Les Limites de la rationalité

Tome 2 : Les figures du collectif

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Collectif

  • Pages : 330
  • Collection : Recherches
  • Nombre de volumes : 2
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  • Support : Document imprimé
  • Format : 24 cm.
  • Langues : Français
  • Édition : Original
  • Ville : Paris
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  • ISBN : 2-7071-2676-4
  • URL : Lien externe
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  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 18-10-2015

Résumé

Français

Second volet des communications présentées lors du colloque intitulé : Limitation de la rationalité et constitution du collectif, tenu au Centre culturel international de Cerisy-la-Salle du 5 au 12 juin 1993 et organisé par le CREA (Centre de Recherche en Épistémologie Appliquée, École polytechnique et CNRS). – Consacré aux «Figures du collectif», ce Tome 2 s’attache à définir ce que sont ces dispositifs collectifs cognitifs qui encadrent et servent de support aux décisions individuelles. Il ouvre un nouvel axe de recherche appelé ici «la microéconomie cognitive et institutionnelle». Cette notion est définie en la situant par rapport à trois niveaux de complexité cognitifs croissants : – au premier niveau, les capacités d’ajustement et de performance existent essentiellement au plan collectif, et font peu jouer les capacités des agents. Mais les comportements collectifs obtenus sont déjà complexes si l’on fait l’hypothèse que les agents modifient leurs conduites en fonction de l’évolution du phénomène collectif lu-même, et si l’on introduit des possibilités d’apprentissage collectif; – à l’autre extrême, le troisième niveau de complexité cognitive, chaque agent est capable d’imaginer sous forme contrefactuelle les stratégies possibles des autres, et les raisonnements qui les fondent. Selon les croyances et le type de rationalité que l’individu attribue aux autres, il envisage une multitude d’interactions possibles. Le problème est ici de relier les diverses notions d’équilibres aux diverses exigences de rationalité; – mais une approche intermédiaire, à un deuxième niveau, est aussi nécessaire puisque les individus réels ne semblent ni faire usage d’anticipations contrefactuelles aussi complexes, ni simplement réagir à des faibles variations de quelques paramètres collectifs. Ce deuxième niveau correspond à la microéconomie cognitive et institutionnelle. Elle se caractérise par l’étude des phénomènes de coordination et d’interaction qui permettent la constitution de collectifs. Il s’agit donc d’analyser les processus d’interprétation et de décision qui mettent en œuvre une rationalité limitée. – Le présent ouvrage distingue cinq accès aux collectifs : – Les interactions individuelles ou les pseudo-collectifs (Première partie); – Le collectif comme réseau (Deuxième partie); – L’apprentissage collectif (Troisième partie); – Les règles et la constitution du collectif (Quatrième partie); – Les savoirs collectifs (Cinquième partie). M.-M. V.

Article(s)

Comment émerge la coopération ? Quelques enseignements des jeux évolutionnistes

BOYER Robert, ORLÉAN André

pages 19 à 44


Les normes comme propriétés émergentes d’un apprentissage adaptatif. Le cas des routines économiques

DOSI Giovanni, MARENGO Luigi, BASSANINI Andrea, et al.

pages 45 à 64


Des présupposés sociaux de la rationalité. Réponse à Boyer et Orléan; Dosi, Marengo, Bassanini, Valente

WITT Ulrich

pages 65 à 70


Apprentissage organisationnel et cohérence : l’importance économique de la notion de réseau

COHENDET Patrick

pages 73 à 98


L’irruption des non-humains dans les sciences humaines : quelques leçons tirées de la sociologie des sciences et des techniques

CALLON Michel, LAW John

pages 99 à 118


Réseaux de construction et de diffusion des connaissances. Réponse à Callon et Law; Cohendet

LORINO Philippe

pages 119 à 125


Décentralisation des apprentissages, théorie de la firme et évaluation. Une analyse à partir d’une étude de cas

LLERENA Patrick

pages 129 à 155


Apprentissage organisationnel et épistémologie de la pratique. Le jeu du silence vu comme une parabole de l’apprentissage organisationnel

SCHÖN Donald A.

pages 157 à 167


Situations de conception et apprentissage collectif. Réponse à Schön et Llerena

MIDLER Christophe

pages 169 à 180


Fondements des savoirs et légitimité des règles

HATCHUEL Armand

pages 183 à 209


La rationalisation constitutive du collectif ? Un colosse aux pieds d’argile. Réponse à Hatchuel

REYNAUD Bénédicte

pages 211 à 218


L’incomplétude n’est pas le problème, c’est la solution

FAVEREAU Olivier

pages 219 à 233


L’indétermination de la règle et la coordination. Réflexions sur l’instauration d’une règle salariale dans un atelier de maintenance

REYNAUD Bénédicte

pages 235 à 254


Dynamique des règles, incomplétude et espace d’indécidabilité. Réponse à Favereau et Reynaud

LIVET Pierre

pages 255 à 261


L’organisation du développement des produits

PIORE Michael J., LESTER Richard K., KOFMAN Fred M., et al.

pages 265 à 298


Le savoir au travail. Attribution et distribution des compétences selon les régimes pragmatiques

THÉVENOT Laurent

pages 299 à 321


Cognition et coordination. Réponse à Piore, Lester, Kofman, Malek; Thévenot

EYMARD-DUVERNAY François

pages 323 à 328