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COLLECTIF

Critique. Revue générale des publications françaises et étrangères

Sciences dures ?

  • Volume : 661
  • Pages : 429-586
  •  
  • Support : Document imprimé
  • Edition : Original
  • Ville : Paris
  •  
  • ISBN : 2-7073-1784-5
  • URL : Lien externe
  •  
  • Date de création : 04-01-2011
  • Dernière mise à jour : 19-10-2015

Résumé :

Français

Les treize articles de ce numéro de la revue Critique sont des commentaires d'ouvrages de réflexion sur les sciences. – La “Présentation” explique qu'on ne peut légitimement parler de science dure au sens où elle serait extérieure au fait social. Elle se demande si les scientifiques ont plus de légitimité pour tenir un discours sur les sciences que les profanes qui n'y ont accès qu'au travers de la vulgarisation. Les A. répondent avec Einstein qu'il faut regarder faire les scientifiques plutôt que de les écouter, et que ce chemin n'a pas toujours été suivi par les philosophes des sciences, en particulier anglo-saxons. La philosophie des sciences doit relever de nouveaux défis, avec l'anthropologie et la sociologie des sciences, dans le vaste champ des « science studies » et « studies of scientific knowledge » pour « mieux cerner la complexité du rapport qu'entretiennent les sciences sociales avec les sciences “dures” [...]. C'est la piste suivie par les différentes contributions de ce numéro : les sciences sont dures ou se compliquent dès qu'on en parle, mais comment ne pas en parler ? » (p. 431). M.-M. V.

 

Résumé :

Français

Les treize articles de ce numéro de la revue Critique sont des commentaires d'ouvrages de réflexion sur les sciences. – La “Présentation” explique qu'on ne peut légitimement parler de science dure au sens où elle serait extérieure au fait social. Elle se demande si les scientifiques ont plus de légitimité pour tenir un discours sur les sciences que les profanes qui n'y ont accès qu'au travers de la vulgarisation. Les A. répondent avec Einstein qu'il faut regarder faire les scientifiques plutôt que de les écouter, et que ce chemin n'a pas toujours été suivi par les philosophes des sciences, en particulier anglo-saxons. La philosophie des sciences doit relever de nouveaux défis, avec l'anthropologie et la sociologie des sciences, dans le vaste champ des « science studies » et « studies of scientific knowledge » pour « mieux cerner la complexité du rapport qu'entretiennent les sciences sociales avec les sciences “dures” [...]. C'est la piste suivie par les différentes contributions de ce numéro : les sciences sont dures ou se compliquent dès qu'on en parle, mais comment ne pas en parler ? » (p. 431). M.-M. V.

 

Articles :

pages 432 à 442

Sciences, philosophie des sciences et politique, le constat d’une myopie

PESTRE Dominique

pages 443 à 452

Deux positions de l’historien face aux sciences

DAHAN-DALMEDICO Amy

pages 453 à 464

Oublier la science pour mieux l’analyser

QUÉRÉ Louis

pages 465 à 476

Essais de cosmopolitique

FRUTEAU DE LACLOS Frédéric

pages 477 à 488

De la science des matériaux à la philosophie des techniques

GUCHET Xavier

pages 489 à 500

Ces pouvoirs qu’on appelle causaux

GNASSOUNOU Bruno

pages 501 à 516

D’un empirisme sans entraves à une science sans loi. L’agnosticisme épistémologique de Bas van Fraassen

GARRETA Guillaume

pages 517 à 531

Les mathématiques à l’épreuve de la représentation

RABOUIN David

pages 532 à 541

À propos de Henri Bergson, être et ne pas être un animal

PROCHIANTZ Alain

pages 542 à 551

L’intercritique face au vivant, l’oeuvre d’Henri Atlan

STEWART John

pages 552 à 565

La pensée du biologiste

DUROUX Yves

pages 566 à 574

L’Amérique face à Darwin, 3e épisode

LECOURT Dominique

pages 575 à 586

Copenhague

BALIBAR Françoise, ISHIGURO Hide

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