Les soins palliatifs apparaissent ainsi comme des réponses adaptées face à la détresse existentielle. Portant leur attention sur le récit de soi, le fait de nommer les différentes pertes et ruptures identitaires, ils permettent aux malades de renforcer leur endurance face à cette
« crise du mourir » et de la rendre potentiellement plus supportable. La détresse existentielle se distingue donc de l’anxiété ou de la dépression, doit être évaluée spécifiquement. Enfin, une reconnaissance doit être faite du travail d’élaboration et de contenance réalisé par les soins palliatifs.
S. A.