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Holisme et réductionnisme en épidémiologie et la question de la continuité entre santé et maladie
Élodie GIROUXSous la direction de Thierry MARTINDans Le Tout et les parties dans les systèmes naturels : écologie, biologie, médecine, astronomie, physique et chimie - 2007
Georges Canguilhem : science et non-science
Claude DEBRUÉditeur : Éditions Rue d’Ulm - Presses de l’École Normale Supérieure - 2004
Le concept de fonction dans le discours psychiatrique contemporain
Steeves DEMAZEUXSous la direction de Marc SILBERSTEIN, Gérard LAMBERTSous la direction de Marc SILBERSTEIN, Gérard LAMBERTDans Matière Première. Revue d'épistémologie - 2010
Le risque de maladie : normal ou pathologique ?
Élodie GIROUXSous la direction de Stéphanie RUPHY, Alexandre GUAYDans Science, philosophie, société - 2017
L’importance prise par l’épidémiologie dite “quantitative” dans la construction des savoirs sur la maladie conduit à privilégier l’affirmation d’une continuité entre le normal et le pathologique. Qu’en est-il, dès lors, de la thèse vitaliste et holiste de Canguilhem défendant l’existence d’une différence qualitative ? Nous traitons cette question d’une manière quelque peu détournée en partant non pas du couple continuité/discontinuité ni même du couple qualitatif/quantitatif mais de celui tout/parties, ou plus précisément, holisme/réductionnisme. L’épidémiologie, bien que porteuse d’une modélisation continuiste, a une approche de la maladie qui échappe aux critiques de Canguilhem sur le réductionnisme. Dans le contexte d’une médecine des risques, l’alternative entre une conception continuiste ou discontinuiste des relations entre le normal et le pathologique n’est pas dissociable des objectifs pratiques et du niveau d’organisation auquel on cherche à intervenir.
L'objectif de cet ouvrage est de révéler l'actualité de deux idées majeures présentes dans l'oeuvre de Georges Canguilhem : celles de rupture épistémologique et d'idéologie scientifique. L'articulation de ces deux idées participe d'une méthode élaborée par Canguilhem en histoire et en philosophie des sciences visant à identifier les activités relevant de l'idéologie scientifique ou de la science (partition entre science et non-science). Ainsi au portrait spirituel de Canguilhem (Chap. 1 : « In memoriam ») succède immédiatement l'analyse de sa thèse de 1943 : Essai sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique. Ce second chapitre, intitulé « Georges Canguilhem et la rationalité pathologique », illustre l'originalité et la fécondité de cette méthode. La normativité vitale, concept unifiant la physiologie et la pathologie, révèle en effet que la normalité et la pathologie correspondent à des ordres physiologiques différents : « La conséquence de ce pouvoir normatif de la physiologie humaine d'instituer un optimum (ou un maximum) dans des conditions données est que la physiologie est certainement une science dans ses méthodes analytiques et dans sa recherche d'invariants, mais qu'elle ne l'est pas dans son objet, parce que son objet n'est pas constant, pas stable. » (p. 41) Le troisième chapitre entend dès lors déterminer le statut de l'influence des idées de Kurt Goldstein dans l'oeuvre de Canguilhem, dans la mesure où Goldstein est, avec Claude Bernard et René Leriche, l'auteur le plus cité de la thèse de 1943. Un retour sur la réflexion méthodologique de Canguilhem en histoire des sciences (chap. 4 : « Science et non-science ») permet d'en connaître l'objet propre : l'étude critique des questions et des réponses posées par la pratique scientifique, c'est-à-dire l'histoire critique de la constitution des problèmes (idéologie scientifique) et de l'invention des concepts (ruptures épistémologiques). L'auteur a joint un appendice : il s'agit d'une réflexion sur l'expression « philosophie des sciences », qui est aussi un appel à la construction d'un dialogue et d'une collaboration constantes entre les scientifiques et les philosophes, de sorte à pouvoir produire un discours (sur la recherche scientifique, sa fécondité, ses innovations, mais aussi les problèmes qu'elle pose, etc.) à destination du plus grand nombre (Appendice : « Note sur l'expression « philosophie des sciences » et sur quelques sujets apparentés »). – Notes ; Bibliographie, pp. 101-102 ; Index, pp. 103-105.
F. F.
Dans « Le concept de fonction dans le discours psychiatrique contemporain », Steeves Demazeux aborde la double question de la fonction en médecine psychiatrique et celle de la pertinence des catégories nosographiques en psychiatrie. La notion de fonction, éminemment problématique, est centrale en biologie, notamment en biologie de l’évolution. En psychiatrie aussi, comme l’auteur le démontre, elle ne va pas sans poser d’énormes problèmes de définition et de délimitation. Il faut d’abord la débarrasser de ses attributs téléologiques pour en faire un outil d’analyse et de compréhension dûment pertinent. Définir la fonction, c’est donc définir la dysfonction, problématiser l’une, c’est problématiser l’autre. Or, les notions de trouble psychiatrique, de fonction mentale normale et donc de maladie mentale sont redevables de ces saisies épistémologiques d’une réalité souvent mouvante, fluctuante, systémique. L’épineux et permanent problème de la démarcation entre normal et pathologique demeure et si les affirmations déjà anciennes de l’antipsychiatrie et des odes à la renonciation à l’objectivation de la maladie mentale sont bel et bien caduques, la psychiatrie, pour être au plus près de l’impératif éthique du meilleur soin et de la nécessité épistémologique de la meilleure science, semble devoir trouver un chemin permettant d’éviter de tomber de Charybde (de la subjectivité absolue de la maladie mentale) en Scylla (de la déshumanisation de la maladie mentale). L’article produit un examen critique des propositions des principaux acteurs de ce débat, et conclut que « peut-être le mieux est-il de renoncer tout bonnement à la perspective de fixer un critère biologique général et définitif du normal et du pathologique valable pour l’ensemble des troubles mentaux ». - Bibliographie, pp. 70-71 ; Notice biographique, p. 72.
La notion de (facteur de) risque de maladie brouille, depuis la fin des années 70, la distinction médicale traditionnelle entre normal et pathologique, et étend le champ du pathologique de manière indéfinie. Cet article défend le maintien d’une distinction entre risque de maladie et maladie. Il analyse d’abord la littérature philosophique analytique, qui a peu abordé la notion de risque de maladie, mais se polarise néanmoins autour de deux conceptions, naturaliste et normativiste, qui intègrent plutôt le facteur de risque dans la catégorie du pathologique et du normal, respectivement. Il présente ensuite une analyse historique et épistémologique de ces notions, basée sur les cas de l’hypertension et de l’hypercholestérolémie. L’identification entre facteur de risque et maladie introduit une continuité entre normal et pathologique, qui se réduit à une association statistique peu significative. Enfin, une analyse ontologique du concept de risque confirme sa différence avec la maladie. Ph. S.