit-elle être autonome pour être utile ?
Stéphanie RUPHYSous la direction de Stéphanie RUPHY, Alexandre GUAYDans Science, philosophie, société - 2017
Recueil d’essais et de conférences qui sont autant de variations autour d’un même thème : l’idée que nos erreurs peuvent non seulement être instructives, mais que l’ensemble de la connaissance ne progresse que par la rectification des erreurs. S’en dégage une théorie de la connaissance et de son développement, – théorie de la raison qui assigne aux argumentations rationnelles une fonction décisive : la critique des tentatives, souvent erronées, que nous faisons pour résoudre les problèmes qui se posent à nous; mais aussi – théorie de l’expérience qui attribue à nos observations un rôle tout aussi déterminant, celui d’être des tests pouvant contribuer à faire découvrir l’erreur. La connaissance est susceptible de développement et la science de progrès pour cette simple raison que nous pouvons être instruits par nos erreurs : les anticipations, les conjectures formées par la connaissance scientifique sont soumises au contrôle de la critique, c’est-à-dire à des tentatives de réfutation qui comportent des tests d’une capacité critique élevée. La réfutation d’une théorie constitue à elle seule un progrès, qui nous rapproche de la vérité et fonde la rationalité de la science. – Introduction, «Des sources de la connaissance et de l’ignorance» (Proceedings of the British Academy, 46, 1960). – Conjectures : 1. «La science : conjectures et réfutations» (in British Philosophy in Mid-Century, C.A. Mace, Ed. Londres, Allen & Unwin, 1957); 2. «La nature des problèmes philosophiques et leurs racines scientifiques» (British Journal for the Philosophy of Science, 3, 1952); 3. «Trois conceptions de la connaissance» (in Contemporary British Philosophy, 3e série, H.D. Lewis, Ed. 1956); 4. «Pour une théorie rationaliste de la tradition» (The Rationalist Annual, 1949, pp. 36-55); 5. «Retour aux présocratiques» (Proceedings of the Aristotelian Society, nlle série, 59, 1958-1959); 6. «Note sur Berkeley, précurseur de Mach et d’Einstein» (British Journal for the Philosophy of Science, 4, 1953); 7. «Critique et cosmologie kantiennes» (The Listener, 51, 1954); 8. «Le statut de la science et de la métaphysique» (Ratio, 1,1958, pp. 97-115); 9. «Pourquoi les calculs logiques et arithmétiques s’appliquent-ils à la réalité ?» (Proceedings of the Aristotelian Society, vol. suppl., n° 20, 1946); 10. «Vérité, rationalité et progrès de la connaissance scientifique» (Inédit sous cette forme). – Réfutations : 11. «La démarcation entre la science et la métaphysique» (in The Philosophy of Rudolf Carnap, P.A. Schilpp, Ed. La salle, Open Court, 1963, pp. 183-226); 12. «Le langage et la problématique corps/esprit. Reformulation de la théorie interactionniste» (Proceedings of the XIth International Congress of Philosophy, vol. 7. Louvain, E. Nauwelaerts, 1953); 13. «Note sur la problématique corps/esprit» (Analysis, nlle série, 15, 1955); 14. «Réflexivité et signification dans le langage ordinaire» (Mind, nlle série, n° 63, 1954); 15. «Qu’est-ce que la dialectique ?» (Mind, nlle série, vol. 49, 1940); 16. «Prédiction et prophétie dans les sciences sociales» (in Library of the 10th International Congress of Philosophy. Amsterdam, 1948, vol. 1); 17. «Opinion publique et principes libéraux» (Il Politico, vol. 20, 1955, en italien. Ordo, vol. 8, 1956, en allemand); 18. «Utopie et violence» (The Hibbert Journal, XLVI, oct. 1947-juil. 1948, pp. 109-116); 19. «Considérations d’un optimiste sur l’histoire de notre époque» (6e Conférence Eleanor Rathbone, Univ. de Bristol, 12 oct. 1956); 20. «Humanisme et raison» (The Philosophical Quarterly, 2, 1952, n° 7, pp. 166-171).
Depuis qu'elles existent, les sciences dites exactes se prétendent différentes des autres savoirs. Comment comprendre cette prétention ? Faut-il, à la manière des épistémologues anglo-saxons ou de Karl Popper, tenter d'identifier les critères qui la justifient ? Peut-on, suivant le modèle nouveau des études sociales des sciences, y voir une simple croyance ? Ce livre propose un dépassement fructueux de l'opposition, apparemment irréconciliable, entre ces deux approches des sciences. Et si la tension entre objectivité scientifique et croyance était justement constitutive des sciences, enjeu des pratiques inventées et réinventées par les scientifiques ? Réussir à parler des sciences avec humour, sans en faire un objet de vénération, ni de dénonciation, en restant au plus proche de la passion des scientifiques, tel est ici le pari d'Isabelle Stengers. – Mais ce livre ne se limite pas à un discours sur les sciences. Il s'agit bien plutôt de prolonger l'histoire de leur invention. Comment comprendre les liens multiples entre la science et les pouvoirs qui la mobilisent aujourd'hui ? Comment concevoir les rapports entre science, expertise et démocratie ? La nouveauté de L'Invention des sciences modernes est de faire de ces différents problèmes intellectuels, pratiques et politiques les enjeux du processus par où pourrait s'inventer et se renouveler l'identité même des sciences. – Sommaire : – «Explorations» : Les sciences et leurs interprètes; Science et non-science; La force de l'histoire. – «Construction» : Ironie ou humour ? La science sous le signe de l'événement; Faire histoire. – «Propositions» : Un monde disponible ? Le sujet et l'objet; Devenirs. M.-M. V.
Cet entretien est structuré selon cinq thèmes directeurs : – 1. Le pacifisme, la guerre, la rencontre avec le communisme; – 2. Les principales critiques à l’encontre du marxisme; – 3. L’année 1962, Khrouchtchev et le déclin soviétique; – 4. Les questions politiques à l’ordre du jour, l’État de droit et les enfants; – 5. Refusons l’historicisme, l’avenir est ouvert. – L’ouvrage est augmenté de deux essais de Popper : – I. «Observations sur la théorie et la pratique de l’État démocratique», texte inédit d’un discours prononcé à Munich le 9 juin 1988 à l’invitation de la banque Hofmann. Une version en espagnol a été publiée par La Nacion en septembre 1990; – II. «Liberté et responsabilité intellectuelle», texte inédit d’un discours prononcé pour le «Liberales Forum» de l’Université de Saint-Gall (Suisse) en 1989. M.-M. V.
L'A. se demande en quoi L'Espoir de Pandore. Pour une version réaliste de l'activité scientifique (Paris, La Découverte, 2001, 347 p.) et Politiques de la nature. Comment faire entrer les sciences en démocratie (Paris, La Découverte, 1999, 383 p.) sont vraiment une « suite » de cet autre ouvrage de Bruno Latour, Nous n'avons jamais été modernes : essais d'anthropologie symétrique (Paris, La Découverte, 1991, rééd. 1997, 207 p.). – Il indique que dans le texte de 1991 la « Constitution moderne était alors définie par deux mouvements, l'un, officiel, de purification ou de séparation, l'autre, officieux mais non moins essentiel, de médiation ou d'hybridation. » (pp. 465-466) L'A. précise également que pour Latour, « l'objet scientifique n'est jamais un pur donné pour un pur sujet de la connaissance. [...] Tous les objets et tous les sujets sont des hybrides de nature et de société » (p. 466). Mais « nature et société, faits et fétiches » (p. 474), « Science et Politique, ne doivent pas être séparées, mais symétrisées » (p. 467). Ces dernières sont « des artefacts [...] élaborés à des fins politiques [... : ] faire taire la foule et empêcher toute politique véritable. [...] certains seraient-ils capables de science, les autres ne pouvant qu'opiner et s'opposer des opinions ? ». Or, selon l'A., cet aspect n'avait pas été exploré par Latour dans son texte de 1991, il reprend donc « la fausse alternative force/raison [...] ainsi que l'opposition pouvoir/savoir » (p. 469) et s'appuyant sur l'exemple de Joliot, il montre que l' « extériorité de la société à l'égard de la science est un leurre » (p. 470), que « les faits sont construits, et néanmoins bien réels. [...] Ainsi n'y a-t-il plus à choisir entre brute et évidente matérialité des faits scientifiques et les croyances chimériques du fétichisme des sauvages. » (p. 471). L'A. rappelle que cette position constructiviste de Latour qui hérite de Bachelard, n'est pas anti-réaliste ; il indique également en examinant l'exemple Pasteur-Pouchet donné par Latour que s'il utilise un vocabulaire aux accents whiteheadiens (qu'il doit à Isabelle Stengers), il se distingue nettement des positions de cet auteur. Dans L'Espoir de Pandore, « Latour s'efforce d'atteindre archéologiquement, en partant de matériaux précis (la pédologie) ou de références bien connues (Joliot, Pasteur), le cœur du problème politique posé par les formes modernes purifiées. Dans [...Politiques de la nature] il s'agit de s'attacher au mouvement impersonnel de composition du collectif » (p. 475), dans « un égal respect pour les sciences et les politiques » (p. 476 & PN, p. 348).
En réaction à l’idée largement admise consistant à ranger la philosophie politique de Hobbes parmi celles qui s’articulent le plus explicitement avec la philosophie et la science de la nature, le présent article reprend à son compte un doute paradoxal qui apparaît de manière récurrente chez des interprètes très différents : Hobbes utilise-t-il vraiment la nouvelle science galiléenne dans sa philosophie politique ?
This chapter retraces the way in which the Austrian philosopher Sir Karl Popper came to accept a Correspondence Theory of Truth from the work of the Polish logician and mathematician Alfred Tarski. It is argued that Popper's use of Tarski's semantic theory of truth reveals crucial insights into the fundamental characteristics of Popper's social philosophy. Quite deceptively, arguments based upon Tarski's theory of truth appear implicitly throughout the text of The Open Society and Its Enemies (1945). It is then demonstrated how Popper integrated a correspondence theory of truth into a theory of the functions of communicative language that he received from Karl Bühler.
L’article critique l’idée selon laquelle l’autonomie de la science vis-à-vis de la société garantirait son utilité, épistémique comme pratique, notamment parce qu’elle garantirait son bon développement, ainsi que son impartialité. L’article examine quelles formes de limitation de l’autonomie de la science sont épistémologiquement acceptables et socialement souhaitables. Primo, un pilotage externe de la recherche ne réduit pas forcément sa fécondité épistémique. Secundo, il est non seulement épistémologiquement acceptable mais souhaitable, étant donnée la responsabilité sociale de la science et les attentes sociétales de plus en plus ciblées. Tertio, il peut améliorer (et non détériorer) la neutralité de la science. L’article critique enfin les formes existantes de limitation : « élitisme savant », pilotage par des intérêts économiques, participation directe du public. Il conclut en faveur d’un tournant « naturaliste » et « localiste » de la philosophie politique des sciences. Ph. S.