Qu’en est-il justement de la finitude et de la souffrance du point de vue du droit ? S’il y a de multiples incertitudes qui demeurent pour poser des limites entre le licite et l’illicite, le droit tente d’apporter un cadre pour penser ces questions et les enjeux liés à la fin de vie ou à l’euthanasie. Il tient compte du respect de la dignité, de l’intégrité et de la volonté des personnes. Loin d’apporter des réponses fixes, le droit interagit avec les évolutions sociales pour prendre en compte le pouvoir décisionnel des personnes, les volontés de ces dernières face à leur propre souffrance.
S. A.