Les treize articles de ce numéro de la revue Critique sont des commentaires d'ouvrages de réflexion sur les sciences. – La “Présentation” explique qu'on ne peut légitimement parler de science dure au sens où elle serait extérieure au fait social. Elle se demande si les scientifiques ont plus de légitimité pour tenir un discours sur les sciences que les profanes qui n'y ont accès qu'au travers de la vulgarisation. Les A. répondent avec Einstein qu'il faut regarder faire les scientifiques plutôt que de les écouter, et que ce chemin n'a pas toujours été suivi par les philosophes des sciences, en particulier anglo-saxons. La philosophie des sciences doit relever de nouveaux défis, avec l'anthropologie et la sociologie des sciences, dans le vaste champ des « science studies » et « studies of scientific knowledge » pour « mieux cerner la complexité du rapport qu'entretiennent les sciences sociales avec les sciences “dures” [...]. C'est la piste suivie par les différentes contributions de ce numéro : les sciences sont dures ou se compliquent dès qu'on en parle, mais comment ne pas en parler ? » (p. 431). M.-M. V.
PESTRE Dominique
pages 432 à 442
DAHAN-DALMEDICO Amy
pages 443 à 452
QUÉRÉ Louis
pages 453 à 464
FRUTEAU DE LACLOS Frédéric
pages 465 à 476
GUCHET Xavier
pages 477 à 488
GNASSOUNOU Bruno
pages 489 à 500
GARRETA Guillaume
pages 501 à 516
RABOUIN David
pages 517 à 531
PROCHIANTZ Alain
pages 532 à 541
STEWART John
pages 542 à 551
DUROUX Yves
pages 552 à 565
LECOURT Dominique
pages 566 à 574
BALIBAR Françoise, ISHIGURO Hide
pages 575 à 586