1.1.1. Votre requête est guidée par la suggestion des mots-clés déjà enregistrés dans la base de données (auto-complétion)
1.1.2. Pour combiner des mots-clés dans une requête, plusieurs possibilités se présentent :
1) Opérateur ET : il doit être entré avec le symbole "&" :
2) Opérateur OU : il doit être entré avec le symbole "+" :
3) Opérateur SAUF : il doit être entré avec le symbole "-" :
1.2.1. Cliquez sur une lettre :
1.2.2. Vous avez la possibilité de faire tourner la boule des mots-clés associés au terme choisi :
1.2.3. Vous avez aussi la possibilité de cliquer sur un mot-clé :
1.2.4. Une fois un mot cliqué, un widget apparaît indiquant le nombre de notices indexées par le mot-clé sélectionné :
1.2.5. En cliquant sur le widget, vous faites apparaître la liste des références bibliographiques indexées par le mot-clé que vous avez sélectionné :
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1.2.6. Après avoir cliqué sur un résultat de requête, la notice associée à la référence bibliographique sélectionnée s’affiche :
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1.3.6. Pour afficher ou masquer le détail des métadonnées de la référence appuyer sur + ou sur – :
1.4.1. Entrez une requête dans le ou les champs souhaités
1.4.2. Votre requête est guidée par la suggestion des termes déjà enregistrés dans la base de données (auto-complétion) :
1.4.3. Pour sélectionner un item appuyez sur « + » ; pour retirer un item de la recherche appuyez sur « - »
1.4.4. Pour combiner les termes, sélectionnez les opérateurs que vous souhaitez utiliser dans votre requête :
1.4.5. Pour lancer votre recherche appuyez sur « Rechercher »
Monographie
Dictionnaire / Encyclopédie
Collectif
Article
Revue / Périodique
Thèse
3.1. Vous pouvez la faire tourner dans tous les sens
3.2. Vous pouvez la zoomer et la dézoomer
3.3. Vous pouvez cliquer sur les mots-clés qu'elle présente
Aux origines de l’épistémologie sociale : principe communautaire de l’enquête et sciences sociales
Jean-Marie CHEVALIERSous la direction de Stéphanie RUPHY, Alexandre GUAYDans Science, philosophie, société - 2017
Otto Neurath et le Cercle de Vienne de gauche
Başak ARAYÉditeur : Éditions de la Sorbonne - 2022
Distinguant épistémologie sociale (la réflexion épistémologique appliquée aux groupes sociaux) et épistémologie sociale (l’étude scientifique de ces groupes), l’article conteste la conception commune du rapport de Peirce aux sciences sociales. Il montre que Peirce a théorisé les croyances, la vérité et la logique comme intrinsèquement sociales, à travers : une théorie de la connaissance fondée sur l’enquête des chercheurs ; une définition de la vérité et de la réalité comme ce qui résulte de la fin de l’enquête ; une description de la méthode scientifique et une conception de la logique comme étant intrinsèquement sociales. De plus, Peirce s’est intéressé aux méthodes scientifiques d’analyse de la société (prise comme objet d’étude philosophique), comme en témoignent ses remarques sur la sociologie et l’économie notamment. Enfin, sa théorie de la communauté s’accompagne d’une demande de justice sociale, basée sur sa conception anti-utilitariste et « agapastique » ou « socialiste ». Ph. S.
Cet ouvrage est issu d’une thèse de doctorat en philosophie soutenue
en 2015 à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de
Christiane Chauviré. Il vise à fournir une histoire enrichie de l’empirisme
logique en apportant un certain nombre d’éclaircissements sur ses rapports à la
politique socialiste de son temps. Le premier chapitre porte sur le projet
réformiste du Cercle de Vienne (l’austromarxisme), son contexte historique de
formation (la montée du nazisme) et les raisons de son devenir apolitique aux
États-Unis dans le contexte de la guerre froide. Le deuxième chapitre présente
la version neurathienne de l’empirisme logique (le physicalisme) et le modèle
participatif de la connaissance qui lui est associé (l’encyclopédisme). Le chapitre
3 porte sur la philosophie du langage d’Otto Neurath et développe la thèse centrale
de l’ouvrage selon laquelle la valeur politique de son empirisme logique s’est
incarnée à travers deux efforts conjoints. Le premier effort, associé au
physicalisme, a consisté à démocratiser la connaissance en fondant la
transmission des contenus sur la clarté du langage utilisé et la quantification
des informations véhiculées. Le second effort, à visée socialiste, a consisté à
développer une ingénierie sociale techniquement fondée sur la construction d’un
système de communication visuel, la méthode Isotype. Les chapitres 4 et 5
permettent dès lors de comprendre comment Neurath a cherché à appliquer de
façon pragmatique les principes de l’empirisme logique à la démocratisation de
l’éducation et de l’économie. Son projet d’économie socialiste consiste à
utiliser les statistiques pour améliorer la productivité et ainsi prouver la
supériorité productive et l’efficacité technique d’une économie centrale
planifiée, dont la grande vertu est de neutraliser le gaspillage d’une partie
des forces productives entretenu par le fonctionnement d’un système économique
libéral (en particulier dans des phénomènes comme la publicité, l’obsolescence
programmée ou encore la mode). Le modèle socialiste prôné par Neurath se
caractérise ainsi d’une part par une économie en nature fondée sur la
valeur d’usage « qui substitue l’utilité au profit comme critère de
décision économique » (p. 120), d’autre part par une organisation
tayloriste du travail orientée vers « une production rationnelle
optimisée » (p. 127). Caractérisée enfin par « la créativité et la souplesse »
(p. 130), l’économie socialiste est adossée à une ingénierie sociale qui
intègre la pensée utopique aux sciences humaines afin d’accorder aux utopies le
statut de « constructions d’ingénieurs sociaux » (p. 132). –
Bibliographie, p. 141-157 ; Index des personnes, p. 159-160 ; Table
des matières, p. 161-162 ; Figures extraites de Otto Neurath, International
Picture Language, Londres, Kegan Paul, 1936, p. 163-174.
F. F.