Les mathématiques à l’épreuve de la représentation

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Article

    • Pages : 517 à 531
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    • ISBN : 2-7073-1784-5
    • ISSN : 0011-1600
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    • Date de création : 04-01-2011
    • Dernière mise à jour : 18-02-2015

    Résumé

    Français

    Sur l’ouvrage de Lucien Vinciguerra, Langage, Visibilité, Différence. Histoire du discours mathématique de l’âge classique au XIXe siècle. – L'article, qui est divisé en trois parties, débute en présentant « l'audace et la force » (p. 520) de l'ouvrage qui ne considère pas le langage comme transparent et prend en compte « la part irréductible de contingence [due à toute chose inscrite] dans l'histoire » (p. 517). L.V. procède à « une sorte “d'archéologie des mathématiques” », cherchant l'impossible « coïncidence du visible et du dicible » (p. 519). Sa méthode consiste à analyser les textes et de leurs articulations amenant à une « série de chantiers, en archipels [...] où les mathématiques semblent toujours perdre et retrouver autrement leur propre raison et leur propre unité » (p. 521-522 ; p. 19). – La seconde partie explique que L.V. apporte une réponse intéressante au « dilemme : comment faire une philosophie des mathématiques sans la mouler dans une philosophie déjà constituée et sans nier par ailleurs son histoire » (p. 524) en s'appuyant sur une union conflictuelle des thèses de Foucault et de Wittgenstein. – Dans la troisième partie, l'A. porte un regard critique sur l'efficacité de cette alliance où l'aspect wittgensteinien semble prendre le dessus et met en relation la méthode de LV avec la mathesis universalis ainsi qu'une théorie de l'ordre.